La Libye est encore une fois tiraillée par les
puissances occidentales qui convoitent les réserves de pétrole les plus
importantes de l’Afrique. La France, en tant que demandeur important du
pétrole libyen, a déployé ses militaires dans le port pétrolier
d’al-Sidra, le plus grand port pétrolier du pays.
En Syrie, la
France d'Emmanuel Macron est en train d'engager les
forces militaires françaises afin de faire face à l'armée
syrienne et à ses alliés. Paris a promis un soutien
"militaire" aux FDS qu'on sait être composé essentiellement non pas de
Kurdes, mais de terroristes islamistes (résidus de Daech et d’Al-Qaïda ) déguisés en combattant
kurdes.
Alors que l’intervention contestée de la France dans la crise
libyenne fait la une des médias, un conseiller militaire au sein du
commandement de l’Armée nationale libyenne (ANL) prétend que les
militaires français étaient déployés dans le port pétrolier d’al-Sidra
(à l'est de la Libye) pour protéger les champs pétroliers de la région
face aux attaques éventuelles des forces fidèles au Gouvernement
d’entente Nationale (GNA).
« Figurent parmi les forces françaises des dizaines de spécialistes
de raids aériens. Les forces françaises ont évacué l’eau dans les
réservoirs installés dans le port d’al-Sidra et les ont remplis
de pétrole », a-t-il affirmé.
Ce responsable militaire a par ailleurs dit que l'armée du
maréchal Haftar jouissait des services des agents secrets français,
égyptiens et émiratis cantonnés pour le moment dans la base aérienne
d’al-Kharouba dans le territoire sous le contrôle de l’ANL.
« Les forces françaises dans le port d’al-Sidra comportent deux
groupes, le premier joue un rôle déterminant dans le cumul des
renseignements sur les bases militaires du GAN (gouvernement d'entente
nationale) et le deuxième, est chargé de la chambre d’opérations de
guerre et de participer comme des francs-tireurs dans certaines
opérations militaires. Parmi les militaires français, ce sont bien sûr
des ingénieurs qui proposent des formations sur l’utilisation des
drones aux militaires sous le commandement du maréchal Haftar », a-t-il
ajouté.
Les soldats émiratis jouent cependant un rôle restreint dans la
collecte des renseignements militaires et la formation des officiers de
l’ANL. Par ailleurs, une brigade spéciale est chargée de garantir la
sécurité de Haftar.
En ce qui concerne le rôle de l’Égypte, le conseiller militaire de
l’ANL a expliqué que les forces égyptiennes présentes dans la région
avaient pour mission d’apporter une soutien logistique et de mettre les
renseignements militaires et les munitions à la disposition des troupes
de l’ANL.
Un haut officier de la force de l’air du maréchal Haftar a pour sa
part révélé qu’avant l'avancée vers Tripoli, les Émirats arabes unis
avaient livré deux drones fabriqués aux États-Unis à l’ANL.
« Les Américains ont donné leur aval à la livraison de deux drones
aux forces de l’ANL. À l’heure actuelle, un hélicoptère participe aux
raids aériens sur Tripoli », a-t-il souligné.
Syrie : la France aux côtés d'Israël et des terroristes islamistes
Alors que le peuple de France continue à dénoncer
par tous les moyens possibles et imaginables la politique nationale et
internationale de la Macronie, celle-ci s'engage plus profondément dans
des guerres décidées par les Américains.
Vendredi 19 avril, le président Macron recevait à l'Élysée un groupe
dit de Kurdes de Syrie, au risque de se mettre à dos la Turquie qui est
sortie de ses gondes pour dénoncer les accointances de Paris avec les
"terroristes". Mais cette lecture est quelque peu erronée. Ce que la
France d'Emmanuel Macron est en train de se faire, c'est d'engager les
forces militaires françaises en Syrie à l'effet de faire face à l'armée
syrienne et à ses alliés. Paris a promis désormais un soutien
"militaire" aux FDS qu'on sait être composé essentiellement non pas de
Kurdes mais d'ex-daechiens ou d'ex-qaïdistes déguisés en combattant
kurdes.
Ilham Ahmed qui préside l'exécutif du Conseil démocratique syrien a
fait part du "soutien militaire" que la France a promis d’apporter aux
Kurdes syriens. L'intéressé n'explique évidemment pas contre qui ce
soutien militaire s'impose mais les analystes croient bien connaître la
réponse. Les sources proches de l'armée française rapportait le mardi 23
avril des "échanges inédits de généraux entre l'armée de Terre
française et l'US Army".
Un général américain prendra bientôt les fonctions de commandant en
second de la 3e Division dont l’état-major est installé à Marseille.
Telle est l’annonce faite par l’US Army le 19 avril. Dans le même temps,
un général français rejoindra la 3e Division d’Infanterie basée à Fort
Stewart, pour occuper les fonctions de "commandant adjoint chargé de
l’état de préparation", affirme l'Opex360, site militaire français avant
de souligner que "cet échange sera le deuxième consenti à un tel niveau
par l’US Army, un premier ayant déjà été établi par cette dernière avec
la British Army en septembre 2015. En clair, ce partenariat annoncé
avec l’armée de Terre est inédit".
En Syrie, ce "partenariat rapproché" veut dire très clairement que la
France d'Emmanuel Macron grossira forces et armement dans le nord et
nord-est de la Syrie pour soutenir les velléités guerrières et
séparatistes.
La délégation composée du Conseil démocratique syrien (CDS), des
Forces démocratiques syriennes (FDS) et des représentants de
l’« Auto-administration » du nord-est de la Syrie, a rencontré, vendredi
à Paris, le président français Emmanuel Macron. Ce dernier s’est engagé
surtout à soutenir les FDS, supplétifs pseudo kurdes des Américains.
Selon des membres de la délégation kurde, Emmanuel Macron a affirmé
"maintenir des forces françaises aux côtés des FDS" et à "soutenir
financièrement la reconstruction et les services publics" dans
« l’administration semi-autonome kurde », ce qui signifie que Paris
s'obstine à être l'un des protagonistes de la "seconde phase" de la
guerre qui s'annonce en Syrie.
Au nord et au nord-est, les fronts de combat s'embrasent : Alep,
Idlib, Hama sont le théâtre d'une escalade du conflit opposant les
forces syriennes aux terroristes et bientôt aux forces
d'occupation étrangères, quelle que soit leur identité. Il y une
semaine, le navire de guerre Charles de Gaule a rejoint la flotte de
guerre américaine en Méditerranée orientale.
Pour les analystes politiques, la décision de Paris tombe à un moment
hautement névralgique, la décision de Trump de "judaïser" le Golan
ayant ouvert la boîte de pandore. Selon des sources bien informées
l'État syrien a demandé aux Russes d’informer Washington qu’ils
attendent leur retrait de "tous les territoires à l’est de l’Euphrate".
Les Syriens ont aussi informé les Russes que la force aérienne
américaine et alliée ne serait plus autorisée à opérer en Syrie et que
tous les accords conclus pendant la guerre contre Daech sont caducs.
Cela signifie que les avions US, français, britanniques seraient pris
pour cible.
Les Syriens ont également exigé le retrait immédiat de toute force
militaire étrangère des provinces de Deir ez-Zor, Raqqa et Hassaké là où
la France détient les bases et dit vouloir s'engager davantage sur le
plan militaire. L'armée syrienne et ses alliés sont déterminés à fermer
les camps d’entraînement de Daech, de renvoyer chez eux les mercenaires,
à fermer les installations de production de gaz toxiques, à évacuer les
conseillers saoudiens, qataris et israéliens des centres de
commandement. Tout ceci veut dire que la Syrie se prépare à un acte II
de guerre pour la libération de ses territoires et que, hélas, la France
a décidé d'être du mauvais côté du barrière!
Source : parstoday
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