En offrant à l'OTAN des bases militaires, la Tunisie signe son arrêt de mort en cas de guerre. En effet, que feront les belligérants (Russie, OTAN, Chine) en cas de guerre mondiale ? Ils commenceront par détruire, à coup de bombes nucléaires, les bases militaires ennemies. Une ou deux bombes atomiques suffisent pour effacer toute vie sur la terre tunisienne, sans épargner nos voisins algériens et libyens. Pendant que la Tunisie islamiste, aka le Tunistan, rejoint l'Axe du Mal, parrainé par l'OTAN, l'Algérie rejoint l'Axe de la Résistance dont les chefs de file sont la Russie et la Chine.
L’OTAN a depuis 1993, privilégié les
opérations hors zone.
Cela a permis à l’OTAN de « projeter la
stabilité » en Afghanistan − en échouant lamentablement dans sa
guerre contre des membres de tribus armés de kalachnikovs − en Irak, en Syrie et en Libye,
en transformant un pays stable en terre désolée ravagée par les milices.
Mais c’est encore loin d’être terminé. Il suffit de
lire le point II du sommet de Varsovie : Projeter la stabilité. La mission se lit comme
suit : « Pour
préserver la sécurité sur son territoire, l’OTAN doit aussi projeter la
stabilité au-delà de ses frontières. »
En effet, les pays cités ci-dessus (Afghanistan, Irak, Syrie, Libye) sont stables et démocratiques.
Ce n’est rien moins que la volonté de faire de l’OTAN
un « robocop » planétaire, un projet qui risque de passer à la vitesse
supérieure si jamais la candidate officielle des néocons et des
néolibérauxcons, Hillary Clinton, prend les commandes de la Maison-Blanche
en 2017.
Tout ce branle-bas se fait alors que la véritable «
menace » pour les membres de l’OTAN, ce n’est pas la Russie, mais ce dont
on n’ose pas discuter en Europe, à savoir le contrecoup des bévues directes et indirectes de
Washington au Moyen-Orient, qu’il s’agisse de l’opération Shock
and Awe [en Irak], ou encore de la fourniture en « douce »
d’armes aux rebelles modérés, toutes des manœuvres classiques de l’Empire du
Chaos ayant contribué à causer une crise de réfugiés massive.
Tout ce que Stoltenberg a réussi à débiter
à ce sujet, c’est que « nous allons établir un cadre pour répondre aux
menaces et aux problèmes en provenance du Sud. »
Dans le jargon de l’OTAN, le Sud signifie,
en théorie, Daesh, qui est actif dans le Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Ce
qui exclut évidemment les rejetons d’Al-Qaïda qui pourraient s’être regroupés
en tant que rebelles modérés. Mais le Sud inclut bien évidemment les pays
pétroliers : Algérie, Libye, Moyen-Orient.
Voilà donc le « projet » proposé par l’OTAN à
l’Occident et aux pays du Sud. Voyons maintenant ce qui se passe de l’autre
côté.
La donne a changé il y a quelques jours seulement,
lors du sommet annuel de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS) à
Tachkent. L’OCS est maintenant en voie de chambouler la géopolitique. Ce n’est
pas par hasard qu’un des principaux baromètres de l’état d’esprit des instances
dirigeantes à Pékin a comparé le Brexit à la fracture du supercontinent
Gondwana il y a 180 millions d’années.
L’OCS, contrairement à l’UE-OTAN, n’est ni une
alliance, ni une union. Il a fallu des années pour que l’OCS en arrive à
définir sa mission fondamentale. Sommes-nous une OTAN asiatique ou un bloc
commercial ? L’OCS est en fait un mutant, un organisme hybride, bref, un
exemple de pragmatisme, très asiatique, d’unité dans la diversité.
En fin de compte, tout se résume − sans
surprise − à un scénario du genre docteur Folamour. Le nouveau projet de
l’OTAN, qui consiste à « projeter la stabilité », comme on l’a précisé à
Varsovie, n’est qu’un exercice de relations publiques inutiles, qui de plus
cache le véritable objectif : le Pentagone se prépare à
l’épouvantable possibilité d’une guerre chaude contre la Russie.
La perspective stratégique du Pentagone est claire :
nous sommes DÉJÀ entrés dans le territoire du docteur Folamour 2.0. Oubliez les
Talibans, les opérations anti-insurrectionnelles, la djihadistes déments. LE
jeu qui se dessine, c’est la possibilité d’une guerre contre les ennemis haut
de gamme que sont la Russie et la Chine. La Russie ne se lancera jamais dans
une attaque armée contre l’OTAN. Sauf que les provocations des USA et de l’OTAN
à la lisière du territoire russe (notamment à Kaliningrad), pourrait bien
entraîner de nouveaux incidents du golfe du Tonkin. À partir de là,
tous les paris seront ouverts. Bon courage, et faites vivre l’enfer aux
bellicistes.
Source : Pepe Escobar – sputniknews
En s'embarquant dans cette galère, la Tunisie ne peut
récolter que des misères !
La polémique a repris à Tunis et dans la
région suite à l’annonce faite samedi dernier, à la fin du sommet de l’OTAN à
Varsovie, à propos d’un nouveau centre de fusionnement du renseignement en
Tunisie.
Lors de sa conférence de presse, au deuxième jour du
sommet de l’OTAN, son secrétaire général, Jens Stoltenberg, a parlé de plans
visant à créer un nouveau «centre de fusionnement du renseignement» en
Tunisie et fournir un soutien aux forces d’opérations spéciales tunisiennes.
Cela s’intègre, selon M. Stoltenberg, dans le cadre d’une série de
décisions visant «à projeter la stabilité au-delà des frontières de
l’Alliance».
Le ministère tunisien de la Défense a toutefois
affirmé, dans un communiqué publié avant-hier, que «le
centre de fusionnement du renseignement existe depuis 2014 au sein du ministère
de la Défense, il est financé par des fonds tunisiens et dirigé par des
compétences militaires tunisiennes». Le communiqué précise que «l’OTAN apporte son expertise dans le développement des
capacités de ce centre, afin qu’elles soient en conformité avec les normes
adoptées par les armées modernes, et ce, dans le cadre de la coopération
militaire bilatérale et multilatérale».
Le communiqué attire également l’attention sur le fait
que l’OTAN prodigue déjà des formations à des militaires tunisiens dans le
domaine de la collecte et de l’analyse des renseignements, et dans celui de la
lutte contre le terrorisme. Des réponses qui ont ranimé la polémique concernant
la base militaire américaine en Tunisie.
«Il
suffit de lire le guide du sommet de l’OTAN de Varsovie pour comprendre que ce
centre de renseignement sert la stratégie globale de l’OTAN»,
pense le politologue libyen Ezzeddine Aguil, indifférent à la polémique
concernant l’identité de celui qui est derrière l’idée. «Dans la lutte contre
l’EIIL (Daech) et dans le traitement des causes profondes de l’instabilité,
l’un des instruments les plus efficaces consiste à renforcer les capacités de
défense de ses partenaires.
L’OTAN entraîne ainsi plusieurs centaines d’officiers
irakiens en Jordanie et aide la Jordanie et la Tunisie à renforcer leur secteur
de défense. Elle poursuit en outre ses travaux préparatoires en vue d’assister
la Libye, si la demande lui en est faite», lit-on dans le guide du sommet de
Varsovie. «La Tunisie sert donc de
support pour cette stratégie américaine dans la région, ce qui est en harmonie
avec son statut d’allié privilégié non membre de l’OTAN», ajoute
Ezzeddine Aguil.
Riposte
de l'Algérie : Coopération sécuritaire avec la Russie et la Chine
Si la Tunisie islamiste, aka le
Tunistan, rejoint « l’Axe du Mal » anglo-sioniste dont la force de
frappe s’appelle OTAN, l’Algérie se rapproche de l’Axe de la Résistance, l’OCS,
dont les leaders sont la Russie et la Chine.
En effet, c’est ce même regain d’activités, le même
jour, qui a conduit le ministre algérien des Affaires maghrébines, de
l’Union Africaine et de la Ligue des États arabes, Abdelkader Messahel, en
visite officielle à Moscou dans le cadre de la concertation et du dialogue de
haut niveau institués entre l’Algérie la Russie sur les questions politiques et
sécuritaires, notamment la lutte contre l’extrémisme violent et le terrorisme
ainsi que sur les conflits régionaux.
Et amené le représentant spécial du ministre chinois
des Affaires étrangères, Wu Sike, en visite en Algérie dans le cadre de
l’échange de vues entre les deux parties pour le renforcement de la coopération
bilatérale dans les domaines politique, économique et sécuritaire.
Dans ce cadre, le responsable chinois a déclaré à la
presse à l’issue de ses entretiens avec le ministre d’État, ministre des
Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, que
sa visite en Algérie entre dans le cadre de l’échange de vues entre les deux
parties sur les moyens de renforcer la coopération bilatérale dans les domaines
politique et économique mais aussi sécuritaire y compris la lutte
antiterroriste.
Toutes ces activités diplomatiques sont induites par l’établissement
d’une base militaire de l’Otan au Tunistan, comme on l’a vu ci-dessus.
Conclusion
Selon l'adage "l'ami de mon ami est mon ami":
- comme l'OTAN est un ami intime d'Al-Qaïda/Al-Nosra, et d'autre groupes terroristes,
- comme l'OTAN a parrainé la création de Daech et continue à le "bombarder" d'aides diverses,
== la Tunisie est donc aux côtés de l'OTAN, Al-Qaïda, Daech, Arabie, Qatar, Jordanie... Donc ses ennemis s'appellent Syrie, Irak, Iran, Liban et Algérie. La tendance suicidaire des islamistes qui nous gouvernent se confirme : en rejoignant l'OTAN, ils signent l'arrêt de mort de TOUS les Tunisiens.