L’affaire n’a pas pas fait grand bruit dans les médias locaux. Et
pour cause : les victimes ne sont que des policiers tunisiens et le
criminel est un diplomate américain, qui n’était pas ivre comme on a
voulu le faire croire mais qui était en compagnie de deux prostituées
tunisiennes et ne voulait pas s’arrêter au contrôle de la police dans le
gouvernorat de Ben Arous.
Novembre 2012, Ambassade des Etats-Unis en Tunisie, un échantillon de mercenaires américains. |
Depuis le coup d’Etat américano-islamiste du 14 janvier 2011,
l’Américain est devenu maitre chez lui en Tunisie sans que cela affecte
ou dérange la « dignité » du tunisien. A celui qui fait office
d’ambassadeur depuis novembre 2015, Daniel Rubinstein, qui est en fait
le Proconsul des Etats-Unis en Tunisie, l’ensemble de la nouvelle classe
politique toutes tendances confondues prête sermon. De Rached
Ghannouchi à Béji Caïd Essebsi, en passant par Hamma Hammami, Slim
Riahi, Wided Bouchamaoui, Houcine Abassi…ils ont tous fait allégeance au
Proconsul qui a servi à Jérusalem et Tel Aviv (2009), puis à Bagdad
(2013) sous les ordres du criminel de guerre, Lewis Paul Bremer.
C’est dans la nuit du 21 au 22 juillet que le diplomate américain F.S (41 ans) a volontairement fauché trois policiers ensuite deux autres citoyens tunisiens qui se trouvaient plus loin. Selon le communiqué du syndicat des fonctionnaires de la direction générale des unités d’interventions (SFDGUI), ce crime s’est produit vers deux heures du matin au croisement de Radès-Méliane, plus exactement au rond-point de la Cité Borj Louzir-Ezzahra, à Radès, au sud de Tunis. Les agents de police avaient fait signe au diplomate-chauffard de s’arrêter quand celui-ci a accéléré en fonçant sur eux. Aux dires du syndicaliste-policier Seifeddine Hammami, l’une des victimes a déclaré avoir été surprise de voir le véhicule quitter la route et monter sur le trottoir pour foncer sur eux à toute allure.
Gravement blessés aux jambes, à la hanche et à la tête (voir photos), les policiers ont été transportés au Centre hospitalier de traumatologie et des grands brûlés de Ben Arous. Selon sa famille, l’un des policiers est toujours dans un état critique.
Toujours selon Seifeddine Hammami, le diplomate-criminel a déclaré lors de son interrogatoire, « dites-moi combien valent-ils, je les payerai » ! On signalera qu’il n’a pas été arrêté le soir de son crime mais que des officiers de police se sont déplacés à l’ambassade des Etats-Unis le lendemain matin pour l’interroger. Contrairement à ce qui a été dit dans certains médias locaux, F.S n’est pas en état de détention mais il est libre comme s’il n’avait commis aucun délit mais juste écrasé trois chiens.
Selon nos propres informations, le diplomate-criminel n’était pas seul à bord de sa voiture. Deux tunisiennes l’accompagnaient. Des flics et des passants écrasés, des tunisiennes prostituées, un diplomate-criminel dans l’impunité, une presse tunisienne dans la servilité…une scène ordinaire de la Tunisie colonisée.
Une scène qui rappelle les exactions et les crimes commis par la soldatesque américaine en Irak : viol de femmes, exécutions sommaires, emprisonnement des résistants, pillage…Mais à la différence des Irakiens qui ont subi le colonialisme américain, les Tunisiens l’ont appelé de tout leur vœux en janvier 2011 et tels des esclaves, ils y sont soumis depuis. "Combien valent-ils, je les payerai", cela ne vaut pas uniquement pour les trois malheureux policiers aujourd'hui hospitalisés, mais pour la quasi-majorité du peuple tunisien qui a retrouvé sa servilité de l'époque coloniale.
C’est dans la nuit du 21 au 22 juillet que le diplomate américain F.S (41 ans) a volontairement fauché trois policiers ensuite deux autres citoyens tunisiens qui se trouvaient plus loin. Selon le communiqué du syndicat des fonctionnaires de la direction générale des unités d’interventions (SFDGUI), ce crime s’est produit vers deux heures du matin au croisement de Radès-Méliane, plus exactement au rond-point de la Cité Borj Louzir-Ezzahra, à Radès, au sud de Tunis. Les agents de police avaient fait signe au diplomate-chauffard de s’arrêter quand celui-ci a accéléré en fonçant sur eux. Aux dires du syndicaliste-policier Seifeddine Hammami, l’une des victimes a déclaré avoir été surprise de voir le véhicule quitter la route et monter sur le trottoir pour foncer sur eux à toute allure.
Gravement blessés aux jambes, à la hanche et à la tête (voir photos), les policiers ont été transportés au Centre hospitalier de traumatologie et des grands brûlés de Ben Arous. Selon sa famille, l’un des policiers est toujours dans un état critique.
Toujours selon Seifeddine Hammami, le diplomate-criminel a déclaré lors de son interrogatoire, « dites-moi combien valent-ils, je les payerai » ! On signalera qu’il n’a pas été arrêté le soir de son crime mais que des officiers de police se sont déplacés à l’ambassade des Etats-Unis le lendemain matin pour l’interroger. Contrairement à ce qui a été dit dans certains médias locaux, F.S n’est pas en état de détention mais il est libre comme s’il n’avait commis aucun délit mais juste écrasé trois chiens.
Selon nos propres informations, le diplomate-criminel n’était pas seul à bord de sa voiture. Deux tunisiennes l’accompagnaient. Des flics et des passants écrasés, des tunisiennes prostituées, un diplomate-criminel dans l’impunité, une presse tunisienne dans la servilité…une scène ordinaire de la Tunisie colonisée.
Une scène qui rappelle les exactions et les crimes commis par la soldatesque américaine en Irak : viol de femmes, exécutions sommaires, emprisonnement des résistants, pillage…Mais à la différence des Irakiens qui ont subi le colonialisme américain, les Tunisiens l’ont appelé de tout leur vœux en janvier 2011 et tels des esclaves, ils y sont soumis depuis. "Combien valent-ils, je les payerai", cela ne vaut pas uniquement pour les trois malheureux policiers aujourd'hui hospitalisés, mais pour la quasi-majorité du peuple tunisien qui a retrouvé sa servilité de l'époque coloniale.
Nebil Ben Yahmed