Une nouvelle vidéo montre la base américaine frappée par une pluie de missiles iraniens après que Trump eut assassiné le général Soleimani général

Il y a de bonnes raisons de croire que l’Iran a signalé à l’avance qu’il était sur le point de frapper la base américaine en Irak. Il ne fait aucun doute que les dirigeants iraniens se sont sentis obligés de riposter à l’assassinat du général iranien Soleimani quelques jours auparavant.
Cependant, bien que l'Iran se soit senti obligé de riposter, il voulait éviter que la situation ne dégénère de manière incontrôlable.

 

Si l’Iran n’avait pas signalé qu’une attaque était imminente, des centaines de militaires américains auraient été pris au dépourvu et tués, ou du moins gravement blessés. Donner un avertissement préalable leur a non seulement donné le temps de se mettre à l'abri et leur a épargné la vie, mais cela signifiait également que les États-Unis n'étaient pas obligés de déclarer la guerre à l'Iran.

En effet, l'attaque iranienne était une réponse mesurée et calculée au meurtre par le criminel Trump du général Soleimani. Plus important encore, c'était aussi une illustration claire de la capacité de l'Iran à frapper l'armée américaine dans la région s'ils décidaient de le faire.

Le message était clair et c'est pourquoi Trump n'a pas répondu.

Les images, filmées par un drone, montrent les missiles martelant la base aérienne d'Al Asad.

Les militaires américains qui étaient sur le terrain pensaient qu'ils allaient mourir.

Selon BusinessInsider  :

Les États-Unis ont publié des séquences vidéo inédites de l'attaque de missiles iraniens contre les forces américaines et de la coalition en Irak l'année dernière - des représailles pour la mort d'un haut général iranien.

Un drone a enregistré l'attaque par un barrage de missiles balistiques iraniens à courte portée transportant des munitions de 1000 à 2000 livres qui ont martelé la base aérienne d'Al Asad le 8 janvier 2020.

Les images inédites de l'attaque ont été obtenues et diffusées dimanche par «60 Minutes». Vidéo

Le Commandement central américain a publié lundi une vidéo plus longue et plus détaillée.

L'Iran montre une nouvelle ʺ ville de missiles '' dans un dépôt souterrain

Le commandant des Gardiens de la révolution, Hossein Salami, a visité la nouvelle base de missiles et des images diffusées par la télévision d'État ont montré des rangées de missiles cachés dans l'installation. Vidéo

Aucun emplacement n'a été indiqué pour la base, mais l'année dernière, les gardes ont affirmé avoir construit un certain nombre de ʺvilles de missiles '' souterraines le long de la côte du Golfe.

Salami s'est vanté qu'il ne s'agissait que d'une ʺpetite section'' des ʺ grands et vastes dépôts de missiles '' iraniens

Des images diffusées par la télévision d'État ont montré des rangées de missiles cachés dans un dépôt de la base souterraine, tandis que le chef de l'unité navale des gardes a déclaré que le site était équipé pour détecter les signaux ennemis.

Le rapport affirmait que «l'équipement de guerre électronique» de la base comprenait des systèmes de radar, de surveillance, de simulation et de perturbation.

L'Iran a l'un des plus grands programmes de missiles au Moyen-Orient et se vante régulièrement des progrès technologiques de ses forces armées.

Le général Salami - qui a succédé à feu Qassem Soleimani après son meurtre par un drone américain en janvier dernier - s'est vanté que les missiles de croisière et balistiques renforceraient la force des forces navales des Gardes.

Téhéran déclare avoir des missiles qui peuvent parcourir jusqu'à 1.200 milles, plaçant une grande partie du Moyen-Orient, y compris Israël, à portée.

Mais l'Iran a continué de s'entraîner avec les États-Unis et a lancé l'année dernière des missiles balistiques dans un exercice impliquant une maquette de porte-avions américain dans le détroit d'Ormuz, mettant en évidence son réseau de bases de missiles souterraines.

Hossein Salami et d'autres personnalités militaires portant des masques visitent la `` ville des missiles '' de l'unité navale dans un lieu inconnu en Iran

Hannibal GENSERIC