lundi 28 juillet 2025

Libye: Crainte renforcée d’un transfert de Palestiniens de Gaza

De nombreuses personnalités politiques, des parlementaires et des membres de la société civile libyenne ont émis des craintes sur un transfert de Palestiniens dans leur pays, à l’occasion de la visite en Libye de Massad Boulos, le conseiller du président américain Donald Trump pour l’Afrique et le Moyen-Orient. Selon eux, le sujet a été discuté avec les responsables libyens. L’affaire a fait beaucoup de bruit à Tripoli, à tel point que l’ambassade américaine s’est vue dans l’obligation d’émettre,  vendredi 25 juillet, un communiqué pour démentir. Elle assure que les affirmations selon lesquelles les États-Unis cherchent à relocaliser les Gazaouis en Libye sont « enflammées et totalement fausses».
Selon RFI, les craintes exprimées en Libye se fondent surtout sur les précédentes affirmations du président américain lui-même. Il avait indiqué, en février dernier, que « les Palestiniens de Gaza devraient être relogés ailleurs de façon permanente ». En mai dernier, il a émis l’idée de déplacer environ 1,5 million de Palestiniens vers l’Égypte, la Jordanie, la Somaliland ou la Libye.

La chaîne américaine NBC a révélé que l’administration Trump travaillait sur un plan envisageant sérieusement de relocaliser près d’un million de Palestiniens de la bande de Gaza en Libye. Selon la chaîne, le projet serait à un stade assez avancé et a déjà fait l’objet de discussions avec les dirigeants libyens. Pour plusieurs responsables libyens, le conseiller spécial du président Trump, Massad Boulos, aurait certainement évoqué le sujet avec les autorités libyennes lors de sa visite à Tripoli.

Washington proposerait en échange à Abdelhamid Dbeibah de garder son poste de Premier ministre alors que des manifestations réclamant son départ ont lieu tous les vendredis, croit savoir la même source. La Maison Blanche promet également de débloquer des milliards de dollars de fonds libyens gelés par les États-Unis depuis la chute du régime Kadhafi en 2011. Cette idée s’inscrit dans la vision de Donald Trump pour Gaza après la guerre, qu’il souhaite reconstruire pour en faire « la Riviera du Moyen-Orient ». Une idée qui se heurte cependant à de réelles difficultés. Pour les ONG, elle relève du crime de guerre.  

Par African Manager  27 juillet 2025

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La situation en Libye reste volatile, marquée par une instabilité politique persistante, des tensions sécuritaires et des divisions profondes entre les factions rivales. Le pays est toujours divisé entre deux gouvernements : le Gouvernement d'unité nationale (GNU) reconnu internationalement à Tripoli et le Gouvernement de stabilité nationale (GSN) basé à l'est, soutenu par l'Armée nationale libyenne dirigée par Khalifa Haftar. 

Sur le plan politique:

·        L'impasse politique persiste depuis le report des élections nationales prévues en décembre 2021. 

·        Les tentatives de dialogue et de négociations entre les différentes parties prenantes n'ont pas encore permis de sortir de l'impasse. 

·        Des tensions persistent entre les différentes administrations, notamment concernant la répartition des postes institutionnels clés. 

Sur le plan sécuritaire:

·        Des affrontements sporadiques entre milices et groupes armés se produisent régulièrement. 

·        La situation sécuritaire est particulièrement préoccupante à Tripoli et dans le sud du pays. 

·        Des inquiétudes subsistent quant à une possible escalade de la violence. 

·        La présence de groupes armés et le trafic illicite continuent de menacer la stabilité. 

Sur le plan humanitaire:

·        La crise politique et sécuritaire a un impact négatif sur la situation humanitaire, notamment en ce qui concerne l'accès aux services de base tels que les soins de santé et l'éducation. 

·        La question des migrants et des réfugiés reste un sujet de préoccupation majeur, avec des risques de trafic d'êtres humains. 

En résumé, la Libye fait face à une situation complexe et fragile, marquée par une combinaison d'instabilité politique, de tensions sécuritaires et de défis humanitaires.

 

3 commentaires:

  1. Citation :

    "Washington proposerait en échange à Abdelhamid Dbeibah de garder son poste de Premier ministre alors que des manifestations réclamant son départ ont lieu tous les vendredis, croit savoir la même source. La Maison Blanche promet également de débloquer des milliards de dollars de fonds libyens gelés par les États-Unis depuis la chute du régime Kadhafi en 2011"

    Mince alors c'est pas très démocratique et de l'ingérence de garder à son poste un premier ministre en disgrâce...

    Sans compter que si le plan fonctionne : alors c'est d'accord on vous rendra (une partie ) de votre argent volé sous khaddafi... Mais l'or on le garde

    Ah les USA... "phare du monde libre et démocratique"

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  2. La LIBYE.....C'est l'IRAK en PIRE ! 60 milliards de revenus pétroliers qui s'évaporent......1 "état" virtuel et deux réelles entités "étatiques" de fait ....; Des zones SUD,CENTRE et OUEST livrées à elles mêmes.....: Si la déportation ou transfert (au choix) des Gazaouis se faisait.....OÙ vont ils les installer?
    A l' EST.... cela pourrait donner un avantage décisif au maréchal d'opérette....qui récupérerait ainsi 30.000 combattants aguerris pour prendre enfin TRIPOLI....
    Au NORD/CENTRE, cela avantagerait considérablement les FRÈRES MUSULMANS déjà au pouvoir à TRIPOLI..... Pouvoir renforcé par le Hamas tendance FRÈRES MUSULMANS ( les Turcs seront RAVIS!)
    Il resterait le SUD...ou l' OUEST.....Ce sera alors l'Ouest du coté SUD de ZENTAN ( les 2 états voisins vont devoir serrer les fesses.....sans RIEN y faire ,car DEBOUZZ américain BEHIND....) Les USA pourraient débloquer des tranches de 15 milliards de $ pour faire accepter ce déplacement; 5 au maréchal.....5 à Tripoli et 5 aux Gazaouis......Ainsi de suite 3 ou 4 fois (avoirs libyens gelés = 200 milliards + INTÉRÊTS): GAZA actuellement c'est l' ENFER ! Au moins évacuer les personnes âgées ,les enfants, et laisser les hommes se battre et résister. L'approvisionnement actuel ne sera que ponctuel : INDIRECTEMENT, c'est GRÂCE au coup de matraque donné par l'IRAN (Les arabes font encore leur sieste estivale...) TECHNIQUEMENT c' RÉALISABLE..en 1 MOIS: MORALEMENT et POLITIQUEMENT est ce FAISABLE? (Bien entendu les Saladins du canapé et les mouches seront contre...)
    *** Réponse à Anonyme du 28: 9h46': Les AVOIRS LIBYENS dispersés et dilapidés dans le MONDE...s'élèvent à ma connaissance à 400 milliards de $(calculez les interet sur 10 ans) L'OR, cent tonnes....évacuées vers l'Afrique du Sud..et depuis BLACK OUT....:Cet OR...qui vous fait fantasmer ne REPRÉSENTE QUE 4% de toute la MASSE de $ "INVESTIS" par le grand manitou à l' ÉTRANGER.....

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  3. Ces articles totalement insolites déforment la réalité de la situation après les ravages économiques, logistiques, militaires et structurels massifs subis suite à une défaite de deux jours face à la résistance iranienne, yéménite et palestinienne, qui défend avec courage et fierté l'espace vital d'où le devin les a créés.

    Les trolls pro-khazars, raccrochant les crampons et perdus dans leur avenir, se demandent où ils iront sur cette planète sans se faire remarquer, tels des voleurs de terres étrangères !

    Ils veulent cacher leur défaite cuisante sur une montagne qui a accouché d'une souris, avec des mensonges, des murs de paille qui ont engendré leurs humiliations sans précédent avec leur falsification de l'histoire de 1945, du grand remplacement par le néonazisme libéral qui se propage mondialement contre les peuples du Sud Global !

    Si quelqu'un doit être expulsé des territoires palestiniens ou gazaouis, ce ne peut logiquement pas être le peuple palestinien ou gazaoui résidant légalement sur leur terre qui sont les véritables descendants historiques des nobles prophètes sémitiques, que la paix soit sur eux, dont les Palestiniens font partie, et non le petit nombre de Khazars venus d'ailleurs par la diaspora et le néocolonialisme, comme des voleurs déguisés en colons mersiniens néo-nazis des masses collectivistes occidentales.

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