Les présidents sortant Joe Biden et élu Donald Trump ont envoyé mercredi 25 décembre des messages de Noël complètement différents, Trump réitérant ses propos polémiques sur le canal de Panama, le Canada et le Groenland.
Alors que Biden a choisi des formules classiques pour son "dernier" Noël "comme président", souhaitant que le pays continue "à rechercher la lumière de la liberté et de l'amour, de la bonté et de la compassion, de la dignité et de la décence", Donald Trump a lui envoyé une série de messages provocateurs sur son réseau social Truth.
Après avoir menacé samedi de reprendre le contrôle du canal de Panama, le président élu a notamment répété ses accusations d'ingérence chinoise. "Joyeux Noël à tous, y compris aux merveilleux soldats chinois qui exploitent avec amour, mais illégalement, le canal de Panama".
Trump, qui a estimé samedi que les bateaux américains devraient payer moins cher le passage à travers le canal reliant le Pacifique à l'Atlantique, a profité de l'occasion pour nommer Kevin Marino Cabrera comme prochain ambassadeur au Panama, "un pays qui nous arnaque (...) bien au-delà de leurs rêves les plus fous".
Le canal de Panama, construit par les États-Unis et inauguré en 1914, est passé aux mains des Panaméens le 31 décembre 1999 en vertu de traités signés en 1977 par le président américain de l'époque, Jimmy Carter.
"Le canal n'est contrôlé, directement ou indirectement, ni par la Chine, ni par la Communauté européenne, ni par les États-Unis ni toute autre puissance. En tant que Panaméen, je rejette fermement toute expression qui déforme cette réalité", avait rétorqué dimanche le président du Panama, José Raúl Mulino, avant qu'une manifestation anti-Trump réunisse mardi une centaine de personnes devant l'ambassade américaine à Panama.
Trudeau qualifié de "gouverneur"
Autre cible du message de Noël de Trump, le Canada, qu'il continue à considérer comme un possible "51ème Etat", qualifiant le Premier ministre Justin Trudeau de "gouverneur": "Si le Canada devenait notre 51e État, leurs impôts seraient réduits de plus de 60%, leurs entreprises doubleraient immédiatement de taille et ils seraient protégés militairement comme aucun autre pays au monde".
Donald Trump a aussi rappelé ses prétentions sur le Groenland, territoire glacé grand comme quatre fois la France qu'il considère comme stratégique: "Les habitants du Groenland dont les États-Unis ont besoin pour leur sécurité nationale, veulent que les États-Unis soient présents, et nous le serons !"
"Le Groenland est a nous" et n'est "pas à vendre", a déclaré lundi Mute Egede, le Premier ministre du territoire autonome appartenant au Danemark.
Par Tom Kerkour avec AFP – 26 décembre 2024
Source : BFMTV
Germaine D. - BFM ? Une fois encore il n'ont rien compris à Trump. Ses déclarations, en trompe-l'oeil, s'adresse a ces pays pour leur rappeler la nécessité de s'appuyer sur les USA (de Trump) afin de ne pas être séduit par le chant des sirène chinois, pour ses routes commerciales, sur des points hautement stratégiques. concernant directement les intérêts US. Le manque de compréhension des médias est ahurissant. Bonne fin d'année à tous.
RépondreSupprimerGermaine D. Il faut dire qu'avec les diplomates qu'on a en France et le niveau zéro des politicaillons 'de la gamelle, on ne risque pas d'avoir des génies de la compréhension géostratégique.
SupprimerComme si Trump était un génie, ses déclarations sont au choix une forme de divertissement de la véritable actualités en Ukraine ou au moyen orient.
RépondreSupprimerIl est évident qu'il n'aura pas la main et que le "Trump sauveur de la paix" ne se révélera au mieux qu'une énième arnaque de campagne électorale...
Sinon c'est sa façon a "lui" de préparer la rétrogradation des USA avec un recul de l'influence mondiale des US, mais comme cadeau de consolation une sphère régionale plus importante, c'est la théorie de l'Union nord américaine ou NAU avec le Mexique et le Canada sous tutelle US et l'amero comme monnaie locale...
C'est exactement ce que veulent ceux qui ont planifié la chute des US et la régionalisation du monde en 10 blocs continentaux...
Trump est l'homme de la situation pour ce plan mondialiste messianiste, les US conserveront leur Complexe militaro industriel pour servir de chair à canon et vendeur d'armes au profit du plan Israelo mondialiste...
C'est la fin du PNAC et de la pax americana...
En bon usage le slogan de Trump est l'exact opposé de la réalité...
America last for ever...
Aucun jugement sur cette situation, juste une analyse, oncle Sam, Mao ou père Staline c'est la mort au bout du fil, seules les victimes changent en fonction du gagnant.
Européen soyez prêts tout peut rapidement dégénérer, et visiblement il n'y à pas que les fous du Talmud que cela enchante, un bon nombre de gamellards aigris et revanchard souhaite chier là où ils dînent en ce moment même....
J'avais oublié, en bon "bandits voleurs" les US conserveront leur logistique extérieure pour continuer a piller tranquillement les ressources dans des pays où ils auront prît soin avec leurs alliés de semer le chaos..
RépondreSupprimerMais ils auront aligné leur politique sur celle de ce katsa de cebrowski un autre juif néoconservateurs qui comme par hasard aura prit soin de calquer les intérêts Israélien sur cette doctrine... évidemment