Chute énergétique de l’Ukraine, percées russes, sanctions inefficaces : l’aube d’un monde post-occidental
Le 4 novembre, la Russie célèbre l’Unité.
Kiev, elle, célèbre le blackout.
L’hiver 2025-2026 tombe sur Kiev comme un couperet. Les villes s’éteignent, les sanctions tournent à vide, et Moscou, indifférente au froid, trace déjà la route d’un nouveau monde – de l’Arctique à la Lune.
Blackout ukrainien : l’hiver comme arme
L’hiver s’abat sur l’Ukraine comme un uppercut. Kiev grelotte.
Tchernihiv s’éteint le 21 octobre en un claquement de doigts. À Shostka,
les dialyseurs rendent l’âme sur des générateurs qui toussent comme de
vieux fumeurs.
Quatre cents missiles et drones ont déjà pulvérisé 60% du réseau énergétique, selon le ministère ukrainien de l’Énergie.1
Sur
le front, Koupiansk et Pokrovsk reculent mètre par mètre. Kurylivka,
Sadove : tombées en octobre comme des pièces d’échiquier abandonnées.
L’Ukraine n’est plus un champ de bataille : c’est un reality show sans casting. Survivor : Donbass, mais avec de vraies tombes.
Sanctions théâtrales : le 19ème paquet
À Bruxelles, le 23 octobre, l’Union européenne adopte son 19ème
paquet de sanctions – comme on envoie des SMS à un ex qui a bloqué le
numéro :
• Interdiction totale du GNL russe : contrats courts stoppés dans six mois, longs au 1er janvier 2027
• 558 navires de la shadow fleet blacklistés (+117 d’un coup), dont plusieurs tankers chinois
• Sanctions sur les cryptos, les banques tierces et les zones économiques spéciales russes
Kaja Kallas2, voix chevrotante : «Chaque euro refusé à Moscou est un euro de moins pour la guerre».
Pendant
qu’elle parle, les tankers chinois déchargent leur gaz russe dans les
ports européens, sous le regard bienveillant des exemptions.
Courage politique, version 2025 : fermer la porte de la grange après que les chevaux ont déjà fait le tour du monde.
Russie 4D : Arctique, Lune, énergie
Pendant que Bruxelles discute, Moscou avance.
Le 15 octobre, Poutine déroule le tapis rouge technologique :
• Poséidon : drone sous-marin nucléaire à portée illimitée
• Bourévestnik : missile à réacteur, démarrage en trois secondes – du café instantané, version apocalypse
Objectif : faire de l’Arctique le nouveau Pipelineistan et de la Lune le prochain hub BRICS.3 Sous
la banquise, la Russie pose des câbles à fibre optique ; dans l’espace,
elle teste des réacteurs miniaturisés pour sa base lunaire sino-russe
(TASS, 2025).
Pendant que l’OTAN organise des webinaires sur la diversité dans les blindés, Moscou prépare la désoccidentalisation du monde.
Désoccidentalisation en direct
Roger Boyes, The Times, 30 octobre :
«Europe is exhausted, fractured, visionless. By spring, Kiev will be on its knees».
Traduction : l’Occident a déjà plié le genou, mais il fait mine de prier encore.
Les 210 milliards d’euros d’actifs russes gelés dans l’UE – dont 185 milliards chez Euroclear – restent intouchables, paralysés par une paperasserie digne de l’administration soviétique qu’on prétendait combattre.
L’UE discute d’un prêt de 140 milliards pour armer Kiev, mais la BCE tremble : toucher au capital, c’est provoquer l’Apocalypse bancaire.
Trump, Zelensky et la symphonie désaccordée
17 octobre : Trump et Zelensky4 se rencontrent.
Trump, dans son rôle favori de négociateur ultime :
«Stop where they are. Gel des lignes. On arrête les conneries».
Quelques heures plus tard, sur Truth Social :
«Great deal coming. Russia loves me. Ukraine ? We’ll see».
Truth Social, ce micro-État souverain où la carte du monde est un selfie de Trump et où la réalité n’a pas de visa d’entrée.
Zelensky : visage d’un homme qui vient de voir son Uber annuler la course.
Parfait
timing : le même jour, Trump sanctionne Rosneft et Lukoil «pour forcer
la paix», pendant que l’UE prépare déjà son 20ème paquet.
Géopolitique 2025 : une symphonie désaccordée où chacun joue sa partition sans écouter l’autre.
Leçon BRICS : celui qui contrôle l’énergie contrôle le récit
• 1941 : Stalingrad, le général Hiver bat Hitler
• 1939 : guerre d’Hiver, l’URSS écrase la Finlande dans la neige
• 2025 : Russie 2.0, le général Blackout bat l’OTAN dans les centrales en ruine
L’Ukraine n’est plus un pays en guerre.
C’est un miroir brisé où l’Occident voit son vrai visage : fatigué, divisé, déconnecté du réel.
Les 19 paquets de sanctions s’empilent comme la neige à Kiev.
Mais
Moscou avance : Arctique russe, Lune partagée avec la Chine, BRICS+ qui
dicte les règles, rouble numérique qui remplace le dollar dans les
ports de Shanghai.
La désoccidentalisation n’est plus une théorie.
C’est un blackout en direct.
Et pendant que Kiev grelotte dans le noir, Moscou allume les lumières d’un nouveau siècle.
L’Histoire retiendra que dans cette partie d’échecs planétaire, l’Occident n’a même pas vu venir le pion qui est devenu reine.
Échec et mat, sans avoir compris qu’il jouait sa dernière partie.
– Fin de partie.
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- Ministère ukrainien de l’Énergie. https://www.menr.gov.ua/news/2025/10/21/energy-losses-60-percent
- 19ème paquet (GNL, 558 navires, Kaja Kallas). https://ec.europa.eu/commission/presscorner/detail/en/ip_25_5789
- TASS – https://tass.com/politics/2037491
- Rencontre Trump-Zelensky + post Truth Social. https://www.cnn.com/politics/live-news/trump-government-shutdown-updates-zelensky-meeting-10-17-25
par Mounir Kilani
Comment tolérer des nullité comme KK, VDL et EM? Les peuples européens défilent pour les idioties entendues et se laissent mener à la ruine et à l'abattoir, si affinités, sans rien faire. Les politiques, partis et syndicats, se blottissent dans leurs avantages confortables, acquis par tromperie et maudissent les Russes d'avoir porté atteinte à leur haute dignité... Ô vie heureuse des bourgeois, qu'avril bourgeonne ou que décembre gèle, ils sont fiers et contents etc... Que reste t'il à espérer?
RépondreSupprimerC'est avec des gens qui ne font que dans la moraline passive, que ce genre de système politique s'impose !
Supprimer"L’Ukraine n’est plus un pays en guerre.
RépondreSupprimerC’est un miroir brisé où l’Occident voit son vrai visage : fatigué, divisé, déconnecté du réel."
C'est ce que j'affirmais précédemment mais différemment.
Cette guerre a servi à tuer l'Europe économiquement et militairement, certainement avec des complicités d'est en ouest en passant par une colonie sur la méditerranée.
Regardons du côté du triumvirat "Trump-Netanyahou-Poutine".
Le point commun entre ces trois ? Tous Chabad-Loubavitch.
OUIIIIIIIIIII et c'est ce qui me faire dire sur ce site que DERRIÈRE cette"FAUSSE GUERRE" d'Ukraine, il y aurait UN PLAN concocté par la maison mère de la CITY et qui nous échappe.....Il y a TROP de BROUILLARD.....
SupprimerL'Iran a contraint les États-Unis et Israël à passer d'une « capitulation sans condition » à un « cessez-le-feu sans condition »
RépondreSupprimerLe ministre iranien des Affaires étrangères a salué la résilience du pays face à l'agression américano-israélienne qui dure depuis douze jours, affirmant que cette résilience avait contraint un ennemi qui exigeait une reddition sans condition à implorer un cessez-le-feu sans condition.
S'exprimant jeudi soir lors d'une réunion du conseil administratif de la province d'Hamedan, le ministre des Affaires étrangères, Araghchi, a déclaré que l'ennemi avait totalement échoué dans tous ses objectifs au cours des douze jours de conflit.
Araghchi a détaillé l'erreur de calcul de l'ennemi, soulignant leur supposition que l'Iran capitulerait rapidement sous des frappes soudaines.
Il a déclaré que le fait que « l'ennemi n'ait pas atteint tous ses objectifs au cours de cette guerre de 12 jours est une réalité ».
Le ministre des Affaires étrangères a rappelé les premiers jours de la guerre, lorsque des messages exigeant des négociations en vue d'une reddition ont été envoyés, le président américain Donald Trump ayant notamment exhorté à une « reddition sans condition » dans une publication sur les réseaux sociaux.
« Leur objectif en déclenchant la guerre était de surprendre et de frapper soudainement, et ils pensaient que l'Iran capitulerait en deux ou trois jours », a-t-il déclaré. « Mais cela ne s'est pas produit grâce à la prudence du Guide suprême (l'ayatollah Seyyed Ali Khamenei), au remplacement rapide des commandants militaires, à la reconstruction des forces armées et à l'engagement résolu du gouvernement dans la gestion de la crise et la protection des intérêts du pays. »
Araghchi a affirmé l'efficacité de la riposte décisive de l'Iran, soulignant la puissance nationale qui a forcé l'ennemi à battre en retraite.
Il a également souligné que la réaction appropriée, opportune, « puissante et globale de nos forces armées face à l'agression de l'ennemi » avait été un facteur déterminant de leur échec.
Répondant aux affirmations occidentales, il a fait remarquer : « J'ai dit aux chefs d'État lors de ma rencontre avec eux que beaucoup prétendaient que le ciel iranien était aux mains des avions israéliens pendant la guerre des 12 jours, mais ils ne mentionnent pas le fait que le ciel du régime sioniste était aux mains des missiles iraniens, et que malgré la défense à plusieurs niveaux avec l'aide américaine et européenne, ils n'ont pas pu empêcher le lancement de missiles iraniens. »
Le ministre a affirmé que la précision et l'impact de la force de dissuasion iranienne étaient indéniables.
« Pour la première fois dans l'histoire d'une guerre, nos missiles frappent chaque jour plus précisément et plus fermement les territoires ennemis en éliminant leurs points faibles. »
Il a souligné que la production nationale de cette capacité militaire s'était avérée décisive, entraînant un changement monumental dans les exigences de l'ennemi.
« Le résultat fut que ceux qui réclamaient une "capitulation sans condition" dès les premiers jours de la guerre réclamaient un "cessez-le-feu sans condition" au douzième jour », a-t-il déclaré. « C'est là la différence entre une nation capable de résister par ses propres moyens et de triompher de l'ennemi. »
« La cohésion nationale, clé de la résilience »
Le ministre a attribué la victoire non seulement à la puissance militaire et au leadership, mais aussi au soutien indéfectible du peuple iranien.
« Outre la prudence du Dirigeant, l’autorité des forces armées et les efforts du gouvernement et de l’équipe diplomatique, la cohésion nationale et la fermeté du peuple ont été un autre facteur important de la victoire sur l’ennemi lors de la guerre des douze jours. »
Il a mis en garde le public contre les tactiques de division, en soulignant :
« L’ennemi s’efforce intensément de saper la cohésion que nous avons vue se renforcer pendant la guerre des douze jours, et qui fut l’un des facteurs de notre autorité et de notre victoire. »
QUEL BARATIN et BARATINEUR.....Il est FLAGORNEUR ce ministre, déjà en campagne électorale....S'il faut remercier des gens.......Alors ce seront les ingénieurs techniciens et tous ceux ont participé à concevoir,développer et réaliser d'abord des DRONES et ensuite divers missiles dont certains de MACH 10 !
SupprimerCar ce sont ces missiles qui firent du DÔME une PASSOIRE......et déclencher le chant des pleureuses....
RépondreSupprimerAraghchi a également détaillé la victoire diplomatique qui a accompagné le succès militaire, déclarant que l'appareil de politique étrangère a travaillé dur « pour défendre la droiture du système et du peuple iranien », conduisant « 120 pays dans le monde [à] condamner l'attaque américaine et israélienne sur le sol de la patrie islamique et à exprimer leur soutien à la nation iranienne ».
« L'Iran doit devenir fort »
Araghchi a souligné que la voie de la sécurité et du progrès réside dans le respect des directives répétées du Dirigeant selon lesquelles « notre progrès, notre survie et notre dignité passent par le renforcement de notre pouvoir ».
« Nous devons devenir forts. C'est une réalité sur la scène internationale : tout pays fort s'impose et les plus faibles sont opprimés. Nous devons nous renforcer de tous côtés pour dissiper la menace de guerre, les menaces et les sanctions qui pèsent sur nous. »Évoquant les performances des forces armées lors du récent conflit, le ministre a déclaré un retour, voire un dépassement, de la puissance militaire antérieure.
« Nos forces armées n'ont ménagé aucun effort à cet égard, et je peux aujourd'hui affirmer avec certitude que les capacités de nos forces armées, nos capacités de défense et nos capacités en matière de missiles sont revenues à leur niveau d'avant le 13 juin, et sont même plus fortes. »
Araghchi a conclu en soulignant que ce qui dissuade les ennemis, c'est la «préparation à la guerre».
« Les ennemis ont déclenché la guerre par leurs erreurs de calcul, mais ils savent maintenant que la République islamique est plus que jamais prête à se défendre, et tout cela a contribué à faire baisser les tensions, et il est devenu certain pour eux qu'ils n'atteindront jamais leurs objectifs dans aucune guerre contre le peuple iranien. »
commentaires
RépondreSupprimerVIVE L'IRAN À JAMAIS ! Contre l'Europe et l'Amérique
dirigeants arabes pitoyables
J
Les deux sionistes génocidaires (États-Unis/Israël) pourraient préparer d'autres attaques contre l'Iran. La Chine, la Russie et d'autres pays ont la capacité et la responsabilité d'aider l'Iran MAINTENANT !
M
La définition puissante des droits de l'homme à l'ONU appartient à l'Iran ; il est temps pour l'Iran de devenir un membre puissant de l'ONU doté d'un droit de veto afin de contester les pays criminels qui détiennent ce droit de veto à tort et qui bafouent le droit international.
2
Nous exigeons la levée inconditionnelle de toutes les sanctions.
Z
Le sionisme est du terrorisme.
C'est tout à fait vrai. L'Iran a démontré sa puissance et sa force. La victoire iranienne de 12 jours est la référence en matière de représailles contre ces deux Hitler jumeaux. La seconde vague massive de représailles sera la plus meurtrière jamais menée et anéantira les ennemis réunis.
Énergie ukrainienne où es-tu?????
SupprimerUn résumé parfait. On pourrait titrer "Ukraine / OTAN / UE- Fin de partie, pour les Nuls"
RépondreSupprimerLA véritable "party".....n'a pas encore commencée.....Tu risques d'être étonné par la suite......Là c' juste des hors d’œuvres...
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