mardi 1 mars 2022

Guerre Russie- Ukraine: Conséquences économiques et financières

Apparemment, au moment où j’écris ces lignes, j’apprends que l’Europe et les USA vont geler les réserves de change russes en Euro et en dollars. Ceci est une déclaration de guerre économique qui devrait amener la Russie à ne plus exporter d’énergie vers l’Europe ou les USA, ce qui pourrait déclencher un krach mondial.
La pseudo pandémie et sa gestion auront ainsi permis de révéler, au grand jour, les penchants particulièrement dictatoriaux de certains dirigeants occidentaux, tout en montrant l’ampleur de l’autocensure dans le milieu des médias.

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Commencer une guerre est chose facile et tous ceux qui se sont lancés dans cette aventure étaient persuadés que le conflit serait bref et qu’ils en sortiraient vainqueurs.

La réalité est souvent différente comme les exemples des conflits initiés par les USA depuis la chute du mur de Berlin le prouve.

Comme je savais que Poutine était un bon étudiant de l’Histoire avec un grand H, j’ai donc été surpris de le voir se lancer dans une aventure militaire dont l’issue lui serait fatale si elle venait à être un désastre pour la Russie.

Mais ce qui est fait est fait, et il faut maintenant intégrer ce nouvel élément dans les analyses que je suis amené à faire.

Mon but n’est pas de porter un jugement moral sur cette décision de Poutine, mais de comprendre les conséquences économiques et financières de cette décision sur les équilibres du monde.

Pour cela, il me faut faire en tout premier des hypothèses sur les buts que poursuit Poutine :

  • Hypothèse numéro un: Le but est de détruire le potentiel militaire de l’Ukraine par des frappes « ciblées » sur tout le territoire Ukrainien, pour, ce but atteint, se replier dans les zones contestées et dont il a reconnu l’indépendance. Dans ce cas, le conflit pourrait être de courte durée et les choses rentrer dans l’ordre assez vite.
  • Hypothèse numéro deux: Poutine est, et a toujours été, un partisan de la grande Russie qui inclut l’Ukraine et son but est l’annexion pure et simple du pays a la mère Patrie. Dans ce second cas, voilà une affaire qui risque de durer militairement, diplomatiquement, économiquement et financièrement.

Je tiens à dire ici que moins de 200.000 hommes pour mettre en œuvre la deuxième hypothèse me semble tout à fait insuffisant, ce que semble confirmer que les troupes Russes ne donnent pas l’impression de vouloir conquérir les villes ni capturer le pouvoir Ukrainien.

Mais comme l’a montré Clausewitz, la « montée aux extrêmes » peut se produire assez vite sans que quiconque ne soit responsable, comme on l’a vu aux débuts de la première guerre mondiale, tous les combattants pensants qu’ils seraient dans leurs foyers pour Noël.

Ayant posé mes hypothèses, il me faut ensuite intégrer les sanctions qui vont être prises par le « camp du bien » contre la Russie et contre son gouvernement.

Apparemment, elles n’ont pas grand intérêt sauf une : interdire le système Swift de paiement aux banques Russes. C’est vouloir couper la Russie du commerce international, non pas tellement avec l’Asie et la Chine avec lesquelles des systèmes de paiement alternatifs ont été mis en place, mais certainement avec l’Europe, qui commerce beaucoup avec la Russie au contraire des USA. Ces sanctions feront donc une victime certaine, les économies européennes.

Ce qui m’amène à poser la question suivante :  
la Russie est-elle dans un état économique et financier qui lui permettra de résister sans trop souffrir aux sanctions dont elle va être l’objet ?

Regardons.

La Russie est à l’équilibre budgétaire, a des excédents conséquents de ses comptes courants, une dette extérieure et intérieure très faible, des taux d’intérêts réels sur les obligations à 10 ans supérieurs à 5 %, est excédentaire en énergie, en produits agricoles (blé en particulier) et en matières premières. Enfin la Russie a des réserves de change (15 % seulement en dollars US) qui couvrent littéralement deux ans d’importations, ce qui est gigantesque.

Pour résumer la réalité, le monde en général et l’Europe en particulier ont beaucoup plus besoin de la Russie que la Russie n’a besoin d’eux.

Pour utiliser une analogie historique, Madame Thatcher, avant de rentrer dans un conflit « à mort » avec le syndicat des mineurs en Grande-Bretagne avait commencé par accumuler des stocks de charbon immenses. Tout semble indiquer que monsieur Poutine a fait de même et qu’il s’est préparé à une guerre longue, et qu’il semble rentrer dans cette guerre mieux préparé que le furent le syndicat des mineurs et monsieur Scargill, son chef à l’époque.

Voyons comment ses adversaires se sont préparés ( faut-il dire ses ennemis ?)

Je n’ai pas d’informations spéciales sur l’Ukraine, qui, en dehors du blé et de l’armement léger, ne semble pas produire grand-chose.

La destruction des ports Ukrainiens entraînerait sans aucun doute une hausse considérable des prix du blé mondial, ce qui ferait bien l’affaire de la Russie.

Qui plus est, pour l’instant, une grande majorité du gaz Russe exporté, passe par l’Ukraine. Faire sauter les pipelines en Ukraine, c’est garantir la faillite du pays, le gouvernement encaissant des milliards de dollars en droits de passage.

Et l’Ukraine, pays mal géré et corrompu n’a pour ainsi dire aucune réserve de change, ce qui veut dire que si ses ports sont détruits et ses pipelines coupés, alors, il faudra que l’Europe et les USA paient la facture des subventions « humanitaires » aux populations locales, ce qui va enthousiasmer les peuples américains, français, allemands, Italiens etc… dont le niveau de vie sera en train de s’écrouler en raison de hausses des prix insensées dans l’énergie et la nourriture…

Venons-en à l’Europe et à l’Euro.

L’Europe est dans une situation impossible

Les dettes étatiques y sont gigantesques, les déficits budgétaires incontrôlables si les taux d’intérêts retrouvent un niveau normal, les déficits extérieurs inévitables si les prix de l’énergie continuent à monter, les taux d’intérêts réels sur les obligations à 10 ans profondément négatifs.

La situation économique et financière de l’Europe est littéralement l’inverse de celle dont bénéficie la Russie, ce qui revient à dire que l’Europe est dans une situation désastreuse et ne devrait en aucun cas se lancer dans un conflit avec la Russie. Car, si la Russie coupe ses exportations de gaz et de pétrole, l’Europe immédiatement rentrera dans une très forte récession inflationniste, un peu comme la Grande-Bretagne en 1976-1977 et l’Euro disparaîtra devant la fureur des peuples, ce qui engendrera une autre crise.

Passons aux USA, et à l’inénarrable Biden, dont le fils fut l’un des bénéficiaires de la corruption Ukrainienne .

Ce sont les USA qui depuis des années insistent pour punir la Russie de son annexion de la Crimée.  Il me semble que les nouvelles sanctions proposées par les USA contre la Banque Centrale Russe risquent de nous amener très vite à une pénurie de blé et d’énergie en Europe et dans le reste du monde. Difficile de payer les importations de Russie en Euro ou en dollar si les Russes ont leurs comptes en euro ou en dollar bloqués.

Voilà qui pourrait aider les producteurs américains.

Mais les États-Unis n’ont aucune capacité de production excédentaire pour combler les trous, ni en matières premières agricoles, ni en gaz, ni en pétrole, ni en matières premières industrielles.

La politique américaine de sanctions contre la Russie risque donc de déclencher une énorme récession en Europe, et ils ne pourront rien faire pour nous aider.

Ce qui revient à dire que les gouvernements américains sont prêts à se battre jusqu’au dernier européen, mais pas au-delà.

Dès que l’inflation dépassera 10% aux USA, on les verra revenir à la table de négociation avec la Russie mais entre ce moment et maintenant, une grosse partie du potentiel industriel européen aura disparu.

Peut-être sera-t-il alors racheté à bon compte par les entreprises américaines à qui ces entreprises européennes faisaient concurrence?

Ou plus probablement par des entreprises chinoises.

Gageons que les prochains élus en Europe voudront sortir de l’OTAN, la protection militaire américaine coutant vraiment très cher.

Et le reste du monde ?

Deux conclusions s’imposent

  1. La construction d’une zone monétaire chinoise en Yuan apparaît comme de plus en plus justifiée compte tenu des abus de droit dont se rendent coupables les américains. La réserve de valeur sûre est donc maintenant une obligation chinoise a 10 ans, le Bund et le T Bond n’étant plus sûrs juridiquement (risque de confiscation).
  2. L’or, quant à lui, n’a pas besoin d’être déposé dans une autre banque centrale où il pourrait être volé par les USA en application du droit américain. Le plus simple est pour chaque banque centrale de garder son or dans ses propres caves , ce qui implique que l’or est lentement mais sûrement en train de se monétiser.

En conclusion, je voudrais rappeler trois réalités aux lecteurs

  1. La phrase de Charles de Gaulle : "l’épée est l’axe de l’Histoire", ce que Poutine vient de rappeler aux nations européennes. Le temps des avocats est fini, le temps de l’épée est de retour.
  2. La phrase de Raymond Aron sur Giscard d’Estaing : "il ne sait pas que l’Histoire est tragique" . Toutes les constructions supranationales à Bruxelles trouvaient leur source dans une idée farfelue ou une autre de Giscard. Poutine vient de donner un coup mortel à toutes ces billevesées. Bruxelles est un non -être.
  3. Une autre phrase de de Gaulle sur la Nation Russe : « la Russie absorbera le communisme comme le papier buvard l’encre ». La Nation est une réalité.

Charles Gave  28 Fév 2022 

Source

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Le naufrage politique, intellectuel et moral de nos « élites »

Posted: 28 Feb 2022

Nous voguons de crises en crises, comme si un réalisateur hollywoodien voulait à tout prix nous vendre un « film catastrophe » aux suspens et à l’action ininterrompus : après « Contagion » (dans lequel le monde bataille avec un méchant virus mais est heureusement sauvé par toute la clique gouvernementale travaillant pour notre bien à tous, évidemment), nous voilà dans « La somme de toutes les peurs » (où, comme d’habitude, les hommes de l’ombre vont sauver la mise à l’Humanité juste avant le feu nucléaire).

Si cette succession de violents soubresauts dans l’actualité ne nous laisse guère de répit, elle autorise cependant, avec les changements trop rapides de décor, à entrevoir les coulisses de la politique actuelle. Et ce n’est pas fameux…

La pandémie et sa gestion auront ainsi permis de révéler, au grand jour, les penchants particulièrement dictatoriaux de certains dirigeants occidentaux, tout en montrant l’ampleur de l’autocensure dans le milieu des médias. En quelques mois, la preuve fut faite que rien ne semblait plus fort que le désir de se conformer douillettement à la pensée dominante qui s’est faite étouffante (avec et sans masque) pour garantir que pas une tête ne devrait dépasser, pas un bras ne resterait sans piquouse, pas un citoyen ne se dispenserait de son petit numéro de série républicain.

L’arrivée, en fanfare, de l’actualité ukrainienne a dégagé de façon stupéfiante toute référence à une pandémie dont on sentait depuis des semaines qu’elle ne répondait plus du tout aux critères nécessaires pour captiver (ou asservir) les foules, et, de la même façon que la précédente crise avait dévoilé la noirceur de certaines âmes de plateau télé et de pupitre républicain, il n’a pas fallu attendre plus de quelques jours pour écrire un nouveau chapitre dans le naufrage politique, intellectuel et moral de nos élites.

Un naufrage politique

Ainsi, il est vraiment consternant de constater que nos politiciens ne semblent toujours pas capables de planifier au-delà de leur prochaine échéance électorale, et, pire que tout, à quelques semaines de leurs échéances tout au plus.

Le domaine de l’énergie, qui devrait être le pilier des réflexions économiques d’ampleur de tout pays un tant soit peu bien dirigé, ne semble déclencher un intérêt qu’avec la crise ukrainienne et le risque que font peser les manœuvres de Poutine sur l’approvisionnement en gaz de l’Europe. Les réflexions atterrantes de certains leaders politiques (notamment écologistes mais pas seulement) découvrant la nécessité d’approvisionner en gaz leurs lubies intermittentes imbéciles donnent une excellente idée de leur niveau (ou de leur absence de niveau, disons).

Apparemment, on découvre que l’énergie est une question sérieuse et que des faux-pas en la matière ont des conséquences graves pouvant aller jusqu’à se mettre dans des positions inextricables.

Il en va de même sur le constat, pourtant historiquement évident, que l’accumulation des dettes et de l’inflation provoque systématiquement misère et guerres (civiles ou extérieures). La période actuelle, où l’on observe de l’inflation dans tout le monde occidental lui-même baigné de dettes colossales, devrait laisser plus que songeur sur notre avenir.

Mais rassurez-vous, nos « élites » semblent relativement imperméables à ces éléments.

Un naufrage intellectuel

On ne peut que se demander comment ceux qui, pendant deux ans, ont surjoué la carte de la peur devant un virus avec un taux de létalité tournant autour de 0.1% peuvent à présent paraître crédibles lorsqu’ils se lancent dans des discours grandiloquents à base de sanctions, de muscle, de testostérone lourdement armée saupoudrée d’envois de troupes et de « vous allez voir ce que vous allez voir ». C’est grotesque.

On ne peut pas passer deux ans à imposer aux uns et aux autres de rester chez soi, de se laver les mains et de mettre un masque en tissus à peu près complètement inutile pour ensuite espérer être crédible lorsqu’il s’agira d’aller défendre la veuve et l’orphelin dans un pays étranger. Au mieux, on passe pour un clown qui brasse du vent, au pire pour un faible. C’est exactement ce qui s’est passé, du reste : l’Europe, déjà naturellement éparpillée et rarement capable de parler d’une voix forte et claire, a cette fois encore agité ses petits bras en l’air sans jamais frôler la moindre crédibilité. Et au niveau de ses États membres, le décalage entre les discours, les postures et la gravité de la situation n’a été que cruel.

Du reste, la tendance n’est pas nouvelle et le naufrage intellectuel pas neuf : le dévoiement des mots, le relativisme érigé en seul mode de pensée autorisé, le rejet de la culture traditionnelle, des traditions et coutumes séculaires jugées vieillottes voire barbares, la tendance maintenant affirmée de conspuer le beau, le classique pour lui préférer le subversif, l’anormal voire le laid, tout ceci participe de ce naufrage intellectuel de moins en moins lent qui caractérise maintenant et bien malheureusement les « élites » de l’Occident (ou, plus exactement, celles qui nous sont systématiquement proposées comme des références modernes).

Un naufrage moral

Et ces naufrages politiques et intellectuels s’accompagnent d’un naufrage moral qui s’est instillé dans toute notre société. Il ne se passe plus une semaine sans qu’on apprenne le dévoiement, la corruption de nos « élites » dans des affaires sordides qui s’accumulent sans, d’ailleurs, que cela semble freiner les dirigeants dans leur lancée.

Ceux qui nous dirigent, ceux qui nous disent quoi et comment penser, ceux même qui nous jugent sont régulièrement pincés, sans que s’émeuve vraiment la presse dont on comprend qu’elle est elle-même descendue aussi bas que ceux-là.

L’évidence de la vacance

Il faut se rendre à l’évidence : s’il existe encore, heureusement, des élites intellectuelles ou morales, elles se sont retirées du monde bruyant dans lequel nous vivons. Elles ont laissé la place à des dirigeants qui ne sont plus des cadors ou des intellectuels aguerris et mûrement affinés, mais des saltimbanques approximatifs, des acteurs pusillanimes et impressionnables, des branleurs ou des psychopathes qui seraient comiques si tant de monde ne devaient pas subir les conséquences de leurs actions hystériques.

Il n’y a plus de vraies élites mais que des clans de parasites sans valeurs et sans intelligence.

Ce pays est foutu.

Source

Peut être un dessin animé de texte

10 commentaires:

  1. C'est excellent. Notre royal Noah Harari écrit que la Russie a déjà perdu.https://www.theguardian.com/commentisfree/2022/feb/28/vladimir-putin-war-russia-ukraine

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    1. Oui .. L'armée ukrainienne a totalement vaincu l'armée russe et vous pouvez voir le drapeau ukrainien flotter au sommet du Kremlin à Moscou
      Tel que rapporté par la merdia occidentale très respectée

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  2. TB : https://www.voltairenet.org/article215843.html

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  3. Il y a aussi plus de 15.000 tchetchenes et au moins 30.000 soldats Bielorusses en plus des 200.000; Poutine est bien parti pour rester en Bielorussie; voir meme au-dela…il demilitariser l’Europe de l’Est rien de moins et je crois sincerement que s’est parti doucement pour WW3…

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  4. L'Europe face à Poutine est dans une situation dramatiquement désavantageuse. La Russie devrait gagner cette guerre, car l'Ukraine n'est pas en mesure d'infliger une défaite aux troupes russes. La majorité des peuples en Europe sont actuellement largement lobotomisés par les médias. L'avenir de l'Ukraine sera dessiné par la Russie. Quel sera celui de l'Europe? tout sombre dans un premier temps. Je risque une fiction politique: supposons que Biden soit destitué aux USA et que Trump dirige à nouveau ce pays. Trump et Poutine forment une alliance pour éradiquer la caste criminelle de l'Europe et détruire l'organisation de Bruxelles. Les deux armées Russes et Américaines viennent "nettoyer" les élites mondialistes sur le vieux continent sans oublier de passer par la Suisse, fief de la criminalité qui détruit le monde. l'avenir tracera le futur du destin.

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  5. Poutine sera le De Gaule pour la France, et les français, toujours des veaux.

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    1. AAAAAAAH....Degaulle !
      Finalement on le retrouve partout en le cuisinant à toutes les sauces, même à celle de Poutine et de Tarzan ).
      Et Dieu sait si ce sont bien là deux êtres complètement opposés : le premier, macronien, arrogant et hautain, a pu détruire son pays consciencieusement alors-même que ses veaux le regardaient faire en l'acclamant, tandis que le second, patient, modeste et rusé, a pu sortir le sien du gouffre dans lequel il allait se perdre.
      En attendant, l'analyse de notre auteur semble correcte :
      l'Europe, fille des USA est totalement perdante à ce jeu de cons créé par eux. Eux le savent, les européens vont très vite le savoir aussi,
      mais trop tard.
      On le sait, l'Histoire est injuste !

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  6. C'est une analyse pertinente qui donne beaucoup à réfléchir.

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