La notion « d’élites hostiles » de Kevin Macdonald s’adapte aux temps apocalyptiques que nous vivons. Elle représente quelques milliers de personnes par pays, un million tout au plus dans le monde ; et ces « élites » (fric plus convictions hérétiques, au sens de Chesterton) détraquées pour tout un tas de raisons nous veulent vraiment du mal, fonctionnaires internationaux, experts, ONG, milliardaires… Et rappelons-nous que les politiques d’extermination totalitaire ne se mettent jamais tout de suite en place : on attend en général quinze ans (Hitler, Mao, Staline) pour les mettre en place car on a formé les bourreaux volontaires et les victimes. Nous sommes en l’an I de coronavirus. Attendez l’an quinze pour voir ce qui restera de vous.
Du point de vue socio-économique, grâce aux progrès techniques, tout
pouvait bien se passer et, comme je l’ai montré dans mon texte sur le Reset
qui se termine, rien ne ressemble en 2020 aux apocalyptiques opus
hollywoodiens des années 70 qui promouvaient les délires du club de
Rome, de la Trilatérale, des écolos. Même la technologie pourrait être
utilisée pour aider l’homme au lieu de le supprimer.
Cependant, comme on
ne cesse de le montrer ici et ailleurs, nos Blofeld-Schwab, nos
techno-nazis ou nos oligarques humanitaires veulent leur dystopie, ils
veulent leur tyrannie numérique, leur crash mondial, ils veulent leur
sabotage énergétique, ils veulent la misère des jeunes ou des nations,
et ils veulent imposer une mixture de terreur et de survie dont la
France « orange psychiatrique » d’Alex Macron donne un
avant-goût, ou pour mieux dire un avant-dégoût, au reste de l’Europe
mécréante. Cet anéantissement de la nature humaine rappelle les
meilleures heures du bolchevisme et du nazisme mais elle se fait cette
fois aux ordres de la démocratie-marché-TINA dont on a déjà montré avec Debord ou Zinoviev le caractère néo-totalitaire. C’est la chute de l’URSS toujours qui a précipité notre sort de condamnés à mort…[1]
J’en arrive à mon titre alors : combien de bourreaux volontaires
auront-ils à leurs bottes pour servir leur dessein de dépopulation et
d’extermination de la santé, des libertés et des économies ? Combien ?
Un million, ce qui ne serait pas assez, cinq millions ou vingt millions
par pays de taille moyenne comme la France ou l’Allemagne ?
On vient de
voir que les soignants des EHPAD ne veulent pas du vaccin : mais
accepteront-ils de voir leurs patients nonagénaires mourir sous leurs
yeux des effets du vaccin Gates ou Pfizer ?
Et qui les vaccinera eux ?
Faudra-t-il les menacer de mort, de faim, d’expulsion, de sanctions,
pour les pousser à se vacciner ?
Et combien de bourreaux volontaires
(pensez aux rafles de la guerre, aux gardiens de camps) le feront ?
Jusqu’où peut aller une âme qui se damne, qui s’achète, ou qui joue de
paresse simplement…
On aura donc (je laisse de côté les élites car il s’agit de compter la masse des collabos cette fois) :
Les enthousiastes. Ils sont plus nombreux qu’on ne le croit : les anti-systèmes vivent dans le monde parallèle du clic où tout le monde s’approuve en réseau, et ils ne se rendent pas compte que beaucoup de gens sont passés du côté obscur, comme dit mon ami Olivier Demeulenaere. On a les cadres, les politiciens, les administratifs sélectionnés, les féministes, les LGBTQ, les antiracistes (qui vont se régaler avec Biden et Kamala), les antichrétiens (qui ont pris le pouvoir au Vatican, voyez leur soutien officiel à Davos ou la crèche de Noël aliénigène), les personnels politiques délirants qui ont pris le pouvoir à peu près partout en Europe, même quand le vieux nom d’un parti est préservé pour tromper le consommateur-électeur ivrogne. Le rôle des universités américaines et de l’enseignement anglo-saxon encore… Dès les années soixante-dix on pouvait se rendre compte que la menace venait d’Amérique, pas du bloc communiste.
Les fonctionnaires : leur pouvoir est renforcé par le virus et ils seront choyés jusqu’au bout comme dans tous les régimes staliniens et pétainistes. On a ici ou là un flic ou gendarme qui se rebelle, mais les autres ? Faut bien gagner sa vie et obéir. Faut mériter sa retraite. Mais à quel prix ? La dureté des fonctionnaires municipaux parisiens m’a été rappelée par Lucien Cerise récemment. On me confirme la tragique médiocrité caporaliste du corps enseignant. Mais qui en doutait encore ? Parmi les fonctionnaires on a les militaires. Le pouvoir mondialiste a doublé les traitements des généraux en France depuis dix ans, et on se doute que les primes et les retraites seront à la fête. La militarisation se fera aux dépens d’une épuration qui mettra les plus vils aux commandes. Voir le sort des gilets jaunes.
Les forcés. Prenons plusieurs exemples. Il y a longtemps que les journalistes ont été remplacés par les putes, comme dit Alain Soral. On est passé en mode accéléré sous les hyper-présidents Sarkozy-Hollande, première mouture du pouvoir mondialiste ultime. On voit que la même recette de bâton et carotte s’applique aux médecins ; la médecine libérale disparaît au profit d’une médecine soviétisée qui a recours à l’hôpital psychiatrique maintenant pour éloigner le contrevenant. De la même manière, restauration et petits commerces (dont le sort est tragique depuis la protéiforme, incomprise, prophétique révolte poujadiste des années cinquante) sont forcés de disparaître pour être remplacés par le millier de supermarchés technétroniques décrits par Vincent Held dans le livre qu’il m’a demandé de préfacer l’an prochain, si Dieu nous prête vie.
Les peureux. Ils sont hypnotisés par la peur du virus, des pandémies, de tout. Un lâche peut tout faire. La télévision en a fabriqué des millions avec ses chaînes de News et ses actus en bandeaux.
Les passifs enfin, dont le rebelle liquide fait aisément partie. Imaginez-vous que soixante personnes seulement s’étaient rassemblées pour demander la libération du professeur Fourtillan… Le reste clique.
Terminons. J’ai beaucoup parlé dans mon livre-recueil sur la servitude volontaire (PDF gratuit, à quatre euros – prix coûtant – sur Amazon.fr) de notre soumission et de notre acédie. Je voulais évoquer un problème finalement plus brûlant. Combien de bourreaux volontaires seront prêts à se damner pour tourmenter leurs frères et obéir à Klaus Schwab et à sa clique ?
Sources
- Bonnal – Si quelques résistants… ; Littérature et conspiration (Amazon.fr, Dualpha)
Femmes afghanes en 1927 |
Femmes afghanes en 2020 |
Bonjour Hannibal et bonne année. Beau classique à découvrir, conseillé par Makow.
RépondreSupprimerhttps://economiafinanzafisco.files.wordpress.com/2018/12/The-Naked-Capitalist-ocrd-copy.pdf
Bonne année à vous aussi, et que 2021 soit meilleure que 2020 !
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