Le directeur de la CIA, Bill Burns, savait exactement ce qui inciterait Vladimir Poutine à envahir l'Ukraine

Une pièce fantastique de Peter Beinart sur substack {Voir ICI} met une excellente clarté sur les gens autour de Joe Biden qui incitent le président russe Vladimir Poutine à entrer en Ukraine.
L'actuel directeur de la CIA, William "Bill" Burns, était l'ancien ambassadeur en Russie et en Jordanie. Bill Burns a eu une carrière de 33 ans au Département d'État sous les présidents républicain et démocrate et parle couramment le russe. Si les personnes à l'arrière-plan de Joe Biden voulaient qu'un agent du renseignement obtienne un résultat spécifique de la Russie, il n'y a personne de plus stratégiquement parfait pour le poste que le directeur de la CIA, Bill Burns.

 

L'article de Beinart se concentre principalement sur le fait de souligner la nature irréconciliable de Joe Biden décidant que l'Ukraine pourrait rejoindre l'OTAN, tandis que son propre directeur de la CIA n’a pas arrêté de donner des avertissements sérieux mettant l'accent sur la "plus aveuglante de toutes les lignes rouges" sur ce point spécifique.

[…] « Il y a deux ans, Burns a écrit un mémoire intitulé The Back Channel. Ce qui y est écrit contredit directement l'argument avancé par l'administration. Dans son livre, Burns répète sans cesse que les Russes de toutes les allégeances idéologiques – pas seulement Poutine – détestent et craignent l'expansion de l'OTAN. Il cite une note qu'il a rédigée alors qu'il était conseiller pour les affaires politiques à l'ambassade des États-Unis à Moscou en 1995. "L'hostilité à l'élargissement précoce de l'OTAN", déclare-t-il, "est presque universellement ressentie dans tout l'éventail politique intérieur ici".

Sur la question de l'extension de l'adhésion à l'OTAN à l'Ukraine, les avertissements de Burns sur l'ampleur de l'opposition russe sont encore plus catégoriques. "L'entrée de l'Ukraine dans l'OTAN est la plus frappante de toutes les lignes rouges pour l'élite russe (pas seulement Poutine)", a-t-il écrit dans une note de 2008 à la secrétaire d'État de l'époque, Condoleezza Rice. "En plus de deux ans et demi de conversations avec des acteurs clés de la Russie, des hommes de Cro-Magnon dans les recoins sombres du Kremlin aux critiques libéraux les plus virulents de Poutine, je n'ai encore trouvé personne qui considère l'Ukraine au sein de l'OTAN comme autre chose qu'un défi direct à la Russie et à ses intérêts vitaux. (Lire la suite)

Dans ce contexte de Bill Burns, les détails sur la préparation de la crise russo-ukrainienne gagnent en clarté.

Le directeur de la CIA est parfaitement clair sur le fait que la Russie serait sérieusement ébranlée par toute perspective d'entrée de l'Ukraine dans l'OTAN.

Pourtant, en décembre 2021, exactement au moment où les renseignements secrets américains étaient partagés avec la Chine sur les mouvements de troupes russes à la frontière avec l'Ukraine, Joe Biden disait aux Ukrainiens que l'adhésion à l'OTAN était entre leurs mains.

" Le président Joe Biden a assuré au président ukrainien Volodymyr Zelenskiy que la candidature de Kiev à rejoindre l'alliance militaire de l'OTAN était entre ses mains, a déclaré le chef d'état-major de Zelenskiy après que les deux dirigeants se sont entretenus jeudi. (lien) "

Joe Biden disait publiquement quelque chose que son directeur de la CIA savait avec certitude que cela amènerait le président russe Vladimir Poutine à réagir militairement.

Ce n'est pas une erreur.

Il ne s'agit pas d'une erreur stratégique ou d'une erreur de messagerie interne.

Ce niveau de provocation semble maintenant tout à fait intentionnel.

Comme l'a noté ABC lors de l'annonce de Bill Burns en tant que candidat au poste de directeur de la CIA :

Burns a qualifié le Renseignement comme étant de première ligne de défense du pays et comme base pour prendre des décisions politiques judicieuses. Il a également déclaré qu'il fournirait les renseignements à Biden et aux décideurs politiques "sans la moindre trace de partialité (esprit de parti)".

Burns est peut-être un choix non conventionnel pour le travail à la CIA, car beaucoup pensaient que ce job irait à un officier du renseignement de carrière.

Cependant, il est également profondément expérimenté dans le genre de contacts secrets d’espionnage qui est une caractéristique de l'agence et a été applaudi pour ses capacités d'analyse et de reportage alors qu'il était diplomate américain à l'étranger. Burns est l'auteur de certains des câbles les plus perspicaces du Département d'État qui ont été publiés par Wikileaks en 2010 et est largement respecté dans l'ensemble de la communauté de la sécurité nationale. (Lire la suite)

Si les États-Unis influençaient simultanément l'armée ukrainienne pour qu'elle continue de cibler les régions séparatistes de l'est de l'Ukraine, eh bien, mettez tout cela ensemble et une image émerge des personnes à l'intérieur / autour de la Maison Blanche mettant en place un scénario pendant des mois qui a conduit la Russie à finalement mordre à l'appât et d'aller en Ukraine.

L'exposition du New York Times sur les renseignements américains contactant la Chine devrait être examinée du point de vue que les agents des services de renseignement américains et du département d'État déposaient des informations en Chine - sachant qu'elles seraient partagées avec la Russie. L'appareil de renseignement américain, avec le directeur de la CIA, Bill Burns en place, a semé des informations en Russie via la Chine pendant trois mois avant le point de déclenchement. Bill Burns saurait exactement quel type d'intelligence serait nécessaire pour créer un maximum d'anxiété chez Vladimir Poutine.

POURQUOI?

L'équipe Biden se faisait malmener pour des résultats économiques négatifs, une inflation massive, des coûts énergétiques en flèche et des prix du gaz qui devraient doubler. Le soutien à son Administration s'effondrait/est en train de s'effondrer au fur et à mesure que les résultats politiques de l'administration se faisaient sentir.

Dans le livre d'instructions pour l'équipe idéologique, les gens d’Alinsky [1] derrière Biden, il y a des chapitres sur la façon de créer des rampes de sortie pour obscurcir leur agenda.

S'ils ont besoin d'un trouble plus gros, ils créent une crise. La crise devient alors la couverture, la justification pour expliquer les résultats de leur agenda.

Comme nous l'avons vu, la Maison Blanche rejette la responsabilité de l'effondrement de l'économie, de la flambée des prix du pétrole, des augmentations massives des prix de l'essence et de l'inflation globale aux États-Unis.

La crise fabriquée en Ukraine prend alors un angle géopolitique et un angle domestique. Le taux d'inflation, la hausse des prix du pétrole et du gaz sont désormais imputés à la Russie et à l'Ukraine.

Ce n'est pas une coïncidence si ABC (pensez à George Stephanopolous) a pris l'initiative de faire passer ce récit pour couvrir les problèmes de l'économie qui sont spécifiquement motivés par la politique énergétique américaine (poursuivant les objectifs du Green New Deal), la politique environnementale, la réglementation politique et des dépenses massives.

C'est donc le déploiement de la politique étrangère qui est à nouveau utilisé pour créer la couverture aux problèmes internes .

Algora Blog | March 1, 2022

 NOTES de H. Genséric

[1] Les treize règles de Saul Alinsky

1)N’oubliez jamais la première règle bonne de la tactique du pouvoir : le pouvoir n’est pas seulement ce que vous avez, mais également ce que l’ennemi croit que vous avez.
2) ne sortez jamais du champ d’expérience des gens de votre groupe. [...]
3) sortez du champ d’expérience de l’ennemi chaque fois que c’est possible. [...]
4) forcer l’ennemi à suivre à la lettre son propre code de conduite. [...]
5) recoupe la quatrième : le ridicule est l’arme la plus puissante dont l’homme dispose. [...]
6) une tactique n’est bonne  que si vos militants ont du plaisirs à l’appliquer. [...]
7) une tactique qui traîne trop en longueur devient pesante. [...]
8) consiste à maintenir la pression, par différentes tactiques ou opérations, et à utiliser à votre profit tous les événements du moment.
9) la menace effraie généralement davantage que l’action elle-même.
10) le principe fondamental d’une tactique, c’est de faire en sorte que les événements évoluent de façon à maintenir sur l’opposition une pression permanente qui provoquera ses réactions […]
11) en poussant suffisamment loin un handicap, on en fait un atout. [...]
12) une attaque ne peut réussir que si vous avez une solution de rechange toute prête et constructive. [...]
13) il faut choisir sa cible, la  figer, la personnaliser et polariser l’attention sur elle au maximum.
Saul Alinsky, Être radical. Manuel pragmatique pour radicaux réalistes, trad. O. Hellier et J. Gouriou, Bruxelles, Éditions Aden, 2012, p. 182-186.

CONCLUSION :

TOUS les dirigeants occidentaux savaient donc qu'en sacrifiant l'Ukraine, ils allaient détourner l'attention de leurs populations de leurs échecs  politiques, économiques, covidien, etc...
Maintenant, ils viennent tous pleurnicher à la TV ...

Comme par miracle, les Grands Médias Menteurs télévisuels ont discrètement substitué le logo Covid par le drapeau ukrainien. Les Panurgiens ont suivi comme ils ont suivi les injonctions pour  leur mutation génétique par les vaccins ARNm. 

Hannibal GENSERIC