Des mauvais plaisants mettent en doute notre
alunissage consacré par la télé. On se demande comment les Américains qui utilisent des moteurs russes en ce moment,
ont pu il y a cinquante ans et sans « technologie » (défense de rire) ou presque, envoyer trente lascars
sur la lune.
Comme on a peur des
insultes et des menaces, on reprend alors Guénon sur cette capacité
hallucinatoire du monde moderne et de amers ricains qui nous mènent en
enfer :
… à ce titre, cela joue un rôle des plus importants
dans l’arsenal de formules dont les « dirigeants » contemporains se servent
pour accomplir la singulière œuvre de suggestion collective sans laquelle la
mentalité spécifiquement moderne ne saurait subsister bien longtemps. À cet
égard, nous ne croyons pas qu’on ait jamais remarqué suffisamment l’analogie,
pourtant frappante, que l’action de l’orateur, notamment, présente avec celle
de l’hypnotiseur (et celle du dompteur est également du même ordre) ; nous
signalons en passant ce sujet d’études à l’attention des psychologues. Sans
doute, le pouvoir des mots s’est déjà exercé plus ou moins en d’autres temps
que le nôtre ; mais ce dont on n’a pas d’exemple, c’est cette gigantesque hallucination
collective [1] par
laquelle toute une partie de l’humanité en est arrivée à prendre les plus
vaines chimères pour d’incontestables réalités ; et, parmi ces idoles de
l’esprit moderne, celles que nous dénonçons présentement sont peut-être les
plus pernicieuses de toutes …
Je dis bien mener en enfer. La croyance en
l’alunissage c’est refuser son libre arbitre, renoncer à sa vocation
spirituelle et la remplacer par l’adoration d’une technologie dévoyée, celle
qui horrifiait déjà Bloy au temps maudit de l’automobile. Tocqueville
nous avait prévenus sur cette menace eschatologique des temps démocratiques :
Les princes avaient pour ainsi dire matérialisé la
violence; les républiques démocratiques de nos jours l’ont rendue tout aussi
intellectuelle que la volonté humaine qu’elle veut contraindre. Sous le
gouvernement absolu d’un seul, le despotisme, pour arriver à l’âme, frappait
grossièrement le corps ; et l’âme, échappant à ces coups, s’élevait glorieuse
au-dessus de lui ; mais dans les républiques démocratiques, ce n’est point
ainsi que procède la tyrannie ; elle laisse le corps et va droit à l’âme.
Et donc sur Unz.com,
un rédacteur écrit justement sur ce problème de nos âmes et de l’hypnose :
Si les
alunissages d’Apollo ont été simulés, de sérieuses questions devraient être
posées au sujet de la NASA, pour
commencer. Ensuite, il serait nécessaire de réfléchir en profondeur à ce qu’il
est advenu des États-Unis depuis la Seconde guerre mondiale. Et au-delà, le canular lunaire est le point de départ idéal
pour réfléchir sur le contrôle hypnotique que la
télévision et les médias ont acquis sur notre esprit. Ce n’est pas
seulement une question politique. C’est une bataille pour nos âmes.
Il rappelle ce qu’était la Nasa (le filet,
en espagnol) :
La NASA n’était pas seulement un camouflage pour les
développements militaires. C’était un rêve fabriqué que de laisser les
Américains regarder le ciel pendant que leur gouvernement commettait des
atrocités au Vietnam. Ainsi, la NASA avait aussi des liens étroits avec l’industrie
cinématographique. Son premier patron, T. Keith Glennan (1958-1961)
avait une longue expérience dans la gestion de studios de cinéma à Hollywood
(Wisnewski 298).
Le rédacteur fait un lien sur Walt Disney
l’ex-nazi Werner Von Braun facile à contrôler ; puis il rappelle
qu’hypnotiquement la NASA
nous détournait de la réalité scientifique d’alors, le défoliant et le napalm
du Vietnam (deux ? quatre millions de morts ?), sans oublier
le contrôle télé, la pilule et les anxiolytiques. Il cite beaucoup l’excellent
livre de l’allemand Wisnewski (c’est d’Allemagne que tout est parti,
voyez Une femme sur la lune, un des grands opus méconnus de Fritz
Lang censuré par les nazis) :
Pendant la période de transition entre Johnson
et Nixon, Apollo 8 aurait transporté trois astronautes dix fois autour
de la lune. Puis, après deux autres missions d’essais (Apollo 9 et 10), six
membres de l’équipage d’Apollo ont atterri sur la Lune de 1969 à 1972, le tout
sous la présidence de Nixon. Wisnewski (130-139) fournit un parallèle spectaculaire
montrant comment les
nouvelles de dernière heure liées au programme Apollo ont commodément détourné
l’attention du public américain des crimes de guerre au Vietnam. Apollo
11 a atterri sur la lune deux mois après que les médias eurent révélé des
bombardements illégaux au Cambodge, et le programme Apollo a cessé juste après la fin officielle
de l’engagement des États-Unis en Asie du Sud-Est.
Alors, écrit Wisnewski, « Alors que les États-Unis d’Amérique assassinaient des
milliers de Vietnamiens, brûlaient un hectare après l’autre de forêts vierges
et empoisonnaient la terre avec des pesticides, ils essayaient en même temps de
fasciner – ou plutôt d’hypnotiser – le monde avec une conquête d’un
tout autre genre. »
Dès lors l’alunissage
sert comme le 11 septembre à contrôler psychiquement cette planète entière
(« nous sommes tous américains »). Tout le monde tombe dans
le panneau, les participants (une infime partie des cadres militaires de la
NASA devait être dans le coup, et certainement bien contrôlée) et le grand
public comme on dit. Il est hélas vrai que tous en redemandent :
Pour le reste du monde, le frisson culturel et
technologique provoqué par l’alunissage a dû être aussi bouleversant et
désarmant que le coup négatif du 11 septembre. Jusqu’à ce jour, les États-Unis
tirent leur force de l’admiration sans bornes suscitée par ces alunissages. Et
je maintiens toujours que cette ‘conquête’ de la lune, ce mythe antique de
l’humanité, a élevé l’Amérique au statut de nation quasi-divine. Les alunissages
s’inscrivent dans la stratégie psychologique globale d’auto-agrandissement du
pays, associée à l’asservissement, à l’affaiblissement et à la démoralisation
des autres.
La religion spatiale est, comme les grandes
découvertes, un opium du peuple (voyez les épisodes de Star Trek
dans cette perspective, qui parlent tous de contrôle mental) :
Les voyages spatiaux civils sont devenus une forme
d’« opium pour le peuple », une promesse de rédemption apportant un
avenir nouveau et meilleur pour l’univers.
Du coup les USA devinrent un objet de culte et
d’adoration mondiale :
En effet, voyager sur la lune et revenir vivant est un
exploit aux proportions mythiques. C’est comme voyager dans l’Autre Monde et
revenir dans le monde des vivants avec son corps physique. Cela fait des
astronautes de la NASA les égaux des anciens héros surnaturels, des demi-dieux
immortels, et cette qualité semi-divine se reflète sur les États-Unis dans leur
ensemble. Telle était l’importance des alunissages d’Apollo : il s’agissait d’une nouvelle
religion mondiale qui élevait les États-Unis au-dessus de toutes les autres
nations terrestres. On a beaucoup parlé des religions institutionnelles
comme moyen de contrôle mental collectif. Mais aucune croyance religieuse ne peut se comparer au
débarquement sur la lune en termes d’abus cyniques de la crédulité des gens.
Et aucune religion ne pouvait rivaliser, jusqu’à récemment, pour le nombre de
croyants dans le monde.
Tout cela est arrivé grâce à la télé et
à la galaxie de Macluhan, « imbécile le plus consommé de son
siècle » (Guy Debord) :
La leçon la plus profonde est que cela a été rendu
possible par la télévision et
aurait été impossible autrement. Presque personne n’y aurait cru s’il ne
l’avait pas vu de ses propres yeux.
Comment peut-on croire ce qu’on a vu à la télé ?
Demandez aux Roumains et à Timisoara. L’hallucination est permanente et
concerne tous les théâtres d’opération, Venezuela, Printemps Arabes, attentats…
« Qui a pu en faire tant sans peine ira forcément plus loin »
(Guy Debord).
On cite Alice :
Dans « Par-delà le miroir » de Lewis
Carroll, Alice dit à la Reine Blanche qu’« on ne peut pas croire des
choses impossibles », mais la Reine insiste sur le fait que c’est
possible avec assez de pratique : « Quand j’avais ton âge, je le
faisais toujours une demi-heure par jour. Parfois, j’ai cru jusqu’à six choses
impossibles avant le petit-déjeuner. » Avec
la télévision, croire en six alunissages impossibles est venu sans effort.
Et pourtant, Internet est venu et on y a moins cru.
Notre ami ajoute :
En 2016, une enquête a montré
que 52 % du public britannique pensait que les missions Apollo étaient
truquées. Le scepticisme est plus élevé chez ceux qui étaient trop jeunes pour
le voir en direct à la télévision : 73 % des 25-34 ans croient que nous n’avons
pas atterri sur la lune, comparativement à 38 % de ceux de 55 ans ou plus. Ces
chiffres semblent augmenter chaque année. Les incroyants britanniques n’étaient
que 25
% il y a dix ans. On ne sait pas combien ils sont aujourd’hui, mais un
sondage réalisé
en 2018 par le Centre russe de recherche sur l’opinion publique a révélé
que 57 % des Russes croient qu’il n’y a jamais eu d’alunissage habité. […] Le pourcentage s’élève à 69% chez les
personnes ayant fait des études supérieures : En d’autres termes, plus les gens sont
instruits et plus ils sont capables de raisonner rationnellement, moins ils
croient aux alunissages.
Et de nous rappeler :
La théorie du canular lunaire était presque inconnue
avant l’arrivée d’Internet et elle a pris de l’ampleur avec le développement de
YouTube, qui a permis à quiconque s’y intéressait d’examiner de près les images
d’Apollo. Auparavant, les personnes qui avaient de sérieux doutes avaient peu
de moyens de les partager et de rendre leur cas convaincant. L’un des pionniers
a été Bill Kaysing,
qui a abordé le sujet en 1976 avec son livre qu’il a publié lui-même : On
n’est jamais allé sur la lune ; L’escroquerie américaine à 30 milliards de
dollars. On peut le qualifier de lanceur d’alerte, puisqu’il
travaillait pour Rocketdyne, la société qui a conçu et construit
les fusées Apollo.
Puis, à partir de ces films et d’autres sources, est
arrivé le documentaire télévisé novateur, « Did we land on the moon
? (2001) », réalisé par John Moffet pour Fox TV. À
ma connaissance et à mon avis, c’est encore la meilleure introduction aux
arguments des « théoriciens du canular lunaire » : Vous pouvez le
regarder ici à partir de sa rediffusion en 2013 sur Channel 5.
L’article cité compte plus de six mille mots. On peut
s’y référer, le contester, le compléter, le modifier (il parle du rôle de
Kubrick – voyez mon livre). L’idée que je voulais reprendre est celle du vol de
notre esprit et du viol de nos âmes. Mais que diable en font-ils ?
Un dernier mot : si on oublie un pauvre dieu grec
détourné, en grec ancien le mot Apollo (ἀπώλεια) désigne la perte, le dommage
(Matthieu, 26, 8) !
Par Nicolas
Bonnal – Avril 2019 – Source nicolasbonnal.wordpress.com
NOTES d’Hannibal Genséric
[1] Un autre exemple : ALERTE SANTÉ MENTALE : Une pandémie mortelle d'antisémitisme contamine l’Occident !
VOIR AUSSI :
Le plus amusant, ce sont les benêts qui croient à l’alunissage qui traitent de benêts ceux qui n’y croient pas. Un excellent livre en anglais sur les missions Apollo “The Apollo Moon Missions - Hiding a Hoax in Plain Sight” de Randy Walsh. Il parle de la sous motorisation de la fusée Saturn V qui n’étaient même pas assez puissants pour mettre la fusée en orbite terrestre basse, de tous les types de radiations, bien sûr, des ordinateurs de bord dont la mémoire était ridicule, de la fragilité de la coque du LEM, etc etc etc
RépondreSupprimerMais comment
RépondreSupprimerse fait il que les russes n aient rien dit?ont ils ete bernes aussi?