Le canular lunaire, une preuve de plus

Le signe révélateur numéro un pourquoi les Soviétiques ont immédiatement su que les missions Apollo étaient un canular, dès leur « atterrissage » :

Au départ, les Soviétiques n’appréciaient pas pleinement l’effet de l’apesanteur et pensaient à tort que cela améliorerait la santé de leurs astronautes.

Les premiers vols de courte durée ont inspiré l'optimisme, mais après le vol du Soyouz-7 de 1969, qui a duré cinq jours, l'équipage de retour a dû être évacué sur des civières et leur arrivée a été si pénible qu'elle a dû être cachée au public.

Lors du vol Soyouz-9 de juin 1970, qui a duré 18 jours, les astronautes sont arrivés dans un état de pré-infarctus cardiaque et ont dû être emmenés d'urgence aux soins intensifs pour y être réanimés. Les Soviétiques ont réalisé que l’apesanteur était en réalité une tueuse.

Il s'agit d'une photo d'archive des astronautes du Soyouz-9 Nikolaev et Sevastyanov transportés comme des poupées immobiles hors du module de retour.

La NASA ne le savait évidemment pas, puisqu’elle n’avait même jamais envoyé d’astronautes en orbite autour de la Terre. Ainsi, il imaginait, lors de ses fausses missions de retour, des astronautes fringants, frais et énergiques sautant d’engin en vaisseau. Il s'agit d'une photo de l'équipage du Gemini-5 de 1965, alors qu'il venait d'atterrir dans l'océan et était sur le point de sauter (littéralement) dans le porte-avions pour les récupérer.

Ainsi, à moins que les astronautes d’Apollo n’étaient des sortes de super-êtres bioniques dotés de muscles synthétiques, ils n’avaient clairement pas été exposés aux impacts majeurs de l’apesanteur subis par tous les Soviétiques : plus le séjour était long, plus les effets étaient terribles.

De nos jours, les effets de l’apesanteur sont combattus et surveillés avec beaucoup d’attention. Les astronautes de l'ISS doivent suivre un programme d'entraînement quotidien d'une durée de 2 heures, pour éviter la perte osseuse et musculaire.

19 février 2024 Blog Algora

Par Iris

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Grand mensonge américain

L’histoire russe de ce canular a commencé avec la publication du livre Anti-Apollo. Le mensonge lunaire des USA du publiciste Iouri Moukhine. Il y raconte comment l'argent destiné au programme lunaire aurait été volé et les « scènes d'atterrissage » auraient été filmées par Stanley Kubrick, auteur du film culte 2001: l'Odyssée de l'espace. De plus, selon Moukhine, des communistes et certains scientifiques soviétiques ont participé au complot (contre rémunération, bien sûr).

Le journaliste russe Alexandre Gordon a réalisé deux documentaires sur le « complot lunaire ». En 2007, un article publié dans la revue scientifique Les problèmes actuels de la science moderne « prouvait » que la fusée n’aurait pas pu atteindre la Lune à la vitesse à laquelle elle évoluait. Autre exemple : en 2018, le PDG de Roskosmos, l’agence spatiale russe, Dmitri Rogozine, a annoncé la préparation d’une expédition russe sur la Lune. Y compris avec un but particulier : « Nous nous sommes fixé cette tâche : voler pour vérifier si les Américains y étaient ou s'ils n’y étaient pas (...) Ils disent qu’ils y étaient, nous allons vérifier ».

Et tout cela en dépit du fait que l'Académie des sciences de Russie reconnaît officiellement le « complot lunaire » comme pseudo-scientifique et que le président russe, Vladimir Poutine, le qualifie de « délire ».

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Hannibal Genséric