Huckabee rencontre Pollard : Trahison au carré

Jonathan Pollard est le traître le plus odieux et le plus pernicieux de l'histoire américaine. À côté de lui, Bennedict Arnold n'était qu'un homme ordinaire qui a suivi les mauvais conseils de sa femme ; Aaron Burr, un aventurier incompris ; et les Rosenberg, de simples idéalistes naïfs.

Ni Arnold, ni Burr, ni les Rosenberg ne sont parvenus à infliger des dommages comprarables aux États-Unis. Les complots d'Arnold et de Burr ont échoué, et les Soviétiques auraient probablement développé l'arme nucléaire presque aussi rapidement sans l'aide des Rosenberg.

Pollard est d'une toute autre trempe. Selon Philip Giraldi, ancien agent de la CIA : « Jonathan Pollard, l'espion le plus dangereux de l'histoire américaine, a dérobé pour Israël les clés d'accès aux systèmes de communication et de collecte de renseignements américains, permettant ainsi à l'État hébreu d'obtenir tous les renseignements américains en temps réel. » Israël a vendu des secrets américains obtenus grâce à Pollard, avec des conséquences catastrophiques. Bien que les détails restent classifiés, une source du renseignement américain active dans les années 1980, période durant laquelle Pollard trahissait l'Amérique, m'a confié que des centaines d'agents américains ont été tués à cause de ses agissements, un nombre bien supérieur à celui de tous les cas comparables réunis.

Mais le massacre de centaines d'agents américains n'était que la partie émergée de l'iceberg. Les agissements de Pollard s'inscrivaient dans une guerre secrète contre Israël que les États-Unis ont apparemment perdue. Plutôt que de considérer Pollard comme un cas exceptionnel, il faut se rendre à l'évidence : il était simplement le plus imprudent et le plus extrémiste des milliers, voire des millions, de Juifs américains qui ont fait passer la loyauté envers Israël avant celle envers l'Amérique, entraînant la conquête et l'asservissement de ce qui fut jadis une nation fière et indépendante. D'innombrables attaques secrètes contre l'Amérique, des assassinats de Kennedy au massacre de l'USS Liberty, en passant par les attentats du 11 septembre et le récent assassinat de Charlie Kirk , ont fait couler le sang américain au service de la prise de contrôle furtive des États-Unis par Israël, facilitée par des partisans juifs d'Israël comme Pollard… et des fanatiques « judéo -chrétiens » apocalyptiques comme l'actuel ambassadeur des États-Unis en Israël, Mike Huckabee.

Huckabee, ancien gouverneur de l'Arkansas et actuel ambassadeur des États-Unis en Israël sous la présidence de Trump, a marqué l'humiliation des États-Unis par Israël lors de sa rencontre privée avec Pollard en juillet dernier. Selon le New York Times , qui a révélé l'affaire le 20 novembre, ni l'administration Trump ni les services de renseignement américains n'ont été informés de cette rencontre. Au lieu de limoger l'ambassadeur dissident, la Maison Blanche a publié un communiqué : « Le président soutient pleinement notre ambassadeur, Mike Huckabee, et tout ce qu'il fait pour les États-Unis et Israël. »

La rencontre Huckabee-Pollard et l'approbation tardive de Trump démontrent que le pouvoir exécutif n'est plus américain, mais entièrement aux mains de l'État d'Israël, condamné pour génocide par toutes les instances judiciaires compétentes et les organisations de défense des droits humains. Le monde entier considère désormais les États-Unis comme la seule nation au monde, outre Israël, pleinement complice du premier génocide diffusé en direct. Cette atteinte au prestige américain, et à la puissance qu'il sous-tend, pourrait à terme surpasser tous les autres préjudices infligés à notre pays par Pollard et les autres traîtres pro-israéliens.

Pollard, qui a purgé 30 ans de prison (1985-2015), est considéré comme un héros national par les Israéliens et leurs alliés américains, notamment Huckabee, qui aurait milité pour sa libération et aurait été remercié par le « traître » lors de leur rencontre secrète en juillet. Ses partisans le voient comme un Juif fier et attaché à sa communauté, qui a agi pour le bien de son peuple en trahissant l'Amérique. Ses détracteurs, en revanche, le décrivent comme un sociopathe instable dont la dépendance à la cocaïne l'a poussé à vendre des secrets américains à d'autres nations, et pas seulement à Israël, en échange de fortes sommes d'argent. De nombreux témoins attestent que Pollard était un menteur pathologique et un toxicomane qui n'aurait jamais dû obtenir d'habilitation de sécurité américaine. Alors, comment a-t-il fait pour l'obtenir et la conserver ? La réponse, en deux mots : népotisme ethnique. La sociopathie de Pollard lui causait constamment des ennuis, l'obligeant à solliciter régulièrement l'aide de ses supérieurs. On peut supposer que ces hauts responsables ont agi par loyauté envers une nation étrangère, mais ce n'était certainement pas la nôtre.

Pollard instrumentalise son statut de héros national en Israël pour briguer un mandat parlementaire. Il exhorte régulièrement les Juifs américains habilités secret défense à espionner pour Israël, comme il l'a fait lui-même. Il a même appelé Israël à bombarder les États-Unis avec des armes nucléaires si ces derniers osaient entraver le génocide perpétré par Israël à Gaza. Pollard a également insulté les envoyés de Trump, Steve Witkoff et Jared Kushner, car, selon lui, ils « collaborent avec des terroristes » (en référence aux alliés régionaux des États-Unis).

Les services de renseignement américains, indignés, auraient divulgué l'information concernant la rencontre entre Pollard et Huckabee, sans doute dans l'espoir de voir Huckabee remplacé par un ambassadeur loyal aux États-Unis.

Mais Trump semble trop occupé à clamer « oublions Epstein » pour se soucier de ce genre de choses.

10 DÉCEMBRE 2025

 Par Kevin Barrett , pour American Free Press