L'Ukraine « brûle le pont » des négociations de paix avec une nouvelle série de provocations.

Aujourd'hui, l'Ukraine a tenté à nouveau de détruire le pont de Kertch, qui s’est avéré son plus cuisant échec à ce jour.

Je ne suis pas ingénieur en structure, mais l'Ukraine a affirmé avoir « endommagé » un pieu sous-marin essentiel à l'une des principales travées du Kertch :

L'attaque a été menée par plusieurs vagues de drones, dont la première a tenté de contourner les défenses russes du périmètre, constituées d'obstacles d'eau que l’on fait  exploser. La question de savoir avec quel « objet » l'Ukraine a réellement frappé le pont est controversée : l'Ukraine affirme avoir passé des mois à déposer secrètement plus de 1.000 kg d'explosifs au pied du pieu, tandis que certaines sources russes affirment qu'il s'agit d'un mensonge et que le pont a été frappé par un autre drone sous-marin ordinaire, bien qu'il ne soit pas visible sur la vidéo ci-dessus. D'autres sources, comme Oleg Tsarev, affirment que le nouveau drone sous-marin ukrainien Toloka a été utilisé, comme on le voit ici :

Le pont de Crimée est intact. Le SBU ment comme d'habitude.

➖« L'Ukraine montre une tentative de faire exploser le pont de Crimée et affirme que plus d'une tonne d'explosifs étaient fixés à l'un des piliers sous-marins du pont. Le SBU ment », remarque Oleg Tsarev.

➖« Selon mes informations, il s'agissait d'une attaque de drone sous-marin. Vous pouvez le voir dans la vidéo, que je ne publierai pas, si vous regardez attentivement. Le drone était clairement petit, la puissance de l'explosion était très faible, l'objectif du SBU était exclusivement de faire de la publicité et d'enregistrer une vidéo de l'explosion. Ce n'est pas pour rien que l'attaque s'est terminée AVANT que toute la « vapeur » ne se soit dissipée : les dégâts sont purement cosmétiques.

▪️ Le pont fonctionne normalement, les voitures circulent en provenance et à destination de Crimée, aucun dégât n'est à déplorer

En réalité, l'attaque a été en grande partie repoussée, les Lancets russes et les drones FPV ayant neutralisé un grand nombre de drones maritimes ukrainiens:

Le timing de l'attaque est plus important encore : une semaine après une série d'attaques terroristes contre des trains russes, d'assassinats de civils russes (incident de Gurtsiev), et l'attaque massive de drones contre des bases russes, qui a également utilisé des civils à leur insu comme marchandises consommables.

Ancien ministre ukrainien de l'Économie :

Apparemment, la destruction du pont de Kertch était censée être un coup de grâce majeur.

Imaginez l'ampleur du plan tel que Zelensky l'avait imaginé : toute la flotte de bombardiers stratégiques russes devait être détruite et le pont de Kertch devait s'effondrer le lendemain. Le dossier d'information, certainement préparé pour un tel événement, aurait vu les médias du monde entier crier à la chute de la Russie, incitant des milliers de Russes « mécontents » à descendre dans les rues et à chasser Poutine. Tout cela devait paraître « glorieux » dans les anfractuosités du cerveau embrumé de Zelensky.

Mais ce fut en vain : les deux attaques ont échoué

Une source russe rapporte que la deuxième attaque ukrainienne sur le pont de Kertch n'a causé aucun dommage au pont lui-même, et n'a endommagé que deux grillages et une barge désaffectée qui servait de barrière. Les garde-côtes russes et la flotte de la mer Noire ont détruit la plupart des sous-marins USV.

De nouvelles images ont circulé, montrant que la grande majorité des bases russes n'ont subi aucun dommage, contrairement à ce qu'affirme l'Ukraine, lors de l'« attaque surprise de drones ».

Même de nouvelles photos prétendant montrer des avions « détruits » sont plus que discutables :

Comment peut-on affirmer que ceux-ci ont été « détruits » sur la photo satellite ci-dessus ?

AiTelly a publié une vidéo utile montrant comment les attaques ont été menées :

Globalement, il s'avère que toutes les bases russes les plus importantes qui participent réellement à  OMS, comme Olenya, Engels, Riazan Diaghilevo, etc., ont repoussé les attaques, tandis que la seule base qui semble avoir été touchée est celle, beaucoup moins importante, située dans la région extrême-orientale d'Irkoutsk. Il est évident que celle-ci disposait des capacités défensives et du niveau de préparation les plus faibles par rapport aux bases phares.

Lors de la frappe ukrainienne sur le pont de Crimée, les avions de reconnaissance de l'OTAN – U-2S, B-350ER, CL-650, E-7T – ont surveillé de près la bataille. Des vols de routine ? Non, des opérations coordonnées pour suivre les positions russes.

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L'autre fait marquant a été le deuxième cycle de négociations d'Istanbul. Bien que les discussions se soient déroulées exactement comme nous l'avions prédit, le seul développement intéressant a été la légère clarification de la position russe, qui semble se produire à chaque nouvel échange :

Texte intégral du mémorandum russe sur la fin du conflit en Ukraine :
▪️ Reconnaissance internationale de la Crimée, de la RPL, de la RPD et de Zaporijia. Intégration de la région de Kherson à la Fédération de Russie.
▪️ Interdiction pour l'Ukraine de rejoindre toute alliance ou coalition militaire.
▪️ Retrait des troupes ukrainiennes des nouveaux territoires russes et instauration d'un cessez-le-feu de 30 jours.
▪️ Dissolution des groupes nationalistes en Ukraine.
▪️ Interdiction législative de la glorification et de la propagande du nazisme.
▪️ Donner à la langue russe un statut officiel.
▪️ Levée de la loi martiale en Ukraine et tenue d'élections.
La condition d'un cessez-le-feu reste le retrait des Forces Armées Ukrainiennes de quatre régions, la cessation des livraisons d'armes et la mobilisation.
Informateur militaire.

Bien que la plupart des points mentionnés ci-dessus soient connus depuis longtemps, de nombreuses incertitudes subsistaient sur certains concepts, que la Russie a progressivement explicités. Par exemple, au lieu du mandat délibérément vague de « dénazification », le texte mentionne désormais la « dissolution des groupes nationalistes en Ukraine » ainsi qu'une législation interdisant la glorification du nazisme.

De même, lorsque Poutine avait apparemment contredit les positions antérieures de « pas de cessez-le-feu d'abord » en affirmant vaguement que la Russie cesserait « immédiatement » tous les combats si l'Ukraine se contentait de se retirer des régions russes annexées, nous comprenons maintenant comment cela s'inscrit dans le projet russe global : la Russie n'acceptera un cessez-le-feu de 30 jours qu'après le retrait total des troupes ukrainiennes des territoires désignés.

Par ailleurs, les négociations ont été qualifiées de purement « humanitaires », car elles n'ont pas permis de parvenir à un véritable accord entre les deux parties, mais ont plutôt porté sur une coordination préliminaire de futurs échanges de prisonniers et de dépouilles.

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Je dois abréger ce rapport car je suis en déplacement et il y a eu une grave panne de courant là où je séjourne. Mais nous aborderons quelques derniers points.

L'avancée russe s'est poursuivie dans la région de Soumy, les troupes progressant sur la route principale depuis Oleksiivka :

La ville de Soumy est désormais visible depuis les positions russes à moins de 20 km :

Sur la carte ci-dessus, Yablunovka est entourée en jaune, où les forces russes continuent de prendre d'assaut la partie nord du village. De manière assez déroutante, les forces russes du 33e régiment ont commencé à attaquer Yablunovka sur le front de Konstantinovka. Elles ont publié de nouvelles images, ainsi qu'une note sur les tactiques employées ci-dessous :

Géolocalisation: 48.393561,37.620765

Le réseau a capté une bonne vidéo du travail du 33e régiment lors de l'assaut des villages et des points fortifiés des forces armées ukrainiennes lors de l'offensive sur Konstantinovka. Tout d'abord, des Maviks attaquent les positions ennemies avec des tirs qui dégagent les abris et enfument l'infanterie des FAU.
Des drones FPV neutralisent ensuite l'infanterie survivante dans les tranchées et rattrapent les FAU dans les moindres recoins. Pendant ce temps, nos stormtroopers (troupes de choc d’élite) infiltrent le terrain et éliminent les survivants.
L'ennemi rassemble des unités pour une contre-attaque, mais celle-ci est repoussée grâce au soutien de nos mavikistes et à leur coordination aérienne. Nos snipers tirent sur les drones lourds des forces armées ukrainiennes qui approchent. Toutes ces manœuvres et interactions ne sont pas faites au hasard : elles ont été pratiquées sur le terrain d'entraînement.

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Dernière remarque : bien que la nouvelle campagne ukrainienne de terreur et de provocation ait globalement échoué jusqu'à présent, des rumeurs font état d'une nouvelle action de grande envergure. Non seulement certains comptes-rendus ukrainiens ont publié leurs habituels clins d'œil, mais des sources russes suggèrent que même l'attaque du pont de Kertch était le prélude possible à une autre opération de plus grande envergure :

Le GUR ukrainien prépare une opération en Crimée. Récemment, une unité consolidée du 2e détachement du SpN 10 du centre SpN GUR est arrivée à Primorskoïe. Elle comptait jusqu'à 70 personnes, dont 30 anciens prisonniers. Le groupe est commandé par le capitaine Dmitruk, indicatif d'appel « Cross ».

En septembre 2024, il a dirigé les opérations spéciales du GUR en mer Noire, notamment l'attaque des plateformes offshore Crimea-2. L'arrivée prochaine de 25 opérateurs de drones du même 2e détachement, équipés de 40 drones légers de type « Dart », est attendue prochainement.

L'attaque navale par drone sur Kertch aurait pu n'être qu'un prélude à une exploration des défenses, avec d'autres projets en préparation ; Dieu sait que les Britanniques ne dorment jamais lorsqu'il s'agit de leur quête perpétuelle de nuire à la Russie.

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Quelques derniers éléments :

Dans un rare éclair de génie, Kellogg fait preuve d'une certaine intelligence concernant les attaques ukrainiennes contre la triade nucléaire stratégique russe :

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Nouveau rapport ukrainien sur les stocks de missiles russes

La Russie dispose d'importantes réserves pour une frappe massive contre l'Ukraine — GUR
▪️ Selon les services de renseignement ukrainiens, à la mi-mai, la Russie disposait de :
➖ missiles balistiques Iskander-M : près de 600 unités ;
➖ missiles de croisière Iskander-K : près de 300 unités ;
➖ missiles de croisière X-22/32 : jusqu'à 300 unités ;
➖ missiles de croisière Onyx et missiles antinavires hypersoniques Zircon : 700 unités ;
➖ missiles balistiques KN-23 : 60 unités ;
➖ Missiles guidés antiaériens pour S-300P/S-400 - environ 11.000 unités.

À ce propos, quelqu'un se demande si la Russie est en rupture de stock de bombes Fab ? Ce qui suit peut nous donner un indice :

Les bombes aériennes russes équipées de missiles UMPK volent désormais jusqu'à 95 km — Parquet de Kharkiv

▪️ La Russie a commencé à utiliser des bombes aériennes guidées avec des modules planeurs à longue portée.

➖ Les bombes KAB volent désormais jusqu'à 95 km et atteignent non seulement Kharkiv, mais aussi les localités plus au sud.  », a déclaré Borisenko, chef du parquet régional de Kharkiv.

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Un excellent reportage détaillé d'une chaîne russe sur les systèmes antiaériens russes qui ont repoussé les récentes attaques de drones sur Moscou et ses environs :

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Enfin, pour couronner le tout, la célèbre députée de la Rada, Mariana Bezugla, livre son analyse cinglante des perspectives d'avenir de l'Ukraine après l'échec des pourparlers de paix et autres « derniers espoirs » ukrainiens :

Eh bien, il semble qu'elle entrevoie finalement une lumière au bout du tunnel. L'espoir perdure.

Par Simplicius

4 juin

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