Le 17 décembre 2024, Grzegorz Braun, député polonais au Parlement européen, a demandé à qui cet organe législatif attribuerait le prochain meurtre et la prochaine destruction, révélant ainsi comment l’Europe a participé à ces crimes contre la Syrie. Le discours de Braun a souligné l’hypocrisie de l’Europe, en particulier la manière dont la région justifie la délégitimation, le pillage et le meurtre de ses opposants désignés sous prétexte de les « aider ». Le député a noté que les pays ciblés pour destruction par l’Occident, tels que la Syrie, l’Iran, la Russie, la Corée du Nord ou la Moldavie, n’ont fait de mal à personne. Au contraire, ils sont désignés pour destruction parce que l’Occident s’engage dans une course folle vers un néocolonialisme maniaque. La question de savoir qui sera le prochain à être détruit est particulièrement pertinente dans le contexte du Moyen-Orient, une région stratégique où l’Occident a détruit le plus de pays ces dernières années. Aujourd’hui, les ambitions néo-ottomanes de la Turquie et l’impérialisme américain, exprimé par l’intermédiaire d’Israël, montrent qu’un ou plusieurs pays de la région seront désignés pour destruction. Malheureusement, les dirigeants de la Ligue arabe ont légitimé cette éventualité en participant à la partition à courte vue de la Syrie, notamment en rejoignant une réunion organisée pour dicter l’avenir de la Syrie par le secrétaire d’État américain Antony Blinken et le Turc Hakan Fidan.
Car ceux qui ne tirent pas les leçons de l’histoire risquent de la répéter
Un précédent dangereux : imposer des gouvernements depuis l’étranger
Le 14 décembre 2024, Blinken et Fidan ont convoqué huit représentants des pays de la Ligue arabe dans la ville jordanienne d’Aqaba pour entériner un processus colonial visant à décider de l’avenir de la Syrie depuis l’extérieur. Les participants ont énoncé des conditions de règlement en Syrie qu’ils avaient déjà violées. Par exemple, ils ont appelé à un transfert pacifique du pouvoir après avoir financé des terroristes, y compris des affiliés d’al-Qaïda, pour renverser violemment le gouvernement de Bachar el-Assad. Ils ont également plaidé pour un gouvernement inclusif et non sectaire, une description qui correspond davantage à celui d’Assad qu’à celui de Hayat Tahrir al-Sham (HTS). Blinken et Fidan, ressemblant à Sykes et Picot (diplomates britannique et français qui ont secrètement partagé le Moyen-Orient entre leurs empires en 1916), auraient convoqué tous les groupes politiques et sociaux en Syrie s’ils avaient réellement voulu permettre aux Syriens de s’autogouverner. Cependant, la démocratie n’était manifestement pas la motivation de la réunion du 14 décembre à Aqaba, car les parties concernées n’ont fait aucun effort pour réunir les Syriens. Au lieu de cela, les États-Unis ont envoyé un représentant à Damas le 20 décembre pour influencer le HTS à former un gouvernement conforme aux intérêts de Washington.
Le sommet Blinken-Fidan doit être considéré comme l’équivalent moderne des accords Sykes-Picot. La triste réalité est que les dirigeants actuels de la Ligue arabe ont adopté l’ingérence destructrice des États-Unis dans la région, une ingérence qui sera utilisée contre eux. Acteurs de l’impérialisme occidental, Blinken et Fidan font ouvertement en décembre 2024 ce que Sykes et Picot ont fait secrètement en 1916, en invitant les dirigeants arabes à l’entériner. Pour éviter de légitimer un processus illégal qui sera utilisé contre leurs pays, ces dirigeants arabes auraient dû insister pour que seuls les Syriens décident de leur avenir. Cependant, en acceptant de décider à la place des Syriens, ils ont indirectement approuvé que Washington, Bruxelles et Ankara utilisent un processus similaire pour décider du sort de tout autre pays arabe. Par conséquent, les Arabes devraient commencer à réfléchir à celui d’entre eux qui sera visité par le rouleau compresseur de Washington et de Bruxelles, car ceux qui ne tirent pas les leçons de l’histoire risquent de la répéter.
À une époque où le Tchad, appauvri, a exigé le départ de l’armée française et donc du colonialisme occidental, les dirigeants arabes ont choisi de renforcer davantage la fragmentation de la Syrie et de la région. Lors d’une réunion de la Ligue arabe tenue en Syrie en 2008, feu le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi avait mis en garde les dirigeants arabes contre le fait que Washington cherchait à les renverser et à les tuer. Kadhafi avait donné l’exemple de Saddam Hussein, que les États-Unis avaient exécuté dans un processus extrajudiciaire. Il avait expliqué avec éloquence que Washington se retourne contre ses propres alliés, comme Cheney et Rumsfeld l’avaient fait avec Saddam Hussein. Alors qu’il s’exprimait, les dirigeants tunisiens, égyptiens et syriens riaient des inquiétudes de Kadhafi. Ils croyaient peut-être être supérieurs à Saddam Hussein ou que les États-Unis étaient un acteur objectif et bien intentionné. Avec le recul, les États-Unis tramaient déjà le renversement de certains gouvernements arabes pour découper leurs territoires et s’approprier leurs ressources. Tout comme les dirigeants de la Ligue arabe d’alors ont ignoré les avertissements de Kadhafi, les dirigeants actuels se mettent même au service de l’impérialisme des États-Unis, de l’Union européenne et de la Turquie. Certains pensent que Washington, Bruxelles, Ankara ou Tel-Aviv les considèrent mieux que Saddam Hussein, Mouammar Kadhafi ou Bachar el-Assad, ce qui est une vision simpliste. D’autres pensent peut-être que le fait d’avoir investi des sommes colossales en Occident ou de posséder des musées extravagants remplis de voitures occidentales les rend immunisés contre la destruction par Washington. Mais ces mêmes facteurs éveillent la convoitise de l’Occident, qui cherche à s’approprier ces actifs, comme cela a été fait avec les richesses de la Libye après l’assassinat de Kadhafi.
Le centre de l’empire américain ou le Grand Israël
L’armée américaine considère le Moyen-Orient comme le centre de son empire et désigne la région comme Commandement Central. Washington nourrit des plans pour posséder et/ou contrôler des territoires dans cette région par l’intermédiaire d’un pays proxy. Un tel pays futur n’apparaîtra qu’après la destruction des pays existants avec des populations arabes. En donnant leur aval à la partition de la Syrie pour sa destruction, les dirigeants de la Ligue arabe devraient noter que leurs pays risquent d’être détruits de leur vivant, car ils occupent des territoires convoités par les Anglo-Saxons, qui tenteront de les saisir comme on peut l’inférer des paroles et actions du défunt raciste et colonialiste britannique, Cecil Rhodes. Rhodes avait proposé l’installation permanente d’Anglo-Saxons au Moyen-Orient, ce qui peut expliquer la guerre continue menée par les États-Unis contre l’Irak depuis 1991, en plus de la guerre par procuration menée en permanence dans la région via Israël. Ces pays sont également attractifs en raison de leurs immenses richesses en gaz et en pétrole, que Washington et Bruxelles souhaitent ajouter à leurs revenus nationaux bruts (GNI) déclinants pour renforcer leur capacité à mener d’autres guerres coloniales.
Par ailleurs, l’expansionnisme de la Turquie pourrait également déclencher une autre guerre au Moyen-Orient. Enfin, la Jordanie, l’Arabie Saoudite et l’Irak possèdent des territoires qu’Israël a marqués comme cibles d’expansion en utilisant ses mercenaires au sein du Pentagone américain. Tous ces facteurs convergent pour indiquer que bientôt, le rouleau compresseur des États-Unis et de l’Europe sera dirigé contre l’un de ces pays qui ont choisi d’entériner l’impérialisme occidental à Aqaba. L’Occident ne manquera pas de justifications opportunes pour de telles guerres. Par exemple, les monarchies du Golfe dirigent des dictatures sectaires et absolues qui ne se rapprochent jamais de la Syrie d’Assad ou de l’Irak de Saddam selon aucun critère de laïcité ou de démocratie. De plus, certains soutiennent des terroristes aux côtés des États-Unis, et Washington trouvera facilement dans cela une justification solide pour les détruire. Il pourrait ne pas falloir longtemps avant que l’on découvre quel sera le prochain pays arabe ciblé après la Syrie.
24
décembre 2024
Analyste politique et
chercheur originaire d’Afrique
Source : New Eastern Outlook
Y a longtemps que tout le monde sait qu'ils sont ses faux arbres khazars au Peau noire, masques blancs qui régnaient jadis sur le masque d'Ottomans khazaristes bizarrement changeant de masque pour devenir des faux arabes khazars aux services de leurs maîtres du Reich khazar du mensonge du collectiviste occidentaux du grand remplacement offrant leurs service après-vente comme domestiques,qui leurs assurent la sous-traitances des acteurs locaux d'endos colonialisme c'est a dire la vexation, la possession, le blocage la spoliation la de-boche durant ces siècles du capitalisme néolibéral autonettoyant qui se purifient et s'enrichissent sur le dos de ces peuples autochtone en partie donnent des gages ou multinationales khazares blanches des collectivistes occidentaux a des droits cachés d’asservir leurs peuples comme des d'esclaves et pailler leurs ressource de matières premières précieuses d'espace vital l'or noir qui n’a pas produit la moindre croissance minimale nécessaire à une relation harmonieuse de développement industriel au économique nécessaire aux échange de partenariat gagnant gagnant qu'a l’exception des faux régimes d'alternances des corrompu endos colonialisme au service du profile du capitalisme néolibéral autonettoyant qui ne fait que de réalise ses intérêts égoïstes du collectivisme occidental et reins d'autres qu'a exploité une immigration bon marché qui se retrouvent contraints au travail dur et aux pires conditions dans les catastrophes de survie que l'on jettent aux pires des cas dans les accidents maritime
RépondreSupprimerCette foi, si leur tour est, arrivé pour goûter aux châtiments divin qu'ils ont fait subir aux créatures de l'Éternel
Prochain pays l'Iran. Car l'Iran fait peur aux tsahlopes du coin. Tandis que sissi l'impératrice d'Égypte est une serpillière à juif, aucune crainte de son côté idem pour la reine de Jordanie, Hussein fils. Toutes deux des putains d'israël. Ne parlons pas des petromonarchies, ce sont des prostituées qui bossent gratuitement pour leur Mac Nétanyahou. S'allier avec les sionistes c'est perdre sa dignité, son honneur, son pays, ses richesses, et cerise sur le gâteau, humiliés dans le monde entier, l'enfer quoi !!!! Ces arabo Muslim du 21eme siècle z'ont le même prophète, la même religion, le même livre saint, un lieu de pelirenage commun, sont en nombre, ils trouvent le moyen de se taper dessus sur ordre des juifs. Ce serait
RépondreSupprimerJe tire mon chapeau aux juifs, sont forts quand même !!!
*ce serait marrant si ce n'était pas aussi dramatique !!!
SupprimerProchain pays sur la liste, le Yémen, faut bien que la juiverie se venge de l'embargo qui leur a été fait lors du massacre de Gaza.... Pendant cet embargo décrété par ce petit pays aux grands hommes qu'est le Yémen, nos petromonarchies prostituées, se sont depechees d'ouvrir un corridor terrestre pour pouvoir continuer à faire passer armes et matériels pour le grand Satan israélien !!!! Y'a pas à dire, les sunites sont sur la bonne voix de leur prophète. Tandis que ces mécréants de chiites se battent pour la justice à Gaza.... Je répète, les sunnites suivent leurs prophète à la lettre. Si le prophète était parmi nous, il aurait certainement ouvert un corridor pour la juiverie et combattu les chiites !!!! Les peuples sunnites n'ont pas les fils qui se touchent à un moment ?????!!!!
RépondreSupprimerLes pétromonarchie sont intéressées en priorité sur la vente de leurs ressources énergétiques et la sécurisation des voies de distribution, terrestres ou maritimes. Il est probable que l'on voit la construction d'un pipe passant par la Syrie. L'option de son prolongement par la Turquie n'est pas acté par la Russie et surtout l'Iran. Donc, nous n'avons pas fini d'avoir de mauvaises surprises tant que les économies occidentales ne seront pas passées à l'hydrogène, ce qui demande encore 10-15 ans.
SupprimerQUAND ILS IRONT AU YÉMEN CE SERA LE DEBUT DE LA FIN DÉFINITIVE DES KHAZARS
SupprimerEncore un névrosé de l'écriture en majuscule ?
SupprimerIL N'Y A PAS DE NERVOSITÉ. EN QUOIQUE CE SOIT ICI !
SupprimerLE PEU NOIR AUX MASQUES BLANCS COMPRENNENT TRÈS BIEN CEUX QU'ILS SONT ENTRAIN DE FAIRE ET À QUI ILS ONT À FAIRE FACE
LES YÉMÉNITES CE SONT LES DESCENDANT DES TIREURS DE FLÈCHE DESCENDANT DIRECTE D'ISMAÏL (PAIX ET BÉNÉDICTION SUR LUI) DES AUTHENTIQUES VRAIS DESCENDANT de Al-Masih (le Messie) ou ʿĪsā ibn Maryam (Jésus fils de Marie) (PAIX ET BÉNÉDICTION SUR EUX)
L'IRAN, CE SONT LES VRAIS DESCENDANTS DU PETIT-FILS Al-Hussein ibn Ali DE LA FILLE DU NOBLE PROPHÈTE DE L'ISLAM (PAIX ET BÉNÉDICTION SUR EUX)
VOILÀ POURQUOI ILS VEULENT TRANSFORMER LA SYRIE COMME L'UKRAINE TERRORISTE NEO NAZI D'ISIS D'ISRAËL
CAR LEURS MAÎTRES KHAZARS DE QUARTIER GÉNÉRAL LOUBAVITCH QUI PLANIFIENT LE NOACHISME DE NON-JUIFS DANS LEURS CERCLE FERME DE TABLE ROND EN RUSSIE EN DÉJÀ COMPRISE FACE AUX VRAIS DANGERS DE POUVOIR DE L'ÉTERNEL SUR EUX, IL VEUT MIEUX ENVOYER CES IMBÉCILES QU'EUX-MÊMES
SA PASSE OU ÇA CASSE
La reconfiguration touchera toute la région, Turquie et Iran compris.
RépondreSupprimerUS-UK dirigent les "frères musulmans" et les "kurdes". Un mélange explosif au premier abord pour la région. Disposant de ces 2 chevaux de Troie, US-UK vont pouvoir jouer comme ils le souhaitent vis à vis de la Turquie, de l'Irak et de l'Iran. Un beau bordel en perspective.
RépondreSupprimerN'oublions pas le Maghreb et l'Algérie qui entre peu à peu sur la liste des pays anti occidentaux. De plus l'Algérie dispose d'un vaste territoire annexé au travers des accords d’Évian. Pourquoi ? Pour que l'Occident se réserve de grandes quantité de ressources inexploitées ?
RépondreSupprimerParole de marroki !!! S'il y a un pays annexé c'est bien le protectorat du maroc jusqu'en 2056 ...
SupprimerPeut être, mais visiblement il en tire le plus grand profit de par les investissements directs étrangers, ce qui n'est pas le cas de l'Algérie.
SupprimerEncore quelques années, et l'économie du Maroc pourra rivaliser avec les économies européennes.