mercredi 12 novembre 2025

Quand l’histoire s’accélère : bienvenue dans le nouveau monde

L’intervention russe en Ukraine le 24 février 2022 a pris l’Occident par surprise. Y compris ceux qui, comme l’auteur de cet article, estimaient que l’OTAN et l’Union européenne portaient une lourde responsabilité. Cette surprise est symptomatique du sentiment de supériorité occidentale si répandu, même chez ceux qui se sont efforcés de rester lucides et qui ont assisté, consternés, à la dérive des élites dirigeantes vers une folie inepte. Cette folie reposait sur un refus d’admettre l’évidence, des décisions absurdes, une propagande idiote, un racisme grossier, des pulsions suicidaires et, pour le dire crûment, une cécité terrifiante. L’Empire romain devenu fou.


À l’époque, nous avions affirmé que l’intervention russe pourrait déclencher un processus mettant fin à la domination occidentale séculaire sur le monde. Les événements de ces trois dernières années et demie ont confirmé cette hypothèse. Et puisque l'histoire n'est pas un processus sans sujet, c'est clairement la voie que la Russie, la Chine et les pays du Sud ont choisi d'emprunter.

L'histoire change à grands pas, et ce changement est irréversible

La dimension militaire en Ukraine révèle une révolution totale dans la manière de faire la guerre. L'hypersurveillance de la ligne de front, qui garantit une transparence absolue, le retour de l'importance de la puissance de feu et surtout le rôle révolutionnaire des technologies numériques, notamment l'utilisation massive de drones, ont tout bouleversé. La principale conséquence est l'incapacité flagrante de l'Occident à saisir l'ampleur de cette révolution. La propagande incessante affirmant que « Poutine est en échec » témoigne de cet aveuglement. Mais en fin de compte, ce conflit de haute intensité en Europe centrale n'apparaît que comme un élément parmi d'autres dans cette accélération soudaine de l'histoire. Car, parallèlement à la conduite méthodique de son « opération spéciale » par la Russie, nous assistons à un remodelage géostratégique de la planète, avec un Occident isolé face au reste du monde. Ce qui est frappant, c'est la clarté des enjeux de cette confrontation. D'un côté, une puissance, les États-Unis, qui se sont longtemps considérés comme exceptionnels et destinés à dominer le monde en organisant la mondialisation comme une forme moderne de domination. Leur système économique est celui du néolibéralisme financier fondé sur leur monnaie ; leur système politique, celui de la démocratie représentative, s'est dégradé en oligarchie, voire en ploutocratie [Ndt. Plutôt judéocratie]; leur outil juridique est le fameux « ordre international fondé sur des règles » qu'ils sont les seuls à connaître et à produire selon leurs besoins ; et leur principal moyen d'action est la violence militaire. L'arrivée de Donald Trump à la Maison-Blanche a-t-elle réellement entraîné des changements significatifs ? De l'autre côté, les pays qui représentent la grande majorité de la population mondiale ne veulent plus de cette hégémonie et aspirent à une organisation multipolaire d'États-nations territoriaux, régie par le droit international fondé sur le cadre juridique établi à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Leurs économies rejettent le néolibéralisme au profit de modèles où l'État conserve toute sa place. Ces deux systèmes sont incompatibles. Arrêtons-nous un instant sur une anecdote qui illustre cette différence fondamentale et l'incompatibilité qui en découle. Deux événements se sont heurtés début 2021. Dans la tourmente qui a suivi l'élection présidentielle américaine de novembre, Donald Trump a contesté la légitimité démocratique du scrutin, alléguant des fraudes. Son compte Twitter, suivi par près de 90 millions de personnes, a été supprimé sans ménagement par Jack Dorsey, le milliardaire propriétaire du réseau à l'époque et partisan de Joe Biden. Au même moment, Jack Ma, le milliardaire chinois à la tête d'un site de vente en ligne, a lancé publiquement une critique virulente du régime chinois. Il a été immédiatement mis à l'écart du monde des affaires et sommé de se taire s'il voulait conserver une partie de son immense fortune. Ainsi, en Amérique, ce sont les milliardaires qui ont le pouvoir de faire taire le président en exercice, tandis qu'en Chine, c'est l'inverse… Une fois rappelé à l'ordre, Jack Ma a retrouvé les faveurs du public quelques années plus tard et a participé à l'extraordinaire révolution numérique entreprise par la Chine. Twitter a été racheté par Elon Musk, un oligarque mégalomane dont le conseil d'administration vient de lui octroyer un salaire d'un billion de dollars (Mille milliards !!!).

Il est désormais clair que la Russie, soutenue par la Chine, a décidé, par son intervention en Ukraine, de contrer ce qu'elle percevait comme la menace existentielle que représentait la présence de l'OTAN à ses frontières. Mais elle savait aussi que cela déclencherait le processus de fin de l'hégémonie américaine sur le monde. Le social-démocrate britannique Tony Blair, complice des crimes de guerre américains en Irak et incarnation même du cynisme corrompu de l'Occident, reconnaissait déjà en 2022 : « Nous arrivons à la fin de la domination politique et économique occidentale. …Le monde sera au moins bipolaire, voire multipolaire. » Cet aveu, fait à contrecœur, fut confirmé par Marco Rubio, secrétaire d'État américain, qui reconnut l'avènement d'un « monde multipolaire », tout en précisant que les États-Unis devaient en prendre la tête.

Il est parfois possible d'intégrer des concepts issus des sciences exactes aux sciences dites « molles », en l'occurrence les sciences humaines. Pour comprendre la révolution qui vient de s'amorcer, et notamment cette accélération de l'histoire, on peut s'inspirer du concept d'« équilibre ponctué » introduit par Stephen Jay Gould dans sa théorie de l'évolution. Contrairement à une vision lente et gradualiste, le scientifique américain pensait que l'évolution progressait par bonds successifs, après de longues périodes de stabilité. On observe un phénomène similaire en histoire, comme l'illustre la Révolution française, qui débuta avec la première réunion des États généraux, le 5 mai 1789. Sept jours plus tard, les institutions d'un royaume presque millénaire étaient en ruines et un bouleversement majeur allait secouer toute l'Europe. L'invasion du 24 février 2022 en fut évidemment le prélude. Elle a servi de catalyseur à la mobilisation d'éléments préexistants qui, en fin de compte, n'attendaient qu'à être mis en branle. L'Occident domine le monde depuis un demi-millénaire, menant la deuxième vague de mondialisation au XVe siècle avec la conquête de la planète, la troisième avec la révolution industrielle et impériale du XIXe siècle, et la vague contemporaine comme forme moderne de sa domination. Comme l'ont dit Tony Blair et d'autres, il est possible, voire probable, que cette phase touche à sa fin.

Un petit détour par les sciences exactes avec le second principe de la thermodynamique, qui établit l'irréversibilité des phénomènes physiques. Il en va de même pour l'histoire, et il n'y aura pas de retour à la situation antérieure au 24 février 2022.

Le problème est que cette accélération et le principe d'irréversibilité sont contre-intuitifs, car pour les comprendre, il faut accepter la fin de l'ancien monde, renoncer à ses convictions rassurantes et gérer l'angoisse de l'imprévisibilité de l'avenir. Car, soyons clairs, quiconque prétend savoir dans quel état sera notre planète dans 30 ans relève de la charlatanerie. Cela inclut le fait que, parmi les hypothèses, la destruction nucléaire est loin d'être la moins probable. Quoi qu'il en soit, nous savons que nous ne reviendrons pas au 23 février 2022.

Examinons trois domaines où l'impact de cette révolution et de sa rapidité fulgurante se fait sentir. Premièrement, il y a le renversement brutal des rapports de force mondiaux, l'Occident, imbu de lui-même et persuadé d'incarner la « communauté internationale », ne se rendant pas compte de son isolement actuel. Deuxièmement, la « panique cognitive » qui s'est emparée des élites occidentales se manifeste par un déni farouche de la réalité. Enfin, il y a les conséquences sociales et politiques inévitables des décisions économiques délirantes mises en œuvre pour provoquer « l'effondrement de l'économie russe », selon les termes de Bruno Le Maire, cet incompétent, puéril et imbécile notoire à qui Macron a confié le poste de ministre de l'Économie pendant sept ans. (!)

L’isolement de l’Occident

La réaction à l’invasion russe fut immédiate, notamment au sein de l’Union européenne qui, sous l’égide d’Ursula von der Leyen, s’arrogeant des pouvoirs qui n’étaient pas les siens, adopta toute une série de sanctions de toutes sortes. Ce fut une première erreur, car aucun ajustement ultérieur n’était possible sans donner l’impression de reculer, et il était évident que cette réaction ne pouvait qu’aliéner même les pays du Sud favorables à l’Occident. La condamnation de l’invasion fut initialement adoptée par l’ONU, mais sur la base du droit international, précisément celui que les États-Unis ne souhaitent plus appliquer au profit de leur conception d’un « ordre international fondé sur des règles ». Quant aux sanctions, la grande majorité des pays fermèrent les yeux. Les dirigeants occidentaux, cependant, multiplièrent les déplacements pour tenter de les faire respecter. Ils se heurtèrent à un refus catégorique, plus ou moins poli. Rappelons-nous avec délectation le fiasco de Biden en Arabie saoudite. L’étonnante désinvolture des dirigeants chinois, d’ordinaire si formels, lorsqu’ils accueillirent la présidente de la Commission européenne. Pour rire, on peut aussi citer la liste absolument ridicule de 40 pays (sur 195) qui se sont prononcés en faveur de « poursuites pénales contre la Russie », et qui inclut triomphalement les principautés de Monaco, d'Andorre et de Saint-Marin. On imagine la terreur de Vladimir Poutine. Et l'on pense à cette citation probablement apocryphe attribuée à Joseph Staline pendant la Seconde Guerre mondiale : « Le Vatican ? Combien de divisions ? »

Le problème, c'est que le refus massif de pays représentant près de 90 % de la population mondiale d'appliquer des sanctions s'accompagne de réticences et d'une attitude au cas par cas de la part des pays occidentaux. Tout comme la duplicité flagrante des États-Unis qui, après avoir fait sauter le gazoduc Nord Stream pour asservir l'Europe, ont soigneusement orchestré leurs propres sanctions afin qu'elles ne causent aucun dommage. Celles-ci étaient réservées à leurs « alliés » européens.

Surtout, de nombreux grands pays ont clairement perçu l'opportunité offerte par l'initiative russe et se sont empressés de la saisir, comme l'ont démontré les réunions du G7 et des BRICS, qui ont été une source de consternation pour l'Occident. L'organisation qui rassemble la Russie, la Chine, l'Inde, le Brésil et l'Afrique du Sud représente près de 3,5 milliards de personnes, contre 750 millions pour les pays du G7. Les dirigeants ridicules de ces derniers, dont certains sont sur la sellette, se sont comportés comme des gamins devant les caméras. Pendant ce temps, les dirigeants des BRICS ont ostensiblement affiché leur solidarité avec Vladimir Poutine, avant d'accepter les candidatures enthousiastes de plusieurs autres grandes puissances. Les médias français, quant à eux, ont pris soin de ne pas couvrir le désastre politique du « Sommet des Amériques » organisé par les Américains en Californie. Le sommet a été largement boycotté par l'Amérique latine, notamment par le Mexique, grand voisin des États-Unis. Que dire du sommet du G20 organisé en Indonésie, où les Occidentaux ont généralement essuyé un revers cinglant ? Un commentaire particulièrement frappant : « Certains diplomates du G20 se préoccupent davantage des conséquences de la guerre pour leurs pays que de s'en prendre au prétendu coupable. » Incroyable ! Ces gens-là pensent à leurs intérêts nationaux au lieu de défendre les nôtres !

La liste des exemples illustrant la rapidité des changements dans le monde s'allonge chaque jour.

Panique cognitive

Plutôt que de psychiatriser Vladimir Poutine et d'inventer un monde qui n'existe pas, il aurait été préférable d'écouter ses propos et de tenter de comprendre le bouleversement qui vient de s'opérer. Le problème est que les élites dirigeantes du bloc occidental sont devenues incapables d'appréhender la réalité et se retrouvent à tituber sur un terrain qui se dérobe sous leurs pieds. On entend souvent dire que la stratégie suicidaire de l'UE envers la Russie est devenue un lieu commun. Nous sommes entièrement à sa merci, car elle pourrait aisément couper les approvisionnements énergétiques dont nous dépendons encore. Avant de les couper définitivement à sa guise, accélérant ainsi l'effondrement économique de l'Europe, il est aujourd'hui impossible de le nier. Sans parler, bien sûr, de l'utilisation de la nourriture comme arme, et d'autres matières premières essentielles. Seule la construction d'un nouvel ordre international multipolaire, dont la Russie serait un acteur majeur, pourrait nous en protéger. Un ordre qu'elle entend préserver en ménageant ses principaux partenaires. Jusqu'à présent, elle a honoré ses engagements internationaux, même envers un Occident qui lui a déclaré la guerre. Non par conviction morale, bien sûr, mais par intérêt bien compris. Et certainement pas par bienveillance envers l'Occident, qu'elle méprise désormais et dont elle sait que la rupture est irréversible.

Quant aux élites dirigeantes occidentales, il ne s'agit pas seulement des dirigeants médiocres qui se trouvent à la tête des États, mais de l'ensemble de l'appareil institutionnel. En particulier, l’alliance frauduleuse entre l’oligarchie et le système médiatique [aux mains de qui-vous-savez], fondée sur des journalistes malavisés, des experts corrompus et des hauts fonctionnaires incompétents. Nous n’insisterons pas sur l’ineptie des « récits », notamment militaires, qui nous sont servis depuis trois ans, si ce n’est pour souligner qu’ils relèvent autant de la propagande que de l’aveuglement volontaire. Dans ce domaine, la France s’est montrée particulièrement lamentable, ses médias se contentant de reproduire servilement et exclusivement le discours ukrainien, même dans ses aspects les plus grotesques. Mais le plus étonnant est le spectacle de cette presse dominante, qui refuse catégoriquement de saisir la réalité et d’en nuancer la présentation. Si elle le fait parfois, probablement sur ordre, elle se reprend vite et, après quelques jours, revient à un récit dont la principale motivation, sinon essentielle, n’est pas de dire la vérité, ni même de poursuivre sa propagande, mais finalement de se rassurer. Malheureusement, la défaite de l’Occident commence à se dessiner, et pas seulement sur le front militaire en Ukraine. C’est pourquoi le terme de « panique cognitive », résultant d’un bouleversement majeur du monde qui leur est insupportable, semble le plus approprié pour décrire leur attitude.

Sans vouloir invoquer la loi de Godwin, je vous invite à lire le journal de Joseph Goebbels, notamment la partie concernant la dernière année du Troisième Reich. Comme la majorité des Allemands, bien qu’il fût un expert en propagande aux premières loges de la réalité, il a pathétiquement et suicidairement refusé de l’accepter. Jusqu’à la catastrophe finale.

À la veille de la bataille ?

La France a connu un épisode politique singulier : la réélection relativement aisée d’Emmanuel Macron a été suivie de deux défaites législatives qui auraient dû, en temps normal, le paralyser et le contraindre à la démission. Sa marge de manœuvre est très réduite, et sa manière de gouverner, si l'on peut dire, se résume à une autopromotion excessive et à un narcissisme devenu pathologique, le conduit tout droit à l'impuissance. L'incompétence de la classe politique française, armée d'une lâcheté stupéfiante, lui accorde sur sursis sur sursis. Tout cela dans un contexte économique, marqué par la crise du Covid, la récession et l'inflation, considérablement aggravé par l'effet boomerang de sanctions anti-russes absurdes. Une partie des aides liées au Covid versées par la BCE est conditionnée à la mise en œuvre de la réforme des retraites et à la finalisation de la privatisation/destruction des services publics. La conjugaison des crises économique et politique place la France et Emmanuel Macron dans une situation inextricable. Seule une révolte du peuple français, étonnamment passif jusqu'à présent, semble pouvoir permettre d'envisager une rupture avec le passé.

Et ce n'est pas faute d'avertissements. Vladimir Poutine mange ses petits-enfants, a au moins quarante cancers, sera bientôt renversé par une révolution de couleur… Il aurait mieux valu écouter Poutine  plutôt que de relayer les divagations de Macron et les élucubrations idiotes de Zelinsky, lorsqu’il a déclaré : « Ils auraient dû comprendre qu’ils avaient déjà perdu dès le début de notre opération militaire spéciale, car son lancement marque le début d’une rupture radicale avec l’ordre mondial à l’américaine. C’est le début de la transition de l’égocentrisme américain libéral-mondialiste à un monde véritablement multipolaire – un monde qui ne repose pas sur des règles égoïstes inventées par un individu pour son propre compte, et derrière lesquelles se cache uniquement une soif d’hégémonie – […] Et nous devons comprendre que ce processus est désormais irréversible

Bienvenue dans le Nouveau Monde…

REGIS DE CASTELNAU

12 NOVEMBRE 2025

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4 commentaires:

  1. Un monde qui ne reposera pas sur des considérations égoïstes
    Ce monsieur se réfère aux contes pour enfants et à la bibliothèque rose
    MD le chat à neuf queue

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  2. ARTICLE trop caricatural.....Un peu plus de mesure lui aurait donné du sens et un certain intérêt à lire un tel pensum.....
    L'OUEST SURPRIS par l'attaque du 22/02......VRAIMENT?
    L'OTAN SAVAIT avant même les officiers généraux russes de la décision,du moment, de la nature, des effectifs ainsi que que des objectifs de l'attaque de l'OMS......
    SI BIEN que les malheureux spetsnaz furent accueillis et cueillis au sol vers l'aéroport Antonov, tandis qu'un avion de parachutistes avait été descendu en VOL....à la périphérie de Kiev. ILS les ATTENDAIENT !!!! Les SERVICES de l'Ouest......disposent de tant d'agents de tous niveaux qu'ils savent TOUT et plus encore du moindre événement en RUSSIE et à fortiori à MOSCOU, mieux/pire encore DANS le Kremlin...

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    1. Ils savent tout, mais ils perdent cette guerre de l'Otan en Ukraine dont les racines profondes sont le non respect des engagements US et de l'Otan en 1991, de ne pas s'étendre à l'Est et de l'arrogance envers la Russie et le discours de Poutine à Munich en 2007 sur le besoin de sécurité. Le tout suivi par un coup d'Etat préparé, financé, organisé par les USA, la CIA et USAID de Nuland en 2014, suivi d'une guerre civile ou les Ukrainiens ont bombardé et massacré sans relâche les populations civiles du Dombass .
      Des lors, à quoi bon savoir tout ?
      Sans doute savent-ils que la capitulation est toute proche.

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  3. Quand on n'a vraiment rien à dire: ON SE TAIT! On parlait des capacités de certains services de renseignements..... Et toi tu pars en vrille dans le DÉCOR.......: CONTESTE TU l'efficacité des trois agences citées ?

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