En attendant les saintes messes du pape ... La base aérienne d'Ain Al Asad, qui est située dans la province irakienne d'Al Anbar et accueille des troupes irakiennes et américaines, a été victime d'une attaque massive à la roquette mercredi, a rapporté l'agence de presse irakienne INA, citant une source de sécurité, selon Spoutnik International.
"La base d'Ain Al Asad a été attaquée aujourd'hui avec 10 roquettes, selon des données préliminaires", a déclaré la source. L'armée américaine a par la suite confirmé l'attaque à la roquette, affirmant que les roquettes avaient été tirées par IDF (InDirect Fire only, Tir Indirect), ajoutant que les forces de sécurité irakiennes mènent une enquête.
Rapport initial: 10 roquettes par IDF ont visé une base militaire irakienne, la base aérienne d'Al Asad, abritant des troupes de la Coalition, le 3 mars 2021 à environ 7 h 20 du matin. (Heure irakienne). La SF irakienne mène l'enquête. De plus amples informations seront publiées dès qu'elles seront disponibles. Le porte-parole de l'OIR, le colonel. Wayne Marotto (@OIRSpox) 3 mars 2021
L'acronyme de IDF a suscité de nombreux commentaires sur les réseaux sociaux, car il a été confondu avec Forces de Défense Israéliennes: au lieu de cela, en langage militaire, cela signifie uniquement le tir indirect.
Auparavant, il y avait des rapports de projectiles de 107 mm sur les médias sociaux. Des images (c / o source insurgée chiite irakienne «Sabereen News») montreraient un camion Kia détruit utilisé comme rampe de lancement pour au moins 4 roquettes Katioucha de 107 mm tirées sur les forces des États-Unis stationnées à la base aérienne d’Ain al-Assad, dans la province d’Anbar, dans l’ouest de l’Iraq. Selon Evan Kohlmann (@IntelTweet) 3 mars 2021
Une chaîne Telegram liée aux # milices soutenues par l'Iran en Irak affirme que 14 roquettes Katioucha [107 mm] ont été tirées sur la base militaire d'Ain al-Assad ce matin. Aucune victime n'a été signalée à la suite de l'attaque.
Le 8 janvier 2020, la base aérienne d'Ain Al Asad ainsi que la base aérienne d'Erbil dans le nord du pays ont été touchées par une douzaine de missiles lancés par l'Iran en réponse au meurtre de Soleimani.
ARTICLE PUBLIÉ LE 25 FÉVRIER 2021 :
Il est à espérer que les services de renseignement du Vatican connaissent et lisent Agenzia Nova, un site spécialisé dans la géopolitique internationale et les conflits de guerre, en partenariat avec Leonardo, l'industrie de l'armement italienne. Lundi après-midi, en effet, une nouvelle pluie de roquettes a frappé la capitale irakienne Bagdad, à la suite de l'attaque qui a eu lieu ces derniers jours dans le Kurdistan irakien, à Erbil, deux endroits où le pape François Ier devrait célébrer les saintes messes le samedi 6 mars. et dimanche 7 mars.
Le conditionnel à ce stade est un must car l'escalade des tensions, fomentée par l'Etat islamique de plus en plus actif sur le territoire irakien ainsi que sur le territoire syrien et par d'autres formations terroristes, devrait inciter le Pape à abandonner le voyage apostolique. Précisément parce qu'il pourrait être une cible très sensible pour ceux qui, comme les jihadistes de la confession extrémiste sunnite-salafiste mais aussi les lobbyistes occidentaux des armes, tentent depuis des années de faire obstacle à l'inter-dialogue religieux au Moyen-Orient entre chrétiens, Musulmans chiites, Kurdes et musulmans sunnites modérés.
Les amis de Hevrin Haly Khalaf, la jeune pacifiste kurde syrienne tuée le 12 octobre 2019 dans une embuscade méticuleusement planifiée par les jihadistes pro-turcs, en sont bien conscients car elle devenait trop encombrante avec son «Parti syrien du futur ” qui vise à surmonter les conflits interreligieux dans le pays dévasté par la guerre d’agression islamiste et turco-occidentale de longue date. En effet, le conflit, tel que révélé par Gospa News, a été planifié par la Central Intelligence Agency depuis 1983 et fomenté par la CIA elle-même et le Pentagone avec la fourniture de missiles antichar TOW aux terroristes islamistes sunnites qui sont les ennemis du président chiite-alaouite Bashar Al Assad.
Nous mentionnons cette histoire car elle est emblématique de la stratégie terroriste pratiquée par les mercenaires payés par la Turquie qui, via les services secrets turcs du MIT, agissent depuis des années comme une agence de relocalisation pour les commandants de l'Etat islamique et d'Al-Qaïda en dépit (ou bien parce que) du fait que la Turquie est un pays de l'OTAN. En effet, précisément en raison de son appartenance à l'Alliance atlantique, la Turquie peut mener des opérations politiquement incorrectes, comme l'envoi de terroristes islamistes de Hayat Tahrir Al Sham (anciennement Al Nusra) en Libye malgré l’appartenance de ces djihadistes à des organisations déclarées terroristes par l'ONU.
C'est pourquoi ce qui se passe en Irak, où l'OTAN a décidé de faire passer les troupes en mission de «paix» de 500 à 4.000 pour fournir un parapluie de justification au renforcement du contingent américain décidé par le nouveau président américain Joseph Biden, représente un menace concrète pour quiconque dans un scénario d'attentats «sous faux drapeau», qui est mis en scène par un acteur pour blâmer quelqu'un d'autre: par exemple le bouc émissaire iranien habituel pour toute tension internationale précisément à cause de la confession chiite et donc détesté par les pays arabes sunnites du Golfe persique et à Israël qui, grâce aux accords abrahamiques facilités par les Etats-Unis, vient de se réconcilier avec eux (bien qu'ayant toujours maintenu le commerce des armes avec eux depuis longtemps).
Mais voyons les faits décrits par Agenzia Nova. «Un nouveau lancement de roquettes sur la soi-disant
Zone Verte, la zone fortifiée au centre de la capitale irakienne Bagdad qui
accueille des bureaux diplomatiques et des organisations internationales, fait
craindre pour la sécurité et la stabilité du pays dans un moment délicat, au
milieu d'un résurgence des activités de l'Etat islamique (EI) et à la veille de
la visite historique du Pape début mars » écrit le
média italien en se concentrant précisément sur le voyage apostolique qui
amènera François en Irak le 5 mars.
Source : VT
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Programme du Pape en Irak
source : Radio Notre-Dame
Audience
générale du 3 mars : « Depuis longtemps je désire rencontrer ce peuple
irakien qui a tout souffert, cette
église martyre sur la terre d’Abraham… Nous ferons un nouveau pas en avant dans
la fraternité avec les croyants », a déclaré le pape François,
« prions pour que ce voyage puisse
se faire dans de bonnes conditions ».
Reporter ce pèlerinage du pape en Irak ? « Cela aurait été ennuyeux », répond Mgr Pascal Gollnisch, Directeur de l’Œuvre d’Orient, « les peuples ont besoin de se sentir respecter« . Pour autant, l’ouverture de ce voyage aux foules sera impossible vu le risque sanitaire actuel. « Le Saint-Père est déterminé à venir par souci de proximité avec tous les Irakiens qui ont souffert et qui portent un message de paix », explique le Frère Amir Jajé, dominicain irakien, spécialiste du monde chiite. Actuellement en Irak, il fait partie des organisateurs de ce pèlerinage tant attendu. « L’impatience et le grand bonheur des chrétiens » sont déjà palpables, dit-il, « toutes les rues sont décorées par les drapeaux ». Après un accueil officiel du pape par le Président et le Premier ministre, le vendredi 5 mars, le pape se rendra à la cathédrale syro-catholique Notre-Dame du Salut à Bagdad, église impactée par le terrorisme, pour y rencontrer l’ensemble du clergé. Les célébrations débuteront dès le samedi 6 mars, avec un temps fort dès 11h00 : une rencontre interreligieuse à la plaine d’Ur, « terre d’Abraham ». « A la manière des rencontres d’Assises, ce sera un temps d’encouragement au dialogue interreligieux, rassemblant la mosaïque irakienne, avec un discours de réconciliation fraternelle du Saint-Père », souligne le Frère Amir Jajé, « chiites, sunnites, chaldéens, sabéites, yézidis,… toutes les religions seront représentées ». « Il s’agit d’une rencontre est très importante pour les Irakiens mais aussi pour le monde entier », ajoute-t-il. Le Grand Ayatollah Sayyid Ali Al-Husayni Al-Sistani ne sera pas présent lors de cette rencontre car « trop âgé et fatigué », mais le pape lui rendra une visite de courtoisie quelques heures auparavant à Najaf.
Rencontre symbolique du pape François avec Al-Sistani (le chef suprême des chiites) : deux hommes de paix
« Cette rencontre est déjà très importante, avant même la signature d’un texte commun », souligne le Frère Jajé, « après une main tendue au monde sunnite avec la signature de la déclaration d’Abou Dhabi, sur la fraternité humaine pour la paix dans le monde et la coexistence commune, le pape François se tourne désormais vers les chiites ». « Les relations avec les chiites ne datent pas d’aujourd’hui », ajoute de son côté Mgr Pascal Gollnisch, Directeur général de l’Œuvre d’Orient, « régulièrement des évêques de France vont en Iran pour les rencontrer, les relations plus intenses qu’on ne le croit ».
Autre temps fort : la sainte messe célébrée dès 18h00, le samedi 6 mars , en la cathédrale chaldéenne de Saint Joseph à Bagdad. Là encore résonneront des témoignages sur le vivre ensemble, notamment de la part des chrétiens et musulmans. « Nous allons chanter l’Évangile et le Coran », raconte le Frère Jajé. Le lendemain, dimanche 7 mars, le pape François est attendu dans la plaine de Ninive, pour plusieurs temps forts. A 10h00, il priera à Mossoul pour tous les chrétiens martyrs et les yézidis, et toutes les victimes de la guerre. A 11h30, François se rendra à l’église de l’Immaculée Conception de Qaraqosh où il sera accueilli par des enfants en habits traditionnels pour prononcer l’Angelus et prier pour tous les réfugiés. Il célébrera ensuite la Sainte Messe au stade Franso Hariri d’Erbil. « Ce voyage est un pèlerinage aux sources du Salut », conclut Mgr Pascal Gollnisch qui appelle de ses vœux « un nouveau synode sur le Moyen-Orient ». « 10 ans après le précédent sous le pontificat de Benoît XVI », dit-il, « il faudrait voir ce qui a été fait ou pas ».
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