Confidentiel. Zeroual, Benbitour, Lakhdar Bouregaâ et un
représentant du général Toufik et de la Présidence : les dessous de cette
réunion qui a énervé Gaïd Salah.
Oui, une
importante réunion politique s’est tenue discrètement ce samedi 30 mars à
Alger, a-t-on confirmé auprès de plusieurs sources sûres. Et cette réunion a
regroupé une dizaine de personnalités politiques très influentes en Algérie
autour de la personne de Liamine Zeroual, l’ex-Président de la République. Au
cours de cette réunion, une feuille de route a été proposée pour contrer la
proposition de sortie de crise proposée
par Ahmed Gaïd Salah, le chef d’État-major de
l’Armée algérienne.
Selon
nos sources, cette réunion a vu la participation d’Ahmed Benbitour, l’ancien
commandant de l’Armée de Libération Nationale, Lakhdar Bouregaâ, un
représentant officiel dépêché par la Présidence de la République ainsi qu’un
représentant désigné par le général Toufik, l’ex-patron influent du DRS.
Plusieurs autres personnalités dont des militants qui occupent des postes de
responsabilité dans certains importants partis politiques ainsi que des
activistes faisant partie de la société civile ont participé également à cette
réunion qui s’est déroulée dans une villa à Bouchaoui, le domicile de Lakhdar
Bouregaâ. Par ailleurs, l’ex-Premier ministre, Abdelmadjid Tebboune aurait
lui-aussi participé aux discussions tenues dans le cadre de cette réunion. Le
député Hacène Laribi, un homme généralement très bien confirmé et proche de
l’ancien patron du DRS, a confirmé cette information tout en rapportant aussi
que Ahmed Taleb Ibrahimi, l’ancien ministre de l’Éducation et des affaires
étrangères, a pris part à cette réunion, ô combien stratégique, pour l’issue de
la crise qui paralyse toute l’Algérie.
Au cours
de cette réunion, les discussions ont tourné autour de la feuille de route
suivante : démission d’Abdelziz Bouteflika d’ici le 28 avril prochain. En second
lieu, désignation de Liamine Zeroual pour présider une instance collégiale qui
dirigera une période de transition nationale. En attendant, Ahmed Benbitour
sera nommé Premier ministre chargé de mettre en placer un gouvernement de
transition en attendant l’organisation d’une nouvelle élection présidentielle.
Il
s’avère que cette feuille de route irrite au plus haut point Ahmed Gaïd Salah,
le patron de l’ANP, qui serait ainsi exclu du jeu politique en désavouant son
plan de l’article 102..
*Source : Algérie
Part
La réaction du général Gaïd Salah…
Extrait du communiqué "urgent" du ministère de la
Défense (30/3/19)** :
« En
effet, et en date du 30 mars 2019, une réunion a été tenue par des individus
connus, dont l’identité sera dévoilée en temps opportun, en vue de mener une
campagne médiatique virulente à travers les différents médias et sur les
réseaux sociaux contre l’ANP et faire accroire à l’opinion publique que le
peuple algérien rejette l’application de l’article 102 de la Constitution.
Dans ce
cadre, le général de Corps d’Armée a souligné :
«A la
lumière de ces développements, la position de l’ANP demeure immuable, dans la
mesure où elle s’inscrit constamment dans le cadre de la légalité
constitutionnelle et place les intérêts du peuple algérien au-dessus de toute
autre considération, en estimant toujours que la solution de crise ne peut être
envisagée qu’à travers l’activation des articles 7, 8 et 102 .
Toutes
les propositions découlant de ces réunions suspectes, qui vont à l’encontre de
la légalité constitutionnelle ou portent atteinte à l’ANP, qui demeure une
ligne rouge, sont totalement inacceptables et auxquelles l’ANP fera face, par
tous les moyens légaux ».
**Source : TSA
COMMENTAIRE :
COMMENTAIRE :
Le communiqué du
ministère de la Défense daté du 30 mars 2019 visait en réalité une réunion qui
a eu lieu au domicile du lieutenant-colonel à la retraite Mohamed-Chafik
Mesbah, un ancien cadre du DRS, « intellectuel » organique proche du général
Toufik. Ledit ex-officier, par ailleurs, connu pour son attrait pour
l’affairisme, a pu implanter un ranch, dans des conditions que seule une
justice indépendante pourrait élucider, dans l’ancienne ferme coloniale
Ex-Bugeaud (Tout un symbole !), rebaptisée Bouchaoui après l’indépendance. Ce
personnage est connu pour être un intrigant, participant depuis plusieurs
années à la plupart des jeux d’ombres de la scène politique algérienne pour le
compte du général Toufik. Interpellé samedi soir par des effectifs de la DCSA,
la Sécurité de l’armée, et gardé à vue jusqu’à ce dimanche après-midi, il a
reconnu sur PV qu’il a agi sur demande du général Toufik. Son action consistait
à participer à l’élaboration d’un document technique visant à fragiliser
médiatiquement tous les opposants au système et à préparer des scénarios pour
l’après-Bouteflika. Il n’a été relâché qu’après un pic de glycémie qui a
nécessité l’intervention d’un médecin. Ce que Gaid Salah n’a pas apprécié, dans
cette lutte clanique, c’est le fait que des forces utilisées par le général
Toufik tentent de lui barrer la route vers le pouvoir. En clair Toufik veut
utiliser Saïd Bouteflika pour chasser Gaid Salah et ainsi revenir au pouvoir à travers
des prête-noms et Gaid Salah veut instrumentaliser la mobilisation pour chasser
Bouteflika et récupérer le pouvoir réel.
il faut éradiquer toute cette junte
RépondreSupprimeret leur famille dynastie, puis christianiser le département
qui appartient a la france. les habitants en seront tous plus heureux.vivront dans la richesse et la joie
exit istanboul connection, l empire ottoman, les mosquées et le chomage de masse !
va te faire soigner
SupprimerVous oubliez le principal des agents du SDECE de France étaient présent à cette réunion.
RépondreSupprimerPetit rectificatif: ex domaine Borgeaud (Lucien) et non Bugeaud comme écrit dans le commentaire ci-dessus; donc pas de symbolique.
RépondreSupprimer