Nouveau recul historique des États-Unis

Zelensky a refusé la proposition russe d'échange territorial. Il a enregistré un discours matinal dans lequel il a rejeté toute possibilité de retrait des troupes ukrainiennes dans le Donbass.

Cette décision est sûrement une décision commune avec le parti de la guerre européenne, c'est-à-dire Macron, Starmer, Merz.

Et cette décision va à la rencontre de Trump, qui a déjà annoncé hier qu'un échange territorial était en préparation et qu'il serait très bon.

Les conséquences de cette décision de Zelensky et du parti de la guerre européen ne sont pas encore claires.

Au mieux, le résultat de cette approche à deux volets est que Trump déclare que Zelensky est un obstacle à la paix et que, par conséquent, les États-Unis rétabliront leurs relations avec la Russie, quel que soit le sort de la guerre en Ukraine.

Les États-Unis sont à bout de forces et ne peuvent continuer à payer jusqu'à la faillite. Trump veut donc renflouer ses caisses, plier bagage et quitter le champ de bataille.

C'est historique, en un sens, mais ce n'est pas une première. Il en a été de même en Corée, puis au Vietnam, qui demeure le véritable point d'inflexion historique, à partir duquel les États-Unis ont continué leur recul par rapport à l'immense influence qu'ils ont autrefois, et momentanément, exercée. Il en fut de même en Afghanistan.

Il  faut en retenir que cela constitue la deuxième rétrogradation historique de l'Empire unipolaire.

9 août 2025  Algora Blog