L'armée de l'air israélienne a lancé une attaque de petite envergure contre la capitale iranienne Téhéran. Des rapports indiquent que des explosions ont été entendues par les habitants, mais aucun signe de dégâts ou d'explosions au sol n'a été observé. Des sources iraniennes ont rapporté que des missiles israéliens lancés par l'air ont été lancés contre plusieurs bases aériennes autour de Téhéran, sans succès car les missiles ont été interceptés en route vers leurs cibles. Les explosions entendues ont été attribuées par des sources locales à l'utilisation de missiles sol-air pour intercepter les attaques, ce qui concorde avec l'absence d'images d'explosions réelles au sol à Téhéran ou à proximité.
Cela concorde également avec les fuites de rapports des services de renseignements américains selon lesquels Israël prévoyait d’utiliser des missiles balistiques à longue portée lancés par avion pour frapper l’Iran – qui seraient capables d’atteindre leurs cibles tandis que les avions resteraient hors de portée des défenses aériennes iraniennes.Un F-16 israélien lance un missile de croisière Delilah
La petite ampleur de la frappe israélienne a soulevé des questions quant à son objectif, avec trois possibilités probables qui ont émergé :
La première option est que l’attaque était destinée à tester les défenses aériennes iraniennes, potentiellement en préparation d’une attaque à plus grande échelle dans le futur au cours de laquelle les planificateurs israéliens seront plus familiers avec les défenses iraniennes. Un tel test pourrait également détourner l’attention des forces iraniennes vers Téhéran, ce qui pourrait être bénéfique si la cible principale d’Israël était ailleurs.
La deuxième option est que les avions israéliens de la première vague ont vu leurs attaques de missiles interceptées avec succès, comme le prétendent des sources iraniennes, ce qui a conduit à l’annulation de nouvelles vagues de frappes dans la crainte qu’elles seraient également inefficaces.
La troisième option est que la frappe était destinée à démontrer la détermination principalement à l’intention du public national en Israël. L’Iran s’étant engagé à riposter avec une violence sans précédent à toute attaque israélienne, une frappe de très petite envergure pourrait être ignorée par Téhéran, tout en permettant aux dirigeants israéliens de maintenir leur crédibilité sur le plan national et de satisfaire les appels nationaux à des représailles, tout en évitant l’escalade. Les responsables israéliens se sont engagés depuis le 1er octobre à frapper des cibles iraniennes, en réponse à une frappe de missiles iraniens de grande envergure ce jour-là, qui a visé d’importantes installations militaires et de renseignement dans le pays et a causé de graves dommages à des bases aériennes clés. La frappe iranienne a répondu à la fois à une attaque aérienne israélienne sur la capitale iranienne Téhéran le 31 juillet et à l’échec des alliés d’Israël à faciliter la désescalade alors que Tel-Aviv a ensuite procédé à l’invasion et au lancement d’une vaste campagne de bombardements contre le Liban voisin.
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L'Iran fait usage pour la première fois de missiles anti-aériens d'une portée de plus de 100 km pour repousser les frappes israéliennes : quels systèmes de défense aérienne ont réussi ?
Lancement de missile S-300 et lancement de missile balistique israélien Delilah depuis un F-16
En réponse aux attaques israéliennes aux premières heures du 26 octobre, des unités de défense aérienne iraniennes auraient abattu plusieurs missiles lancés par voie aérienne autour de la capitale Téhéran. L'intention derrière cette attaque de très petite envergure a été évaluée à l'époque, avec des preuves circonstancielles indiquant que les défenses aériennes ont réussi à intercepter toutes les cibles. Bien que des sources occidentales et israéliennes aient fait des rapports contradictoires sur le nombre de vagues d'attaques israéliennes lancées, des rapports de sources iraniennes indiquent plus d'une vague de frappes de missiles. Les attaques israéliennes ont notamment utilisé des missiles aériens à longue portée, qui pouvaient être tirés depuis l’espace aérien iranien et bien au-delà de la portée des défenses aériennes du pays, minimisant ainsi les risques pour les avions israéliens. Cette approche est similaire à la plupart des frappes contre des cibles syriennes, en particulier après la perte d’un chasseur israélien F-16I en février 2018 face à un système de défense aérienne israélien S-200. Cela concorde également avec les rapports de renseignement américains divulgués selon lesquels Israël prévoyait d’utiliser des missiles balistiques aériens à longue portée pour frapper l’Iran.
Des rapports de sources iraniennes indiquent que si des missiles sol-air de moyenne portée ont été utilisés pour neutraliser les missiles israéliens utilisés lors de la première vague d’attaques, des systèmes de défense aérienne à longue portée ont ensuite été employés. Il s’agissait notamment de la première utilisation par les forces armées du pays d’un système de défense aérienne pour frapper une cible à plus de 100 kilomètres de distance. Les forces de défense aérienne iraniennes disposent de plusieurs systèmes de missiles sol-air capables d’engager des cibles à de telles distances, notamment une variante fortement personnalisée du S-300PMU-2 russe livré en 2018. Bien que l’armement standard à plus longue portée pour le S-300PMU-2 soit le 48N6E2, qui a une portée de 200 kilomètres, le système serait compatible avec le 48N6DM, beaucoup plus moderne, qui peut engager des missiles à des vitesses supersoniques très élevées, y compris des vitesses hypersoniques dépassant Mach 5, et avec une portée de 250 kilomètres. L’Iran aurait reçu en 2020 de nouveaux missiles pour ses S-300, qui seraient des missiles 48N6DM. La Chine a déjà testé cette classe de missiles fournie par la Russie pour intercepter avec succès des cibles se déplaçant à des vitesses supérieures à Mach 8 à des portées de 250 kilomètres - une performance dépassant de loin celle de n’importe quel missile lancé par voie aérienne par Israël.
Batterie de missiles sol-air du système iranien S-300PMU-2
Outre le S-300, l’Iran dispose également d’une gamme de systèmes de défense aérienne à longue portée moins avancés, également capables d’intercepter des cibles à plus de 100 kilomètres de distance. Le premier système du pays capable d’engager des cibles à de telles distances reste aujourd’hui son système à plus longue portée, à savoir le S-200D soviétique, acquis dans les années 1990 et doté d’une portée d’engagement de 300 kilomètres. Les S-200 ont continué d’être modernisés dans le pays, notamment en leur fournissant une mobilité routière. Néanmoins, les systèmes ne sont pas parfaitement adaptés à la neutralisation de petites cibles telles que des missiles lancés par voie aérienne, bien qu’ils offrent une défense efficace contre des missiles balistiques plus gros tels que le Jericho israélien, et peuvent potentiellement neutraliser des chasseurs bien au-delà de l’espace aérien iranien s’ils volent à des altitudes suffisamment élevées. L’ajout de contre-mesures de guerre électronique plus modernes et l’intégration des S-200 avec d’autres moyens de défense aérienne utilisant des systèmes radar beaucoup plus modernes leur permettent de continuer à apporter une contribution significative aux défenses aériennes iraniennes.
Batterie de missiles sol-air du système Bavar-373
Le système de défense aérienne à longue portée le plus performant de l’Iran, le Bavar 373, aurait également atteint une portée d’engagement de 300 kilomètres grâce à l’intégration du nouveau missile Sayyad 4B. Il existe une forte possibilité que ce système largement utilisé ait été utilisé pour repousser des frappes récentes, y compris peut-être pour intercepter des missiles israéliens entrants à des distances de plus de 100 kilomètres. Le système iranien Khordad 15 représente un homologue plus léger du Bavar 373, qui conserve notamment une portée d’engagement de bien plus de 100 kilomètres, bien qu’il reste incertain que ce système ait été déployé à grande échelle. Peu d'informations concernant le Khordad 15 ont été révélées depuis son premier dévoilement à l'été 2019. La dépendance de l'Iran aux systèmes de défense aérienne au sol reste très importante en raison principalement de son manque d'avions de combat modernes, son réseau de défense aérienne multicouche représentant un potentiel sans précédent.
26 octobre 2024
Et se terme à été choisi par les Romains païens pour nommé la Terre Sainte dans l'objectif de défié et refoulé les Juifs.
RépondreSupprimerLe Saint état d'Israël a existé au temps de David et Salomon. Mais plus jamais après ça. Il existera demain après le retour du Vrai Messie. Aujourd'hui c'est l'état imposteur d'Israël.
Le terme biblique et coranique est Terre Sainte, qui appartient à l'humanité et aux véritables croyants parmis l'humanité. Son rôle est de confirmé la vérité et de rejeté le mensonge. Seul ceux qui possèdent la vérité, la suivent et reste fidèle à elle peuvent contrôler la Terre Sainte dans un règne juste et paisible. Les Chrétiens byzantin contrôlait la Terre Sainte dans un règne juste et paisible. Ils ont ensuite remis les clés aux musulmans, qui demain remettrons les clés aux Chrétiens. Car la direction de prière des chrétiens est Jérusalem - masjid Al aqsa plus précisément. Les musulmans ne sont que des protecteurs qui préserve la Terre Sainte pour les chrétiens et le Messie - les maîtres du monde de demain et personnes ne pourra s'y opposer.
Quand je vois que même Maduro le président vénézuélien déclare qu'il aimerait voir Jérusalem capitale d'un gouvernement mondial, je me dis que je rêve...
RépondreSupprimerSource svp ! Merci.
SupprimerLa réalité est qu'avant même que Code OTAN décollât de leurs bases sucrette Les Soukhoï Su-57 Russe était déjà la pré à les recevoir en position de tir voilà pourquoi, c'est silence radio.
RépondreSupprimerPersonnellement je ne considère pas les ashkénazes et autres khazars comme juif au sens sémite du terme de ce fait je ne peut les mettre au même rang que les juifs tels qu'ils sont décrits dans la bible ( descendants de sem)
RépondreSupprimerBrandir la bible comme titre foncier pour s'accaparer d'un. Territoire à milles lieux de ses terres d'origine c'est 'i plus ni moins que de la colonisation exactement ce qu'on fait les mêmes européens en Australie New zealand Amérique du nord ( canada usa..) et et qu'ils ont lamentablement échoué a réussir en Afrique ( Afrique du sud Algérie Kenya Namibie...) et j'ajoute que comme en Algérie ces européens ( car mêmes les whites américains sont installés fine des européens) finiront par rentrer en catastrophe chacun dans son pays d'origine c'est inévitable .