Milley profère des absurdités délirantes.
Le général Milley, chef d’état-major des armées américaines, évoque une “percée” de la contre-offensive ukrainienne
Les soldats ukrainiens ont pénétré la première ligne de défense russe à certains endroits du front sud entre les deux pays, a déclaré Mark Milley, président de l’état-major interarmées américain, lors d’une interview télévisée accordée à un média jordanien.
“Plus précisément, sur les axes de progression que les forces ukrainiennes attaquent en ce moment, elles ont traversé la ceinture de défense principale“, a déclaré Milley à la chaîne de télévision Al-Mamlaka.
Montrez-moi une photo de chars ukrainiens s’attaquant à une barrière de dents de dragon.
Vous n’en trouvez pas ? Eh bien, c’est qu’ils n’ont même pas atteint la première ligne de défense.
L’Ukraine a pris Robotyne, un hameau en ruines qui abritait autrefois 480 personnes. L’armée ukrainienne y a perdu au moins un bataillon entier, 500 hommes et 30 véhicules blindés, de plus et ses forces s’amenuisent.
David Ignatius, le correspondant de presse de la CIA, a transmis le dernier message de la Maison Blanche sur l’Ukraine. Celle-ci continue de faire pression pour que l’on se batte jusqu’au dernier Ukrainien :
Alors que les responsables de l’administration Biden évaluent la lenteur des progrès de l’Ukraine dans la contre-offensive de cet été, ils discutent franchement avec Kiev de ce qu’ils considèrent comme les “leçons à en tirer“. Pour l’administration, l’essentiel est que cette guerre se poursuivra probablement l’année prochaine et que les États-Unis et leurs alliés doivent continuer à aider l’Ukraine à aller de l’avant.
Ces derniers jours, j’ai entendu ce même sentiment exprimé à tous les niveaux du gouvernement américain. L’été a été frustrant et, à certains égards, décevant pour l’Ukraine et ses soutiens occidentaux. Mais plutôt que de chercher une rampe de sortie diplomatique rapide, la plupart des hauts fonctionnaires américains semblent plus convaincus que jamais de la nécessité de rester fermement aux côtés de Kiev. Selon eux, les États-Unis ne peuvent pas être perçus comme abandonnant leur allié.
Une lueur de réalisme apparait, mais elle est mélangée à des fantasmes sur les chances d’enliser la Russie :
Mais l’Ukraine ne portera probablement pas de coup décisif avant la fin de l’année. Cela signifie que cette guerre épuisante se poursuivra jusqu’en 2024 et au-delà, et que les deux parties continueront à subir de lourdes pertes et des traumatismes émotionnels. Les responsables américains estiment que la patience stratégique reste la meilleure arme contre le président russe Vladimir Poutine, qui pense toujours pouvoir l’emporter sur l’Ukraine et l’Occident.
Oui, la Russie peut l’emporter sur l’Ukraine et l’Occident. Il suffit de regarder les conseils stupides que l’Occident donne à l’Ukraine :
Les commandants américains pensent depuis longtemps que les Ukrainiens gaspillent les tirs d’artillerie dans des barrages écrasants qui imitent les tactiques soviétiques. Selon une estimation américaine, les Ukrainiens ont tiré environ 2 millions de munitions d’artillerie de 155 mm depuis le début de la guerre, épuisant presque les stocks occidentaux. Les responsables américains conseillent vivement à l’Ukraine de concentrer ses tirs d’artillerie sur les cibles les plus importantes et de les utiliser pour avancer rapidement vers ses objectifs.
Les responsables du Pentagone ont également demandé à l’Ukraine de s’appuyer moins sur les drones pour la connaissance du champ de bataille et davantage sur les forces de reconnaissance au sol, qui peuvent mieux évaluer les positions russes. Ils ont également insisté auprès de Kiev pour que les officiers subalternes aient plus de latitude pour exploiter les opportunités le long d’un front tentaculaire. Sur tous ces points, les responsables américains estiment que les Ukrainiens réagissent positivement. Mais la discussion s’est envenimée au cours des dernières semaines.
Ce qui précède n’est pas un conseil militaire avisé, mais une reconnaissance du fait que l’Occident ne peut pas produire suffisamment de munitions d’artillerie et de drones pour permettre à l’Ukraine d’aller de l’avant :
Un récent rapport du Royal United Services Institute (RUSI) estime que la Russie a tiré 12 millions d’obus d’artillerie en 2022 et que l’armée en déchargera sept millions en 2023. Cela pourrait indiquer que les stocks de l’ère soviétique s’amenuisent. Le rapport note toutefois que la Russie produit 2,5 millions d’obus par an, en plus des importations de munitions en provenance de Corée du Nord et d’Iran.
En revanche, le Center for Strategic and International Studies (CSIS) a estimé en janvier que les États-Unis ne pouvaient produire que 93.000 obus de 155 mm par an, tous destinés à des exercices d’entraînement. Si l’armée parvient à accélérer son calendrier de production, elle produira 240.000 obus par an, soit moins de 10 % de la production actuelle de la Russie. L’artillerie ukrainienne tire 8 000 obus par jour, ce qui représente un mois entier de la production actuelle de munitions des États-Unis. Même si le Pentagone atteint son objectif déclaré de fabriquer 90.000 obus par mois d’ici à l’année fiscale 2025, cela ne représente que la moitié du niveau de production actuel de la Russie.
Ce manque de capacité de production est dissimulé par une attitude consistant à “envoyer tout ce que nous avons, quelle que soit son utilité” :
Alors que les responsables de l’administration Biden évaluent la probabilité que la guerre se poursuive l’année prochaine et peut-être au-delà, ils envisagent plusieurs nouvelles augmentations importantes du soutien occidental. Washington est de plus en plus favorable à la fourniture d’armes à sous-munitions lancées par des roquettes, par exemple, qui pourraient frapper plus profondément que les versions tirées par l’artillerie que les États-Unis ont commencé à fournir le mois dernier.
La Maison Blanche souhaite également que l’Ukraine multiplie les attaques terroristes sur le territoire russe :
Les forces ukrainiennes étant bloquées sur le terrain, les responsables américains pensent que le président Volodymyr Zelensky portera de plus en plus le combat sur le territoire russe et la Crimée occupée. Les attaques ukrainiennes de vendredi – 42 drones lancés sur la Crimée et un missile visant Moscou, selon les rapports russes – sont un avant-goût de ce qui nous attend. La position de l’administration Biden est qu’elle n’encourage ni ne permet les attaques ukrainiennes sur le territoire russe, mais les responsables s’attendent à ce qu’il y en ait davantage.
Ils essaient de jouer les innocents, mais en réalité, comme le rapporte The Economist, le ciblage de ces attaques est effectué par les services de renseignement occidentaux :
L’importante capacité de défense aérienne et de guerre électronique de la Russie signifie que toute attaque ukrainienne nécessite une planification méticuleuse. L’Ukraine a mis au point des algorithmes qui semblent fonctionner. Les opérateurs lancent leurs attaques tôt le matin (lorsque la concentration des défenseurs risque de faiblir) et utilisent un ordre d’attaque conçu pour maintenir les défenses aériennes occupées. Ils recueillent des renseignements (souvent auprès de partenaires occidentaux) sur les radars, la guerre électronique et les moyens de défense aérienne.
Il s’agit là d’attaques de diversion, et n’apportent aucun tournant décisif dans cette guerre.
L’avantage stratégique est clairement du côté russe :
Le maréchal Helmuth von Moltke l’Ancien, l’architecte militaire de l’unification allemande et l’un des soldats les plus célèbres de l’histoire, comprendrait instantanément la situation en cet été de mécontentement ukrainien. Après que Kiev et ses soutiens occidentaux ont fait miroiter les perspectives de la contre-offensive de printemps contre la Russie, celle-ci n’a enregistré que des progrès irréguliers jusqu’à présent. Moltke attribuerait ces résultats décevants au fait que l’armée ukrainienne est confrontée à un ennemi qui mène la forme de guerre la plus puissante.
Une offensive stratégique couplée à une défense tactique.
Moltke expose la logique de manière succincte : “La défense tactique est la [forme de guerre] la plus forte, l’offensive stratégique la plus efficace – et la seule qui mène au but. En d’autres termes, l’adversaire qui s’empare d’un objet ou d’une parcelle de territoire ou qui l’occupe, puis qui le défend tactiquement, se prépare à un succès stratégique et, en fin de compte, politique. En d’autres termes, il s’agit de s’emparer de quelque chose et de le garder, tout en défiant l’ennemi de venir le reprendre alors qu’il se bat avec un désavantage considérable. En bref, pour le sage allemand, l’offensive par la défense ouvre la voie au triomphe.”
Avantage : Russie.
La défense tactique est ce que la Russie a fait au cours des derniers mois. Elle a écrasé les forces ukrainiennes attaquantes par tous les moyens à sa disposition. Lorsqu’elles en auront terminé, les forces russes lanceront leur campagne offensive stratégique. Il est alors probable qu’elles progresseront rapidement à travers des lignes ukrainiennes amincies.
Aucune arme à sous-munitions illégale lancée par des roquettes, aucun F-16, aucune attaque terroriste contre la Russie ne pourra empêcher cela.
Les Ukrainiens mènent tout simplement la mauvaise guerre, pour la mauvaise cause :
Ivan Katchanovski @I_Katchanovski – 14:49 UTC – 27 août 2023
Le commandant en chef des forces ukrainiennes et un écrivain ukrainien populaire posent avec un drapeau rouge et noir et un journal ukrainien populaire propage cette photo. Il s’agit du drapeau des organisations d’extrême droite OUN et UPA, qui ont collaboré avec l’Allemagne nazie et ont participé à des massacres de Juifs, de Polonais et d’Ukrainiens. Ce drapeau a été utilisé par Secteur droit, un groupe d’extrême droite. La banalisation et le blanchiment des symboles de l’OUN et de l’UPA, tels que leur drapeau et leur message “Gloire à l’Ukraine et Gloire aux héros“, se poursuivent. https://life.pravda.com.ua/culture/2023/08/27/256152/
Ce drapeau, et l’état d’esprit qui le sous-tend, est la raison pour laquelle la Russie ne permettra pas à l’Ukraine, et aux États-Unis, de gagner cette guerre.
Par Moon of Alabama – Le 28 août 2023
Via le Saker Francophone.
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Revue de presse alternative du 28 août 2023
Le politiquement correct empêche, pour l’instant, toute pensée pragmatique au sujet de l’Ukraine et maintient les dirigeants, ukrainiens et occidentaux, dans de dangereuses illusions. Commençons par ce que pense Joseph Borell de la Russie :
« La Russie est un « nain économique » et est analogue à « une station-service dont le propriétaire possède une bombe atomique ».
C’est ce qu’a déclaré dans une interview à El Pais le chef de la politique étrangère de l’Union européenne, Josep Borrell. Selon lui, la Russie n’est pas à la hauteur de la Chine, qui est un « véritable acteur géopolitique ». »
https://ukrainetoday.org/2023/08/19/an-economic-dwarf-and-a-gas-station-with-an-atomic-bomb-borrell-took-a-hard-walk-through-russia/
Après sa remarque disant « l’Europe est un jardin entouré d’une jungle », on connaissait sa vision caricaturale du monde, ce qui n’est pas de bonne augure pour un des plus haut diplomate de l’Union Européenne. Mais sa vision de la Russie est une illusion dangereuse car il fera partie des partisans d’une attaque directe contre la Russie, quand l’Ukraine sera définitivement vaincue. Sa remarque souligne d’ailleurs que sans la « bombe atomique » ce serait peut-être déjà fait.
Bien sur la Russie a répondu à une telle calomnie :
« Voir un nain à la place d’un ours : le regard biaisé des fonctionnaires occidentaux sur la Russie
Les 18 mois écoulés ont prouvé l’impossibilité de supprimer la Russie des marchés mondiaux, quelles que soient les déclarations faites dans différentes tribunes politiques. Ce n’est que dans un miroir déformant que l’on peut prendre un ours pour un nain et négliger le poids de la Russie dans l’économie mondiale.
Mais on peut supposer que la vraie raison, c’est que les fonctionnaires européens sont contrariés par leur propre amateurisme et par leurs erreurs stratégiques qui coûtent extrêmement cher à l’économie européenne et les rendent, avec leurs politiques, de moins en moins populaires auprès des citoyens de leurs pays.
Ne pas appeler un chat un chat n’est pas nouveau. Les tentatives de s’en prendre à la Russie de cette manière ne sont pas rares. Les sanctions illégitimes en sont un bon exemple. Plus encore, les fonctionnaires européens mettent en doute l’importance de la Russie dans l’économie mondiale. Il est significatif que les faits disent tout le contraire. Malgré des restrictions illégales, l’économie russe affiche d’excellents résultats. Selon la Banque mondiale, elle est passée à la cinquième place en termes de produit intérieur brut (PIB) compte tenu de la parité de pouvoir d’achat (place occupée par l’Allemagne auparavant). La production de biens et de services s’accélère avec succès. Selon les résultats de l’année dernière, la Russie a produit des biens et des services pour 2 300 milliards de dollars, ce qui correspond à la huitième place dans le classement de la Banque mondiale.
Contrairement aux prévisions les plus ambitieuses, le PIB russe est en hausse pour le quatrième mois consécutif. Selon les données de l’Institut de la Banque de développement de Russie, le PIB du pays a augmenté de 5,7% par rapport à la même période de l’année dernière et de 5,6% par rapport au mois précédent. Globalement, la croissance du PIB pour le premier semestre de l’année a été de 1,6% par rapport à la période allant de janvier à juin 2022.
Ces faits sont-ils connus de Monsieur Borrell ? Le chef de la diplomatie européenne lit-il la presse financière ? Par exemple, le Wall Street Journal affirme sans équivoque que les pays occidentaux, dans leur envie de mettre l’économie russe à genoux, ont essuyé une défaite. La Russie résout efficacement les défis de l’importation, de l’exportation, de la réorientation des canaux commerciaux et logistiques. Elle est numéro un mondial dans les exportations de céréales. De plus, pour les pays les plus nécessiteux, la Russie organise des livraisons gratuites. En outre, elle figure de façon constante parmi les trois principaux pays fournisseurs de pétrole et de gaz. Comme l’expérience des restrictions illégales l’a démontré, il est tout simplement irréaliste de supprimer la Russie des chaînes mondiales d’approvisionnement de produits de base, compte tenu de son rôle et de son importance. »
https://francais.rt.com/opinions/106795-voir-nain-place-d-ours-regard-biaise-russie
D’autres se réconfortent comme il peuvent avec leurs illusions :
« Pendant ce temps, pour les États-Unis et leurs alliés de l’OTAN, ces 18 mois de guerre ont été une aubaine stratégique, à un coût relativement faible (mis à part pour les Ukrainiens). L’antagoniste le plus téméraire de l’Occident a été secoué. L’OTAN s’est beaucoup renforcée avec l’arrivée de la Suède et de la Finlande. L’Allemagne s’est sevrée de la dépendance à l’énergie russe et, à bien des égards, a retrouvé son sens des valeurs. Les querelles de l’OTAN font la une des journaux, mais dans l’ensemble, cet été a été triomphal pour l’alliance. »
https://www.washingtonpost.com/opinions/2023/07/18/ukraine-war-west-gloom/
« Les défenses antimines désespérées de la Russie pourraient se retourner contre elle
Parmi tous les obstacles auxquels est confrontée la contre-offensive acharnée de l’Ukraine, les mines antipersonnel et antivéhicule russes sont parmi les plus redoutables. Les routes d’attaque probables ont été jonchées d’un nombre incalculable d’explosifs, attendant d’être activés par l’avancée des véhicules ou des troupes ukrainiennes…
Mais une défense minée du front sud pourrait également limiter les troupes russes. Pour atteindre les objectifs de guerre déclarés à plusieurs reprises par le Kremlin, les unités russes devront à nouveau embarquer à partir de la ligne dite Surovikin, qui s’étend à travers le sud de l’Ukraine, du Dniepr à Donetsk. Les champs de mines, en particulier ceux posés à la hâte et au hasard, pourraient être une complication sérieuse.
“Les Russes ont tellement miné le sud qu’ils ne peuvent pas non plus avancer”, a déclaré à Newsweek Mark Voyger, ancien conseiller spécial pour les affaires russes et eurasiennes du commandant de l’armée américaine en Europe, le général Ben Hodges. “Leurs forces vont se retrouver dans ces mêmes champs de mines qu’ils ont posés si lourdement, si massivement à travers le sud.”…
“Dans le sud, ils sont à peu près coincés dans cette ligne de contact”, a-t-il ajouté. “Si vous voulez faire preuve d’initiative et de prouesses tactiques et de manœuvres, ce sera probablement à l’est. Je ne pense pas qu’ils aient été très responsables en cartographiant toutes les mines qu’ils ont posé.” »
https://www.newsweek.com/russia-mine-defenses-could-backfire-south-ukraine-1821294
On retrouve ici l’illusion/propagande classique, à la Borell, d’une Russie incapable, faible, avec des militaires incompétents. Pour toute personne qui n’est pas aveuglée par la propagande anti russe c’est évidemment faux, une illusion. Elle le montre tous les jours sur le terrain et en Russie même. Un de ces signes est que l’Occident ne peut pas suivre la production russe de munitions :
« L’effort déployé par l’administration Biden pour fournir à l’Ukraine les armes essentielles à son succès militaire contre la Russie a donné lieu à une accélération prometteuse de la production d’armes, y compris l’artillerie standard de l’OTAN, dont la production devrait bientôt atteindre le double de celle des États-Unis d’avant-guerre, soit 14 000 par mois.
Les enjeux de l’effort américain visant à bouleverser un système d’acquisition de défense sclérosé sont particulièrement élevés alors que Kiev tente de récupérer des territoires sous contrôle russe dans le cadre d’une contre-offensive lente dont le sort, selon les responsables américains, dépend désormais de la capacité de l’Occident à satisfaire l’étonnante demande de l’Ukraine en munitions d’artillerie.
Mais les experts du secteur mettent en garde contre les défis majeurs que représente le maintien d’une production élevée d’armes et d’équipements nécessaires non seulement pour aider l’Ukraine mais aussi pour assurer la sécurité des États-Unis dans d’éventuels conflits avec la Russie ou la Chine. Il s’agit notamment de surmonter la pénurie d’intrants clés, notamment le TNT, et de maintenir une capacité accrue dans un contexte de fluctuation des budgets et d’incertitude quant aux besoins militaires futurs. »
https://www.washingtonpost.com/national-security/2023/08/19/artillery-ammunition-ukraine-pentagon/
Ce qui montre bien que Borell, le plus haut diplomate de l’UE, est dans l’illusion en pensant que, sans la bombe atomique, la Russie serait déjà vaincue.
Et bien sûr, l’illusionniste numéro un de cette tragédie :
« Lors d’un discours au parlement danois, Zelensky s’est déclaré lundi convaincu que la Russie perdrait la guerre. “Je suis sûr que nous gagnerons parce que la vérité est de notre côté”, a-t-il déclaré.
“L’essentiel est ce que nous prouvons par notre victoire, par notre coopération… Ensemble, nous prouvons que la vie est une valeur, que les gens comptent. La liberté compte, l’Europe compte”, a déclaré le président ukrainien dans son discours.
Le porte-parole de l’armée de l’air ukrainienne, Yuriy Ihnat, a également déclaré que cette livraison [des F16 promis par le Danemark] établirait leur supériorité dans les airs, ce qui est essentiel pour un « succès au sol ». »
https://www.wionews.com/world/russia-warns-of-escalation-over-f-16s-as-zelensky-predicts-ukraine-to-win-war-627588
Pourtant, comme le notait Korybko, dans ce tourbillon d’illusions et de bonne parole, quelques articles sont bien obligés de parler de la réelle situation sur le terrain :
« L’Ukraine semble être à court d’options dans une contre-offensive que les responsables avaient initialement présentée comme une opération cruciale de Kiev pour reprendre un territoire important aux forces d’occupation russes cette année.
Après plus de deux mois de combat, la contre-offensive montre des signes d’essoufflement. Les avancées de Kiev restent limitées à une poignée de villages, les troupes russes avancent dans le nord et un projet de formation de pilotes ukrainiens sur des F-16 de fabrication américaine est retardé.
L’incapacité de l’Ukraine à démontrer un succès décisif sur le champ de bataille alimente les craintes que le conflit ne devienne une impasse et que le soutien international ne s’érode. Un nouveau rapport classifié des renseignements américains prédit que la contre-offensive ne parviendra pas à atteindre Melitopol, une ville clé du sud-est du pays, cette année.
Pendant ce temps, l’opinion publique ukrainienne, fatiguée par la guerre, attend avec impatience que les dirigeants de Kiev obtiennent la victoire et, à Washington, les appels à réduire l’aide à l’Ukraine devraient être amplifiés à l’approche de l’élection présidentielle américaine de 2024. »
https://www.washingtonpost.com/world/2023/08/20/ukraine-counteroffensive-analysis-war-russia/
Réalités de terrain que d’autres articles, prétendant le contraire, vont continuer à noyer dans le brouillard de guerre :
« L’Ukraine a déclaré que ses forces avaient repris le village d’Urozhaine aux troupes russes, donnant un coup de pouce important au président Volodymyr Zelensky plus de deux mois après le début de la contre-offensive de ses troupes.
Le village de l’oblast de Donetsk fait partie d’un groupe de petites agglomérations rurales que l’Ukraine a déclarées libérées depuis le début de l’effort visant à reconquérir le territoire occupé vers le 4 juin.
“Urozhaine a été libérée”, tel est le message succinct sur Telegram de la vice-ministre ukrainienne de la Défense, Hanna Maliar, qui a ajouté : “Nos défenseurs sont retranchés à la périphérie”….
“C’est une reconquête importante mais en termes très relatifs”, a déclaré Nicolò Fasola, chercheur à l’Université de Bologne en Italie, dont les travaux se concentrent sur les stratégies militaires de la Russie, soulignant que la population d’avant-guerre n’était que d’environ 1 000 habitants.
“Il s’agit d’une victoire de propagande et d’information pour l’Ukraine dans la mesure où cela peut fournir à l’Occident un résultat tangible, en disant : ‘Nous allons bien, continuez à nous soutenir'”, a-t-il déclaré à Newsweek. »
https://www.newsweek.com/russia-ukraine-urozhaine-counteroffensive-1820130
Partout ou passent les USA sous bouclier Otan bonjour les dégâts les USA voudraient détruire le continent Européen qu'il ne pourrait s'y prendre autrement ? ils pourront remercier leur toutous soumis qui sacrifient leur population innocente = nos représentants de l'UE ainsi que le clown à Joe Biden = donc les 95% des populations européennes vont continuer de pire en pire pour le bonheur du seigneur qui admire cette tragédie de chez lui loin du continent?
RépondreSupprimerPendant ce temps, Zelensky s'achète une villa (une de plus) de 5 millions de dollars en Egypte.
RépondreSupprimerhttps://fr.sott.net/article/42555-Zelensky-achete-une-villa-de-luxe-en-Egypte-pendant-que-ses-soldats-meurent-au-front
Info sportive . Suite à l' élimination de l' Équipe de France de Basket 🏀, aux Championnats du Monde - dès le 1er tour, alors que nous étions candidat au titre - Frédéric WEIS à vertement critiqué la FFB qui "à voulu laver plus blanc que blanc", en excluant tout Bleu évoluant au Championnat Russe (rappel : Thomas HEURTEL + Louis LABEYRIE + Amath M' BAYE + Livio JEAN-CHARLES) . "Un joueur comme Thomas HEURTEL nous a manqué pour gérer la fin de match contre la Lettonie" (cf Le Parisien/ Aujourd' hui en France) . Donc, une décision prise "en haut lieu" !
RépondreSupprimerDans L' Équipe (vu uniquement sur internet), le capitaine des Bleus, Nicolas BATUM, tient les mêmes propos.
Qu' en pense la macronie ?
La macronie "à répondu" : "on ne change pas les règles", selon la Sinistre des Sports, la dénommée Oueda Castera - si faute sur l' orthographe du nom, je m' en balance !
SupprimerCf L' Équipe et Le Parisien/Aujourd' hui en France de hier.
La macronie dans sa splendeur : saboter les institutions du pays !
Michel Dakar, disc jokey, aujourd'hui Monsieur gants d'électricien et miss bonzaï :
RépondreSupprimerhttps://ok.ru/video/4251507690211