En
quelques mots, les gens derrière Trump comprennent que l’Occident ne
peut pas gagner une confrontation militaire contre la Russie à propos de
l’Ukraine. C’est assez évident à ce stade.
Face
à une défaite humiliante sur le champ de bataille, l’Occident a dû
changer de cap : arrêter l’effusion de sang, appeler à un cessez-le-feu,
geler la ligne de front et lancer une nouvelle offensive contre la
Russie.
L'armée russe a lancé l'invasion en partant du principe erroné que l'Ukraine allait s'effondrer sous le seul regard des colonnes militaires russes. C'était de l'orgueil et cela a coûté à l'armée russe d'énormes pertes en hommes et en matériel. L'Ukraine avait mis en place ses défenses et elle était bien informée par les services de renseignements américains de la direction que prenait l'invasion ; elle a simplement tendu une embuscade aux troupes sans méfiance de manière très douloureuse.
Ce premier moment a donné aux Ukrainiens et à l'Occident la certitude que l'armée russe n'était plus qu'une ombre de sa gloire passée. Mais cette euphorie n'a pas duré très longtemps. Après trois ans d'affrontements, c'est l'armée ukrainienne qui subit embuscade après embuscade.
Face à une défaite humiliante sur le champ de bataille, l’Occident a dû changer de cap : arrêter l’effusion de sang, appeler à un cessez-le-feu, geler la ligne de front et lancer une nouvelle offensive contre la Russie.
Et c'est ainsi que nous avons obtenu que Trump soit pleinement soutenu par l'oligarchie. Même les milliardaires démocrates de longue date ont démontré lors du dernier tour de la mascarade électorale qu'ils avaient compris le message et qu'ils avaient soutenu Trump.
Alors, qu'est-ce qui a changé aujourd'hui ? Vendeur de remèdes miracles par excellence, Trump a tout promis aux masses délirantes. Fin de la guerre le premier jour et reprise économique complète le lendemain.
Alors suivons le plan de paix de Trump. D’abord, arracher la Syrie des bras de la Russie d’un claquement de doigts. Infliger à la Russie la défaite la plus humiliante de l’histoire récente. Faire perdre à la Russie sa toute-puissance auprès de ses partisans et lui retirer son bastion vital au Moyen-Orient. Montrer au monde que l’empereur n’a pas d’armure. La perte de la Syrie est incalculable en termes de projection future de la force de la Russie. De plus, la Russie est désormais pratiquement encerclée. Elle est dans une situation d’étranglement mortel. La Turquie, la Syrie, l’Irak et bientôt l’Iran bloquent l’accès vital de la Russie au monde. Chaque mouvement en dehors de ses frontières peut désormais être surveillé et apaisé.
Mais ce qui est encore plus inquiétant, c'est le succès de la ferveur islamiste aux frontières méridionales de la Russie. Les islamistes de l'extérieur peuvent désormais s'infiltrer à la frontière sud de la Russie presque en toute impunité. C'est le prochain front que l'Occident prépare pour la Russie alors que celle-ci célèbre sa prise de contrôle du Donbass.
C'est sur ce deuxième front que se concentre Trump. Ses gestes amicaux envers l'Ukraine ne sont que la pantomime du prestidigitateur qui vous vide les poches.
par Claudiu Secara
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Conséquences géopolitiques
La chute d’Assad a des implications régionales considérables. La Turquie a obtenu un avantage stratégique en renforçant son influence dans le nord de la Syrie.
Pour la Russie et l’Iran, qui ont soutenu Assad pendant des années, sa chute représente une défaite majeure.
Pour l’Iran, les répercussions sont particulièrement graves. Téhéran craint que ces développements ne déstabilisent également le Liban, où le Hezbollah pourrait devenir la prochaine cible.
L’instabilité menace également l’Irak, un partenaire économique et stratégique clé pour l’Iran. Si l’Iran perd son emprise sur l’Irak, cela porterait un coup sévère à son économie, qui dépend largement du commerce pétrolier via l’Irak. En outre, il existe des craintes d’un retour des conflits ayant conduit à la guerre Iran-Irak des années 1980.
Pour les États-Unis, la chute d’Assad s’inscrit dans leur stratégie visant à limiter l’influence iranienne dans la région et à renforcer Israël. Couper l’« axe chiite » (s’étendant de l’Iran à travers l’Irak et la Syrie jusqu’au Liban) est une victoire pour Washington et Tel Aviv.
Israël a renforcé sa position. La Syrie était cruciale pour les approvisionnements en armes du Hamas et du Hezbollah. Pour ces deux mouvements de résistance, la chute d’Assad est un coup dur. Israël profite de l’occasion pour détruire en grande partie la capacité militaire de la Syrie par des bombardements intensifs et en occupant et éventuellement annexant certaines parties du pays.
Conséquences au-delà du Moyen-Orient
Les développements en Syrie pourraient également avoir des répercussions en dehors de la région, notamment dans le Caucase du Sud. Après sa victoire en Syrie, la Turquie pourrait être tentée de se concentrer sur l’Arménie, en collaborant avec l’Azerbaïdjan pour créer un corridor terrestre entre l’Azerbaïdjan et l’enclave turque de Nakhitchevan.
Cela priverait l’Arménie d’un territoire crucial. Pour la Russie, déjà affaiblie par la guerre en Ukraine et la défaite en Syrie, cela constituerait un nouveau défi stratégique.
L’Iran, qui partage une frontière avec l’Arménie et l’Azerbaïdjan, pourrait également réagir aux ambitions turques dans la région, compte tenu de la menace potentielle pour sa frontière nord.
Marc Vandepitte
Ce n'est pas le plan de Trump, mais la ruse des réseaux qui l'ont mis en place, et ces réseaux sont évidemment liés a Israël et ses cinquièmes colonnes présentes aux US qui n'ont de cesse de jouer sur l'ambiguïté stratégique et muer leur nature et alliances en fonction des circonstances...
RépondreSupprimerla Russie en fait les frais car elle a des coups de retard, et quid du rôle de sa cinquième colonne a elle aussi...est-ce volontaire de la part de shalomov le nouvel Andropov du KGB? est-ce autre chose ?
la question reste ouverte mais trop d'erreurs stratégique ont été faites pour penser que c'est lié a de l'incompétence, de la trahison ou autre...les russes ont assez de niveau pour ne pas être prit en dépourvu comme des débutants...
Bien sur par sa stupidité Poutine a laissé tomber lachement Assad mais le lachage de la Syrie baasiste va rattraper bientot Poutine par le Caucase russe, le ventre mou de la Russie depuis la chute de l'URSS où les Tchetchènes islamistes séparatistes, galvanisés (et soutenus par les memes ennemis de la Russie), par la déroute russe en Syrie vont relancer le djihad non seulement dans le Caucase en Tchetchénie-Ingouchie et dans ailleurs mais en plus les djihadistes vont frapper Moscou, St Petersbourg et autres grandes villes russes! En effet, la Russie abrite une forte minorité musulmane en Russie d'Europe dont une partie est favorable au djihad. Ce sera le début du pire cauchemar des Russes trop confiants dans les capacités de Poutine le génie! Les Russes vont risquer de revivre les pires horreurs islamistes comme à Beslan! La Russie pourra connaitre alors des émeutes anti musulmanes par réaction
RépondreSupprimerqui vont alimenter le djihadisme du Caucase et par la meme occasion fracturer ethniquement la Fédération de Russie! La Russie sera alors complètement déstabilisée! Il sera peu probable que le FSB, le Ministère de l'Intérieur soient capables de juguler à nouveau la renaissance du terrorisme islamiste comme au début des années 2000!
Le lachage de la Syrie baasiste n'est pas seulement une faute mais un crime de Poutine voire une pure trahison contre sa propre patrie!
Nazi, Satan, ... dis moi l'artiste, essayes déjà d'écrire un bouquin avant d'employer tes commentaires dignes d'un agent des Rothschild.
SupprimerLa fin de Poutine sera triste....
RépondreSupprimerLa question que je me pose en lisant cet article c'est : les erreurs flagrantes qu'il contient sont-elles dues à la malhonnêteté de l'auteur ou à son ignorance ?
RépondreSupprimerEn voyant les termes employés pour décrire l'opération militaire russe en Ukraine (invasion, orgueil), on comprend d'emblée qu'on a affaire à un article s'appuyant davantage sur l'idéologie atlantiste que sur les faits, avec en plus, comme d’habitude, une dose de psychologie à deux balles pour tenter de justifier ce que la simple analyse des faits et de leur chronologie suffirait à expliquer. D'où les âneries débitées benoîtement comme si c'étaient des évidences. Si on enlève l’emballage de mots qui font que ça sonne comme un discours d’adulte, on se trouve face à un raisonnement infantile, que l’on peut résumer ainsi : Poutine a envahi l’Ukraine parce qu’il est méchant et orgueilleux, et qu’en plus il est stupide car il a présumé de ses forces. Voilà le niveau.
1. D'abord, on n'envahit pas un pays de la taille de l'Ukraine avec une armée aussi peu nombreuse. Le but n'était pas d'envahir l'Ukraine et de la faire s’effondrer mais de contraindre le régime ukrainien à négocier. C'est ce qui s'est produit : dès le 25 février, lendemain du déclenchement de l'intervention russe, Zelensky a demandé à négocier. Des négociations ont eu lieu au Bélarus, puis un peu plus tard à Istanbul. Un accord avait été trouvé et signé. L'objectif des Russes était donc atteint. La guerre se serait arrêtée aussitôt commencée. Malheureusement, les Occidentaux, par la voix de Boris Johnson, ont insisté pour que Zelensky continue la guerre. L'Ukraine était censée tenir quelques semaines, tout au plus quelques mois, avant que la Russie ne s'effondre économiquement, entraînant sa capitulation. Comme on le sait, ce plan n’a pas marché.
2. Les pertes de l’armée russe en hommes et en matériel sont très inférieures à celles de l’armée occidentalo-kiévienne. La croissance du PIB de la Russie témoigne que le coût de la guerre est tout à fait supportable, ce qui n’est pas le cas, loin s’en faut, du camp atlantiste et de son proxy ukrainien.
3. L’armée russe a commis des erreurs mais elle s’est rapidement adaptée. Consciente qu’elle s’engageait dans une guerre de longue durée, elle est passée du format « opération militaire spéciale » au format « guerre de haute intensité », elle a mobilisé et s’est préparée. Notons au passage qu’elle occupe environ 15 % du territoire ukrainien. Pas mal pour un échec.
4. L’Occident appelle à geler le conflit. Oui, et alors ? L’auteur, avec la même arrogance que ceux qu’il soutient, tient pour acquis que les Russes vont l’accepter. On se demande ce qui le pousse à croire que les Russes sont assez naïfs pour se faire arnaquer encore une fois, après Minsk 1, Minsk 2 et Istanbul. Et je ne vois pas en quoi la situation en Syrie peut modifier la donne à court ou à moyen terme.
En ce qui concerne le plan de Trump, ce ne sont que des spéculations impossibles pour le moment à vérifier. En employant un terme cher à l’Empire, on pourrait dire que c’est du complotisme. Pour ma part, je n’ai rien contre les hypothèses et les théories. La seule chose qui me gêne c’est l’apparente certitude de l’auteur, alors que c’est encore tout frais et que diverses thèses, fort différentes, sont en concurrence. Pour le moment, les bases russes en Syrie ne sont pas menacées. On se demande à qui tout cela profite et à qui cela va nuire le plus.
Quand Israël a abattu un IL18 russe, Shoigu a immédiatement transféré des S300 en Syrie . Un peu plus tard Poutine s’est opposé à leur emploi ( en 9 ans aucun missile ne fut tiré ). Les Juifs sont très soudés entre eux et pour Poutine Shelomov Il ne fallait pas abîmer les très bonnes relations avec Netanyahu !
RépondreSupprimerPendant 9 ans les Israéliens ont pu , sans aucun problème ,bombarder les positions des Iraniens qui étaient là pour la défense de la Syrie !
En 2016 alors que les djihadistes étaient totalement battus, Poutine Shelomov les a autorisé a se regrouper et à contrôler toute la province de Idlib ! Pour faire plaisir à Erdogan et à Israël !
Cet abandon de Bashar ne devrait pas beaucoup plaire à l’Iran. Il peut être inquiet de l' »amour » immodéré de Poutine Shemolov pour Israël et son million et demi de Juifs russes. Que doivent se dire les dirigeants africains qui espèrent un soutien de la Russie . Quoiqu’il en soit c’est un énorme camouflet au prestige de Poutine . Quelle différence avec le soutien des USA pour Israël malgré ses massacres de civils, de crimes de guerre !
Pour ceux qui se gargarisent de l’action Poutine Shemolov en Ukraine, ils devraient quand même constater qu’après deux ans et demi de guerre, il n’a toujours pas conquis le Donbass !
La duplicité, le double jeu de la politique de shalomov est maintenant évidente, sa trahison des "alliances" le sera bientôt...
SupprimerJe l'ai toujours dit, c'est une situation analogue a celle d'andropov (né fleckenstein 😏) sous l'ère KGB peu avant la chute de l'URSS et qui a envahi l'Afghanistan au lieu du plan initial prévu pour l'Iran...
Vous avez bien vu
SupprimerPoutine s’est vanté en 2019 que « les Russes et les Israéliens ont des liens de famille et d’amitié. Il s’agit d’une véritable famille commune ; Je peux le dire sans exagération. Près de 2 millions de russophones vivent en Israël. Nous considérons Israël comme un pays russophone.
SupprimerIl s’exprimait devant la Fondation Keren Heyesod, l’une des plus anciennes organisations de lobbying sioniste au monde, lors de sa conférence annuelle à Moscou cette année-là.
Les freres chabad travail bien
SupprimerLe roi est nu et il nous a bien eu mais il vaut mieux tards que jamais
« Oreshnik »......... « BRICS » FOUTAISE
"Circulez, il n'y a pas de place pour les faibles" comme nous le peuple.
à Justice NetDz15 décembre 2024 à 00:46
SupprimerÉvident depuis le début, mais lorsque l'on prévenait les "gens" de la duplicité historique russe envers l’État sioniste, on se ramassait une volée de bois vert.
Toute cette mise en scène pour nous amener à l'Agenda 2030. Reste à savoir combien de Terriens survivront pour 2030 et 2050, et dans quelle conditions réelles ils vivront.
J'ai toujours eu un doute sur la capacité d'une minorité à dominer complètement la masse. Historiquement, cela s'est toujours mal déroulé. Cette fois, avec l'implant, les vaccins et les télécommunications, peut être auront-ils plus de chance ? J'en doute, mais nous verrons.
Le pétrole c'est à nous parole d'amerloque , vous pouvez tous mourir, nous sommes les indispensable pour SATAN.
RépondreSupprimerHa bon ?
SupprimerOn se fout de connaître la propagande que l'on nous vend si bien dans le MS ou chez les complotistes.
RépondreSupprimerPendant que sont mis en scène les différents théâtres d'affrontement, la prison humaine tise sa toile. Dans quelques temps, le Terrien de base "survivant" sera connecté au réseau de Musk, disposera de sont portefeuille numérique, d'une identité digitale, d'un permis d'affaire qu'il faudra posséder pour créer son entreprise, travailler ou écrire un bouquin, ...