Des centaines de milliers de gens dans la rue. Alors que les restrictions sanitaires liées à la fausse épidémie de Covid-19, se maintiennent ou se durcissent à travers le monde, plusieurs manifestations importantes ont lieu ces derniers jours dans différents pays.
Trois nuits de violentes émeutes ont ainsi secoué les Pays-Bas depuis l'instauration d'un couvre-feu, samedi 23 janvier, le premier depuis la Seconde Guerre mondiale. De nombreux policiers ont été déployés notamment à Amsterdam, Rotterdam et La Haye, craignant la présence d'autres émeutiers et de nouveaux actes de vandalisme contre des commerces. Au moins 184 personnes ont été arrêtées et dix policiers blessés, dans les "pires émeutes en quarante ans" selon le Premier ministre Mark Rutte.
En Israël, après de premiers heurts lundi, des violences ont à nouveau éclaté mardi entre policiers et juifs ultra-orthodoxes opposés aux mesures sanitaires, à Jérusalem, dans le quartier orthodoxe de Mea Sharim.
A Tripoli, grande ville du nord du Liban où le taux de pauvreté est le plus élevé du pays, de jeunes manifestants ont protesté dimanche soir contre les mesures de confinement qui les réduisent à la misère. La Croix-Rouge libanaise a fait état de plus de trente blessés.
Au Danemark, la police a arrêté trois personnes suspectées d'avoir incendié un mannequin à l'effigie de la Première ministre lors d'une manifestation samedi à Copenhague.
Enfin, en Espagne, des milliers de personnes ont manifesté samedi dans le centre de Madrid contre les mesures restrictives du gouvernement pour contenir l'épidémie, et ont dénoncé la "tromperie" d'un virus qui selon certains manifestants "n'existe pas".
Covid-19 : Pays-Bas, Espagne, Liban... les émeutes contre les restrictions se multiplient
Des émeutes violentes aux Pays-Bas
Amsterdam, Rotterdam, La Haye, Amersfoort, Geleen, Den Bosch, Haarlem... Aux Pays-Bas, la liste des villes frappées par les émeutes s'allonge depuis près de cinq jours après la mise en place d'un couvre-feu samedi 23 janvier - le premier dans le pays depuis la Seconde guerre mondiale - entre 21 heures et 4h30 du matin.
Ces affrontements entre manifestants et forces de l'ordre ont conduit à une centaine d'interpellations à Amsterdam dimanche, selon la mairie, sur fond d'actes de vandalisme, de jets de pierre et de canons à eau pour disperser la foule. "Ce n’est pas une manifestation, c’est de la violence criminelle", s'est insurgé le Premier ministre néerlandais Mark Rutte lundi. "Nous ne prenons pas toutes ces mesures par plaisir. C’est pour lutter contre le virus. C’est le virus qui, en ce moment, nous prive de notre liberté !" Le maire d’Eindhoven, John Jorritsma, a de son côté estimé dimanche que "si on va sur ce chemin, nous nous dirigeons vers une guerre civile".
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Au Danemark, un mannequin à l'effigie de la Première ministre "au bûcher"
Toujours dans le nord de l'Europe, les Danois ont manifesté samedi à Copenhague, après plusieurs mobilisations début janvier à l'appel du collectif radical "Men in Black", qui proteste contre la "coercition" et la "dictature du semi-confinement". Depuis le mois de décembre, le Danemark a fermé ses bars, ses restaurants et ses écoles pour faire face à une forte reprise épidémique. Les autorités sanitaires ont annoncé que ces mesures seraient prolongées jusqu'au 7 février au moins.
La manifestation, qui s'est conclue par un défilé aux flambeaux ponctué de "Liberté pour le Danemark, nous en avons eu assez !", s'est déroulée dans un calme relatif. En marge du rassemblement, trois personnes soupçonnées d'avoir érigé et brûlé un mannequin à l'effigie de la Première ministre Mette Frederiksen, ont été arrêtées dimanche. La poupée géante était affublée du message "elle doit être mise à mort".
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En Espagne, des manifestations contre le confinement et le couvre feux
Les Espagnols ont eux aussi battu le pavé samedi contre les mesures sanitaires en place, notamment un couvre-feu à 22 heures et la fermeture des bars et restaurants à 21 heures, à compter du 25 janvier. Des milliers de manifestants, sous la bannière "pour nos droits et la vie", ont dénoncé une "tromperie" face à un "virus qui n'existe pas". "Pas de vaccin, pas de 5G, pas de masques", pouvait-on encore lire sur la pancarte d'une manifestante, trahissant un public négationniste et partisan des théories du complot liées au Covid-19. L'Espagne, qui affiche un taux d'incidence au-delà de 600 cas pour 100 000 habitants, est le pays européen le plus touché par le virus.
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Au Liban, des jeunes dans la rue contre le confinement
Depuis lundi, la flambée contestataire s'est aussi répandue à Tripoli, l'une des grandes villes du Liban, sous un confinement strict jusqu'au 8 février. De jeunes manifestants ont protesté devant le siège des autorités locales contre les mesures mises en place, dans un contexte de crise économique sans précédent dans le pays. D'autres heurts ont éclaté mardi soir. La Croix-rouge libanaise a recensé au moins 45 blessés, dont neuf hospitalisés, qui s'ajoutent à une trentaine de blessés lundi.
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En Israël, des violences entre policiers
et ultraorthodoxes
Après de premiers heurts lundi, les violences se sont poursuivies mardi en Israël entre des policiers et des juifs ultraorthodoxes opposés aux mesures sanitaires, dans le quartier orthodoxe de Mea Sharim à Jérusalem. Dimanche, des émeutes ont aussi éclaté dans un quartier de Tel-Aviv, où un bus a été incendié selon la chaîne israélienne i24news, ainsi qu'à Ashdod, en plus de la capitale israélienne. Un troisième confinement est en vigueur dans le pays depuis le 27 décembre.
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S'il n'y avait cette police politique en Europe les gouvernement seraient déjà balayés.
RépondreSupprimerCette "milice caparaçonnée" n'est pas là pour protéger les peuples !
https://youtu.be/afYsvTP275g