vendredi 1 juillet 2016

SYRAK. CIA contre Pentagone : la guerre civile américaine fait des dégâts




Dans notre article : « La guerre civile américaine par proxy a débuté en Syrie », nous écrivions :  Les « rebelles » soutenus par la CIA affrontent violemment  les Kurdes du « Front démocratique syrien » soutenus par le Pentagone dans le Nord-est de la Syrie....  comme l'analyse Veterans Today, nous assistons à une "guerre civile américaine par proxy», autrement dit par procuration, entre d'un côté le Pentagone, et de l'autre la CIA, car Obama ne contrôle ni l'un, ni l'autre.
L’histoire suivante est celle d’un autre désastre américain, gardé secret, une opération bâclée à la frontière irako-syrienne, qui représente le type de défaillance du renseignement US, défaillance facile à prévoir quand on sait que des alliés peu fiables y participent comme Israël, la Turquie, la Jordanie et l'Arabie Saoudite.
C’est une opération spéciale aéroportée américano-britannique combinée en Syrie orientale, au confluent de l’Euphrate et de la frontière avec l'Irak, qui a tourné en « eau de boudin », et dont les médias aux ordres et corrompus ne vous diront rien. Les djihadosionistes d’ISIS/Daech ont capturé des "techniciens" américains et britanniques, des « conseillers » Jordaniens et une vingtaine de mercenaires de la « Nouvelle armée syrienne » financée, armée et formée par les USA. Cette « nouvelle armée syrienne » a été pratiquement anéantie lors de cette opération ratée.

Une unité de cette dernière  a d’abord été éliminée lors d’une attaque sur une piste agricole contrôlée par ISIS à al-Bukamal, à une courte distance de la frontière irakienne et de la ville d'Al-Qaim.

L'opération qui a commencé avec un long convoi  qui se déplaçait du centre de formation de la CIA à la frontière syro-jordanienne, vers le nord pour attaquer ISIS. Le convoi a été rejoint par des conseillers d'opérations spéciales américains et britanniques, ainsi que par des forces spéciales américaines et britanniques (SAS), qui furent parachutées juste avant l'attaque.

L'attaque, à l'aube du 30 Juin, a commencé avec la « Nouvelle armée syrienne » saisissant le petit aéroport à Bukamal, une piste d'atterrissage agricole convertie en un centre de commandement souterrain d’ISIS. Cela a été suivi par des bombardements américains sur un certain nombre de cibles dans la région. Ensuite, les Américains ont largué des tracts informant les habitants de quitter la zone. ISIS n'a pas quitté, au contraire, ils attendaient, bien cachés dans des tunnels dont les attaquants ne soupçonnaient pas l’existence.
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Avant que la « nouvelle armée syrienne » et ses conseillers américano-britanniques et jordaniens puissent consolider leur position, environ 400 combattants d’ISIS sont sortis de leurs tunnels (qui s’étendent à travers la frontière syro-irakienne jusqu’à Al-Qaim en Irak) et ont rapidement anéanti le convoi, faisant autant de prisonniers que possible.

En plus des prisonniers, ISIS a saisi l'ensemble des véhicules, des radios et des armes du convoi.  
Une profonde suspicion règne maintenant au Pentagone, car tout le monde sait qu’ISIS a été créé et formé par des États-Unis et par les conseillers britanniques (dont des sociétés privées comme L3 Corporation, DynCorp et d'autres) au cours des semaines et des années passées, sous le couvert de mettre sur pied une « force spéciale combinée » pour protéger les États du Golfe. Les formateurs américains ont été payés 350k $ par an pour former une force, que les Américains ont rencontré par deux fois contre eux : une fois lors de l'attaque de Benghazi et maintenant, comme les cadres de base des combattants d’ISIS.
Les Américains ne devraient donc n'avoir aucune surprise devant les performances d’ISIS contre eux, compte tenu du fait qu’ils les ont eux-mêmes formés aux normes des Forces spéciales américaines avec des dizaines de millions dépensés. Quant à savoir qui était politiquement derrière cette attaque de mercenaires « made in USA » contre les soldats US, c’est une autre histoire mais qui s’éclaire si on regarde celle de Benghazi.
Lors de la première sortie d’ISIS contre les Américains lors de l'attaque de Benghazi, il y a des aspects clairs et précis qu’il s’agissait d’une opération coordonnée par la CIA et par des milliardaires américains, des néocons de droite, pro-israéliens et perfides.
Nous pouvons maintenant voir clairement le rôle de trahison joué par la CIA en Syrie et en Irak.
Aux USA, et en Occident, il y a une répression féroce de l'information sur cette débâcle, sur cet échec majeur pour l’Amérique et pour le président Obama. Tous ceux qui étaient au courant de ces informations ont été sommés de se taire, ou ont été « réduits au silence ». Tout ceci est extrêmement grave.
  Gordon Duff, Senior Editor, Veterans Today on July 1, 2016
Traduction adaptation : Hannibal GENSERIC 

Raid irakien, malgré le refus US, sur un convoi de Daech: des centaines de morts

 
Sur le terrain, le porte-parole des opérations conjointes, le colonel Yehya Rassoul, a confirmé "la mort de centaines de miliciens de Daech, et de la destruction de 200 des 500 véhicules qu'ils utilisaient pour fuir de Falloujah. Vidéo
L'aviation irakienne a pourchassé ces convois de terroristes qui empruntaient la route du désert d'al-Anbar à destination de la Syrie, et les a bombardés".
Un haut officier irakien s'exprimant au journal panarabe alHayat a expliqué que ces miliciens étaient encerclés avec leurs familles à Halabsa, après avoir fui Falloujah et autres régions nouvellement libérées.
D'après les informations disponibles, ceux-ci ont emprunté la route de Razaza via la frontière de Kerbala en direction de la frontière jordanienne puis syrienne.
"Vers 1h00 du matin, les forces de sécurité se sont affrontés avec les miliciens terroristes et réclamé l'intervention des avions de la coalition internationale. Mais les Américains ont refusé sous prétexte qu'ils sont à bord de véhicules civils. En fin de compte, ce sont nos avions qui ont bombardé le convoi", a indiqué l'officier en question.
Par ailleurs, le commandant des opérations d'al-Anbar le colonel Ismaïl Mahallaoui a confirmé que 2000 miliciens de Daech ont été encerclés dans la région de Hossi, au sud de Falloujah.
Et de poursuivre: "Le commandement des opérations et le commandement de la huitième brigade ont dressé le plan de libération de Hossi et tué tous les miliciens".
Il a également révélé que "les terroristes ont lancé une attaque contre un point militaire au sud de Falloujah. Des affrontements ont éclaté et plus de 20 véhicules ont été détruits. Le reste de véhicules ont été pulvérisés dans un raid survenu dans le désert, à l'ouest d'Amiriyat Falloujah", a-t-il encore dit. 

Source :  http://image.almanartv.com.lb/