Comme les nouvelles frappes ATACMS sur la Russie semblent avoir cessé, cette chronologie est intéressante.
18 novembre :
Les États-Unis autorisent l’Ukraine à utiliser des missiles ATACMS contre des cibles en Russie :
Ce revirement de politique, près de 1 000 jours après le début de l’invasion massive de l’Ukraine par la Russie, intervient en grande partie en réponse au déploiement par la Russie de troupes nord-coréennes pour compléter ses forces, un développement qui a suscité l’inquiétude de Washington et de Kiev, ont déclaré à Reuters un responsable américain et une source au fait de la décision.
[Note : Rien ne prouve que des troupes nord-coréennes aient été déployées par la Russie à proximité de l’Ukraine].
19 novembre et 20/21 novembre :
L’Ukraine frappe un dépôt de munitions dans l’oblast russe de Briansk, loin de toute ligne de front, ainsi que des installations militaires dans l’oblast russe de Koursk :
Le 19 novembre, six missiles balistiques tactiques ATACMS produits par les États-Unis et, le 21 novembre, au cours d’un assaut combiné de missiles impliquant des systèmes Storm Shadow britanniques et des systèmes HIMARS produits par les États-Unis, ont touché des installations militaires à l’intérieur de la Fédération de Russie dans les régions de Briansk et de Koursk.
…
L’incendie du dépôt de munitions de la région de Briansk, provoqué par des débris de missiles ATACMS, a été éteint sans faire de victimes ni de dégâts importants. Dans la région de Koursk, l’attaque a visé l’un des postes de commandement de notre groupe Nord. Malheureusement, l’attaque et la bataille de défense aérienne qui s’en est suivie ont fait des morts et des blessés parmi les unités de sécurité du périmètre et le personnel d’entretien.
21 novembre :
La Russie tire un nouveau missile doté d’ogives cinétiques hypersoniques sur un complexe militaro-industriel à Dnipro :
En réponse au déploiement d’armes à longue portée américaines et britanniques, les forces armées russes ont mené, le 21 novembre, une frappe combinée sur une installation du complexe industriel de défense ukrainien. Sur le terrain, nous avons également testé l’un des derniers systèmes de missiles russes à moyenne portée, en l’occurrence un missile balistique hypersonique non nucléaire que nos ingénieurs ont baptisé Oreshnik. Ces essais ont été couronnés de succès et ont permis d’atteindre l’objectif visé par le lancement. Dans la ville de Dniepropetrovsk, en Ukraine, l’un des plus grands et des plus célèbres complexes industriels de l’ère soviétique, qui continue à produire des missiles et d’autres armements, a été touché.
23 et 25 novembre :
L’Ukraine poursuit ses frappes ATACMS contre des cibles en Russie :
Le 23 novembre, l’ennemi a tiré cinq missiles opérationnels-tactiques ATACMS de fabrication américaine sur une position d’un bataillon antiaérien S-400 près de Lotarevka (à 37 kilomètres au nord-ouest de Koursk).
Au cours d’un combat surface-air, l’équipage d’un AAMG Pantsir protégeant le bataillon a détruit trois missiles ATACMS, dont deux ont atteint leur cible.
Un radar a été endommagé par la frappe. Il y a des blessés parmi le personnel. [Radar en maintenance semble-t-il, NdSF]
Le 25 novembre, le régime de Kiev a procédé à une nouvelle frappe avec huit missiles opérationnels-tactiques ATACMS sur l’aérodrome de Kursk-Vostochny (près de Khalino). Sept missiles ont été abattus par les systèmes S-400 SAM et Pantsir AAMG, un missile a atteint la cible assignée. Deux militaires ont été légèrement blessés et des objets d’infrastructure ont été légèrement endommagés par des débris de missiles.
Après enquête sur les sites attaqués, il a été confirmé que les FAU ont effectué des frappes avec des missiles opérationnels-tactiques ATACMS fabriqués par les États-Unis.
27 novembre :
Le général russe Valery Gerasimov s’entretient par téléphone avec le général CQ Brown, président de l’état-major interarmées :
Le général Valery Gerasimov est à l’origine de l’appel téléphonique de mercredi dernier avec le général CQ Brown, président de l’état-major interarmées, afin de lui transmettre cet avertissement et de discuter de l’Ukraine et de la manière d’éviter toute erreur de calcul entre les États-Unis et la Russie dans le cadre de ce conflit en cours.
28 novembre :
Poutine annonce la réponse aux frappes des 23 et 25 novembre :
La nuit dernière, nous avons mené une frappe globale en utilisant 90 missiles de ces classes et 100 drones, atteignant avec succès 17 cibles. Il s’agissait d’installations militaires, de sites de l’industrie de la défense et de leurs infrastructures de soutien. Je tiens à souligner une fois de plus que ces frappes ont été menées en réponse aux attaques continues contre le territoire russe à l’aide de missiles ATACMS américains. Comme je l’ai dit à maintes reprises, de telles actions entraîneront toujours une réponse.
Il semble que le message de la Russie soit enfin parvenu à son destinataire.
5/6 décembre :
Lors d’une nouvelle attaque contre la Russie, l’Ukraine a utilisé des drones à voilure fixe, mais pas de missiles ATACMS :
La nuit dernière, les forces armées russes ont déjoué une nouvelle tentative du régime de Kiev de lancer une attaque terroriste à l’aide d’un drone à voilure fixe contre les installations de la Fédération de Russie.
Trente-trois drones ukrainiens ont été interceptés par des systèmes de défense aérienne alertés au-dessus de la région de Koursk. Quatorze drones ont été abattus au-dessus du territoire de la région de Voronej, onze au-dessus de la région de Koursk, sept au-dessus de la région de Belgorod et un au-dessus de la République de Crimée.
En outre, l’aviation navale de la flotte de la mer Noire a détruit deux véhicules de surface sans équipage qui se dirigeaient vers la péninsule de Crimée dans les eaux de la mer Noire.
Depuis l’appel téléphonique de Gerasimov (et le discours de Poutine), AUCUN rapport n’a fait état de nouvelles frappes ATACMS (ou Storm Shadow) sur la Russie !
Lors de l’annonce des dernières frappes, M. Poutine a également décrit les effets des frappes de missiles hypersoniques :
Le système déploie des dizaines d’ogives à tête chercheuse qui frappent la cible à une vitesse de Mach 10, ce qui équivaut à environ trois kilomètres par seconde. La température des éléments d’impact atteint 4 000 degrés Celsius, ce qui se rapproche de la température de surface du soleil, qui est d’environ 5 500 à 6 000 degrés.
Par conséquent, tout ce qui se trouve dans l’épicentre de l’explosion est réduit en morceaux, en particules élémentaires, et se transforme essentiellement en poussière. Le missile est capable de détruire même des structures fortement fortifiées et situées à des profondeurs importantes.
Au cours de plusieurs interviews accordées ces derniers jours, le professeur Ted Postol du MIT a exprimé son désaccord (vidéo) avec l’affirmation de Poutine. Postol décrit les impacts de l’Oreshnik comme des explosions superficielles peu profondes d’une force équivalente à environ 1,5 fois le poids d’un explosif TNT. Avec un poids d’ogive estimé à 100 kilogrammes, l’impact de chacune des 36 ogives de l’Oreshnik ne serait pas plus important que celui d’une petite bombe ordinaire. Cela les rendrait pratiquement inutiles contre tout ce qui n’est pas des cibles de grande surface.
Je doute que Postol ait bien compris :
- Poutine est généralement très bien informé et n’a pas l’habitude de faire de fausses déclarations. S’il affirme que les ogives Oreshnik ont des capacités de pénétration en profondeur, il est probable qu’elles en aient.
- Cela n’aurait guère de sens pour les Russes de faire la démonstration de l’Oreshnik sur des cibles renforcées, comme le sont les bunkers de l’usine de machines de Yuzhmash, s’il n’avait pas d’effets significatifs sur ces cibles. Il s’agirait d’un bluff qui pourrait être et serait immédiatement annulé par le spécialiste du Pentagone inspectant les lieux et observant les effets.
- Les États-Unis prennent la frappe au sérieux. Ils ont réagi en cessant de soutenir d’autres frappes ATACMS ukrainiennes sur la Russie.
Les experts en armement comme Postol ont peu d’expérience des projectiles hypersoniques, qui frappent à une vitesse dix fois supérieure à celle du son. Je pense que son évaluation est sincère. Il applique également les mises en garde nécessaires. Mais je doute que lui, comme la plupart des autres experts, ait une expérience suffisante des effets des projectiles hypersoniques de type fléche pour étayer davantage ses affirmations.
Je recommande donc, ne serait-ce que par excès de prudence, de supposer que les affirmations russes sur les capacités de destruction de bunkers des missiles Oreshnik sont bien réelles.
Par Moon of Alabama – Le 6 décembre 2024
Via le Saker Francophone.
La riposte russe ne me semble pas assez forte .
RépondreSupprimerCe n'est pas le spectacle des missiles russes qui ont fait cesser la provision et les frappes ATACMS, c'est la chute de la Syrie, de la résistance et le remodelage en puissance du Moyen-Orient en faveur du grand Israël, Poutine et Trump (ou Biden) ne sont que les deux sandales du même va-t-on guerre, le gouvernement Loubavitch Israélien.
RépondreSupprimerVous ete bien informe que moi totalement correct
Supprimerhttps://justicenetdz.blogspot.com/2024/12/poutine-une-autre-marionnette-juive.html
Drôle de hasard !
RépondreSupprimerEncore quelques mois et Russie-Iran-Otan travailleront ensemble pour s'occuper de la Turquie ?
Erdogan est un agent Israélien, il ne sera jamais inquiet.
SupprimerJe pense plutôt que la triptyque Russie-Otan-Chine concourent pour une multiple gouvernance mondiale, avec pour capitale Jérusalem et pour centre de ce nouvel immonde, le troisième Temple.
Comme poutine
SupprimerLes résistants de canapé et analyste de mes deux qui n'ont strictement rien apporté à la lutte mondiale contre l'axe du Mal ose l'ouvrir pour donner des leçons à ceux qui ont tout fait jusqu'à maintenant et nous expliquer à nous qu'en faire vaut mieux se coucher, inutile de se battre. Le simplisme, la lâcheté, l'ignorance, l'arrogance, l'orgueil sont des caractéristiques partagés par beaucoup de commentateurs ici ou ailleurs. Heureusement que vous êtes insignifiant et que personnes ne vous écoute lol. Sinon ça fait longtemps qu'il n y aurai plus eu de résistance nul part.
RépondreSupprimerMerci a Poutine, la Russie et l'axe de la résistance islamique qui n'est pas mort et qui ne mourra jamais jusqu'à la fin du monde peu importe ce que raconte les trolls, lâche, ignorant et traître.
Et avec la résistance à la vie et à la mort peut importe les erreurs et peut importe les revers tactique et stratégique et surtout peut importe ce que des insignifiant sans foi ni loi peuvent raconté comme conneries.
La Russie et l'Iran avec l'axe de la résistance ont été trahi a tout les niveaux en Syrie que ce soit par Erdogan ou par le gouvernement, l'armée et la société civile syrienne. Ils ont fait des erreurs mais ce ne sont pas les causes principales de la chute de Damas et de la Syrie. Quand un peuple, son armée et son gouvernement défaillant et corrompu préfère se couché que de résisté alors c'est fini. le Liban est dans le même état et encore pire. Les sunnites syriens (pas tous) ont vendu la Syrie. Les chrétiens et les musulmans libanais (pas tous la aussi) vont aussi vendre le Liban. La cause principale : la foi et la raison défaillante à cause des coups multidimensionnel en continu venant de l'ennemi qui ont atteint les coeurs.
SupprimerJe suis déçu et triste mais j'ai surtout la rage contre les sunnites syriens et du monde entier en général - sans vouloir généralisé. Une bande d'imbécile salafisé, takfirisé qui considère la Russie et l'axe de la résistance comme l'ennemi et l'axe du Mal comme ami. C'est de la haute trahison qui mérite la peine capitale.
P.s. on ne sait pas ce qui se passe en coulisses. Pour ma part la grande Guerre nucléaire est a la porte et la Russie et l'Iran s'y prépare. Ils ont accepté le sacrifice Syrien parce que ce qui vient va bien au delà. Inutile de perdre des forces et ressources surtout pour ceux qui veulent plus se battre - la aussi je veux éviter de généralisé car beaucoup de soldats syriens voulait se battre mais ils ont été saboté par les généraux et autres militaires.
Le temps nous le dira.
La Syrie s'est faite hara-kiri pour que la Palestine se tiennent debout, les premiers a voir trahit la Syrie est le Hamas, pas un discours, pas un mot en sa faveur, on se souvient d'ailleurs que le HAMAS était de mèche avec les rats de l'OTAN venus en milliers libérez le MO pour leurs maîtres occidentaux.
Supprimer"Ainsi faisons-Nous alterner les jours parmi les gens"
On a rien à craindre de Poutine, ce type est fini, c'est terminé.
RépondreSupprimerÔ non le troll sioniste, ca ne fait que commencé. Tu a tout a craindre. Cache toi vite.
SupprimerJ'ai peur...
SupprimerDe gaza a la ww3 personne ne peut arreter ce train. la terre se netoi
RépondreSupprimerPoutine candidat mandchou des Chabad et Loubavitch, l'Iran a du mouron a se faire et pas que....
RépondreSupprimerCe Poutine est vraiment une planche pourrie. Les Ukrainiens et les Russes doivent se demander à quoi carbure ce guignol....
RépondreSupprimerPoutine ne veut pas perdre son âme dans cette guerre
RépondreSupprimerLes trolles et adeptes des vampires khazars du mensonge collectiviste occidental sont plongés dans un délire sans fin sont toujours a essayer de nous faire croire que leus fantasmes messianiques sont leur vérité.
RépondreSupprimerLavés, vos esprits, qui n'arrivent jamais à mesurer, l'impactent du réel sur ce que L’intelligence des cinq États d’Asie centrale qui mènent des politiques étrangères de plus en plus diversifiées, notamment à l’égard des trois puissances régionales dominantes, Russie et Chine, Iran, etc. Assurant que le sort de la Grande Syrie est plus que jamais protégé entre plusieurs forces, aux objectifs parfois divergents et aux soutiens extérieurs distincts, la crise syrienne, révélant un équilibre complexe entre la Turquie, la Russie, la Chine, l’Iran
Pour contrecarrer les projets des vampires khazars du mensonge du collectivisme occidental
À l’heure actuelle, les enjeux de la géopolitique mondiale se jouent en Turquie, qui conjugue le bien et le mal !
L'histoire se répète !!
C'est dans cette Turquie conquissent par les Khazars soudainement se sont appelés des Ottomans et par hasard devenu Panarabisme que cette injustice historique et trompeuse de la Première Guerre mondiale (28 juil. 1914 – 11 nov. 1918) devra être rétablie et c'est à cet endroit à nouveau que la vérité historique va ce terminé.