Une taïfa (arabe : طائفة) ou royaume de taïfa (arabe : ملوك الطوائف), ou émirat, est un petit royaume arabe créé par les impérialistes anglo-sionistes pour leurs propres intérêts. Chaque taïfa est basée sur un nœud urbain central (Dubaï, Manama, Mascate, ...) , sorti, comme le pétrole, des sables du désert, et règne sur des zones désertiques plus ou moins vastes. Les familles régnantes sont des organisations mafieuses ayant créé une nouvelle religion pour leurs besoins : le wahhabisme, qui n'est autre qu'une adaptation du Talmud [1] aux chameliers du désert, Les six taïfas du Conseil des Chameliers du Golfe (CCG) ont
déclaré la Résistance à Israël comme étant du terrorisme, et , à ce titre, ont décrété que le Hezbollah est une organisation « terroriste ». Comme le dit l'adage tunisien, ces chameliers essaient de "cacher le soleil avec un tamis". En effet, ce sont eux les pires terroristes qu'a connus le Monde. D'abord, ils terrorisent leurs propres populations (aucune élection démocratique, aucune justice sociale, exécutions sommaires et publiques, aucune existence légale pour les femmes, esclavage pratiqué à grande échelle, drogue et prostitution [2] , etc...). Ensuite, ils sont les créateurs et les financiers des groupes terroristes islamistes qui répandent la haine et la mort partout dans le monde. Enfin, ce sont les harkis attitrés d'Israël et des Etats-Unis. Hannibal GENSERIC
Les États membres du CCG –Arabie saoudite, Bahreïn, Qatar, Émirats
arabes unis, Oman et Koweït– ont pris cette décision avec comme prétexte
« la poursuite des actions hostiles des milices (du Hezbollah), qui
recrutent les jeunes (du Golfe) pour perpétuer des actes terroristes », a
argué Abdellatif Zayani.
Cette mesure intervient dans le contexte de fortes pressions exercées
par ces monarchies croupions contre le Hezbollah avec pour motif qu’il sert « de
tête de pont pour l’Iran et s’ingère dans les affaires des pays arabes
».
« Les exactions de la milice du Hezbollah dans les pays du CCG et ses
actes terroristes et d’incitation en Syrie, au Yémen et en Irak (…)
sont une menace pour la sécurité nationale arabe », a souligné Zayani
dans son communiqué.
En conséquence, a-t-il ajouté, « les pays du CCG ont décidé de
considérer la milice (du Hezbollah) comme une organisation terroriste ».
« Des mesures appropriées seront prises pour mettre en œuvre cette
décision, conformément aux règlements sur la lutte antiterroriste en
vigueur [dans les taïfas] du CCG et aux lois internationales », a-t-il
conclu.
Le Hezbollah a dernièrement critiqué les politiques des pays du CCG
et de l’Arabie saoudite en particulier concernant la Syrie, les accusant
d’avoir détruit ce pays et voulu renverser le président syrien pour son
appartenance à l’axe de la Résistance. le Hezbollah leur reproche aussi
d’attiser les divisions confessionnelles en sunnites et chiites, de
soutenir Daesh, notamment en Irak.
En réponse aux pressions saoudiennes et des pays du Golfe exercées
depuis le retour de homme de main Saad Hariri au Liban, le 14 février
dernier, le secrétaire général du Hezbollah, Sayed Hassan Nasrallah a
accusé mardi soir Riyad de vouloir remédier à ses échecs en Syrie, au
Yémen et en Irak « en nous attaquant ».
Il a assuré que jamais le Hezbollah ne s’excusera auprès de l’Arabie
saoudite, d’autant qu’elle commet des crimes atroces contre le peuple du
Yémen.
« Ce dont le plus je suis le plus fier dans ma vie est le discours
dans lequel j’ai critiqué l’Arabie saoudite lorsqu’elle a entamé son
offensive meurtrière contre le peuple opprimé du Yémen », a-t-il clamé.
« Car un cri de justice face à un despote », a-t-il poursuivi.
Selon lui, le fait de taire l’offensive saoudienne contre le Yémen
lui permettra dans le futur de faire de même dans tous les pays
arabes. Jamais nous ne tairons vos crimes . Votre problème est avec
nous et non avec le gouvernement ni l’armée libanais, a-t-il ajouté,
en s’adressant aux Saoudiens.
L’Arabie avait suspendu une aide de près de quatre milliards de
dollars qu’elle avait annoncée en 2013, à destination de l’armée
libanaise et des Forces de sécurité intérieures, mais qui n’est jamais
entrée en vigueur. Elle, et d’autres États du Golfe ont également
demandé à ses ressortissants de quitter le pays du Cèdre.
Selon le journal libanais al-Akhbar, cette sommation n’a pas été
suivie par les ressortissants arabes originaires des pays du Golfe qui
vivent au Liban. Sur les 18 mille recensés officiellement, seuls 200 ont
quitté le Liban.
Sources: AFP, al-Manar; al-Akhbar
Quatre raisons derrière l’appui occidental à la stabilité du Liban, selon le Hezbollah
La décision du Conseil de coopération du Golfe de mettre le Hezbollah sur la liste des organisations terroristes est perçue comme un avant-goût de la future réunion des ministres arabes des Affaires étrangères. Même si le test de Tunis, lors de la réunion des ministres arabes de l'Intérieur, n'a pas été à la hauteur de l'attente des Saoudiens, puisqu'en plus du Liban, l'Algérie et l'Irak ont émis des réserves sur l'adoption d'une telle décision.Il est toutefois clair que l'Arabie saoudite ne compte pas mettre un bémol à sa campagne contre le Hezbollah et ce dernier lui rend bien la pareille. L'élément dominant du dernier discours de Hassan Nasrallah a été en effet la dissociation entre la scène interne libanaise, qui, selon lui, doit rester calme et stable, et l'escalade verbale avec l'Arabie qui se poursuit.
Les milieux proches du Hezbollah estiment ainsi que la campagne féroce menée par les dirigeants saoudiens contre le Hezbollah pourrait constituer un prélude à une nouvelle agression israélienne d'envergure, selon la logique suivante : d'abord les Israéliens ne sont pas en train de cacher leur appui à la démarche saoudienne et leurs médias révèlent chaque jour une coopération même tacite entre les Israéliens et certaines parties saoudiennes. De plus, les Saoudiens cherchent à encercler et donc à affaiblir le Hezbollah. Ce qui, même s'ils ne le veulent pas, préparerait le terrain à une offensive israélienne, sachant que les dirigeants sionistes attendent la moindre occasion pour briser la résistance et prendre la revanche de 2006. C'est pour cette raison que le Hezbollah ne compte pas céder devant la campagne menée par les dirigeants saoudiens contre lui et il l'affronte comme s'il s'agissait d'une véritable offensive.
Malgré tout, le message du secrétaire général aux différentes parties libanaises est de ne pas se laisser entraîner dans cette campagne et de préserver la stabilité et le calme au Liban. Selon les milieux du parti, le dernier discours de Hassan Nasrallah rappelle celui qu'il avait prononcé le 25 mai 2011 à l'occasion de la fête de la Libération. La guerre venait de commencer en Syrie et à cette époque-là, le 14 Mars ne cachait pas son appui total à ce qu'il appelait la révolution syrienne, alors que le Hezbollah n'était pas encore intervenu en Syrie et appelait au contraire au dialogue et à la solution politique. Hassan Nasrallah avait alors demandé aux dirigeants du 14 Mars de dissocier la situation au Liban de ce qui se passe en Syrie. Mais la réponse du chef du courant du Futur, Saad Hariri, avait été qu'il compte revenir au Liban via l'aéroport de Damas. La suite est connue. Pour les milieux proches du Hezbollah, le 14 Mars devrait donc tirer la leçon de 2011 et ne pas se laisser entraîner dans une campagne qui ne sert pas leurs intérêts ni ceux du Liban. D'ailleurs, le Hezbollah considère que les premières réactions au discours de son secrétaire général et à la campagne menée contre ce parti par l'Arabie et ses alliés sont satisfaisantes. Le chef du courant du Futur a insisté sur la volonté de poursuivre le dialogue avec le Hezbollah et les Kataëb ont adopté des positions modérées. Seules quelques voix font de la surenchère comme le ministre démissionnaire de la Justice, Achraf Rifi. Mais l'attitude du ministre de l'Intérieur, Nouhad Machnouk, au cours de la réunion de Tunis est en contradiction avec cette tendance et elle représente l'attitude officielle du courant du Futur.
Comme l'a déclaré Hassan Nasrallah, le Hezbollah n'est en tout cas pas inquiet des retombées de la campagne saoudienne contre lui. Sa sérénité affichée se base sur deux facteurs.
- Le premier est sa confiance dans sa propre force au Liban, partant du principe qu'il est aujourd'hui bien plus sûr de lui qu'il ne l'était en mai 2008 et par conséquent, toute tentative de l'affaiblir ne ferait qu'aboutir au résultat contraire et le sort se retournerait ainsi contre l'apprenti sorcier.
- Le second facteur est basé sur un contexte régional et international défavorable aux plans saoudiens. Ainsi, la décision saoudienne de suspendre le don de trois milliards plus un à l'armée libanaise n'a pas été favorablement accueillie par les Américains, qui ont multiplié depuis les déclarations d'appui à cette même armée et qui ont même accéléré la conclusion d'un accord prévoyant l'envoi d'avions de combat spécialisés pour la lutte contre le terrorisme (les Super Tucano).
De plus, le secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon a annoncé sa prochaine visite au Liban le 24 mars. Même si elle est axée sur le dossier des réfugiés, cette visite est une réponse claire de soutien au Liban, face aux tentatives de le déstabiliser en cherchant à détruire son tissu interne.
Mais d'où vient ce soudain souci du Liban de la part de la communauté internationale, États-Unis en tête ?
Les milieux proches du Hezbollah avancent quatre raisons qui justifient l'attachement international à la stabilité du Liban :
- d'abord si le Liban est déstabilisé, cela signifierait que l'Occident devra faire face à une nouvelle vague de réfugiés, les Syriens qui quitteront le Liban et les Libanais qui quitteront leur pays. Or, l'Europe est toute proche et elle est déjà trop occupée à repousser les réfugiés syriens.
- Ensuite, un Liban déstabilisé constituerait un environnement favorable au développement de Daech et de l'extrémisme musulman que l'Occident combat.
- Ensuite, une déstabilisation du Liban signifierait aussi une déstabilisation de la frontière avec Israël, du Golan jusqu'à Naqoura, et
- enfin, le Liban stable est un lieu où les services secrets du monde entier peuvent travailler en toute tranquillité. Ce qui, avec la tourmente dans laquelle se trouve la région, est plus que jamais une nécessité...
Scarlett HADDAD | OLJ
04/03/2016
http://www.lorientlejour.com/article/973684/quatre-raisons-derriere-lappui-occidental-a-la-stabilite-du-liban-selon-le-hezbollah.html
http://www.lorientlejour.com/article/973684/quatre-raisons-derriere-lappui-occidental-a-la-stabilite-du-liban-selon-le-hezbollah.html
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