La tentative ratée du coup d'État en Turquie, qui a été mis
en œuvre par l'armée américaine, de concert avec l'OTAN, va précipiter un
changement sans précédent au Moyen-Orient. Le coup d'État était voué à l'échec
dès le début, car son plan d'exécution était défectueux. Comme résultat,
les comploteurs de la CIA, du MI6 et du Mossad ont réussi à éloigner la Turquie
de l'Axe Anglo-Sioniste (AAS [1]) et l’ont rapprochée de l’OCS (Organisation de
Coopération de Shanghai) et des BRICS.
Poutine savait depuis un certain temps ce qui se tramait, il a réuni suffisamment de données entre ses mains pour avertir les Turcs en temps voulu, tout en les protégeant efficacement contre les armes des comploteurs.
Cette évolution géopolitique unique fera probablement basculer
tout l'équilibre du pouvoir mondial loin de l'AAS et vers l’OCS. En raison de
la position hautement stratégique de la
Turquie au Moyen-Orient, et en particulier sa taille, son l'emplacement, et sa
fonction comme "porte de l'Orient", celui qui la contrôle
efficacement contrôle l'ensemble de l’échiquier régional. Les récents flux et reflux cataclysmiques des immigrés ont
considérablement accentué cette
dynamique internationale.
La décision des États-Unis de mettre en œuvre un coup d'état
à partir de la base aérienne d’Incirlik se révélera désastreux pour leurs
régimes bellicistes, qui veulent contrôler TOUTE la région du Moyen-Orient et achever
leur projet de « Grand
Israël ». Un tel fiasco absolu des affaires étrangères américaines et de la CIA doit avoir été miné de l’intérieur
des États-Unis par un « contre Coup d'État » d’agents doubles.
En fin de compte, non seulement le coup d'État a été étouffé
par le peuple turc lui-même, mais les conspirateurs anglosionistes ont fourni au
président Recep Tayyip Erdoğan un excellent prétexte pour nettoyer complètement
la maison. C’est exactement ce qu'il fait depuis qu'il a repris le pouvoir à la
suite du coup d'État avorté. De plus, utiliser les officiers supérieurs turcs de
la base aérienne américaine d'Incirlik était aussi stupide, car cela
signifiait, pour tout le monde, que le coup d’état est libellé « CIA &
Company ».
Pour les non initiés, il est important de comprendre à quel
point la Turquie est vitale à l'OTAN, et surtout à l'avancement du projet du
Grand Israël. Les ramifications proches et lointaines, et les profondes
répercussions de cette tentative de coup d'État manqué révéleront leurs
conséquences pour l'Occident lorsque toute la poussière sera retombée. Et c’est
ÉNORME!
Pourquoi ce Coup?
Pour les puissances occidentales, ce coup fatal était une
initiative du genre : AVANCE ou CRÈVE.
Elles savaient qu'elles seraient incapables de procéder à
leur ordre du jour du Nouvel Ordre Mondial vers un Gouvernement Mondial tant qu’Erdoğan
reste au pouvoir. Elles ont à peine toléré qu'il s'installe en tant que
président, et sont bien conscientes de ses ambitions pour restaurer un Califat
turc sur l’ensemble de l’Asie Centrale turcophone et même sur une partie du
Moyen-Orient arabe. Par conséquent, leur tentative de coup d'État très précipitée
était un effort de « TOUT ou RIEN », qui a maintenant condamné leurs plans de
reprise totale du Moyen-Orient.
Poutine lui-même savait à quel point ce schéma était désespéré,
et c’est tout à fait délibérément qu’il s’est placé du côté d’Erdoğan, sachant
que la trahison des États-Unis ramènerait la Turquie vers la Russie, l’OCS et
les BRICS. Le Kremlin savait aussi que la Turquie n'a pas non plus d'avenir
avec l'Union européenne, tout comme sa relation avec l'OTAN se trouve
maintenant compromise. La Russie bénéficierait grandement de toutes les
retombées géopolitiques et a activement soutenu la Turquie à travers le
nettoyage post-coup d'État.
Beaucoup de pays s’attendaient au coup d’État. Seule la Russie a agi efficacement
Le coup d'État turc a été initialement prévu pour le mois Août
2016, car il était « planifié » qu’à cette date, le gouvernement grec
allait entrer en crise et qu’il devait, lui aussi, tomber. De cette façon,
l'ensemble des Balkans serait entré dans une phase d’instabilité critique, avec
comme résultat l'installation de gouvernements fantoches inféodés aux
États-Unis et la consolidation d’un nouveau rideau de fer entre l’Europe sous
tutelle US et la Russie.
Le jour J, et comme par un hasard extraordinaire, toutes les
TV du monde de l’AAS étaient connectées en « live » sur Istanbul et
Ankara. Il n'y avait pas un seul pays qui ne savait pas qu’un coup d'État était
en cours en Turquie (à l'exception des Turcs eux-mêmes qui se demandaient
pourquoi y il y avait des chars sur le pont du Bosphore). La date exacte du
Coup n’était pas précisément connue, mais une indication précieuse a été donnée
lorsque la journaliste Christiane Amanpour, s’est déplacée avec son équipe de
CNN, à Ankara et à Istanbul, deux jours
seulement avant le Coup.
En effet, le Pentagone a une relation spéciale avec CNN. Il leur
permet généralement de savoir quand les États-Unis vont mettre en exécution un « coup »
contre une nation étrangère, afin que CNN puisse mettre en place ses équipes et
faire ses reportages « bien orientés » et en direct. C’est pour cela
que Christiane Amanpour de CNN a réussi à devenir une « persona non grata »
dans plusieurs pays; car, quand elle se pointe dans un pays, c’est qu’une
catastrophe imminente va s’abattre sur ce pays. La Turquie ne fait pas
exception.
La Russie, l'Iran, la Syrie, et d’autres pays étaient tous
au courant qu’un coup d'État en Turquie, conduit par les USA, était en
préparation.
A cet effet, Moscou a envoyé l'un des conseillers officiels de
Poutine, Aleksandar Douguine, à Ankara. Le voyage a été top secret, personne à
Téhéran, à Damas ou même à Moscou n’était au courant, seuls quelques très
proches de Poutine le savaient.
Aleksandar Douguine était l'homme qui a été envoyé à Ankara
pour avertir les dirigeants turcs, mais aussi pour leur donner une longue liste
de personnes impliquées dans le coup d'État.
Le Coup a commencé un mois auparavant après que certains des conspirateurs ont été découverts
Bien avant le Coup, le gouvernement turc a secrètement
demandé à ses tribunaux d'émettre des ordres d'arrestation contre 2.000
militaires (marine et armée de l'air) après qu'il soit devenu évident que
quelque chose de louche se préparait. Les tribunaux ont refusé, et en plus, quelques-uns
des juges impliqués dans le coup d'État ont averti des généraux de haut rang
que le gouvernement suspectait un coup, et qu’il était sur leur piste. En conséquence, malgré le fait qu’ils n’étaient
pas tout à fait prêts pour un coup d'État, il fallait lancer le Coup.
Les pilotes qui ont abattu le SU24 sont impliqués dans le Coup
Pendant des mois, Moscou a suivi les communications de
données et de voix des pilotes turcs responsables de l'attentat contre du jet
russe SU24. Moscou a ainsi découvert que les deux pilotes qui ont abattu le
SU24 sont des agents de la CIA. En détruisant l’avion russe, sur l’ordre de
leurs supérieurs américains, ils voulaient brouiller les relations, qui étaient
plutôt bonnes, entre Ankara et Moscou.
Les États-Unis utilisent ainsi la
tactique britannique éprouvée du «diviser pour régner». Dans la base aérienne d’Incirlik,
il y avait plusieurs dizaines d'officiers turcs qui étaient, en fait, des
agents américains. Tous ont été, plus tard, arrêtés.
Initialement, l'équipe interne d'Erdogan n'a pas été informée
de l'arrivée de Douguine en Turquie.
Pour éviter toute sorte de suspicion ou d'attirer
l'attention, le conseiller de Poutine, Douguine, a fait un voyage compliqué :
de Moscou à Astana (Kazakhstan), puis d’Astana à Téhéran, puis de Téhéran à Damas,
puis de Damas à Nicosie et enfin de Nicosie à Ankara. Là, il a rencontré l'homme
de confiance le plus proche d'Erdogan, le maire d’Ankara, Melih Gokcek.
Selon une vieille tradition du KGB, rien ne vaut une réunion
en face-à-face. Ayant recueilli des masses de données au cours des derniers
mois, les Russes savaient exactement quand, qui et comment le coup allait commencer.
Dans l'intérêt d'une meilleure relation russo-turque et d’une
confiance mutuelle, Erdogan a donc été officiellement mis en garde.
L'avertissement était aussi psychologique parce qu'il est venu «juste à temps»,
et a été conçu pour montrer à Erdogan et à la Turquie qui sont leurs vrais
amis.
D'où la rencontre face à face.
Rien n’obligeait Poutine à faire ce qu'il a fait. Il aurait
pu mettre en garde les Turcs 10 minutes avant le coup d'État, ou ne pas les
avertir du tout et laisser tout simplement les Américains agir à leur guise.
Mais Poutine a agi en fonction de deux critères essentiels (a) la sécurité de
la Russie et (b) la sécurité mondiale, c'est-à-dire en évitant la troisième
guerre mondiale.
Les chasseurs turcs avaient l’avion d’Erdogan dans leur viseur, mais…
Après un silence complet durant 24 heures suivant le début
du Coup, les médias américains contrôlés par le Pentagone et la CIA, y sont
allés à plein régime avec la propagande habituelle, lorsqu’il est devenu
évident que leur coup avait échoué. Nous les avons vus préparer à la hâte des
scripts décrivant comment Erdogan aurait simplement mis en scène « son »
coup d'État, afin de saisir «plus de
pouvoir», ajoutant que son avion présidentiel était en vue des F16 turcs. Mais si
personne ne tira un coup de feu contre lui, cela montre bien que c’était un
faux Coup.
Mais la réalité est autre.
Primo et surtout, les avions qui ont été envoyés contre l’avion
d’Erdogan, ont décollé de la base d’Incirlik, qui était totalement contrôlée
par les États-Unis et l'OTAN.
Deuxio, à aucun moment, les États-Unis n’ont fait le moindre
effort pour mettre en garde le gouvernement turc au sujet du coup d'État, alors
qu’ils savaient que des avions de chasse décollaient d’Incirlik et se dirigeaient
droit sur l’avion d’Erdogan!
En effet, l'avion de M. Erdogan avait été suivi par
plusieurs avions turcs avec l'intention de l'abattre. Mais ce que le «media» n’ont
pas voulu nous dire, c’est que 7 avions de combat russes et deux systèmes de missiles
S400 dans le nord de la Syrie ont traqué les jets turcs, et les ont avertis :
au moindre coup de feu contre l’avion d’Erdogan, tous les avions turcs, où qu’ils
soient dans le ciel turc, seraient immédiatement
abattus. Ceci est la raison pour laquelle les jets turcs n’ont jamais tiré, ils
étaient eux-mêmes dans le collimateur des chasseurs et des fusées russes. Au
moindre coup de feu, ils auraient été abattus.
Le maire d'Ankara n'a pas perdu une seconde. Il est sorti
sur CNN et a furieusement annoncé que Washington était derrière le coup d'État.
Et oui, il avait reçu des Russes toutes les informations nécessaires avant son
annonce. Il était le troisième fonctionnaire turc de haut rang pour accuser les
États-Unis de mener le coup dans un laps de 20 minutes.
Pourquoi Erdogan purge des généraux, des juges ...
Bien que le gouvernement turc ait ses propres suspects, il a
aussi reçu une grande liste de Moscou. Voilà pourquoi l'ambassadeur américain à
Ankara se cache pratiquement dans la clandestinité et quand on le voie, il ne
sait que bégayer. Mais la chose la plus intéressante est le fait que plusieurs
généraux turcs ont déjà admis avoir pris part au coup. Ils ont également expliqué
le rôle que les États-Unis ont joué.
Les déclarations politiques que nous avons entendues à
Washington ont une crédibilité zéro, selon leur habitude.
Il n'y a aucune explication comment 42 hélicoptères ont
disparu d’Incirlik. On saura plus tard qu’ils ont rejoint une armada
qui devait envahir la Turquie. C’est l’une des raisons pour lesquelles le
gouvernement turc a encerclé la base avec
2.500 policiers, a coupé l'alimentation électrique pour l'ensemble la base, pour
dire aux États-Unis "nous savons ce que vous faites", et nous tenons
vos soldats sous notre protection ». L’armada sera stoppée net par Obama.
[1] L’Axe Anglo-Sioniste
(AAS)
L'Axe Anglo-Sioniste est représenté, d'abord et avant tout,
par les principaux pays anglophones du monde: États-Unis, Royaume-Uni, Canada,
Australie, Nouvelle-Zélande et Israël. Les pays européens membres de l'OTAN,
comme l'Allemagne, la France, l'Italie, l'Espagne, le Portugal, la Belgique, le
Luxembourg et les Pays-Bas sont sous le joug de l'AAS. Il en est de même
de tous les pays scandinaves, des pays du Rim d'Asie Pacifique : Corée du
Sud, Taiwan et les Philippines, et des pays suivants : L’Arabie Saoudite, la
Turquie, l'Égypte, la Tunisie, le Maroc le Pakistan, le Koweït, la Jordanie,
Bahreïn, les Émirats arabes unis et le Qatar sont aussi sous la tutelle de l'AAS.
Le Gouvernement mondial de l’Ombre est une organisation ultrasecrète,
aux mains de la MAFIA KHAZARE qui est une organisation sioniste supranationale
qui contrôle complètement l'AAS, l'Union européenne, l'OTAN, et beaucoup
d'autres entités institutionnelles qui constituent la matrice du contrôle
mondial.
Source : http://themillenniumreport.com/2016/07/bombshell-expose-the-u-s-military-used-incilirk-air-base-to-stage-failed-coup-in-turkey/#more-32420
Hannibal GENSERIC
- Erdogan vient d’affronter l’OTAN…avec succès !