mercredi 13 juillet 2016

Après avoir saccagé l'Irak et la Syrie, l'OTAN vise l'Algérie






En offrant à l'OTAN des bases militaires, la Tunisie signe son arrêt de mort en cas de guerre. En effet, que feront  les belligérants (Russie, OTAN, Chine) en cas de guerre mondiale ? Ils commenceront par détruire, à coup de bombes nucléaires, les bases militaires ennemies.  Une ou deux bombes atomiques suffisent pour effacer toute vie sur la terre tunisienne, sans épargner nos voisins algériens et libyens. Pendant que la Tunisie islamiste, aka le Tunistan, rejoint l'Axe du Mal, parrainé par l'OTAN, l'Algérie rejoint l'Axe de la Résistance dont les chefs de file sont la Russie et la Chine.

L’OTAN a depuis 1993,  privilégié les opérations hors zone.
Cela a permis à l’OTAN de « projeter la stabilité » en Afghanistan − en échouant lamentablement dans sa guerre contre des membres de tribus armés de kalachnikovs − en Irak, en Syrie et en Libye, en transformant un pays stable en terre désolée ravagée par les milices.
Mais c’est encore loin d’être terminé. Il suffit de lire le point II du sommet de Varsovie : Projeter la stabilité. La mission se lit comme suit : « Pour préserver la sécurité sur son territoire, l’OTAN doit aussi projeter la stabilité au-delà de ses frontières. »
En effet, les pays cités ci-dessus (Afghanistan, Irak, Syrie, Libye) sont stables et démocratiques.
Ce n’est rien moins que la volonté de faire de l’OTAN un « robocop » planétaire, un projet qui risque de passer à la vitesse supérieure si jamais la candidate officielle des néocons et des néolibérauxcons, Hillary Clinton, prend les commandes de la Maison-Blanche en 2017.
Tout ce branle-bas se fait alors que la véritable « menace » pour les membres de l’OTAN, ce n’est pas la Russie, mais ce dont on n’ose pas discuter en Europe, à savoir le contrecoup des bévues directes et indirectes de Washington au Moyen-Orient, qu’il s’agisse de l’opération Shock and Awe [en Irak], ou encore de la fourniture en « douce » d’armes aux rebelles modérés, toutes des manœuvres classiques de l’Empire du Chaos ayant contribué à causer une crise de réfugiés massive.
Tout ce que Stoltenberg a réussi à débiter à ce sujet, c’est que « nous allons établir un cadre pour répondre aux menaces et aux problèmes en provenance du Sud. »
Dans le jargon de l’OTAN, le Sud signifie, en théorie, Daesh, qui est actif dans le Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Ce qui exclut évidemment les rejetons d’Al-Qaïda qui pourraient s’être regroupés en tant que rebelles modérés. Mais le Sud inclut bien évidemment les pays pétroliers : Algérie, Libye, Moyen-Orient.
Voilà donc le « projet » proposé par l’OTAN à l’Occident et aux pays du Sud. Voyons maintenant ce qui se passe de l’autre côté.
La donne a changé il y a quelques jours seulement, lors du sommet annuel de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS) à Tachkent. L’OCS est maintenant en voie de chambouler la géopolitique. Ce n’est pas par hasard qu’un des principaux baromètres de l’état d’esprit des instances dirigeantes à Pékin a comparé le Brexit à la fracture du supercontinent Gondwana il y a 180 millions d’années.
L’OCS, contrairement à l’UE-OTAN, n’est ni une alliance, ni une union. Il a fallu des années pour que l’OCS en arrive à définir sa mission fondamentale. Sommes-nous une OTAN asiatique ou un bloc commercial ? L’OCS est en fait un mutant, un organisme hybride, bref, un exemple de pragmatisme, très asiatique, d’unité dans la diversité.
En fin de compte, tout se résume − sans surprise − à un scénario du genre docteur Folamour. Le nouveau projet de l’OTAN, qui consiste à « projeter la stabilité », comme on l’a précisé à Varsovie, n’est qu’un exercice de relations publiques inutiles, qui de plus cache le véritable objectif : le Pentagone se prépare à l’épouvantable possibilité d’une guerre chaude contre la Russie.
La perspective stratégique du Pentagone est claire : nous sommes DÉJÀ entrés dans le territoire du docteur Folamour 2.0. Oubliez les Talibans, les opérations anti-insurrectionnelles, la djihadistes déments. LE jeu qui se dessine, c’est la possibilité d’une guerre contre les ennemis haut de gamme que sont la Russie et la Chine. La Russie ne se lancera jamais dans une attaque armée contre l’OTAN. Sauf que les provocations des USA et de l’OTAN à la lisière du territoire russe (notamment à Kaliningrad), pourrait bien entraîner de nouveaux incidents du golfe du Tonkin. À partir de là, tous les paris seront ouverts. Bon courage, et faites vivre l’enfer aux bellicistes.

Source : Pepe Escobarsputniknews
En s'embarquant dans cette galère, la Tunisie ne peut récolter que des misères !
La polémique a repris à Tunis et dans la région suite à l’annonce faite samedi dernier, à la fin du sommet de l’OTAN à Varsovie, à propos d’un nouveau centre de fusionnement du renseignement en Tunisie. 
Lors de sa conférence de presse, au deuxième jour du sommet de l’OTAN, son secrétaire général, Jens Stoltenberg, a parlé de plans visant à créer un nouveau «centre de fusionnement du renseignement» en Tunisie et fournir un soutien aux forces d’opérations spéciales tunisiennes. Cela s’intègre, selon M. Stoltenberg, dans le cadre d’une série de décisions visant «à projeter la stabilité au-delà des frontières de l’Alliance».
Le ministère tunisien de la Défense a toutefois affirmé, dans un communiqué publié avant-hier, que «le centre de fusionnement du renseignement existe depuis 2014 au sein du ministère de la Défense, il est financé par des fonds tunisiens et dirigé par des compétences militaires tunisiennes». Le communiqué précise que «l’OTAN apporte son expertise dans le développement des capacités de ce centre, afin qu’elles soient en conformité avec les normes adoptées par les armées modernes, et ce, dans le cadre de la coopération militaire bilatérale et multilatérale».
Le communiqué attire également l’attention sur le fait que l’OTAN prodigue déjà des formations à des militaires tunisiens dans le domaine de la collecte et de l’analyse des renseignements, et dans celui de la lutte contre le terrorisme. Des réponses qui ont ranimé la polémique concernant la base militaire américaine en Tunisie.
«Il suffit de lire le guide du sommet de l’OTAN de Varsovie pour comprendre que ce centre de renseignement sert la stratégie globale de l’OTAN», pense le politologue libyen Ezzeddine Aguil, indifférent à la polémique concernant l’identité de celui qui est derrière l’idée. «Dans la lutte contre l’EIIL (Daech) et dans le traitement des causes profondes de l’instabilité, l’un des instruments les plus efficaces consiste à renforcer les capacités de défense de ses partenaires.
L’OTAN entraîne ainsi plusieurs centaines d’officiers irakiens en Jordanie et aide la Jordanie et la Tunisie à renforcer leur secteur de défense. Elle poursuit en outre ses travaux préparatoires en vue d’assister la Libye, si la demande lui en est faite», lit-on dans le guide du sommet de Varsovie. «La Tunisie sert donc de support pour cette stratégie américaine dans la région, ce qui est en harmonie avec son statut d’allié privilégié non membre de l’OTAN», ajoute Ezzeddine Aguil.
Riposte de l'Algérie : Coopération sécuritaire avec la Russie et la Chine
Si la Tunisie islamiste, aka le Tunistan, rejoint « l’Axe du Mal » anglo-sioniste dont la force de frappe s’appelle OTAN, l’Algérie se rapproche de l’Axe de la Résistance, l’OCS, dont les leaders sont la Russie et la Chine.
En effet, c’est ce même regain d’activités, le même jour, qui a conduit le  ministre algérien des Affaires maghrébines, de l’Union Africaine et de la Ligue des États arabes, Abdelkader Messahel, en visite officielle à Moscou dans le cadre de la concertation et du dialogue de haut niveau institués entre l’Algérie la Russie sur les questions politiques et sécuritaires, notamment la lutte contre l’extrémisme violent et le terrorisme ainsi que sur les conflits régionaux.
Et amené le représentant spécial du ministre chinois des Affaires étrangères, Wu Sike, en visite en Algérie dans le cadre de l’échange de vues entre les deux parties pour le renforcement de la coopération bilatérale dans les domaines politique, économique et sécuritaire.
Dans ce cadre, le responsable chinois a déclaré à la presse à l’issue de ses entretiens avec le ministre d’État, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, que sa visite en Algérie entre dans le cadre de l’échange de vues entre les deux parties sur les moyens de renforcer la coopération bilatérale dans les domaines politique et économique mais aussi sécuritaire y compris la lutte antiterroriste.
Toutes ces activités diplomatiques sont induites par l’établissement d’une base militaire de l’Otan au Tunistan, comme on l’a vu ci-dessus.



Conclusion
Selon l'adage "l'ami de mon ami est mon ami":
- comme l'OTAN est un ami intime d'Al-Qaïda/Al-Nosra, et d'autre groupes terroristes, 
- comme l'OTAN a parrainé la création de Daech et continue à le "bombarder" d'aides diverses, 
== la Tunisie est donc aux côtés de l'OTAN, Al-Qaïda, Daech, Arabie, Qatar, Jordanie... Donc ses ennemis s'appellent Syrie, Irak, Iran, Liban et Algérie. La tendance suicidaire des islamistes qui nous gouvernent se confirme : en rejoignant l'OTAN, ils signent l'arrêt de mort de TOUS les Tunisiens. 


Hannibal GENSERIC

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