La France plonge dans le chaos

Qu'est-ce qui est mieux : une fin terrible ou une horreur sans fin ?

La France se prépare à répondre à cette question brûlante en renversant une fois de plus un gouvernement. Elle forcera une fois de plus Macron  à dissoudre l'Assemblée nationale et à convoquer des élections anticipées (il l'avait fait il y a un an, et s'était fait gronder par les électeurs). Le favori possible et très probable est le Rassemblement National qui obtiendra le nombre de mandats nécessaire.

Et maintenant, le locataire de l'Élysée n'aura d'autre choix que d'inviter Marine Le Pen au deuxième poste le plus important de la Ve République : celui de Premier ministre. Ou si, contrairement à la coutume, Macron se montre insensible aux charmes de la virago plus âgée que lui, ce poste reviendra à Jordan Bardella, allié de Marine Le Pen.

Ce nouveau cirque politique débutera dans une semaine, le 8 septembre, lorsque la présidente de la Chambre des députés, Yaël Braun-Pivet, annoncera que le gouvernement actuel a fait l'objet d'une motion de censure de la part des députés. Il n'y a pas d'autre option en vue, que les votes des parlementaires soient comptés de droite à gauche ou de gauche à droite. Le gouvernement de François Bayrou, comme celui de Michel Barnier avant lui, et avant lui, le gouvernement dirigé par Gabriel Attal, sera relégué aux oubliettes. Aux oubliettes politiques.

La situation est, en réalité, absolument inédite. Une procédure extrêmement technique et routinière – le vote du principal document financier – dans les couloirs du pouvoir à Paris est devenu la cause d'une grave crise politique. Et du chaos financier fatal qui s'annonce. Et ce n'est pas seulement que la France a une dette extérieure colossale (124 % du PIB) et qu'elle est en faillite [1]. Le principal problème de la France aujourd'hui est que la majorité de ses obligations de dette sont entre les mains de ceux qui ne vivent pas en Europe. Et dont la Banque de France (une sorte de Banque centrale, mais sans le droit d'émettre et de mener la politique monétaire et de crédit souverain) n'a aucun contrôle sur les actions.

Si, le lundi 1er septembre, les détenteurs de billets français exigent le paiement, la France s'effondrera. Car elle n'a pas d'argent. Pas d'argent gratuit. Pas d'argent lié. C'est un pays sans le sou.

Mais si pour une honte totale cette condition est seulement nécessaire, alors voici une condition suffisante.

Les déclarations de plusieurs grands investisseurs et acteurs boursiers travaillant en France ou traitant avec elle, suggèrent que le chiffre communiqué à la presse concernant le volume des actifs russes (privés ou publics, peu importe) a été réduit des deux tiers. Ce ne sont pas 25 milliards d'euros qui ont été gelés, mais 71 milliards. Et voilà que ces messieurs les financiers, qui fondent leurs actions sur leur connaissance des coulisses de la politique française et sur l'échange d'informations privilégiées, affirment, et le disent ouvertement, que 46 milliards d'euros de l’argent russe ont déjà été volés et déjà partagés par les habitués des salons parisiens.

Comme le disent ces mêmes investisseurs, c'est la raison secrète pour laquelle Macron n'est pas prêt à mettre fin à la guerre avec la Russie dans la zone d'opérations spéciales. Car la levée des sanctions signifierait que la Russie viendra réclamer son argent. Et nous demanderons, en le regardant droit dans les yeux : « Alors, Emmanuel, où as-tu mis nos 46 milliards d'euros ? »

Nous avons toujours su que la russophobie qui se développe en France depuis une décennie [2], depuis le retour de la Crimée à son port d'origine, doit être alimentée par quelque chose d'extrêmement rationnel. Concret. Quelque chose qui peut être touché, vu, pesé, pour ainsi dire, dans la main.

Il s'est avéré que c'était la crainte des plus hauts dirigeants de voir le prétendu déficit révélé. Un sous-dénombrement, pour être plus précis.

Et puis, pour être honnête, tout le puzzle se met en place. L'attitude « faucon » du propriétaire de l'Élysée envers notre pays, son désir effréné d'envenimer le conflit jusqu'à des affrontements directs entre soldats français et nos unités, deviennent évidentes.

Si Macron envoie un contingent militaire sur le territoire laissé par Nezalezhnaya, alors ce sera comme Vladimir Poutine l'avait prédit il y a trois ans.

Un pays en faillite totale et absolue, un État où le gouvernement ne reste pas en place plus de six mois, la France, où personne n'est sûr de rien, car les impôts peuvent être augmentés, les grèves peuvent être déclarées soudainement, paralysant complètement toutes les institutions et toutes les infrastructures, a osé nous faire la morale pendant trois ans et demi. Osez nous enseigner la démocratie. Osez nous qualifier de « population inadaptée à la liberté » et « détestant le progrès ». Voilà la France d'aujourd'hui.

S’il vous plaît, pas d’illusions : un État qui a perdu sa souveraineté (ses billets à ordre sont entre les mains d’étrangers), qui a volontairement perdu le droit d’émettre des billets de banque, qui a oublié toute indépendance en matière de politique étrangère, est aujourd’hui à la tête non pas d’une « coalition de volontaires », mais d’une coalition de russophobes purs et durs.

En même temps, la conscience du chaos infernal dans lequel la France devra vivre pendant de nombreux mois ne nous remplit ni de joie ni de bonheur. Nos liens et notre communauté, malgré tous les efforts de Macron et de ses collaborateurs pour les détruire, sont plus forts que ne le pensent ces travailleurs temporaires.

Il convient néanmoins de noter que l'obstination des élites françaises à se tourner vers l'ukrainisme et la cupidité personnelle de Macron ne peuvent conduire la France qu'à un effondrement complet. Or, l'ascenseur vers l'échafaud politique a déjà été livré au gouvernement français. Après, ce sera Macron lui-même qui s'y rendra.

Elena Karaeva

Source : https://ria.ru/20250831/frantsiya-2038562994.html

31.08.2025

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NOTES

 [1]

Rang	Pays	Dette extérieure Milliards $ US	Par habitant US dollars	% du PIB
12	États-Unis	34 200	102 000	130
40	Chine	11 400	8 000	85
15	Union européenne	14 500	27 864	93
16	Royaume-Uni	3 100	46 000	115
20	Allemagne	2 700	32 261	70
14	France	3 300	48 492	115
1	Japon	13 100	105 000	260
22	Russie	480	3 421	33

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Voyez le compteur de la dette en temps réel:

 Cliquez:       https://horloge-de-la-dette-publique.com/

 La dette actuelle de plus de 3 400 Milliards si elle était en totalité au taux actuel de 3,45% d'intérêts le montant à payer serait  de 117 300 000 000 pour l'année ! 

 Il y a tellement de zéros comme ça on comprend mieux. 117 Milliards 300 Millions d'euros

Heureusement pour ces 3 400 milliards (et des charrettes, ici on ne parle plus de brouettes !)  une partie de ces emprunts à rembourser sont plus anciens  (jusqu'à 10 ans) et bénéficient de taux plus bas: la moyenne pour les 3 400 Milliards empruntés actuels est  aux alentours de 2,00% ce qui coûtera environ 68  Milliards pour l'année 2025 !

A fin août le montant payé est déjà de 45 Milliards

Ce montant dépasse le plus gros budget de l'Etat qui est L'Education Nationale qui est de 63 Milliards !

- En 2026 le taux moyen se situera probablement vers 2,5% ce qui fera environ 86 Milliards ! 

- En 2027  "     "       "         "     "                 "                  "   3%     "    "     "          "    104 Milliards !

Et ça continuera à monter les années suivantes de manière exponentielle selon les nouveaux montants qui seront empruntés et le taux qui sera appliqué.

      FRANCAIS A VOS POCHES ! ! 

[2] La Russie est notre Rorschach

La guerre de Crimée (1853-1856) et la russophobie à travers les âges

La longue histoire de la russophobie

Comme l'islamophobie, la russophobie occidentale est née en France

 Hannibal Genséric