Les oligarques constituent une élite commerciale ultra-riche, détentrice d'un pouvoir politique disproportionné. Cette caste est apparue en deux temps.
La première vague d'oligarques est née des privatisations des années 1990, en particulier des ventes au comptant des plus grandes entreprises russes d'État, après 1995. Le tout dans un contexte de corruption de grande ampleur. On se souvient par exemple de la tristement célèbre opération « prêts contre actions », qui a permis à des magnats juifs en majorité, choisis par le pouvoir de prendre des participations dans douze grandes entreprises d'État, en échange de prêts destinés à consolider le budget fédéral.
Le gouvernement a délibérément fait défaut sur ces prêts, permettant à ses créanciers - les futurs oligarques - d'acheter au rabais les participations dans de grandes sociétés telles que Ioukos, Lukoil et Norilsk Nickel.
L'administration de Boris Eltsine, alors président, a ainsi enrichi un petit groupe de magnats juifs comme lui, en vendant les joyaux les plus précieux de l'économie soviétique, avec une forte décote [1].
Dans les années 1990, ceux-ci exerçaient une grande influence au Kremlin et pouvaient même parfois dicter la politique russe. Sous Eltsine, de nombreux oligarques ont occupé des postes au sein du gouvernement. Les anecdotes abondent sur les coffres remplis d'argent liquide transportés au Kremlin en échange de faveurs politiques.
L'accession au pouvoir de Poutine en 2000 a permis l'émergence de la deuxième vague d'oligarques par le biais de contrats d'État. Les fournisseurs privés dans de nombreux domaines tels que les infrastructures, la défense et les soins de santé surfacturaient leurs services au gouvernement, offrant au passage des pots-de-vin aux fonctionnaires impliqués.
Mais depuis que Poutine est aux affaires, c'est lui qui mène la barque. Il a proposé un accord aux oligarques : ils se tiennent éloignés de la politique, et en échange le Kremlin ne s'occupe pas de leurs affaires et ferme les yeux sur leurs profits, souvent acquis illégalement.
La déception populaire à l'égard des privatisations des années 1990 a par ailleurs facilité cette reprise en main dans les années 2000. Le Kremlin de Poutine a exercé des pressions politiques sur les oligarques dans des secteurs stratégiques tels que les médias et les ressources naturelles, afin qu'ils revendent des participations majoritaires à l'État.
Poutine a également adopté des lois qui accordent un traitement préférentiel aux entreprises publiques. Ces mesures ont permis au Kremlin de renforcer son contrôle sur l'économie et sur les oligarques.
Aujourd'hui, trois types d'oligarques se distinguent par leur proximité avec le pouvoir.
Tout d'abord, les amis de Poutine, qui sont personnellement liés au président. De nombreux proches du président russe - en particulier ceux de Saint-Pétersbourg où Poutine est né et a grandi, ainsi que ceux du KGB - se sont considérablement enrichis.
Parmi les oligarques que Poutine a connus à Saint-Pétersbourg figurent Iouri Kovaltchouk, souvent appelé le « banquier personnel » de Poutine, Guennadi Timtchenko, fondateur de la société de commerce d'énergie Gunvor, et les frères Arkadi et Boris Rotenberg, qui possèdent des actifs dans la construction, l'électricité et le pétrole. Toutes ces personnes sont visées par les sanctions occidentales.
Le deuxième groupe comprend les dirigeants des services de sécurité, de la police et de l'armée russes - connus sous le nom de « siloviki ».
Ils ont également tiré parti de leurs réseaux pour amasser des fortunes. Certains de ces « silovarques » sont d'anciens officiers de renseignement du KGB, et actuellement du FSB (Service fédéral de sécurité de la Fédération de Russie).
Ces hommes observaient jalousement le pouvoir et la richesse des oligarques de l'ère Eltsine et les ont obtenus sous Poutine. Le leader informel des siloviki est Igor Setchine, président du géant pétrolier Rosneft, souvent désigné comme la personne la plus puissante de Russie après Poutine.
Enfin, la plupart des oligarques russes n'ont pas de liens personnels avec Poutine, l'armée ou le FSB. En effet, certains d'entre eux sont ceux des années 1990. Si Poutine a écrasé les oligarques politiquement gênants ou récalcitrants après son arrivée au pouvoir, il n'a pas cherché à « éliminer systématiquement les oligarques en tant que classe », comme il l'avait promis lors de sa première campagne électorale.
Des hommes tels que Vladimir Potanine et Oleg Deripaska, qui ont fait fortune dans les années 1990, figurent ainsi dans la liste des Russes les plus riches aujourd'hui.
Ainsi, en 2014, la banque russe FCRB a prêté 9,4 millions d'euros au parti d'extrême droite de Marine Le Pen, qui s'appelait encore à l'époque le Front national, créant ainsi une dette politique de cette formation envers la Russie. Cela explique pourquoi le Front National a tourné sa veste pour devenir pro sioniste, d’autant plus que la politique israélienne d’apartheid contre les Arabes palestiniens (musulmans et chrétiens) correspond à la ligne politique frontiste.
Les lourdes sanctions contre les oligarques pourraient-elles les inciter à abandonner Poutine ou à infléchir le cours de la guerre ?
Certains oligarques s'expriment déjà contre cette guerre. Citons le président d'Alfa Group, Mikhail Fridman, et le magnat des métaux, Oleg Deripaska, qui ont tous deux été sanctionnés par l'Occident. Lukoil a également appelé à la fin de la guerre. Bien que cette entreprise ne soit pas actuellement soumise à des sanctions directes, les négociants en pétrole évitent déjà ses produits par anticipation.
En fait, nous constatons que les oligarques s'opposent de plus en plus vivement à la guerre ; la solidarité tribale juive jouant pleinement son rôle : Zelensky est juif et jouit de la nationalité israélienne.
Mais c'est le pouvoir des armes, et non celui de l'argent, qui domine au Kremlin aujourd'hui.
Tant que Poutine gardera le contrôle sur les siloviki - les officiers de l'armée et des services de renseignement, actuels et anciens, proches de Poutine - les autres oligarques resteront les otages de son régime.
Les généraux sont plus susceptibles d'influencer Poutine que les oligarques.
Poutine veut "purifier" la société russe des "traîtres nationaux"
Le président Vladimir Poutine a lancé mercredi un sévère avertissement aux « traîtres » russes lors d’une réunion avec ses ministres diffusée à la télévision nationale. « Le peuple russe sera toujours capable de distinguer les vrais patriotes de la racaille et des traîtres et de les recracher comme un moucheron qui a accidentellement atterri dans leur bouche », a-t-il déclaré.
« Bien sûr, ils (les Occidentaux) vont essayer de parier sur la fameuse cinquième colonne, sur les traîtres – sur ceux qui gagnent leur argent ici, mais qui vivent ailleurs. Qui vivent, pas dans le sens géographique, mais dans le sens de leurs pensées, de leurs pensées serviles », a déclaré le président russe.
« Un seul objectif, la destruction de la Russie »
« Tout peuple, et en particulier le peuple russe, sera toujours capable de distinguer les vrais patriotes de la racaille et des traîtres, et de les recracher comme un moucheron qui a accidentellement atterri dans leur bouche. »
« L’Occident veut diviser notre société, provoquer une confrontation civile en Russie et utiliser la cinquième colonne pour atteindre son objectif. Et il n’y a qu’un seul objectif – la destruction de la Russie. Mais ils n’y parviendront pas », a lancé Vladimir Poutine.
« Auto-purification naturelle »
« Je suis convaincu que cette "auto-purification" naturelle et nécessaire de la société ne fera que renforcer notre pays, notre solidarité, notre cohésion et notre capacité à relever n’importe quel défi », a-t-il conclu, selon des propos rapportés par l’agence de presse Reuters.
Un combat "pour le salut de l’Homme"
Par Youssef Hindi
Lors de son homélie du 6 mars dernier, le patriarche orthodoxe russe, Kirill, a interprété, à raison, la confrontation entre la Russie et l’OTAN en Ukraine, comme étant un affrontement civilisationnel dont l’homosexualité, promue en Occident, est un des enjeux :
« Dans le Donbass, il y a un rejet, un rejet fondamental des soi-disant valeurs qui sont proposées aujourd’hui par ceux qui prétendent au pouvoir mondial. Aujourd’hui, il existe un test de loyauté envers le pouvoir [occidental], une sorte de laissez-passer vers ce monde "heureux", un monde de consommation excessive, un monde de "liberté" apparente. Savez-vous ce qu’est ce test ? Le test est très simple et en même temps terrifiant : il s’agit d’une parade de la gay pride. La demande de nombreux pays d’organiser une gay pride est un test de loyauté envers ce monde très puissant ; et nous savons que si des personnes ou des pays rejettent ces demandes, ils ne font pas partie de ce monde, ils en deviennent des étrangers.
Mais nous savons ce qu’est ce péché, qui est promu par les soi-disant "marches de la fierté" (gay pride). C’est un péché qui est condamné par la Parole de Dieu – tant l’Ancien que le Nouveau Testament. Et Dieu, en condamnant le péché, ne condamne pas le pécheur. Il l’appelle seulement à la repentance, mais ne fait en aucun cas du péché une norme de vie, une variation du comportement humain – respectée et tolérée – par l’homme pécheur et son comportement. Si l’humanité accepte que le péché n’est pas une violation de la loi de Dieu, si l’humanité accepte que le péché est une variation du comportement humain, alors la civilisation humaine s’arrêtera là. Et les gay pride sont censées démontrer que le péché est une variante du comportement humain. C’est pourquoi, pour entrer dans le club de ces pays, il faut organiser une gay pride. Pas pour faire une déclaration politique "nous sommes avec vous", pas pour signer des accords, mais pour organiser une parade de la gay pride. Nous savons comment les gens résistent à ces demandes et comment cette résistance est réprimée par la force. Il s’agit donc d’imposer par la force le péché qui est condamné par la loi de Dieu, c’est-à-dire d’imposer par la force aux gens la négation de Dieu et de sa vérité.
Par conséquent, ce qui se passe aujourd’hui dans la sphère des relations internationales ne relève pas uniquement de la politique. Il s’agit de quelque chose d’autre et de bien plus important que la politique. Il s’agit du Salut de l’homme, de la place qu’il occupera à droite ou à gauche de Dieu le Sauveur, qui vient dans le monde en tant que Juge et Créateur de la création. Beaucoup aujourd’hui, par faiblesse, par bêtise, par ignorance, et le plus souvent parce qu’ils ne veulent pas résister, vont là, du côté gauche. Et tout ce qui a trait à la justification du péché condamné dans la Bible est aujourd’hui le test de notre fidélité au Seigneur, de notre capacité à confesser la foi en notre Sauveur. »
Ce discours eschatologique trace une ligne de démarcation entre la société traditionnelle qui fonctionne depuis la nuit des temps selon la polarité homme/femme, avec la société moderne, où sont promus non seulement l’homosexualité mais aussi le transsexualisme. La société moderne est le lieu de la confusion. Or, la confusion est le propre du diable : la confusion entre le bien et le mal, entre le vrai et le faux, entre le beau et le laid, entre l’homme et la femme, etc.
C’est un thème eschatologique que l’on trouve aussi dans l’islam. Parmi les nombreux signes de la fin des temps énumérés par le prophète Mouhammad il y a cette confusion des genres répandue qui est annoncée :
« Les hommes prendront des manières de femmes et les femmes des manières d’hommes. » ]
« Lorsque les hommes se suffiront des hommes et les femmes des femmes (l’heure sera proche). » ]
Que l’on soit croyant ou non, force est d’admettre que nous sommes entrés dans l’ère de la guerre eschatologique, opposant le monde des valeurs inversées à celui qui se soumet à l’ordre de Dieu, aux lois naturelles. Et les deux grands groupes de belligérants en sont pleinement conscients.
NOTES
[1] Ukraine / Russie. Le rôle sous-jacent des oligarques juifs :
« La juiverie russe est aujourd’hui la
communauté juive la plus prospère au monde », nous dit Aryeh Zuckerman,
secrétaire général du Fonds Juif Européen « Elle est très proche de la
communauté juive des USA [en richesse], et bien plus petite. Si nous parlons de
multimilliardaires, nous en avons quelques-uns. Si vous parlez de
multimillionnaires, nous en avons des tas. » .
« […] Près d’un quart des 200 individus les plus riches de Russie sont
juifs. […] La richesse nette combinée des 48 juifs listés est de 132,9
milliards de dollars. […]
Alors que seulement 0,11% de la population
russe est juive ashkénaze, ils représentent 21% de tous les milliardaires du
pays.
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VOIR AUSSI :
- La Cinquième colonne de Washington en Russie et en Chine
-
La
cinquième colonne chez Poutine :
Qui sont
donc ces membres de la 5e colonne ?
J’ai sélectionné neuf des noms les plus souvent mentionnés par les
analystes russes. Ce sont (sans ordre particulier) :
L’ancien vice-Premier ministre Anatolii Chubais, la première
vice-gouverneure de la Banque centrale de Russie Ksenia Iudaeva, le
vice-Premier ministre Arkadi Dvorkovich, le
premier vice-Premier ministre Igor Shuvalov, la gouverneure
de la Banque centrale de Russie Elvira Nabiullina, l’ancien
ministre des Finances Alexei Koudrine, le ministre du
Développement économique Alexei Uliukaev, le ministre
des Finances Anton Silouanov
et le Premier ministre Dmitri Medvedev.
Ce n’est bien sûr qu’une liste partielle – la véritable liste est plus longue
et plonge plus profondément dans la structure du pouvoir russe. Les personnes
figurant sur cette liste vont de dangereux idéologues comme Koudrine ou
Choubais à des gens médiocres et sans imagination comme Silouanov ou
Nabiullina. Et aucun d’entre eux ne pourrait, en lui-même ou elle-même,
représenter une grande menace pour Poutine. Mais en tant que groupe et dans
le système politique actuel, ils sont un ennemi redoutable qui a maintenu
Poutine en échec. Je crois, cependant, qu’une purge est en préparation.
L’un des signes d’une purge possible à venir
est le fait que les médias russes, tant la blogosphère que les grand médias
commerciaux, sont aujourd’hui très critiques à l’égard de la politique
économique du gouvernement du Premier ministre Medvedev. La plupart des
économistes russes sont d’accord pour dire que la véritable raison de
l’actuelle crise économique en Russie n’est pas la chute du prix du pétrole ou,
moins encore, les sanctions occidentales, mais les décisions erronées de la
Banque centrale russe (comme le flottement du rouble ou le maintien de taux
d’intérêts élevés) et le manque d’action gouvernementale pour soutenir une
réforme véritable et le développement de l’économie russe.
La sixième colonne
Pendant les guerres de l’information hybrides, il est nécessaire de prêter attention au fait que souvent l’efficacité de telles batailles ne se mesure pas à savoir si l’armée de l’ennemi est sur votre territoire ou pas encore, mais à quelle distance – y compris idéologiquement – l’ennemi a pénétré dans les structures de réseau de l’Etat., la technologie et l’économie. Si les États-Unis représentent la puissance lourde – la force brute dans ce monde unipolaire lorsqu’ils mènent des guerres, alors c’est l’Angleterre qui représente la soft power. Ce sont les stratèges britanniques qui sont les plus subtils et les plus efficaces, ils sont associés à l’élite financière.
Ce n’est pas un hasard si l’élite financière russe est intégrée à l’Angleterre. Et Londres est l’élément le plus important de la stratégie des mondialistes et des partisans d’un monde unipolaire pour reformater la conscience des élites russes, pour y introduire un système de valeurs spécial. C’est en Angleterre que fuient tous ceux qui entrent en conflit avec la politique souveraine du président Poutine. Il y a une énorme colonie d’oligarques russes et même ceux qui font encore officiellement preuve de loyauté envers Poutine, mais qui ont déjà préparé un terrain d’entraînement de réserve.
Il y a des dizaines de milliers de personnes qui sont soit des réfugiés de Russie qui ont volé l’État et le peuple russes et ont fui avec de l’argent, soit des hommes d’affaires russes et même des fonctionnaires par intérim qui ont transporté des familles là-bas.
D’une
part, il y a des ennemis déclarés de la Russie qui sont déjà naturalisés et
d’autre part , il y a les oligarques, la partie la plus dangereuse de la
bureaucratie et des grandes entreprises, située en Angleterre, possédant des
foyers d’influence en Russie même.
Ainsi, de tous les deux (une seule couche de libéraux, partisans de la
mondialisation, opposants à la souveraineté russe) constituent la sixième
colonne. Parce que la cinquième colonne n’est pas si effrayante, quand
certaines personnes marginales descendent dans la rue pour se quereller et crier,
il n’y en a pas tellement, bien que cela soit également désagréable. Mais le
pire – la sixième colonne – des personnes extérieurement fidèles à Poutine qui
sont engagées dans des projets économiques, mais qui sont en fait complètement
fusionnées avec ce groupe libéral de Londres. Ils ont des affaires, des
intérêts et des divertissements communs. Ils y passent du temps et y vivent en
partie. En fait, il s’agit de l’élite coloniale, qui ne considère la Russie que
comme une source d’obtention de fonds et d’exploitation, mais en même temps,
elle n’est absolument pas solidaire ni de la souveraineté de la Russie, ni du
président, ni du pays lui-même. .
Dans
le contexte de la guerre directe, ils seront utilisés comme des ogives
intégrées dans l’économie russe .
Parce qu’en règle générale, une personne qui partage une idéologie libérale est
plus fidèle à des centres de libéralisme comme Londres ou New York qu’à la
Russie.
Hannibal GENSÉRIC
En France il y a une 5e colonne celle de macron avec ses sbires. Les forces de l'ordre ne veulent pas protéger le peuple contre cette caste mafieuse.
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