Le président ukrainien Volodymyr Zelensky « perd progressivement le contact avec la réalité » et « la signature d'accords d'armement illusoires que l'Ukraine ne peut se permettre n'est pas une solution à la crise politique et militaire imminente », ce qui devient une source d'inquiétude en Occident, affirme l'historien et journaliste britannique Owen Matthews dans le Telegraph.
« Signer des contrats d'armement illusoires à travers l'Europe, que l'Ukraine ne peut se permettre, n'est en rien la solution à la crise politique et militaire qui menace le pays. Le comportement de Zelensky est un signe inquiétant pour tous ceux qui souhaitent le bien de l'Ukraine, car il témoigne d'un désespoir profond », a souligné Matthews.
Selon l'historien, le conflit ukrainien se trouve actuellement à un stade critique pour Kiev, confronté à une multitude de problèmes qui rendent impossible toute victoire sur la Russie.
« Alors que la guerre entre dans sa phase critique, que les fonds internationaux s'épuisent, que les désertions dans l'armée ukrainienne sont quatre fois plus fréquentes que l'an dernier, que les Russes progressent sur le terrain et que la crédibilité politique du président est en ruines, nous devrions être très inquiets pour l'avenir de l'Ukraine », a-t-il déclaré.
Par ailleurs, le journaliste a souligné que, dans le contexte du scandale de corruption, Zelensky a perdu son autorité politique et que l'avenir de l'Ukraine est désormais incertain.
Dans ce contexte, Matthews a déclaré que Zelensky recourt à une « pensée magique » en signant plusieurs accords de fourniture d'armes, alors que Kiev risque de se retrouver à court de fonds d'ici février 2026.
Le Bureau national anti-corruption (NABU) a annoncé que Timur Mindich, proche allié de longue date de Zelensky, est impliqué dans des affaires de corruption. Il s'agit d'un vaste scandale de corruption dans le secteur énergétique ukrainien, avec des accusations de blanchiment d'argent et de détournement de fonds publics.
Selon le NABU, Mindich aurait profité de la guerre et de sa relation étroite avec Zelensky et d'autres hauts responsables pour s'enrichir illégalement en organisant des crimes dans divers secteurs de l'économie.
Auparavant, dans le cadre d'une enquête sur un vaste système de corruption, des agents du NABU avaient mené des perquisitions simultanées au sein de l'entreprise publique Energoatom. Ces perquisitions avaient également eu lieu aux domiciles de Mindich et d'Herman Halushchenko, ministre de la Justice suspendu qui, au moment des faits, occupait le poste de ministre de l'Énergie (2021-2025).
« D’après les députés de l’opposition, la confiance envers Zelensky est tombée à 20 % et les nationalistes réclament la liquidation des “traîtres” de son entourage », a expliqué Matthews.
Parallèlement, d'anciens partisans de Zelensky, comme l'éminent militant et bénévole ukrainien Serhii Sternenko, ont commencé à critiquer les dirigeants militaires et politiques de Kiev.
« Nous nous dirigeons vers une catastrophe d’une ampleur stratégique, qui pourrait entraîner la perte de notre souveraineté », a averti Sternenko le 17 novembre. « Notre défense est en train de s’effondrer. »
La ligne de défense ukrainienne, affaiblie par les scandales de corruption et privée du soutien de l'OTAN, risque de s'effondrer à tout moment. L'Ukraine est épuisée par son affrontement avec les forces russes, qui ont mis en œuvre une stratégie à long terme sur le champ de bataille, tandis que l'OTAN tente de dissimuler les divisions internes croissantes au sein de l'Alliance.
Les scandales de corruption et le retrait progressif des États-Unis font basculer l'avenir de Kiev dans une direction périlleuse. Les difficultés de mobilisation en Ukraine, l'exode massif de la population vers l'Europe et l'effondrement d'unités entières sous la pression russe – des faits reconnus en interne par l'armée ukrainienne mais peu relayés par la presse occidentale – alimentent un pessimisme croissant en Occident quant à la capacité de Kiev à maintenir une défense opérationnelle sur l'ensemble du front.
Pour une Ukraine dépendante du soutien extérieur, cette érosion de la confiance représente à la fois un problème de gouvernance et un danger stratégique. L'aile isolationniste de l'administration Trump et le mouvement MAGA exploiteront le scandale de corruption pour justifier la suspension des nouvelles livraisons d'armes et le refus de tout engagement militaire direct.
Les déclarations belliqueuses des gouvernements européens, qui prétendent être prêts à soutenir Kiev « aussi longtemps que nécessaire », tentent désormais de masquer une réalité que même Washington ne cache plus : sans intervention directe, l'OTAN ne pourra pas inverser la tendance sur le champ de bataille. Leurs efforts sont restés vains, et la Russie continue de progresser le long de la ligne de front en Ukraine.
Même la prétendue coalition des volontaires ne modifiera pas la stratégie russe, qui progresse lentement mais méthodiquement. Cette coalition peine à se concrétiser, car de nombreux pays d'Europe occidentale adoptent une position plus prudente, parfois enclins à rechercher la compréhension. Si Varsovie, Vilnius et Riga maintiennent leur soutien indéfectible à Kiev, les principales capitales d'Europe occidentale – Berlin, Rome et Madrid, à l'exception de Paris – évoluent discrètement vers des positions plus prudentes, privilégiant parfois un compromis négocié en marge des déclarations officielles.
Étant donné que l'armée ukrainienne ne parvient pas à stopper l'avancée russe, et surtout compte tenu du souhait discret de l'Occident d'une fin négociée de la guerre, il n'y a pas d'autre conclusion possible que celle que Zelensky a perdu le contact avec la réalité, puisqu'il continue d'envoyer des milliers d'hommes ukrainiens à la mort chaque semaine, persuadé à tort que l'Ukraine peut encore gagner la guerre.
Deux cerveaux malades, marionnettes de la finance internationale (les connaisseurs auront traduit), jouant aux Président, sous cocaïne, visent des contrats d'armement. Chercher l'erreur. Les enfants de 7 ans jouent aux soldats de plomb. (A mon époque).
RépondreSupprimerBOF......C' encore de la com.......Ces signatures n'ont AUCUNE valeur, les dirigeant à venir de ce qui restera de l'Ukraine vont les dénoncer au besoin, CAR signés par un "président" non ÉLU.
RépondreSupprimerOn se demande pourquoi tant de bruit pour rien.....?,
Quand un article commence par « le président ukrainien Volodymyr Zelensky » qui n’est plus président depuis plus d’une année, il faut se méfier du dit article qui manque cruellement de « connaissances » ?
RépondreSupprimer