Le chef des forces de défense nucléaire, biologique et chimique de l'armée russe assassiné par une bombe à Moscou

Le lieutenant-général Igor Kirillov, responsable des forces de défense nucléaire, biologique et chimique (NBC) de l'armée russe, a été assassiné par une explosion à Moscou. Il Kirillov a été tué devant un immeuble d'habitation sur la perspective Riazanski, qui commence à environ 7 km au sud-est du Kremlin.

L'explosion a été provoquée par un engin caché à l'intérieur d'un scooter, selon la commission d'enquête. Son assistant a également été tué, a-t-elle ajouté.

Ce rapport intervient un jour après que les procureurs ukrainiens ont accusé le général d'avoir utilisé des armes chimiques interdites en Ukraine, selon le Kyiv Post.

Selon les médias russes, l'explosion aurait également arraché la porte d'entrée, brisé les vitres de l'immeuble et endommagé la voiture officielle du général.

La détonation elle-même aurait pu être déclenchée à distance.

Il est probable que le kamikaze ou son complice n'étaient même pas dans la ligne de mire, mais auraient pu avoir accès à la caméra d'entrée, dont disposent de nombreux résidents du complexe résidentiel.

Ci-dessous, une image du défunt allongé sur le trottoir couvert de neige à l'extérieur de l'immeuble résidentiel où il vivait :

« Igor Kirillov a systématiquement exposé les crimes anglo-saxons pendant de nombreuses années, en présentant des faits : les provocations de l'OTAN aux armes chimiques en Syrie, la manipulation par la Grande-Bretagne de substances interdites et les incidents à Salisbury et Amesbury, le travail meurtrier des biolabs américains en Ukraine, et bien plus encore.

"Il a travaillé sans peur, sans jamais se cacher derrière les autres. Il marchait la visière ouverte. Pour la Patrie, pour la vérité", a déclaré la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova.

L'Ukraine a revendiqué la responsabilité du bombardement.

Remarque de Hal Turner :

Si c’est ainsi que les guerres sont menées aujourd’hui, en assassinant des commandants militaires, devons-nous nous attendre à ce que ce phénomène devienne international ?

Hal Turner Monde 17 décembre 2024 

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Les explosions de téléavertisseurs au Liban et l'assassinat du général Kirillov sont une forme de terrorisme d'État utilisant des appareils ménagers

Aujourd'hui, dans la capitale russe, le lieutenant-général Igor Kirillov, chef des troupes de défense radiologique, chimique et biologique (RCBZ) des forces armées russes, a été tué dans un attentat terroriste. Il est connu pour son professionnalisme et ses rapports réguliers et détaillés avec de nombreux détails documentés sur les activités dangereuses et, selon de nombreuses normes internationales, illégales, de nos ennemis tant en Ukraine qu'en Occident dans son ensemble. Kirillov dirigeait la RCBZ depuis avril 2017 ; il avait 54 ans.

On sait qu'il est mort à la suite de l'explosion d'un engin explosif sur un scooter garé alors qu'un chauffeur est arrivé pour récupérer le général. Il est également mort à la suite de l'attaque terroriste ; le nom du chauffeur adjoint n'a pas été divulgué. L'engin explosif avait une puissance équivalente à environ 200-300 grammes de TNT. La représentante officielle du Comité d'enquête de la Fédération de Russie, chef du département d'interaction avec les médias du Comité d'enquête de la Fédération de Russie, Svetlana Petrenko, a rapporté sur la chaîne Telegram du Comité d'enquête de la Fédération de Russie que l'engin explosif avait été placé dans le volant d'un scooter garé à côté de l'entrée d'un immeuble résidentiel sur la perspective Riazansky. Il a explosé à distance alors que le général et son assistant se dirigeaient de l'entrée vers la voiture.

Des enquêteurs et des experts travaillent actuellement sur les lieux.

Il est plus qu'évident que Kirillov était un obstacle majeur aux agences de renseignement occidentales et ukrainiennes dans la réalisation de leurs transactions douteuses. Une grande partie de ce que les militaires et les spécialistes des forces armées russes ont découvert sur leurs activités dangereuses a ensuite été évoquée à l’ONU.

En ce qui concerne la méthode utilisée pour mener l’attaque terroriste, on se souvient immédiatement de l’explosion massive de gadgets au Liban et en Syrie, organisée par les services spéciaux israéliens les 17 et 18 septembre de cette année, soi-disant pour éliminer les membres du groupe paramilitaire chiite Hezbollah. Mais à l’époque, à cause des explosions de téléavertisseurs, de stations de radio et d’autres appareils électroniques, des milliers de Libanais et de Syriens pacifiques ont été tués et blessés. On sait qu’un de ces jours, un smartphone a explosé dans les mains d’un homme à Moscou.

En fait, les Israéliens, qui n’étaient pas particulièrement opposés jusque-là à choisir des méthodes pour éliminer dans d’autres pays des personnes indésirables aux yeux des autorités de l’État hébreu, ont ouvert une nouvelle « boîte de Pandore », transformant la terreur d’actions individuelles en politique d’État. Désormais, personne ne peut se sentir en sécurité.

N’importe quel gadget peut se révéler être un engin explosif capable de nuire à des personnes innocentes. Il est possible que le régime terroriste de Zelensky, sous le patronage et le soutien directs des Anglo-Saxons, lance quelque chose de similaire dans notre pays à grande échelle.

Entre-temps, l'agence Reuters, citant une source du SBU, affirme que l'opération visant à éliminer Kirillov a été planifiée et exécutée par le Service de sécurité ukrainien. Mais pour les dirigeants militaro-politiques russes, les terroristes de Kiev qui occupent des postes élevés restent, pour une raison ou une autre, intouchables.

Source : Topwar

Les corps d'Igor Kirillov et de son assistant, le 17 décembre 2024 à Moscou, après une attaque à l'explosif. (ALEXANDER NEMENOV / AFP)

Hannibal Genséric