L’appel
du 9 Janvier 2021. Des collectifs de médecins français outrés
d’observer le concubinage indécent de la médecine stipendiée et de la
politique sponsorisée avec Big Pharma ont créé l’Association Santé Libre
dotée de cellules médicales indépendantes des politiciens larbins qui
depuis un an instrumentalisent la science pour servir leurs ambitions
politiques. Ces médecins courageux questionnent le rôle de « La Haute Autorité de Santé » et du Conseil de l’Ordre des médecins
qui intimident les médecins et ne sont pas intervenus quant l’État a
bafoué la liberté de prescription et le droit de parole des médecins
français. Vidéo
Par Marc Rousset.
La Bourse de Paris a fini au-dessus des 5.700 points, ce
vendredi, portée par les perspectives optimistes de reprise économique, suite à
la vaccination. Wall Street a également clôturé sur des records, ignorant les
mauvais chiffres de l’emploi américain. En décembre, 140.000
emplois ont été perdus, alors que les analystes tablaient sur
112.000 emplois créés. Quant à la folie Tesla, elle continue puisque l’action
s’est approchée des 900 dollars, faisant d’Elon Musk l’homme le plus riche du
monde, la capitalisation boursière de Tesla (834 milliards de
dollars) représentant 80 fois celle de Renault et dépassant celle de Facebook.
Certains se pâment d’admiration devant les nouveaux cours record
du Bitcoin, qui s’approche des 40.000 dollars,
alors que d’autres peuvent y voir, au contraire, une preuve supplémentaire de
folie spéculative. Le cours anormalement élevé du Bitcoin est un canari dans la
mine, qui annonce des explosions à venir. Acheter du Bitcoin
consiste, en effet, à acheter du rien, avec de la monnaie de singe des banques
centrales créée à partir de rien. (Rien + rien = 0 = rien.
NDLR).
Tous les boursiers dans le monde parient sur une forte reprise
en été au plus tard mais, même si la pandémie disparaît, l’économie ne renaîtra
pas, tel le phénix, de ses cendres. Il y a, déjà, 650.000 chômeurs de plus en
France, soit 3 millions de chômeurs au total ; 25 % des
Français seraient déjà dans la précarité.
En 2020, la France a perdu plus de 250 milliards d’euros de PIB, avec une dette
qui a davantage augmenté. Viendra le moment où l’État retirera l’assistance
respiratoire aux entreprises ; ce sera alors le temps des faillites et des
destructions massives d’emplois.
La croissance, en 2021, peut très bien être proche de zéro, en
France, avec des conséquences catastrophiques pour les finances publiques et
l’endettement. Quant aux États-Unis, le marché du travail vient de retrouver
son niveau du début des années 70, avec 60 % seulement de la population sur le marché
du travail, au lieu de 67 % de 1990 à 2010. On assiste, en fait, à la destruction des classes moyennes, aussi
bien aux États-Unis qu’en Europe, et lorsque les aides seront
supprimées, il y aura des suicides et des descentes aux enfers effroyables pour
un trop grand nombre de malheureux.
Bruno Le Maire ne partage pas l’analyse de ceux qui pensent qu’après une année
2020 catastrophique, 2021 sera fantastique. Il pense que « le
plus difficile est devant nous : avec un virus qui persiste et qui mute,
plus de faillites, de destructions d’emplois et d’incertitudes politiques ».
Il pèche, cependant, par optimisme en prétendant croire que la France peut se
redresser en 2021 et afficher une croissance économique de 6 %, sans
augmentation d’impôts. (sic)
La dette de la France atteint, désormais, 120 % du PIB, soit une
augmentation, en 2020, de 20 points (500 milliards d’euros), alors que celle de
l’Allemagne est passée seulement de 60 % à 70 % du PIB. Comme d’autres États,
la France émet de la dette qui est, en fait, achetée par la BCE. Le bilan de la
BCE a explosé, à 7.000 milliards d’euros, soit 69 % du PIB, contre seulement 35
% du PIB pour le bilan de la Fed aux États-Unis. Cette augmentation bilantielle
correspond aux augmentations de la masse monétaire. Il paraît impossible de
faire le pari que les taux d’intérêt resteront à des niveaux aussi bas pendant
des années. (Voir notre article sur la fabrication de capital fictif
grâce à la dette illimitée https://les7duquebec.net/archives/261241.
NDLR).
Jens Weidmann, le président de la Bundesbank,
vient de déclarer qu’il ne fallait pas s’attendre à ce que la BCE maintienne
les bas taux d’intérêt pour toujours, avec une mise en garde : «
Nous ne prendrons pas en considération les coûts du service de la dette
souveraine », ce qui signifierait la banqueroute immédiate pour la
France et l’Italie
et la fin du «quoi qu’il en coûte» pour Emmanuel
Macron. Il faudra donc bien rembourser les
dettes. Aux États-Unis, les taux
obligataires sont en hausse, à 1,06%, ce qui correspond à des anticipations
d’inflation plus élevées.
Une autre source d’inflation sera l’augmentation de la très
basse vitesse actuelle de circulation de la monnaie, après la fin de la crise
sanitaire. On ne peut créer de la monnaie sans conséquence.
La crise ne finira pas en 2021 ; un retour de l’inflation
est possible. Il n’y a, en fait, personne capable de prévoir, malgré le vaccin,
ce qui se passera très exactement dans les mois à venir.
https://les7duquebec.net/?p=261419