jeudi 10 juillet 2025

La guerre de l'Occident contre la Russie s'étendra au-delà de l'Ukraine

Pour Moscou, la véritable guerre est mondiale et elle ne fait que commencer.
Le style caractéristique de l'actuel président américain, Donald Trump, est le spectacle verbal. Ses déclarations – effrontées, contradictoires, parfois théâtrales – doivent être surveillées, mais pas surestimées. Elles ne sont ni intrinsèquement favorables ni hostiles à la Russie. Et il ne faut pas oublier : Trump n'est pas le « roi » de l'Amérique. La « révolution Trump » que beaucoup anticipaient au début de l'année semble avoir cédé la place à l'évolution de Trump lui-même – une tendance à la conciliation avec l'establishment américain.

Dans ce contexte, il est temps d'évaluer les résultats intermédiaires de notre « opération diplomatique spéciale » . Six entretiens téléphoniques présidentiels ont eu lieu, plusieurs cycles de discussions entre ministres des Affaires étrangères et conseillers à la sécurité nationale, ainsi que des contacts soutenus à d'autres niveaux.

Le résultat positif le plus évident est la reprise du dialogue entre la Russie et les États-Unis, un processus interrompu sous l'administration Biden. Ce dialogue relancé s'étend au-delà de l'Ukraine. Plusieurs domaines de coopération potentiels ont été identifiés, de la stabilité géopolitique aux transports et au sport. Ces domaines n'ont peut-être pas de portée stratégique immédiate, mais ils posent les bases d'un engagement futur. Sous Trump, il est peu probable que le dialogue soit à nouveau interrompu, même si son ton et son rythme pourraient évoluer.

L'un des résultats visibles de cette diplomatie a été la reprise des négociations avec la partie ukrainienne à Istanbul. Si ces négociations n'ont actuellement que peu de contenu politique – et les récents échanges de prisonniers ont eu lieu indépendamment d'elles –, elles réaffirment néanmoins un principe fondamental de la diplomatie russe : nous sommes prêts à une résolution politique du conflit.

Il s'agit néanmoins de prouesses techniques et tactiques. La réalité stratégique demeure inchangée.

Il n'a jamais été réaliste d'espérer que Trump propose à la Russie un accord sur l'Ukraine qui réponde à nos exigences de sécurité. La Russie n'accepterait pas non plus un accord qui compromettrait ses intérêts sécuritaires à long terme. De même, l'idée que Trump « livre » l'Ukraine au Kremlin, se joigne à Moscou pour saper l'UE ou fasse pression pour un nouvel accord de Yalta avec la Russie et la Chine a toujours été un fantasme.

La page est donc tournée. Et maintenant ?

Trump promulguera très certainement le nouveau projet de loi sur les sanctions américaines, mais il s'efforcera de préserver sa latitude quant à la manière dont ces mesures seront appliquées. Ces sanctions accentueront les tensions commerciales mondiales, mais ne feront pas dérailler la politique russe.

Sur le plan militaire, Trump mettra en œuvre les derniers programmes d'aide approuvés sous Biden, et les complétera peut-être par de modestes contributions de sa part. Mais à l'avenir, ce sera l'Europe occidentale – et notamment l'Allemagne – qui approvisionnera l'Ukraine, souvent en achetant des systèmes fabriqués aux États-Unis et en les réexportant.

Pendant ce temps, les États-Unis continueront de fournir à Kiev des renseignements sur le champ de bataille, notamment pour des frappes en profondeur à l’intérieur du territoire russe.

Rien de tout cela ne laisse présager que le conflit prendra fin en 2025. Il ne prendra pas fin non plus lorsque les hostilités en Ukraine cesseront.

C’est parce que le combat ne concerne pas fondamentalement l’Ukraine.

Nous assistons à une guerre indirecte entre l'Occident et la Russie, qui s'inscrit dans une confrontation mondiale bien plus vaste. L'Occident lutte pour préserver sa domination. Et la Russie, en se défendant, affirme son droit souverain à exister selon ses propres conditions.

Cette guerre sera longue. Et les États-Unis, avec ou sans Trump, resteront notre adversaire. Son issue déterminera non seulement le sort de l'Ukraine, mais aussi celui de la Russie elle-même.

Par Dmitry Trenin

Professeur-chercheur à l'École supérieure d'économie et chercheur principal à l'Institut d'économie mondiale et de relations internationales. Il est également membre du Conseil russe des affaires internationales (RIAC). Ancien colonel des renseignements militaires russes, Trenin a servi pendant 21 ans dans l'armée soviétique et les forces terrestres russes, avant de rejoindre Carnegie en 1994.

Source https://www.kommersant.ru/doc/7872458

Via Blog Algora

 

15 commentaires:

  1. "La guerre de l'Occident contre la Russie s'étendra au-delà de l'Ukraine"

    Mince alors ! alors quelle découverte sensationnelle... c'est pas ce qu'on vous disait haut et fort depuis le début, contrairement à nos Pinocchio de la Pravda qui essayaient de nous discréditer à nous traiter de complotistes déjantés et paranoïaques...

    C'est l'équivalent moderne du plan soviétique "Groza" ou "thunderstorm", un blitzkrieg moderne multivectoriel et dimensionnel

    Dont voici un scénario :

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  2. Objective: Trigger the collapse of European unity, provoke NATO-Russia conflict, and allow Israel to emerge as the dominant power.

    Objective: Create irreversible chaos, justify a NATO-led war against Russia and Iran.

    Execution: False flags unleashed by the mossad in Europe through its filthy fifth columns

    Simultaneous low-yield nuclear devices (smuggled via proxy narco subs networks based in Ukraine, Romania, Netherlands, France, Morocco, Portugal, Spain) detonate in one or several major european cities.

    Radiation signatures are doctored to mimic Russian/Iranian/North Korean materials.

    "Leaked" intelligence and staged cyber trails (e.g., hacked GRU/Iranian Revolutionary Guard communications) point to 'Russian/Iranian' sleeper cells.

    Deepfake videos of "operatives" claiming responsibility are circulated. Russia is accused to have given tactical nukes, chemical and biological weapons to Iran and proxies to allow these attacks.

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  3. Result:

    By 72 hours, Russia controls Paris, Brussels, and Berlin—but at horrific cost.

    Israel, US neocons (covert forces) declares a "humanitarian intervention," positioning itself as Europe’s savior.

    Europe becomes a radiation-scarred protectorate under "peacekeeping" forces (orchestrated by the talmudic planners).

    Israel (US neocons covert architects) imagine to emerge as the dominant power, controlling Mediterranean energy and EU reconstruction.

    But in the end, this dramatic chain of events cannot be controlled according to their will. Israel will take advantage of these moments of chaos to unleash a CRBN massacre in the ME that will completely upset the global and regional geopolitical chessboard, and the perceived threat will be such that the bordering Arab-Muslim countries will be forced to react and unite under popular pressure that will sweep away the rulers...

    And the world will enter an unknown phase...

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    1. Ce serait bien de traduire pour Machin et moi-même. Ce patois est simplement dégoûtant. Merci.

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  4. Encore une de ces "guerres éternelles" alimentées par les néo-cons sionistes US!

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  5. En français pour les non anglophone...

    Objectif : Déclencher l'effondrement de l'unité européenne, provoquer un conflit OTAN-Russie et permettre à Israël d'émerger en tant que puissance dominante.

    Objectif : Créer un chaos irréversible, justifier une guerre menée par l'OTAN contre la Russie et l'Iran :

    Exécution : Faux drapeaux déclenchés par le Mossad en Europe par l'intermédiaire de ses immondes cinquièmes colonnes.

    Des engins nucléaires simultanés de faible puissance (acheminés par l'intermédiaire de réseaux de narco-sous-marins basés en Ukraine, en Roumanie, aux Pays-Bas, en France, au Maroc, au Portugal et en Espagne) explosent dans une ou plusieurs grandes villes européennes.

    Les signatures radiologiques sont trafiquées ou correspondent pour des matériaux russes, iraniens et nord-coréens (matériel marché noir ère soviétique)

    Les "fuites" de renseignements et les cyber-traces mises en scène (par exemple, les communications piratées du GRU et des Gardiens de la révolution iraniens) pointent vers des cellules dormantes "russos/iraniennes".

    Des vidéos "deepfake" d'"agents" revendiquant la responsabilité de l'attentat sont diffusées. La Russie est accusée d'avoir fourni ou facilité l'obtention des armes nucléaires tactiques, chimiques et biologiques à l'Iran et à ses mandataires pour permettre ces attaques...

    Suite...

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  6. Résultat :

    L'article 5 de l'OTAN est déclenché. L'Europe et les États-Unis exigent des représailles.

    Israël, par l'intermédiaire de Ratcliffe, Hegseth, Kurilla, Macron, Starmer, Merz, Meloni, demande des frappes secondaires immédiates sur les installations nucléaires iraniennes, le programme de missiles balistiques, les ports stratégiques, les aéroports, les infrastructures pétrolières et gazières et les bases militaires russes en Ukraine, en Syrie et à Kaliningrad.

    Phase 2 : Provoquer l'escalade nucléaire russe

    Objectif : Contraindre la Russie à une réaction nucléaire défensive pour justifier une guerre totale.

    Exécution :

    Des drones clandestins, l'opération Spider Web II, déploient des SADM (Small Atomic Demolition Munitions) à Moscou, ciblant les quartiers gouvernementaux tout en maximisant les pertes civiles. 200 000 civils sont tués, les médias occidentaux ne parlent que de quelques centaines.

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  7. Les radiations sont faussement attribuées aux stocks russes (imputées à des "détonations accidentelles"), à une cible manquée, à des erreurs de l'OTAN.

    Les médias sociaux occidentaux amplifient la panique, accusant Poutine d'"auto-sabotage pour piéger l'Occident".

    Résultat :

    La Russie perçoit l'imminence d'une première frappe plus importante de l'OTAN. Poutine autorise doublement l'opération Groza ("Orage"), une contre-attaque à spectre complet.

    Phase 3 : Les représailles russes (exploitées par des planificateurs clandestins à Tel Aviv, Londres, Washington et Bruxelles)

    Objectif : Laisser la Russie détruire l'infrastructure de l'Europe, massacrer les peuples européens et utiliser leurs humiliations, persécutions permettant le "salut" par les orchestrateurs, les néoconservateurs américains, Israël.

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  8. 22:45 heure de Paris : des frappes EMP provenant de bombes nucléaires à haute altitude mettent hors service les réseaux électriques en France, au Royaume-Uni, en Allemagne et dans les bases de l'OTAN. Panne totale, pas d'internet.

    23:00 Heure de Paris : des ogives lancées par des sous-marins déclenchent des tsunamis en ciblant la France, le Royaume-Uni, l'Allemagne et l'OTAN :

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  9. 23:30 Heure de Paris : Des salves de missiles hypersoniques (Kinzhals, oreshniks) détruisent :

    Les principaux aéroports militaires et civils (Charles de Gaulle, Francfort, Heathrow).

    Bases stratégiques, QG de l'OTAN (explosé de l'intérieur en fait)

    Plaques tournantes ferroviaires (lignes Eurostar, ponts de l'autobahn allemande).
    Principales autoroutes

    Bases de l'OTAN (Ramstein, Aviano).

    Minuit : Les forces terrestres russes envahissent la Pologne et la Roumanie, en exploitant les défenses noircies par l'EMP. Blitzkrieg vers l'Allemagne, l'Autriche, la France, l'Espagne, l'Italie.

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  10. Résultat :

    L'Europe est aveuglée, paralysée et incapable de coordonner la résistance.

    Plus de 150 millions de civils meurent à cause des armes nucléaires, des tsunamis et de l'effondrement des infrastructures.

    Phase 4 : Le "Blitz des 72 heures"
    Objectif : Veiller à ce que les forces russes atteignent le Rhin avant que l'OTAN ne puisse se regrouper.

    Tactiques de guerre hybride :

    Les Spetsnaz russes prépositionnés sabotent les corridors de réfugiés.

    Des cyberattaques gèlent les systèmes de commandement de l'UE (par le biais de portes dérobées).

    Des unités secrètes en Espagne et en France (masquées comme étant russes) exécutent des massacres sous faux drapeau pour inciter à la guerre civile.

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  11. Résultat :

    En 72 heures, la Russie contrôle Paris, Bruxelles et Berlin, mais à un coût effroyable.


    Fin
    Israël, les néoconservateurs américains (forces secrètes) déclarent une "intervention humanitaire", se positionnant comme le sauveur de l'Europe.

    L'Europe devient un protectorat marqué par les radiations, sous l'égide de forces de "maintien de la paix" (orchestrées par les planificateurs talmudiques).

    Israël (les architectes secrets des néoconservateurs américains) s'imagine émerger en tant que puissance dominante, contrôlant l'énergie méditerranéenne et la reconstruction de l'UE.

    Mais en fin de compte, cet enchaînement dramatique d'événements ne peut être contrôlé selon leur volonté. Israël profitera de ces moments de chaos pour déclencher un massacre de CRBN dans le ME qui bouleversera complètement l'échiquier géopolitique mondial et régional, et la menace perçue sera telle que les pays arabo-musulmans limitrophes seront obligés de réagir et de s'unir sous une pression populaire qui balaiera les dirigeants....

    Et le monde entrera dans une phase inconnue...

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    1. Dès lors, il est préférable pour les pékins lambas de passer de vie à trépas plutôt que de survivre dans d'atroces conditions sur une planète plus ou moins vitrifiée.
      Damned ! Mais que font les écolos pastèques. Et l'empreinte carbone dans tout cela ? Ils sont bien sourds...car financés par les Open Society du brave monsieur Soros, grand bienfaiteur de l'humanité. (Tout comme Bill Gates)

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    2. Entre ce qu'ils disent et ce qui adviendra c'est une autre histoire...

      Et si il fallait survivre simplement pour leur faire un grand doigt d'honneur...alors ainsi soit-il...

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  12. Tu délire !
    Cela ne sera pas.
    La Russie n'envahira rien du tout.
    Ils s'en foutent.
    Ce qu'ils cherchent c'est protéger leurs frontières, et notamment empêcher à l'Ukraine de rentrer dans l'OTAN.
    Je pense que tu es "une chose" du pouvoir méphitique maçonnique Anglo sioniste qui cherche à pousser à une guerre totale en Occident pour que ta merde d'Israël puisse sortir la tête de l'eau, et pour qu'ils aient une chance de réaliser leur agenda, à savoir dominer le monde.
    Cela ne sera jamais le cas... Jamais !
    S'il faut développer certains "processus" et autres rites spécifiques pour que cela ne soit pas, on le fera !
    Je me demande si tu n'es pas subventionné par Kéké Rose pour crédibiliser faussement la menace Russe qui n'existe pas pour la France, et pas plus que pour l'Europe.
    Cela ne marchera pas et la Russie comme les USA sont au courant de cette embrouille que les européens cherchent à développer sous la coupe de leurs maîtres sionistes...
    Macron est un Rothschild caché et Charles 3 est bien Juif..., 2 grosses surprises qui, quand on les connait, expliquent tout...
    Signé Fistandantilus...

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