Le président russe Vladimir Poutine et son homologue
américain Donald Trump ont discuté d'un large éventail de questions mondiales
et bilatérales, y compris la coordination des efforts antiterroristes, et ont
accepté de rester en contact lors de leur premier entretien téléphonique samedi
soir. Terrorisme islamiste, levée des sanctions, Ukraine, Corée, nucléaire iranien, etc. ont été abordés.
“Les problèmes
internationaux urgents, y compris la lutte contre le terrorisme, les
développements au Moyen-Orient, le conflit israélo-arabe, la stabilité
stratégique et la non-prolifération, la situation autour du programme nucléaire
iranien et la péninsule coréenne ont été discutés en détail. Les
principaux aspects de la crise ukrainienne ont également été abordés. Il
a été convenu d'établir une coopération de type partenaire dans ces domaines et
d'autres ”, a déclaré le service
de presse du Kremlin dans un communiqué.
La priorité était d'unir les forces pour s'attaquer à la menace clé, qui est le terrorisme international,
a déclaré le Kremlin.
"Les présidents se sont prononcés en faveur d'une
véritable coordination des actions russes et américaines dans le but de vaincre ISIS/Daech et d'autres groupes terroristes
en Syrie", indique le communiqué du Kremlin.
Les deux dirigeants ont également convenu qu'il était
important de rétablir les liens commerciaux
mutuellement bénéfiques.
"Les deux parties ont démontré leur volonté de
prendre des mesures conjointes pour stabiliser et élargir la coopération entre
la Russie et les États-Unis, sur une base constructive, égale et mutuellement
bénéfique", a déclaré le Kremlin.
"Il a été souligné qu'il est important de
rétablir les liens commerciaux et économiques mutuellement avantageux entre les
milieux d'affaires des deux pays, ce qui pourrait améliorer davantage le
développement progressif et durable des relations bilatérales", a
déclaré le Kremlin.
Poutine et Trump ont également chargé leurs équipes de
déterminer la date et le lieu possibles de leur réunion personnelle et ont convenu
de maintenir des contacts réguliers.
"Donald Trump a demandé à transmettre ses
souhaits de bonheur et de prospérité pour le peuple de la Russie, ajoutant que
le peuple américain ont de bons sentiments envers la Russie et ses citoyens. Vladimir
Poutine a dit, à son tour, que les Russes ont une attitude similaire envers les
Américains.
Il a rappelé que la Russie a soutenu les États-Unis
depuis plus de deux siècles, a été son allié dans les deux guerres mondiales et
considère actuellement les États-Unis comme un partenaire important dans la
lutte contre le terrorisme international ", lit-on dans le
communiqué du Kremlin.
C'était la première conversation entre Poutine et Trump
depuis que ce dernier a été assermenté en tant que président des États-Unis le
20 janvier.
Selon le Kremlin, la conversation a eu lieu dans une
atmosphère positive et d'affaires. Poutine
a félicité Trump sur la prise de fonction et lui a souhaité le succès.
Donald Trump a maintes fois fait l'éloge des qualités de dirigeant de Vladimir Poutine et dit espérer avoir une «très bonne relation» avec lui. Le président russe a pour sa part déjà qualifié Donald Trump d'«homme brillant et plein de talent», disant apprécier qu'il soit «prêt à rétablir entièrement les relations russo-américaines».
Lors de sa rencontre avec le Premier ministre britannique, Theresa May, vendredi 27 janvier, Donald Trump avait déclaré qu'il espérait avoir une «relation fantastique» avec le président russe et qu'il souhaitait que Moscou participe à un effort commun pour combattre l'Etat islamique.
«Je ne connais pas Poutine, mais si nous pouvons nous entendre avec la Russie ce serait une grande chose. Ce serait bon pour la Russie, comme pour nous, c'est bon pour nous», avait-il également déclaré dans une interview accordée à la chaîne Fox News.
Donald Trump a maintes fois fait l'éloge des qualités de dirigeant de Vladimir Poutine et dit espérer avoir une «très bonne relation» avec lui. Le président russe a pour sa part déjà qualifié Donald Trump d'«homme brillant et plein de talent», disant apprécier qu'il soit «prêt à rétablir entièrement les relations russo-américaines».
Lors de sa rencontre avec le Premier ministre britannique, Theresa May, vendredi 27 janvier, Donald Trump avait déclaré qu'il espérait avoir une «relation fantastique» avec le président russe et qu'il souhaitait que Moscou participe à un effort commun pour combattre l'Etat islamique.
«Je ne connais pas Poutine, mais si nous pouvons nous entendre avec la Russie ce serait une grande chose. Ce serait bon pour la Russie, comme pour nous, c'est bon pour nous», avait-il également déclaré dans une interview accordée à la chaîne Fox News.
Après
Washington et Londres, Berlin change de politique étrangère
La
chancelière Angela Merkel a fait permuter son ministre de l’Économie, Sigmar Gabriel,
au ministère des Affaires étrangères allemand.
M. Gabriel
est ancien syndicaliste connu pour ses critiques de la politique impériale des
États-Unis de George W. Bush et de Barack Obama. Il a notamment plaidé contre
la colonisation de l’Afghanistan.
Il a
vivement critiqué l’apartheid mis en œuvre par le gouvernement Netanyahu
vis-à-vis des Palestiniens.
Il a été le
premier leader occidental à se rendre en Iran après la signature de l’accord
5+1.
Il a plaidé
pour une solution du conflit ukrainien respectueuse de la population du Donbass
et des intérêts russes en Crimée et a demandé la levée des sanctions vis-à-vis
de la Russie.
Concernant
le conflit en Syrie, il a dénoncé le financement du terrorisme islamique par
l’Arabie Saoudite.
Au vu du CV
et des positions de Mr Sigmar Gabriel ce changement pourrait bien
être très significatif dans les semaines à venir pour s'aligner avec le
changement d'administration au USA.
Commentaire
Mon
intuition était qu'ils n'avaient pas simplement chatté pendant 55
minutes, et ce rapport confirme qu’ils ont couvert tous les problèmes sur la
table pour obtenir une réponse de l'autre côté. L'expression «créer une
réelle coordination» signifie que deux équipes sont mises en place pour
commencer à travailler sur toutes les questions discutées.
S'attaquer
à ISIS/Daech sera l'objectif numéro Un, ce qui signifie que nous pouvons nous attendre à une
accélération de l'effort à demi-teinte que les États-Unis ont fait jusqu'à
présent, en essayant de lutter un peu contre Daech, tout en essayant de creuser
une tombe pour Assad. Mais le fait que le groupe tripartite (Russie, Turquie, Iran) soutenant
la souveraineté syrienne, et même les groupes d'opposition ne demandant plus à
Assad de se retirer avant les pourparlers de règlement, signifie que les
États-Unis ne peuvent plus exiger "Assad doit partir'.
L'expression «pour restaurer un commerce mutuellement avantageux» est la
confirmation que les sanctions vont être annulées. C'est juste une question de
temps. On sent bien qu’Exxon veut revenir dans l'exploration de l'Arctique avec la
Russie, ce qui a pris un grand retard avec les sanctions. Et pour que
tout cela arrive, il faut que la diabolisation de la Russie s’arrête. Il reste
à voir comment cela sera fait. La meilleure façon serait d'exposer tous les canulars
de l’Administration Clinton-Obama. Mais Trump osera-t-il ouvrir la boîte de
Pandore ?
Le grand risque est que le public demande de plus en plus de révélations, que les administrations passées ne seraient pas heureuses de voir.
Le grand risque est que le public demande de plus en plus de révélations, que les administrations passées ne seraient pas heureuses de voir.
Cependant, le moyen
le plus facile d’obtenir ces révélations, est de s’adresser aux Israéliens :
ce sont eux qui, en dernière analyse, possèdent tous les moyens de chantage
contre tous ceux qui comptent à Washington : président, sénateurs,
représentants, ministres, agents secrets, flics, etc. Si vous avez assez d’argent,
les Israéliens vous fourniront tout ce que vous demandez.
Hannibal GENSERIC