Les milices chiites irakiennes se redéploient en Syrie pour lutter contre Israël

Après l'assassinat du président du bureau politique du Hamas Ismail Haniyeh à Téhéran le 31 juillet, qui a été presque unanimement imputé à Israël par des sources régionales et occidentales, l'escalade des tensions entre l'Iran et Israël a conduit les États de la région à prendre des précautions croissantes contre le déclenchement d'une guerre à grande échelle.

Alors que les dirigeants iraniens et ceux du Hezbollah ont affirmé qu'il y aurait des représailles contre les cibles israéliennes, tandis que Téhéran a cité l'article 51 de la Charte des Nations Unies garantissant son droit à la légitime défense, Israël avait averti que toute attaque causant des pertes importantes ou des destructions généralisées le conduirait à riposter en lançant une guerre à grande échelle.

Paramilitaires irakiens du Harakat Hezbollah Al Nujaba

Les hostilités en cours aux frontières d’Israël ont vu le pays échanger des tirs avec les paramilitaires palestiniens à Gaza, la milice libanaise du Hezbollah, la coalition yéménite Ansar-allah et avec l’Iran lui-même en avril. La possibilité d’un nouveau front ouvert en Syrie a été évoquée plus récemment, car alors que les forces gouvernementales syriennes sont occupées à affronter les forces turques et les terroristes islamistes soutenus par la Turquie à leur frontière occidentale, des paramilitaires non étatiques maintiennent une présence considérable de l’autre côté de la frontière israélienne. Des rapports récents selon lesquels des paramilitaires irakiens, en grande partie formés et armés par l’Iran, ont été redéployés sur le territoire syrien, s’ils se confirment, fourniraient une indication supplémentaire que la Syrie pourrait devenir une nouvelle frontière pour les hostilités.

 Military Watch
2 août 2024

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Gardiens de la Révolution : Haniyeh a été assassiné par un projectile de courte portée

Téhéran (IRNA) - Le Corps des Gardiens de la Révolution islamique d'Iran (CGRI) a annoncé que l'assassinat du chef politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, par le régime israélien avait été réalisé à l'aide d'un projectile à courte portée doté d'une ogive.

Selon les enquêtes effectuées, l'opération terroriste contre le chef politique du Hamas a été menée en tirant un projectile à courte portée avec une ogive d'environ 7 kilogrammes, qui a provoqué une forte explosion, a indiqué le communiqué des Corps des Gardiens de la Révolution islamique d'Iran (CGRI), rendue publique samedi.

En plus, la communiqué précise que les tirs ont été effectués depuis l'extérieur du logement de Haniyeh.

Cette attaque terroriste a été conçue et mise en œuvre par le régime sioniste et soutenue par le gouvernement criminel américain, a assuré le Corps des Gardiens de la Révolution islamique d'Iran (CGRI).

Le CGRI a souligné que l’Iran vengerait le sang de Haniyeh et « le régime sioniste terroriste et aventurier recevrait certainement une punition sévère et une réponse décisive au moment et à l'endroit appropriés ».

Source : IRNA

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Le Hezbollah riposte à une attaque meurtrière israélienne avec des dizaines de roquettes

Le Hezbollah riposte à une attaque israélienne meurtrière qui avait auparavant ciblé la partie sud du pays en tirant des dizaines de roquettes Katioucha sur le nord de la Palestine occupée. 

Lors des représailles ce dimanche 4 août, le mouvement de la Résistance islamique du Liban – Hezbollah – a tiré plus de 50 roquettes vers la colonie de Beit Hillel dans la région de Haute Galilée, provoquant un incendie, ont rapporté les médias israéliens.

Le mouvement a déclaré avoir utilisé des « roquettes Katioucha » pour mener cette frappe de représailles, ajoutant que c'était la première fois que la colonie de Beit Hillet était prise pour cible par la Résistance.

Selon le groupe, les représailles ont été menées « en réponse aux attaques de l’ennemi israélien contre les villages et les zones d’habitation sûres du sud, en particulier les attaques contre les villages de Kfar Kila et Deir Siryan, qui ont coûté la vie aux civiles ».

L’assassinat d’Ali Nazih Abd Ali, un responsable militaire du Hezbollah originaire de la ville d’Aitat, dans le sud-ouest du Liban, a été suivi par le tir de trois missiles air-sol depuis un drone de l’armée israélienne sur une voiture circulant sur la route principale de Bazouriyeh, situé dans le district de Tyr, dans le sud-ouest du pays.

Le régime israélien mène de nombreuses attaques sporadiques contre le sud du Liban depuis le 7 octobre, date à laquelle il a lancé une guerre génocidaire contre les habitants de la bande de Gaza.

Dans son plus ignoble crime contre le Liban depuis le début de la guerre de Gaza, le régime occupant a assassiné mardi Fuad Shukr, l'un des principaux commandants militaires du Hezbollah et conseiller du secrétaire général de la Résistance islamique au Liban, Sayyed Hassan Nasrallah.

Jeudi premier août , Nasrallah a déclaré que la lutte contre le régime était entrée dans « une nouvelle phase » après l'assassinat du haut commandant du mouvement, Fuad Shukr et du chef du bureau politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, assassiné dans une attaque israélienne contre sa résidence dans la capitale iranienne, Téhéran, quelques heures après le meurtre de Shukr à Beyrouth, capitale libanaise.

Le régime, a déclaré le chef du Hezbollah, « a franchi les lignes rouges » en commettant ces assassinats et doit s'attendre à « la vengeance sur tous les fronts ».

Presstv          4 août 2024