Un initié de la "Silicon Valley" a attesté que les élites ultra riches du monde
occidental achètent d'immenses terres et y font construire de gigantesques et luxueux bunkers
souterrains afin de se "protéger du peuple". Cela nous rappelle les "Seigneurs" du Moyen-âge qui construisaient des châteaux-forts pour se protéger des "manants", jusqu'au jour où ces manants se sont révoltés, ont coupé la tête aux Seigneurs et redistribué ces terres aux paysans. Vivement la Révolution !
Selon l'ancien chef des produits de Facebook, Antonio
Garcia Martínez, les élites riches ont ouvert des groupes de discussion et d'échanges privés sur FB dans le but de discuter des "besoins pressants des
super riches," comme d’acheter des avions privés, ou « comment
acheter d’énormes propriétés terriennes pour les mettre dans une fiducie, et s’y
planquer discrètement afin que le commun des gens ne réalise pas que vous êtes un
super riche et vous pouvez maintenir votre vie privée à l’abri des regards».
Selon un rapport d’Infowars.com:
Martínez, auteur d'un livre à venir à propos de la
Silicon Valley, dit que les cadres supérieurs de Facebook « n’ont aucun
sens de ce qui est bon ou ce qui est mauvais» et agissent comme des
«gangsters».
«Ces entreprises sont des temples pour l'ego des
fondateurs. Vous ne trouverez pas ce niveau d'auto culte même à Wall Street
", a-t-il ajouté.
Il a été récemment révélé que le PDG de Facebook, Mark
Zuckerberg (petit-fils de Davide Rockfeller), a construuit d'un mur haut de 2 m autour de sa propriété de 100
millions $ située sur l'île hawaïenne de Kauai.
"Le sentiment qu’on y ressent est oppressant. C’est
immense ", a déclaré à Time un résident de Kauai, Gy Hall.
Des Élites super riches achètent également des terres immenses,
y construisent des pistes d’atterrissage, dans les zones reculées de pays lointains comme
la Nouvelle-Zélande, comme une police d'assurance contre divers risques :
troubles civils de soulèvement de la masse des pauvres, catastrophe économique,
guerre mondiale et atomique. C'est aussi pour cela que ces élites occidentales aimeraient mettre la main sur l'immensité des terres russes, qui lui garantiraient d'immenses richesses loin de la "plèbe", c'est à dire loin de la masse des gens qui suent sang et eau pour pouvoir survivre au jour le jour.
L'économiste Robert Johnson dit que si les riches font
ces achats, c’est "parce qu'ils pensent qu'ils ont besoin d'une possibilité
de s’échapper" d’émeutes du style de Ferguson, qui éclatent à la suite de
l'inégalité choquante de la richesse, qui n’a jamais été aussi grande dans pratiquement
tous les pays développés depuis les années 1980 (voir ci-dessous).
Comme nous l'avons signalé en Avril, une société
appelée Vivos, qui construit des abris de luxe souterrains à l'épreuve des
bombes, a dit qu'elle recçoit beaucoup de commandes de la part d’«individus
fortunés» qui cherchent à se protéger contre «le grand public».
« Ceci est pour les gens riches qui sont
préoccupés par divers scénarios de catastrophe, mais le thème le plus commun
parmi eux est une crainte de troubles civils, une crainte d'un soulèvement du
99% contre le 1%», a déclaré le journaliste Lynn Parramore après avoir visité
l'une des installations dans l'Indiana.
Les millionnaires fuient également les grandes villes
comme Chicago, en raison de préoccupations sur les tensions raciales et la
hausse des taux de criminalité. Certains riches aménagent des « chambres
de panique » dans leurs grands appartements de la ville pour la même
raison.
Les 62 personnes les plus riches au monde possèdent autant que les 3,5 milliards les plus pauvres
Le patrimoine cumulé des 1 % les plus riches du monde
a dépassé l’an dernier celui des 99 % restants, selon une
étude de l’ONG britannique Oxfam publiée le 18 janvier 2016.
« L’écart entre la frange la plus riche et le
reste de la population s’est creusé de façon
spectaculaire au cours des douze derniers mois », constate l’ONG dans son étude :
« L’an dernier, Oxfam avait prédit que les
1 % posséderaient plus que le reste du monde en 2016. Cette
prédiction s’est en fait réalisée dès 2015 : un an plus tôt. »
Illustration du creusement spectaculaire des
inégalités ces dernières années, l’ONG a calculé que « 62 personnes
possèdent autant que la moitié la plus pauvre de la population mondiale »,
alors que « ce chiffre était de 388 il y a cinq ans ».
Selon l’ONG, « depuis le début du XXIe siècle,
la moitié la plus pauvre de l’humanité a bénéficié de moins de 1 % de
l’augmentation totale des richesses mondiales, alors que les 1 % les plus
riches se sont partagé la moitié de cette hausse ».
Hannibal GENSERIC