Lorsque
la bataille pour le Moyen-Orient a débuté en 2011 dans le cadre du complot de
la triade de malheur (Impérialisme-Sionisme-ISlamisme
), complot dénommé "Printemps arabe", les contours de la lutte
géopolitique ont été rapidement formulés. Le monde entier a été témoin du
regroupement d'États dans des camps opposés. Le théâtre de ce conflit étaient
les territoires syrien et irakien, mais presque tous les pays du monde étaient
entraînés dans le conflit. Après plus d'un million de morts, nous entrons dans
la phase finale de la guerre, à savoir la création d'un nouveau Moyen-Orient.
Les parties armées savaient qu'il n'y aurait pas de médiation, compte tenu da
la sauvagerie des agresseurs islamistes, sionistes et américains (Exemple d’abou-ghraïb
en Irak), des dégâts et des morts. Le
Moyen-Orient serait recréé d'une manière ou d'une autre, en fonction du bloc
d'États ayant remporté cette guerre.
Et même
si la guerre ne s’arrête pas, on peut voir les contours du nouveau Moyen-Orient,
ce qui se confirme tous les jours. Après l'intégration de l'Axe de la
Résistance et de l'armée irakienne à la frontière syro-irakienne, la liquidation
de la dépouille des restes de l'État islamique est en cours, des deux côtés de
la frontière, depuis plus d'un an. Et s'il en reste un nombre négligeable sous
forme de cellules dispersées à travers le désert, il a été décidé quant même que
le passage frontalier d'Al Qaim ou d'Abou Kamal serait mis en service, ouvrant
ainsi les communications syriennes des trois côtés de la frontière avec le
monde, et en rétablissant la route terrestre avec son principal allié, l’Iran.
Rappelons-nous qu’en 2012, la Syrie disposait d’une route terrestre pour les
approvisionnements en provenance d’Iran, qui a été pratiquement rétablie il y a
seulement un an et a officiellement rouvert ses portes, avec un passage
frontalier entièrement réglementé entre la Syrie et l’Irak.
Cette
guerre a mis fin à une ancienne lutte politique entre les nations syrienne et
irakienne, deux pays dotés de systèmes politiques différents, mais ayant un
objectif commun. Les obstacles au sein de ces États qui ont permis aux empires
de déstabiliser ces pays sont maintenant presque complètement détruits.
L’établissement d’un lien entre la Syrie, l’Irak et l’Iran au sein d’une
communauté économique et de sécurité au sens large est la prochaine étape, et
des nouvelles positives viennent juste d’arriver.
La
première nouvelle qui nous est parvenue a été l'annonce de l'ouverture du
poste-frontière, qui a été immédiatement suivie d'une déclaration du directeur
des chemins de fer de Salih Salib al-Hussain, qui a déclaré que Téhéran, Bagdad
et Damas tiendraient bientôt un sommet pour discuter de la question de la mise en œuvre du réseau ferroviaire qui
reliera ces trois pays. Le chemin de fer Shalmcheh-Basra coûtera environ 2,2
millions de rials et reliera l'Iran à la Syrie et à l'Irak. Le réseau
Zeleznicka est la première étape naturelle de la connexion, car il est
également le moins coûteux pour la construction.
Ouaouh ! où sont passées mes jouets de l'OTAN arabe ?
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Après la mise
en œuvre de la première phase, il est prévu que les trois pays seront reliés
par route, rail et pipeline, ce qui englobera un vaste ensemble sécuritaire et
économique qui garantira l’existence et le développement économique du
Moyen-Orient.
Par
Vladimir Gujanicic
Traduction :
Hannibal Genséric
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