Le spectacle pré-électoral commence, et les grandes
manœuvres en coulisse qui l’ont précédé sont occultées par ce brouhaha
médiatique.
Hier propulsée par son père à la tête du Front
national au détriment de Bruno Gollnisch [1] et promue par l’appareil
médiatique, Marine Le Pen est aujourd’hui marginalisée par ces mêmes médias qui
organisent, pour le compte de l’oligarchie, son grand remplacement par
Éric Zemmour.
Mais ce n’est que la partie émergée d’une vaste opération du Système
visant à renouveler son bail et faire réélire le golem attalien, Emmanuel
Macron, lequel suscite une colère populaire sans précédent, et qui se vérifie à
chacune de ses sorties publiques (gifle, jet d’œuf, insultes…).
Toutes ces agitations, ces ombres projetées sur vos écrans, ces
informations superficielles, ces unes de journaux, les photos de vacances de
Zemmour avec Sarah Knafo (alias l’Esther de l’extrême droite), visent
plusieurs objectifs, excepté vous faire comprendre les dessous de la politique…
Prospective : les analyses du passé éclairent
le présent et le futur
Afin de donner au lecteur une vision diachronique des manœuvres de
l’appareil politico-médiatique, je vais reprendre ici mon analyse
prospectiviste là où je l’ai laissée au sortir des élections présidentielles de
2017 ; car ce qui se met en place actuellement est précisément la
réalisation de ce que j’annonçais il y a un peu plus de quatre ans.
En effet, dans un article du 29 mai 2017, intitulé La mort des
idéologies modernes et des partis politiques [2], j’annonçais
plusieurs choses :
- l’implosion du Front national en
deux partis distincts : un parti gaullo-chevènementiste à la tête duquel
on aurait un Florian Philippot (quatre mois plus tard il fondait son parti
politique Les Patriotes) ; et un parti néoconservateur identitaire et
libéral sur le plan économique.
- que Zemmour œuvrait à la
neutralisation d’une partie de la France de droite, identitaire et catholique
par la création de ce futur parti néoconservateur, identitaire et libéral, en
opérant une union des droites par une jonction entre ce qui restera de LR et du
RN. La double OPA de Zemmour sur LR et le RN est en cours alors que je rédige ces
lignes. [3]
- que Marion Maréchal Le Pen (la
petite-fille de Jean-Marie et la nièce de Marine) pourrait revenir en
politique jouer le rôle d’égérie de cette future formation politique. Ceci
semble se confirmer.
Le 24 septembre 2021, Marion Maréchal Le Pen était avec
Éric Zemmour en Hongrie, tous deux invités au rassemblement nationaliste
européen par le Premier ministre Viktor Orbán. Marine Le Pen, tout de même à la
tête d’un des plus importants partis politiques de France, n’a pas reçu
d’invitation. Et Zemmour a rencontré Viktor Orbán à sa place.
J’ajoutais, toujours dans cet article du 29 mai 2017, que Jean-Luc
Mélenchon jouait à gauche le même rôle que Zemmour à droite, en précisant
qu’ils avaient un ami et conseiller commun, Patrick Buisson.
L’union du duo
Zemmour/Mélenchon, qui tous deux ont pour rôle de repolariser le spectacle
politique, a été officialisé le 23 septembre 2021 par la télévision du
milliardaire israélien Patrick Drahi, BFM TV, qui a organisé un débat au
format « élections présidentielles », minutés. Là encore, cela a été
une façon d’exclure Marine Le Pen et de la remplacer par Zemmour.
Mais comment l’extrême droite en est arrivée là ? Comment est-elle
passée du leadership du menhir breton, l’homme du point de détail, à
accepter de suivre un petit juif berbère algérien, la synthèse de tout ce
qu’ils vomissent ?
Dédiabolisation : Marine Le Pen tue le père et
se « met à jour sur la Shoah » pour faire plaisir au CRIF
Alors qu’elle s’apprêtait à prendre la tête du Front national, en 2011, le
meurtre politique de Marine Le Pen et la destruction du FN était déjà
programmés. Les médias encensaient Marine (tout comme son père d’ailleurs), qui
la présentaient comme plus talentueuse que Jean-Marie Le Pen, capable de
réussir là où il avait échoué. [4]
En réalité, sa mission principale, qu’elle a accompli avec succès, était
de tuer le père, ce qu’il incarnait, et vider le Front national de sa
substance, de ce qui faisait sa raison d’être. Le Front national agrégeait
l’électorat déçu des partis politiques traditionnels. Ce que n’a pas compris
Marine Le Pen, qui s’est suicidée en se normalisant au point de ressembler à
LREM. Mais le théâtre politique n’a pas besoin d’un Macron bis ;
d’où son remplacement par Zemmour, mais nous y reviendrons.
Les questions qui nous intéressent pour le moment sont les
suivantes : QUI a soufflé à l’oreille de Marine Le Pen que son salut et
celui du FN passaient par la dédiabolisation ? QUELLES étaient les
conditions de la dédiabolisation ?
Pour éviter les procès d’intention et d’arrière-pensées, je vais citer
un article du 1er avril 2016 publié dans le journal L’Express – autre
propriété de Patrick Drahi – qui nous dit tout ou presque. Le titre de
l’article et son chapeau désignent ceux à qui il faut plaire pour être admis dans
l’arc républicain :
« Comment Marine Le Pen cherche à séduire la communauté juive
Le soutien de la communauté juive, par sa puissance symbolique, est un enjeu
majeur de la dédiabolisation du FN. Sa présidente travaille au corps les
réseaux pour être un jour reçue avec les honneurs en Israël. » [5]
Marine Le Pen prend la tête du Front national le 16 janvier 2011. Elle
dîne en tête-à-tête à ce moment-là avec un des représentants d’Israël en
France, Gilles-William Goldnadel, qui lui demande « sinon de tuer le
père, au moins de se mettre à jour avec la Shoah. Ce fut chose faite lors d’une
interview donnée au Point en février 2011, dans le mois qui a suivi
son accession à la tête du Front national, où elle qualifie les crimes nazis de
"summum de la barbarie". Depuis, c’est avec la communauté elle-même
que la fille de Jean-Marie Le Pen souhaite se mettre à jour, en tentant de
consolider ses réseaux. Tous azimuts. »
À en croire L’Express, il existe donc bien de puissants réseaux
juifs qui exercent une influence sur la politique française.
Goldnadel n’est pas le seul représentant de la communauté juive
organisée à avoir travaillé au corps Marine Le Pen qui courait comme un âne
derrière l’inatteignable carotte de la respectabilité :
« Olivier Rafovitch, ancien porte-parole de Tsahal, proche de
l’ex-ministre israélien d’extrême droite Avigdor Lieberman, participe aussi à
ce mouvement. "Ici, Rafovitch répète partout qu’il ne faut pas condamner
Marine Le Pen", raconte le journaliste Jacques Benillouche, installé depuis
2007 à Tel-Aviv. Rafovitch a par ailleurs pour ami Guy Millière, un très
prolifique contributeur de Dreuz.info, un site francophone du courant
néoconservateur israélien, souvent conciliant avec les prises de position de
Marine Le Pen. »
La franc-maçonnerie juive, le B’nai B’rith (« Les fils de
l’alliance » en hébreu) était également à la manœuvre pour
normaliser/dissoudre le Front national :
« De manière moins voyante, Richard Abitbol joue aussi un rôle dans
la dédiabolisation. L’homme dirige la Confédération des juifs de France et amis
d’Israël, mais également une loge du B’nai B’rith - sorte de franc-maçonnerie
juive -, la loge Deborah Sam Hoffenberg. Abitbol aurait déjà rencontré
Marine Le Pen à plusieurs reprises et, si Bruno Gollnisch le cite régulièrement
sur son blog, cela ne doit rien au hasard.
Dans un texte publié en 2015 sur le site de sa Confédération, Richard Abitbol,
applaudissant le laïus de Roger Cukierman sur l’irréprochabilité de Marine Le
Pen, écrit : "Le passage à l’acte du vote Front national n’est plus
un sacrilège !!!" »
« Sacrilège » ? C’est donc le CRIF (Conseil
représentatif des institutions juives de France) qui dit le vrai et le faux, le
bien et le mal, en République française ? Il se serait substitué à
l’Église ?
Le président du CRIF, Roger Cukierman, a fait momentanément miroiter à
Marine Le Pen l’ouverture des portes de l’arc républicain dont il aurait les
clefs. Mais la présidente du FN ne comprenait pas qu’elle était méthodiquement
ballotée, secouée, elle et son parti dans un tamis, afin qu’elle aille de
concession en concession, jusqu’à réduire au néant tout ce qui faisait
l’attrait du parti de son père. Et finalement, Roger Cukierman, le Caïphe de la
République qui s’est substitué au pape, a changé d’avis :
« Échouant à dépasser le stade des débauchages individuels, le FN
peine toujours, en 2016, à obtenir un assentiment officiel, institutionnel.
Marine Le Pen est une fois de plus restée à la porte du dîner annuel du CRIF au
début de mars. Plus dommageable, son président, Roger Cukierman, semble revenir
sur ses propos conciliants en multipliant les déclarations hostiles à l’égard
de Marine et Marion Le Pen : "Nous devons être exemplaires et sans
faille dans le rejet des héritières de Jean-Marie Le Pen", a-t-il attaqué
lors du dîner. »
Il s’agit de détruire la maison Le Pen comme doit l’être celle d’Edom
(Rome) ; la communauté juive organisée ne raisonne pas exclusivement en
termes de tactique politique mais selon une doctrine religieuse.
Marine a été utilisée contre son père, qu’elle a exclu de son propre
parti, et Marion contre sa tante, qu’elle trahie à son tour au profit de
Zemmour. Pourquoi vouloir se débarrasser de la fille et de la petite-fille Le
Pen (après utilisation) alors qu’elles sont aussi soumises que des
esclaves ?
Parce qu’il faut par principe détruire tout ce qui peut raviver le
souvenir du patriarche Le Pen, ce qu’il représente. La maison Le Pen, française
de souche, doit être réduite au néant, comme si elle n’avait jamais existé. Et
parce que dans le religion juive, les enfants sont tenus responsables des
méfaits de leurs aïeux sur plusieurs générations :
« Yahvé poursuit le méfait des pères sur les enfants, sur les
petits-enfants, jusqu’à la troisième et à la quatrième descendance. »
(Exode 34, 6-7)
D’où la déclaration de Cukierman sur « le rejet des héritières de
Jean-Marie Le Pen ». Et les deux traîtresses à leur propre famille, Marine
et Marion, se crêpent le chignon pour savoir laquelle des deux sera la première
à se prosterner devant Israël, à Yad Vashem :
« Pas de pèlerinage en Terre sainte pour Marine Le Pen ; pas
question pour la présidente du Front national de laisser la place aux autres
pour autant. Quand, en janvier 2016, au sortir d’un déjeuner de presse, a fuité
dans Le Monde la rumeur d’un prochain déplacement de Marion Maréchal
en Israël, sa tante a piqué une familière colère. Les mails échangés avec sa
nièce, laquelle lui indique l’avoir déjà prévenue de ce projet par ailleurs peu
imminent, n’y changent rien. Dans l’entourage de la députée, on a compris que
la première Le Pen à visiter Yad Vashem, le bouleversant mémorial de la Shoah à
Jérusalem, ne devait pas être Marion. »
Marine lâchée par Goldnadel, son conseiller en
dédiabolisation, au profit de Zemmour
Marine Le Pen faisait face à quelques good cops, comme Goldnadel
(ancien membre du comité directeur du CRIF) ou Abitbol, et les bad cops,
Cukierman, la LICRA et tous les intellectuels juifs de gauche. Goldnadel peut
ainsi dire qu’il aura fait tout son possible pour faire accepter la goya
Marine :
« ‘‘Il faut reconnaître que c’est plutôt Israël qui fait la
gueule’’, explique Gilles-William Goldnadel, dont la vie se partage entre Paris
et Tel-Aviv. C’est une connerie de ne pas recevoir Marine Le Pen. Israël ne
manque pas d’ennemis, mais le gouvernement Netanyahou a peur de la réaction de
la communauté juive organisée française." »
Pourtant Marine y croyait, naïvement. Elle confiait au journaliste
Jacques Benillouche que :
« Le jour où on comprendra que des juifs nous soutiennent, on aura
gagné la dédiabolisation. »
Et ce sont ceux-là mêmes qui l’ont poussée vers la dédiabolisation,
contre son père, qui la trahissent maintenant au profit de Zemmour. C’est le
cas de Robert Ménard, qui a d’ailleurs pour avocat Goldnadel, qui compte parmi
ses clients Florian Philippot [6], lequel a été de ceux qui ont œuvré à
l’exclusion de Jean-Marie Le Pen du parti qu’il a fondé. [7]
Goldnadel, qui a été le conseiller en dédiabolisation de Marine Le Pen,
a torpillé cette dernière sur CNews le 23 septembre 2021 avec l’aide d’une
autre représentante de la communauté juive organisée, Élisabeth Lévy, ainsi que
le très servile Pascal Praud (salarié du protecteur de Zemmour, Bolloré).
« Le problème que rencontre Marine Le Pen, explique
Goldnadel, c’est qu’elle a la double peine. D’une part, elle a mis de l’eau
dans son vin jusqu’à tolérer l’intolérable Cour européenne des droits de
l’homme, pour quelqu’un qui n’est pas européiste, c’est vraiment manger son
chapeau, et en même temps elle paye quand même le fait de s’appeler Le Pen. »
« Ça c’est vrai » abonde Élisabeth Lévy qui vient d’une
famille où « on pratique le pilpoul, cet usage hérité de l’étude
talmudique devenue au fil des siècles un jeu et une gymnastique d’esprit. » [8]
On en revient encore à cette culpabilité héréditaire du yahvisme. Pour
ces gens-là, qui ne sont toujours pas sortis de l’archaïsme tribal, la
responsabilité individuelle n’existe pas ; une famille, un peuple, un
pays, une civilisation est coupable ad vitam æternam des
« fautes » et « crimes » de leurs aïeux, de leur
concitoyens et coreligionnaires.
Et Goldnadel de poursuivre :
« Raison pour quoi par exemple un Ciotti a moins de surmoi pour
dire au deuxième tour je voterai Zemmour que de voter Le Pen. C’est cruel,
c’est injuste, mais c’est un fait que je constate. Donc, bien entendu, elle a
un gros cailloux dans sa chaussure. »
Et pour enfoncer le clou de la moquerie, Goldnadel conclut son propos
ainsi :
« Je voulais dire, à propos de Marine Le Pen, son calcul de la
dédiabolisation n’était valable qui si un autre diable ne sortait pas de la
boîte. » [9]
Sous-entendant que la dédiabolisation était une erreur, puisqu’elle
laissait la place vacante à un remplaçant de Jean-Marie Le Pen et de Marine, en
l’occurence Éric Zemmour.
Mais ce qu’oublie de rappeler Goldnadel, c’est qu’ils étaient, lui et
une partie de la communauté juive organisée, à l’origine de la dédiabolisation,
ils en étaient les artisans. Dédiabolisation qui s’est avérée être un piège
mortelle pour Marine Le Pen et le FN/RN.
Finalement, pour se venger de sa fille traîtresse, le père Le Pen a
déclaré, lors d’un entretien publié par Le Monde le 2 octobre dernier,
qu’il soutiendrait Zemmour si ce dernier était le candidat du camp
national. [10]
Résumons : la fille trahit le père sur ordre de la communauté
organisée ; la nièce trahit la tante pour faire plaisir aux mêmes ;
et le grand-père valide ceux qui ont organisé son éjection en utilisant sa
fille. Ainsi disparut la maison Le Pen.
« Si un royaume est divisé contre lui-même, ce royaume ne peut
subsister ; et si une maison est divisée contre elle-même, cette maison ne
peut subsister. » (Marc 3 : 24-25)
Robert Ménard, le cheval de Troie à la manœuvre pour grand-remplacer l’extrême droite
Le maire de Béziers et ancien secrétaire général de Reporters sans
frontières – qui a été financé par George Soros et la CIA [11] – fait
partie de ceux qui travaillent au grand remplacement de Marine Le Pen, et à
l’organisation de l’union des droites autour de d’Éric Zemmour.
Je rappelle que Robert Ménard est celui qui, entre les deux tours de la
présidentielle de 2017, attaquait, comme le faisait Zemmour, le programme
économique de Marine Le Pen, la candidate que Ménard devait soutenir, en
principe, puisqu’il a obtenu la marie de Béziers grâce au Front national. Au
lieu de cela, Ménard déclarait sur France Inter le 4 mai 2017 :
« Je suis contre la sortie de l’euro, c’est un de mes désaccords
avec le Front national, comme je suis contre la sortie de l’Union européenne.
Je trouve que ce n’est pas la bonne solution, qu’on a bien d’autres problèmes
qu’on peut régler sans sortir de l’euro. »
Plus récemment, le 11 mars 2021 au micro d’André Bercoff, à l’antenne de
Sud Radio, Robert Ménard s’est dit être à la recherche du « candidat
qui incarnerait une droite audacieuse, pas rétrograde, mal élevée, qui ne
manque pas de panache, qui sache nous parler de la France. »
Mais il a tout de même tenu à rassurer l’oligarchie qui tient la
France ; il a affirmé ne pas être opposé à la politique économique
destructrice menée par Emmanuel Macron. Il a également précisé que sa femme,
Emmanuelle Ménard, députée, a voté pour la réforme macronienne de la
SNCF. [12]
Pour Robert Ménard et son champion Éric Zemmour, point de souverainisme
économique. Pas un mot sur les Gilets jaunes éborgnés et emprisonnés, pas un
mot sur le confinement et la fermeture des restaurants et commerces, pas un mot
sur l’appauvrissement des Français, et rien non plus sur les paysans qui se
suicident.
Toujours au micro de Bercoff, Robert Ménard a fait mine d’être perplexe
en évoquant une éventuelle candidature d’Éric Zemmour :
« C’est un journaliste de talent, cultivé », mais
« est-ce que de tout ça on peut faire un homme politique ? »,
estimant Zemmour « plus utile en faisant entendre un autre son de
cloche sur CNews que dans l’arène politique ».
Toutefois, les propos du maire de Béziers contrastent avec son rôle en
coulisse. En effet, une enquête de L’Express publiée le 11 février 2021
révèle que Robert Ménard était en 2020 déjà très actif pour convaincre Zemmour
de se présenter à la présidentielle de 2022 :
« À l’automne 2020, les questions du polémiste se sont faites plus
précises. "On s’organiserait comment pour récolter les signatures
d’élus ? Pour le financement ?" demande-t-il au maire de
Béziers, Robert Ménard, au détour d’un café dans une brasserie parisienne du
XVIIe arrondissement. L’ancien secrétaire général de Reporters sans frontières
sort de là avec le sourire jusqu’aux oreilles : ce partisan de l’union des
droites, critique infatigable de Marine Le Pen, fait partie de ceux qui
poussent activement Zemmour à se lancer en politique. Les deux hommes ont
décidé d’échanger au moins une fois par mois. "Je ne l’ai jamais senti aussi
près de franchir le pas qu’aujourd’hui", se félicite Ménard. En coulisses,
l’élu biterrois tente de fédérer des soutiens parmi ceux qui veulent à tout
prix éviter un match retour entre la présidente du Rassemblement national et
Emmanuel Macron en 2022. » [13]
Le 8 septembre 2020, Ménard organise à Paris un déjeuner confidentiel
près du Trocadéro. Autour d’Éric Zemmour, le maire de Béziers a invité Jacques
Bompard, maire d’Orange, et son directeur de la communication, Joseph-Marie
Joly. « L’objectif premier du déjeuner était de le convaincre d’y aller »,
raconte ce dernier. « Les convives n’ont pas besoin d’attendre le
dessert pour constater que leur entreprise est plutôt bien reçue ».
L’union des droites en marche
L’éditorialiste du Figaro a ensuite rencontré les chefs de partis
de droite en vue de 2022. Le 5 février 2021, Zemmour rencontrait un des
candidats à la présidentielle, Nicolas Dupont-Aignan, qui lui demande :
« Est-ce que tu veux y aller ? Si oui, on avisera. Il
faudra qu’on prenne une décision en laissant notre ego de côté. »
Précisons que ces deux-là sont des « amis de trente ans »,
et que Dupont-Aignan, crédité de 7 % d’intentions de vote, est certes un
petit candidat, mais ajouté aux 13 % (il est monté magiquement à 15 %
ces derniers jours) potentiels de Zemmour, il pèse dans la balance. Il est
possible que Nicolas se retire au profit d’Éric, moyennant un arrangement.
Quelques jours auparavant, fin janvier, Zemmour rencontrait Laurent
Wauqiez, président de la région Auvergne-Rhône-Alpes et ancien patron des
Républicains (LR). Un proche de ce dernier rapporte :
« Éric Zemmour n’a pas essayé d’enrôler Laurent, et
vice-versa. » [14]
Le tapage médiatique et les sondages gonflés ont pour objectif de faire
monter Zemmour et de l’imposer comme leader de la droite. Un message de
l’oligarchie envoyé aux chefs des partis de droite – sans parler des tractation
en coulisse – pour qu’ils se rallient à lui. Une façon d’impressionner et
d’affaiblir Marine Le Pen et de faire pression sur elle. Le 22 septembre
dernier, Jean-Frédéric Poisson s’est dit « prêt à effacer » sa
candidature derrière celle de Zemmour. [15]
En somme, l’opération consiste à établir une union des droites pour
siphonner partiellement l’électorat du parti politique de Marine Le Pen. L’idée
est de réitérer l’exploit de Nicolas Sarkozy qui avait, grâce à Patrick
Buisson, attiré à lui une partie de l’électorat du Front national en 2007. Mais
cette fois-ci il s’agit de détruire le RN et Marine, et, à partir des ruines du
parti fondé par Le Pen père et de LR, construire un parti ou un mouvement de
droite, néoconservateur et libéral, enterrant définitivement le gaullisme et
toute idée de sortie de l’OTAN, de l’UE et de l’euro. Il ne restera que la
lutte verbale contre l’immigration et le discours obsessionnel anti-islam.
L’idéal pour Zemmour serait un désistement de Marine Le Pen à son
profit. Mais ce n’est pas une mince affaire. Il faut lui faire suffisamment
peur et lui proposer un arrangement avantageux. Car, quelle que soit sa
décision, l’élection de 2022 l’achèvera politiquement – elle agonise depuis son
débat face à Macron en 2017. Et c’est le rôle de Ménard que de la faire plier.
Le 15 février 2021, cet ancien agent des États-Unis reconverti dans le
souverainisme rencontrait Marine Le Pen avec qui il a eu un échange « paisible ».
Il s’agissait « d’oublier un peu les rapports exacerbés, passionnels,
et les propos qui pouvaient être tenus de part et d’autre un peu désagréables,
pour essayer de voir comment on pouvait parler politique et faire des choses
ensemble », a déclaré le maire de Béziers. Et d’ajouter :
« Ça ne gomme pas les désaccords sur les questions économiques –
nous on a une vision plus libérale de l’économie, moins étatiste – mais ça ne
nous empêche pas de faire du travail ensemble. »
Durant cette discussion, Ménard a fait part à Marine Le Pen des « qualités »
de son remplaçant, Éric Zemmour, qui selon le maire de Béziers, aurait tout
d’un coup « plus envie qu’avant » d’être candidat à la
présidentielle, mais qu’il ne voulait pas porter tort à Marine, qui devrait
être au second tour d’après les sondages du premier trimestre 2021. Ménard a
confié à l’AFP que la « présence d’Éric Zemmour » dans la
course présidentielle était « souhaitable pour Marine Le Pen parce
qu’il est capable d’attirer à lui des gens qu’elle n’est pas capable d’attirer. » [16]
Ménard, qui joue manifestement le rôle du petit télégraphiste au service
de Zemmour et de ses patrons, a fait passer le message suivant à Marine Le
Pen : soit elle se rallie au chroniqueur politique de CNews (qui n’a rien
fait de sa vie sinon du bavardage et du plagiat [17]), soit elle subira
des humiliations répétées venant de Zemmour et de toute la meute médiatique
derrière lui tout au long de la campagne, pour l’empêcher au final, peut-être,
d’accéder au second tour.
Du point de vue de Zemmour et de ses patrons, Marine Le Pen est un
énorme caillou dans leur chaussure, qui refuse de s’écarter au premier
claquement de doigts. Les sondages qui donnaient Marine Le Pen au coude à coude
avec Emmanuel Macron expliquaient également l’agitation de Ménard, messager du
camp Zemmour, en février dernier.
« Si Marine Le Pen a beaucoup de chances pour 2022, les ardeurs
en faveur d’Éric Zemmour pourraient se rafraîchir », déclarait Paul-Marie
Couteaux qui accompagne Zemmour dans cette aventure. Mais si les sondages
plafonnent à 40 %, Éric Zemmour « a des chances de se
présenter » ajoutait-il.
Le 2 mars 2021, Marine Le Pen disait ne pas croire en la candidature de
Zemmour. [18] Mais le tapage médiatique dont bénéficie son remplaçant au
point d’occulter son existence politique doit la faire sérieusement réfléchir
aujourd’hui.
L’opération Zemmour-Macron était prévisible
L’opération Zemmour-Macron était prévisible. En 2020, avant que la
candidature de Zemmour au mandat suprême ne soit envisagée, j’ai expliqué à
plusieurs reprises, notamment lors d’une interview accordée à Rivarol le
12 novembre 2020 [19], qu’Éric Zemmour et ses camarades néoconservateurs
travaillaient déjà à la réélection d’Emmanuel Macron. Un Macron transfiguré,
disais-je, un Macron néoconservateur qu’on nous présentera comme
néo-souverainiste. Et j’ajoutais que l’argument de Zemmour serait le
suivant :
« J’ai été finalement entendu, le réel a donné raison à mon
discours, et je me réjouis de voir le Président y adhérer… »
C’est précisément ce qui est en train de se produire. Et cela vient de
s’illustrer à l’occasion de l’affaire des visas. Emmanuel Macron décide de
réduire de 50 % le nombre de visas octroyés aux Maghrébins (-50% pour les
Marocains et Algériens, et -30 % pour les Tunisiens), et ce sous
l’influence d’Éric Zemmour qui a révélé que Macron lui avait demandé au
téléphone de lui rédiger une note sur l’immigration. [20]
Près d’un an après ma prédiction, Zemmour s’est félicité, dans une vidéo
du 28 septembre 2021, d’avoir inspiré Macron :
« Soudain, le gouvernement modéré d’Emmanuel Macron adopte les
méthodes des “extrémistes”. En l’occurrence, de réduire le nombre de visas
qu’on accorde aux ressortissants des pays qui ne veulent pas reprendre leurs
illégaux. Très bien. On attendra que cette mesure soit effectivement mise en
œuvre, mais au moins sur le principe on félicite Gabriel Attal et Emmanuel
Macron. Mais, puisque maintenant, j’ai été consacré par Gabriel Attal
inspirateur de la politique d’Emmanuel Macron, donc je vais être généreux
avec lui et je vais lui donner d’autres mesures pour réduire les flux
migratoires et renvoyer les illégaux qu’on ne renvoie jamais... » [21]
Le but de la manœuvre zemmourienne, je le répète, c’est de faciliter la
réélection de Macron en affaiblissant Marine Le Pen par le siphonnage d’une
partie de son électorat (comme jadis Sarkozy), pour s’assurer qu’elle n’arrive
pas au second tour ; et quand bien même elle serait au second tour face à
Macron, Zemmour pourrait appeler à voter pour le président sortant en arguant
qu’il l’a influencé et que Marine Le Pen est une incompétente incapable de
diriger un État. Autre scénario, Marine Le Pen se désiste au profit de Zemmour
qui devient le candidat de l’union des droites et principal opposant de Macron.
Un opposant-allié qui fait opérer au président réélu un tournant droitier qui
satisfera le bourgeois. Emmanuel Todd parlait de macro-lepenisme, il faudra
parler demain d’un macro-zemmourisme.
Pour ce faire donc, Zemmour doit prétendre rassembler les droites, leur
leader, pour créer un grand parti ou un mouvement opérant la jonction entre
l’électorat du RN et de LR. La condition étant la destruction de ces deux
partis, avant ou après l’élection, peu importe.
Lors d’une interview accordée le 27 septembre 2021 à Sud Radio, Zemmour
disait que son objectif était de faire renaître le RPR, c’est-à-dire opérer la
jonction entre l’électorat de LR et celui du RN :
« Le RPR c’était une synthèse entre les classes populaires de
droite, qui ne votaient pas pour les communistes, et la bourgeoisie. Entre le
petit artisan, le petit commerçant et les grands commis de l’État, ce qu’on
appelle aujourd’hui les technocrates. À l’époque, c’était positif, il y avait
cette alliance. C’était ça le RPR. » Et aujourd’hui, ajoute Zemmour, le
problème c’est que « vous avez les classes populaires qui votent
Rassemblement national, vous avez les bourgeois CSP+ et les retraités qui votent
LR. L’un et l’autre séparés ne peuvent pas gagner. Donc il faut rassembler,
refaire le RPR sociologiquement. » [22]
Or Zemmour, favorable à l’euro, à l’Union européenne et au pass
sanitaire, ne peut être le candidat des classes populaires.
D’ailleurs, mon analyse du rôle de Zemmour, en tant que soutien de
Macron et agent de déviation de la colère populaire contre l’oligarchie, vient
d’être confirmée par le politologue et sondeur Jérôme Sainte-Marie, lors d’un
entretien accordé à L’Opinion le 30 septembre 2021, où il explique
qu’une candidature Zemmour renforcerait « mécaniquement »
Emmanuel Macron :
« Dans les derniers sondages Marine Le Pen conserve un soutien très
fort parmi les classes populaires, et notamment chez les ouvriers : plus
de 40 % d’entre eux votent Le Pen au premier tour, contre seulement
3 % des cadres. Cette baisse très sensible de Marine Le Pen chez les
cadres, correspond à leur départ chez Éric Zemmour. L’initiative de ce
dernier vise à ressusciter le clivage gauche-droite à la place du clivage bloc
élitaire/bloc populaire qui a structuré le quinquennat jusqu’à présent.
Cette tentative peut-elle réussir ? On n’a pas encore abordé les thèmes
économiques et sociaux, Éric Zemmour s’en tient à grande distance. Par
ailleurs, les classes populaires se politisent plus tard que les autres,
généralement en février. On est donc dans un moment où on a l’impression que
ces lignes-là sont troublées et que la gauche et la droite retrouvent droit de
cité. Je ne suis pas sûr du tout que cela se confirme...
À terme, le destin d’Éric Zemmour sera de contenir le score de la droite
classique, puisqu’il a un programme économique, social et identitaire qui
correspond à la frange de la droite qui a voté Villiers ou
Fillon. » [23]
Les laissés pour compte du macro-zemmourisme seront les catégories
populaires et les classes moyennes qui n’auront pas d’autre choix que de
recourir à la violence politique pour se faire entendre. D’autant plus que la
disparition du RN laisserait les catégories populaires sans parti politique
faisant encore mine de les représenter. Il n’y aura plus de soupape
politicienne et électorale.
Zemmour : le candidat anti-Système soutenu par
toute l’oligarchie, de Bolloré-Goldschmidt au New York Times
Depuis la rentrée 2019, Éric Zemmour est omniprésent dans les médias,
tandis que l’on entendait rarement parler de Marine Le Pen. Tout porte à croire
que l’opération pour préparer le lancement de Zemmour dans la course à la
présidentielle a démarré il y a deux ans. Aujourd’hui les chaînes de télévision,
les journaux et les radios ne parlent plus que de lui tandis qu’il se dit
censuré. Ce type d’opération promotionnelle et politique est décidée en haut
lieu.
Zemmour est propulsé par le milliardaire sarkozyste Vincent
Bolloré-Goldschmidt, propriétaire du groupe Canal+. L’éditorialiste fait sa
rentrée sur CNews avec son émission propre, Face à l’info, le 14 octobre
2019. Il occupe depuis lors l’espace médiatique comme jamais.
Huit mois plus tôt, le 6 février 2019, le New York Times lui
consacrait vingt pages entières. Ce grand journal central de la gauche juive
américaine [24], lu dans tout le monde occidental (imprimé à 1 160 000
exemplaires et ayant 5 millions d’abonnés), dressait un portrait valorisant de
Zemmour, le présentant comme une sorte de leader de la droite
conservatrice :
« L’historien pop Éric Zemmour s’est imposé comme un évangéliste de
la culture française – avant de devenir une force directrice de la droite
conservatrice. »
L’affirmation du New York Times est erronée, Zemmour ne s’est pas
imposé, il a été imposé par les milliardaires et oligarques
« français » qui le tiennent à bout de bras.
Le candidat Zemmour soutenu par des macroniens, des sarkozystes et des banquiers de Rothschild
L’équipe de campagne, l’identité et le pedigree de ceux qui entourent
Zemmour valident complètement mon analyse du rôle de ce dernier.
Libération rapporte que le programme présidentiel de Zemmour serait
presque finalisé, « alimenté par des notes de diverses personnes dont
on ne sait pas grand-chose, comme ce Jonathan N., un jeune banquier de chez JP
Morgan, encore un proche de Sarah Knafo, qui demande à garder son nom secret. »
Celui dont le journal appartenant à Édouard de Rothschild et Patrick
Drahi tait le nom de famille s’appelle Jonathan Nadler, banquier chez JP Morgan
qui est passé par la banque Rothschild. L’autre personnage clef dont la presse
a tu l’existence est Julien Madar [25]. C’est le rédacteur en chef de Faits
& Documents, Xavier Poussard, qui a dévoilé au public l’existence de ce
pilier de la campagne zemmourienne. Julien Madar vient également de la banque
Rothschild et il s’occupe de la levé de fonds pour la campagne de Zemmour.
Julien Madar, qui ne voulait pas que son nom apparaisse, a finalement
été interrogé par Radio France, et il a admis :
« Jonathan Nadler gère la cellule économique. Je discute avec
lui. »
Et Radio France confirme les informations révélées par Xavier
Poussard :
« Selon un proche d’Éric Zemmour, les rôles seraient en fait bien
répartis. Julien Madar dirigerait la partie opérationnelle du financement
de ce qui s’apparente à une précampagne, tandis que Jonathan Nadler se
concentrerait plutôt sur le programme économique. Jusqu’ici ces deux hommes le
faisaient en toute discrétion, la question des finances reste taboue dans
l’entourage d’Éric Zemmour. Ils préfèrent rester dans l’ombre, et laisser la
lumière médiatique aux réseaux traditionnels de financements de la droite
nationale. Notamment à l’entrepreneur ultralibéral et identitaire Charles
Gave, qui pourrait quant à lui faire profiter Éric Zemmour de son carnet de
chèques et de son réseau londonien. » [26]
En somme, le bourgeois catholique, « Charles Gave le financier
d’extrême droite qui roule pour Zemmour » [27] (titre d’un article de
Libération), doit jouer le rôle de bouc émissaire, porter le chapeau du
zemmourisme, être traîné dans la boue publiquement, tandis que les banquiers
issus de la communauté de Zemmour, ses véritables appuis, sont préservés.
Autres soutiens de Zemmour, l’imprimeur Gilbert Caron qui devrait
fournir les clips de campagne, et le publicitaire Daniel Kazan, ex-directeur
créatif chez Apple, qui s’est dit disponible pour « donner un coup de
main » car « la nation a besoin qu’il se passe quelque chose ».
Un autre publicitaire, Frank Tapiro, inventeur de slogans pour Sarkozy
en 2007, qui a soutenu Macron, apporte son aide à Zemmour :
« Je lui donne des conseils d’ami. Je le soutiendrai quoi qu’il
fasse. Même si j’ai soutenu Macron, et que je suis tiraillé entre Pécresse et
Bertrand. Ça manque d’offre politique aujourd’hui, Zemmour peut faire un
électrochoc et en plus torpiller Marine Le Pen. »
Tapiro a au moins le mérite d’être clair. Ceux qui soutiennent Zemmour
sont les mêmes qui sont derrière Macron. Zemmour compte aussi dans son équipe
Nicolas Zysermann, le trésorier de l’association Les Amis d’Éric Zemmour, qui
était en 2016 référent des Jeunes avec Macron, dans une université canadienne.
Dans un article du 8 juillet 2021, La Lettre A (LLA) – publication
électronique d’informations politiques et économiques – a rapporté qu’Éric
Zemmour a rencontré, lors d’un dîner au mois de juin 2021, quatre grands
patrons, dans le cadre du lancement de sa campagne présidentielle. Au dîner
était présent Henri de Castries, président-directeur général d’Axa de 2000 à
2016, administrateur de Nestlé et de HSBC, ancien président de l’Institut
Montaigne, et président du comité de direction du groupe Bilderberg (le célèbre
club de l’oligarchie occidentale) depuis 2012.
« Invité à titre personnel par un ami commun, le patron de
l’Institut Montaigne réfute tout ralliement, mais justifie la rencontre.
"Je ne crois pas que le fait d’échanger courtoisement sur des désaccords
assez profonds puisse être interprété comme un ’éventuel rapprochement’",
précise Henri de Castries, qui fut un soutien actif de François Fillon en 2017
et ne trouve aucun candidat de son cœur au sein de la famille élargie des
Républicains (LR). »
Également présent, Godefroy de Bentzmann, président du Syntec Numérique
depuis 2016 et coprésident de Devoteam. Il est venu au dîner avec son frère
Stanislas de Bentzmann, qui dirige avec lui la société de conseil en innovation
dont le chiffre d’affaires était de 760 millions d’euros en 2020. Ce
dernier avait financé en 2018 le site Atlantico à hauteur de
500 000 euros (LLA du 18/06/18). « Le duo ne dément pas sa
participation, tout comme Nicolas de Tavernost », PDG du groupe M6 qui
faisait partie des convives. Nicolas de Tavernost pourrait d’ailleurs devenir
le PDG du groupe TF1 après la fusion des deux groupes pilotant respectivement
M6 (Bertelsman) et TF1 (Bouygues). [28]
Lors de cette rencontre, Éric Zemmour a tenu a rassurer ces grands
patrons en leur confirmant qu’il ne défendra pas les intérêts du peuple et
occultera les ennemis des Français en parlant d’islam :
« On ne peut pas, leur dit Zemmour, ouvrir cinquante chantiers en
même temps. Si j’arrive au pouvoir, c’est pour traiter un sujet : le choc
des civilisations. Sur l’économie, ce ne sera pas la révolution. » [29]
Philippe Izraelewicz, ex-LR et soutien actif de Zemmour, le
confirme :
« Ce qui est sûr, c’est qu’il est contre la sortie de l’Union
européenne et de l’euro. » [30]
En mars 2021, un soutien de Zemmour assurait que Vincent
Bolloré-Goldschmidt s’intéressait au financement de la future campagne de son
protégé. [31]
Et comme le précise La Lettre A, « pour Éric Zemmour, l’enjeu de
ces agapes est sans doute en partie financier alors que l’association Les amis
d’Éric Zemmour vient d’obtenir l’agrément pour récolter des dons. Au-delà de
leur côté informel, ces rencontres revêtent une symbolique plus politique. Son
entregent lui permet de se distinguer de Marine Le Pen – encore rejetée par les
réseaux du CAC 40 et les syndicats patronaux. » [32]
Conclusion
L’effondrement des partis politiques, subséquent à la mort des
idéologies structurantes, à laissé apparaître le clivage fondamental de la
société française, à savoir l’opposition entre peuple et oligarchie. Une
oligarchie qui a investi les organes de l’État et l’a transformé en système
politique totalitaire, tyrannique ; utilisant la police comme une milice
dans sa guerre privée menée contre le peuple.
L’opération Zemmour-Macron consiste à donner l’illusion de la
recomposition du clivage politique gauche/droite. Débarrassée de l’extrême
droite goy et de tout son héritage, la nouvelle droite, appuyée par la
finance internationale et représentée par Zemmour, influencera Macron, ramené
sur des positions néoconservatrices. C’est la naissance du macro-zemmourisme,
qu’on devrait plutôt appeler le macro-sarkozysme.
Cette reconfiguration politique qui consiste à renouveler le bail du
Système accentuera l’opposition oligarchie/peuple car les catégories
populaires, la France périphérique et les classes moyennes paupérisées n’auront
définitivement plus de représentant politique prétendant défendre leurs
intérêts. Zemmour comme Macron valident l’euro, l’Union européenne, l’OTAN, la
financiarisation de l’économie (sur laquelle Zemmour ne dit plus mot puisqu’il
est soutenu par des banquiers), la tyrannie, le pass sanitaire et tout ce qui
s’en suivra.
La violence politique augmentera alors en intensité et la désignation de
l’ennemi principal (les faux opposants compris) sera facilité.
Youssef Hindi
Notes
[1] https://www.europe1.fr/politique/Ma...https://www.lepoint.fr/politique/ma...https://www.lefigaro.fr/politique/2...
[2] Youssef Hindi, « La mort des idéologies modernes et des partis
politiques », geopolintel.fr, 29/05/2017. http://www.geopolintel.fr/article19...
[3] https://www.lci.fr/politique/presid...https://www.bfmtv.com/politique/des...En juin dernier, une
cinquantaine d’anciens du RN ont rédigé une tribune de soutien à Zemmour, sans
compter les cadres du partis qui l’ont rejoint. Marianne, 10 au 16 septembre
2021.
[4] https://www.liberation.fr/france/20...
[5] https://www.lexpress.fr/actualite/p...
[6] https://www.lexpress.fr/actualite/p...
[7] https://www.lepoint.fr/politique/ph...https://www.nouvelobs.com/politique...
[8] Cf. Ariane Chemin, « Élisabeth Lévy, causeuse de
troubles », Le Monde, 12/12/2003.
[9] https://www.dailymotion.com/video/x...Durant cette émission vous
pourrez aussi vous familiarisez avec l’humour juif avec Goldnadel qui parle de
« décritinisation » au lieu de la « déchristianisation de la
France ».
[10] https://www.lemonde.fr/election-pre...
[11] Pierre-Antoine Plaquevent, Soros et la Société ouverte :
Métapolitique du globalisme, première édition, Le Retour aux Sources, 2018, pp.
56-59. Nouvelle édition augmentée parue en 2020 aux éditions Culture &
Racines.
[12] https://www.sudradio.fr/societe/rob...
[13] https://www.lexpress.fr/actualite/p...
[14] https://www.nouvelobs.com/politique...
[15] https://www.lefigaro.fr/elections/p...
[16] https://www.challenges.fr/politique...
[17] Voir : Youssef Hindi, L’Autre Zemmour, Kontre Kulture, 2021,
pp. 18-21.
[18] https://www.lunion.fr/id237472/arti...
[19] https://youssefhindi.wordpress.com/...
[20] https://www.ledauphine.com/politiqu...
[21] https://www.youtube.com/watch?v=xpN...
[22] https://www.youtube.com/watch?v=7Lq...
[23] https://www.lopinion.fr/edition/pol...
[24] Le directeur de la rédaction du célèbre quotidien new-yorkais
s’appelle Arthur Ochs Sluzberger, arrière petit-fils du premier propriétaire du
New York Times, Adolf Simon Ochs, immigré juif allemand. Le journal est la
propriété du trust familial Ochs-Sluzberger. https://fr.wikipedia.org/wiki/The_N...
[25] https://www.francebleu.fr/infos/pol...
[26] https://www.francebleu.fr/infos/pol...
[27] https://www.liberation.fr/politique...
[28] https://www.challenges.fr/media/qui...
[29] Marianne, 10 au 16 septembre 2021.
[30] Marianne, 10 au 16 septembre 2021.
[31] https://www.lunion.fr/id237472/arti...
[32] « Le dîner privé d’Eric Zemmour avec Henri de Castries et
quelques patrons », La Lettre A, 08/07/2021.
Source
Zemmour favorable à la sortie de l'euro :
RépondreSupprimerhttps://www.lecho.be/opinions/analyse/eric-zemmour-je-suis-favorable-a-la-sortie-de-l-euro/9367490.html
Zemmour est pour la sortie de l'OTAN
https://francais.rt.com/france/91004-melenchon-zemmour-opposes-sur-tout-sauf-otan
Zemmour pour arrêter l'immigration : donc pour le Frexit puisque l'UE impose tout (cf. les analyses de François Asselineau).
Une explication de texte m'éclairerait.
GL
Favorable à la sortie du commandement intégré, pas de l'OTAN !
SupprimerIl est contre le frexit(Phillipot à signalé que c'était un point de divergence avec Moïse) comment sortir de l'euro dans ces condition ?
Lisez donc l'arnaque du"national/sioniste" du même auteur ou "l'autre Zemmour".
Cela fait des années que Hindi prévient mais quand on ne veut pas entendre...
Mon émission ici : https://www.youtube.com/watch?v=a7vBrfNKWFU&t=5s
RépondreSupprimerPS : il n'y avait pas grand-chose à "grand remplacer"...
RépondreSupprimerA savourer : https://www.youtube.com/watch?v=QXEfDBrca7o
RépondreSupprimerLa tragedie est que meme si seulement 10 francais vont à voter, rève souhaitable mais evidemment impossible à realiser, SIX pour Zemmour, QUATRE pour son adversaire de l'indigne farce electorale, voici qu'avec grande satisfaction de son mentor, Attali, le Pays aura son nouveau President de la Republique sorti comme un lapin du chapeau et chargé d'enfoncer, pendant son mandat, ls derniers clous au cercueil de la France. Les premiers ont ete enfoncés par leurs ancetres en 1789. Tout cela n'est qu'un chatiment de Dieu provoqué par l'apostasie de la Fille ainée de l'Eglis, qui a entrainé le monde entier dans la boue du plus insupportable materialisme. Pour eviter le chatiment d'etre gouvernée pas se propres ennemies les plus insidieux et dangereux, c'est à dire, les Juifs (qui depuis des siecles s'installent de facon parasitaire dans tous les Pays de la planete), on devait depuis longtemps, remplir les eglises et demander pardon a Dieu de ses propre fautes, ,pas de temps en temps, mais presque tous les jours. Desormais c' est trop tard sauf avec un miracle plutot improbable de retour à Dieu collectif. Zemmour e Attali, qui comme tous les Juifs dispersés dans le monde, s'enfoutent totalment des Pays qu'ils occupent et dirigent en coulisse avec leur camarades, vont tres probablement vaincre, mais la France chretienne aussi, sera en tres large mesure responsable de sa fin. La majorité des gens n'arrivent meme pas à comprendre ce discours et c'est aussi pour cela que le pire doit encore arriver. "L'oublie de Dieu est origine et cause de tous les maux". Individuels et collectifs.
RépondreSupprimerMoise Zemmour président ce sera une première:enfin
Supprimerun président Algérien pour la grande France!
karamedchou@gmail.com
SupprimerLe non sens et la superficialité de votre réponse confirment une fois de plus que le pire doit encore arriver.
C'est pratique de parler de Dieu
SupprimerOn peut dire ce que l'on veut Il ne répond pas
Commentaire de lecteur : Y a quand même un petit côté Trump dans la candidature Zemmour : ouvertement patriote (qu’on y croit ou non), le mec systématiquement attaqué pour racisme.
RépondreSupprimerMoi je ne crois pas aux élections, je sais qu’au final on se fera fourrer. On votera pour un mec sympa au premier tour mais qui n’a aucune chance de gagner, genre Philippot (quoique, Youcef Hindi lui crache à la gueule aussi... Youcef Hindi devrait nous expliquer qui trouve grâce à ses yeux un de ces jours...).
Mais au final, puisqu’il y aura bien un mec président au bout de l’élection, pouvez-vous me dire qui serait mieux que Zemmour ? Non parce qu’encore une fois, il y aura bien un mec président au final, non ? Vous voyez quelqu’un avec la moindre chance de gagner qui serait mieux ? Macron c’est mieux ? Xavier Bertrand c’est mieux ?
Je ne soutiens pas Zemmour et je ne voterai pas pour lui (en tous cas pas au premier tour) mais vu qu’il faudra bien avoir quelqu’un, je me demande un peu pourquoi ER charge autant sur Zemmour. Sérieusement, une fois qu’il sera bien dézingué, il restera quoi sur la scène ?
Zemmour est pour l'arrêt de l'immigration, la politique dictée par la franc-maçonnerie, la déclaration de la lutte aux religions، l'effondrement des partis politiques, les idéologies structurantes et les différentes cultures en France acquises de ceux qui ont combattu sous le drapeau français ou participé au développement de ce pays.
RépondreSupprimerMoïse Zemmour n'est pas bèrbere, il n'a pas une tête de hamite-cananéen,il a un faciès typiquement sémite-hébraïque (nez,lèvres supérieure retroussée,front Large,grandes oreilles qui arrivent au niveau de la bouche, Le regard torve, longs doigts fins et crochus ect...il ressemble même aux caricatures anti ces mythes du XX ème siècle,
RépondreSupprimerNon ce n'est pas seulement un "berbère Judaïsé,'il est descendants d'hébreux,avec un certain pourcentage bèrbere (logique) mais ça reste un fis d'Israel
historiquement il y a bien eu installation de populations Juives en Afrique du Nord cela est attesté par les historiens, notamment après la destruction du second temple de Salomon par les Romains bien qu'il y ait eu des Hébreux installés en Afrique du Nord bien avant, après la destruction du 1er temple par les Babyloniens de Nabuchodonosor. Au V ème siècle avant j.c
Genèse des hébreux.
RépondreSupprimerMoïse, Mosé, Moshé, ou Râmosé était le Vizir de Amenhotep III puis de son fils Amenhotep IV (Akhenaton). Akhenaton a régné de -1348 à -1331 av. J.-C, soit 17 ans. Râmosé était le numéro 2 de l'Egypte, donc un personnage très important. Cinq ans après le début de son règne, Amenhotep IV remplace son nom en Akhenaton (Celui qui plait à Aton) et remet en cause le culte des anciens dieux et le fonctionnement du clergé d'Amon. Puis il décide de construite, au milieu de nulle part à 450 km de Thèbes et à 330 km du Caire, El-Amarna, une cité du Soleil. En deux ans le gros oeuvre de cette gigantesque métropole de 9 km de long sur 1 km de large s'élève à l'écart de tout. Les ouvriers n'étaient pas esclaves mais des égyptiens qui ont travaillé durement et dont beaucoup étaient maintenant malades, épuisés, usés. Il faut savoir qu'il n'y a jamais eu d'esclaves en Egypte, les prisonniers de guerre étaient affectés à des travaux domestiques. Les ouvriers responsables de l'édification de El-Amarna de trouvaient parmi le peuple où l'idée de travailler pour le roi relevait de l'honneur, d'autant que les artisans étaient rémunérés. Très rapidement Akhenaton entreprend l'abandon total du culte d'Amon. Les temples ferment un à un et le nom d'Amon est systématiquement effacé des inscriptions. C'est le plus grand bouleversement religieux de toute l'histoire égyptienne. Râmosé (Moïse), garant des traditions millénaires, observe le rejet de la religion de ses ancêtres. Ses prêtres perdent leurs privilèges et le peuple d'El-Amarna, affamé et malade, travaille durement pour édifier la cité solaire. Akhenaton ne reconnaissait plus le culte d'Osiris, le clergé perçut cette situation comme une exclusion. Akhenaton a démantelé l’ordre sacerdotal des prêtres d’Amon de la 18 ème dynastie. L'ancien clergé d'Amon préparait la fuite de la science cachée vers des terres égyptiennes annexées. Il fallait faire très vite et trouver le soutien d'un homme influent : le vizir Râmosé. Leur esprit conservateur les obligea à quitter l'Egypte avec des objets indispensables qu'il ne fallait surtout pas laisser aux mains de la nouvelle religion d'Aton. Ils sont partis en emmenant un coffre contenant de nombreux écrits sacrés appartenant à l'Égypte et de ses pays annexés (Les paroles divines ou Tables de la Loi, divers objets de culte comme le chandelier à sept branches), la majorité venant d’El-Amarna. Deux "chérubins" ailés surmontent l'objet, il s'agit des représentations d'Isis et de Nephtys, les protectrices des grands secrets. Et Un sarcophage contenant le corps d'Osiris, fondement de la religion égyptienne, également surmonté d'Isis et de Nephtys. En emportant dans leur exil le Yuef (corps) d’Osiris, les notables et les prêtres s’assuraient de garder avec eux les pouvoirs d’Osiris et les anciens codes. Les fuyards étaient composés de notables égyptiens, de prêtres égyptiens et d'ouvriers égyptiens malades d’El-Amarna qu'on appelait les Ubru (désastre, maladie). Râmosé étant maître des archives royales et des prêtres Yahouds, il a subtilisé discrètement tous les textes d'El-Amarna qu'il souhaitait, textes égyptiens, mésopotamiens, et même les deux grands mythes akkadiens inscrits sur les tablettes d'argile, donc de même facture que les Tables de Loi de Moïse. Alors que la Palestine était sous juridiction égyptienne et qu'il ne fallait que quelques jours pour s'y rendre, Râmosé devenu Mosé dès son départ vers l’an VII du règne d’Akheneton, a baladé les fuyards pendant 40 années dans le désert du Sinaï pour pouvoir ainsi modeler à sa guise son nouveau peuple et pouvoir inventer une nouvelle religion à partir de l'ancienne. En effet, à l’époque d’Akhenaton deux grandes routes marchandes traversaient le désert d’Egypte au pays Canaan. Ces pistes connues de tous permettaient un voyage de quelques jours seulement vers le pays Canaan.
Suite de mon commentaire.
SupprimerDonc Râmosé a organisé le vol des différents objets qu’il dissimulera dans deux Arches. Avec cette connaissance que l’on nomme le code de l’Alliance ou les Tables de la Loi, Râmosé a pu fournir aux exilés leur future doctrine et enseignement. La récupération des divers fragments du Yuef (corps) d’Osiris éparpillés dans les temples connus du seul clergé d’Amon. La tête du dieu Osiris était à Abydos. Avant la conquête du pays Canaan par les futurs hébreux, la Mésopotamie était divisée en citées-Etats farouchement attachées à leur indépendance. Il n’y avait pas d’unité entre les cités. Sous Akhenaton, la Palestine et donc Urushalim (Jérusalem) était sous juridiction égyptienne avec comme seule langue diplomatique l’akkadien. Le chef d’Urushalim (Jérusalem) et les chefs locaux disposaient de scribes compétents capables de lire et écrire de l’akkadien pour communiquer avec l’Egypte. Puis les fuyards, les exilés égyptiens de Râmosé ont conquis le pays Canaan vers -1300 av. J.-C. Et les Ubru sont devenus les hébreux. Plus de 500 ans auparavant, Babylone, une ville de faible importance, deviendra la cité millénaire grâce à l’impulsion du roi Sumuabum (-1895 à – 1881 av. J.-C). Babylone conservera sa suprématie près de 1500 ans, jusqu’à sa défaite contre Cyrus II de Perse en -539 av. J.-C. En -598 av. J.-C le roi Babylonien Nabuchodonosor (-605 av. J.-C à -562 av. J.-C) a conquis Jérusalem et il est reparti avec seulement des otages, sans saccager la ville. Mais les juifs se sont ensuite réarmés et devenaient menaçants, alors en -587 av. J.-C, soit 11 ans plus tard, les babyloniens sont revenus, ont encore battu les juifs, puis ont saccagé, pillé Jérusalem et déporté cette fois-ci la population pour les punir et empêcher toute nouvelle révolte future. Les juifs ont recouvré leur liberté en l'an -539 av. J.-C lorsque Cyrus II de Perse s'empare de Babylone et, par-là, de tout son empire. Soit 58 ans de déportation à Babylone. Une partie est restée à Babylone où beaucoup se sont bien intégrés. D'autres sont partis à Jérusalem Les babyloniens ont le même passé que les égyptiens. Ce sont des descendants des sumériens qui se sont ensuite séparés en deux clans qui ne s'entendaient plus. Puis avec le temps, ces deux clans se sont divisés en de nombreux autres clans plus ou moins ennemis entre eux. Les anciens hébreux connaissaient donc parfaitement la mythologie égyptienne et mésopotamienne. En sachant que les archives égyptiennes et babyloniennes racontaient la même histoire passée. L'Ancien Testament a été rédigé ensuite par les ex déportés juifs de Babylone, en compilant les archives amenées par leurs ancêtres égyptiens lors de leur fuite d'Egypte en -1341 av. J.-C et les documents qu'ils ont ramené de Babylone à leur retour en -539 av. J.-C.
Ce qui me choque beaucoup est le fait que tous les peuples actuels de ces régions sont des cousins tous issus des sumériens, mais que les diverses religions actuelles, qui ont remplacé toutes les anciennes religions d’alors, ont transformé tous ces cousins en ennemis mortels. Chacun est formellement convaincu que sa religion est la meilleure et l’unique créée par un dieu et que toutes les autres sont des fausses religions adorant un faux dieu.
En résumé : Les futurs hébreux étaient des égyptiens qui ont fui l'Egypte à la septième année du règne d'Amenhotep IV pour cause de changement de la religion d'Amon vers la religion d'Aton. Ils ont fui l'Egypte en l'an -1341 av. J-.C précisément pour arriver en Palestine où il y avait déjà des populations. Puis la Palestine a encore été conquise, par la suite, de nombreuses fois par d'autres peuples. Donc le vrai pays des hébreux, descendants des ouvriers UBRU (Malades) par la construction d'El-Amarna, est l'Egypte, pas la Palestine.