La majorité des Juifs pensent que le viol d’otage/goyim est légal, tout comme le meurtre d’enfant

Un nouveau sondage montre qu’une majorité de Juifs pensent que les responsables de la prison accusés d’avoir agressé sexuellement des détenus palestiniens ne devraient pas faire l’objet de poursuites pénales.

Fin du mois dernier, neuf soldats israéliens ont été arrêtés pour le viol présumé d’un Palestinien détenu à Sde Teiman, un centre situé dans le désert du Néguev, dans le sud d’Israël.

Depuis le début de la guerre d’Israël contre Gaza en octobre, de nombreux Palestiniens détenus par les forces israéliennes ont déclaré avoir été agressés sexuellement par les troupes à Sde Teiman.

Cependant, personne n’avait été arrêté pour ces abus jusqu’au 29 juillet, lorsque la police militaire a fait une descente dans le centre, s’est affrontée aux soldats et les a placés en détention.

L’incident a provoqué une réaction violente en Israël, avec une foule d’extrême droite, comprenant un député et un ministre, prenant d’assaut le centre de détention et un tribunal militaire pour protester contre les arrestations.

Cinq des détenus ont été remis en résidence surveillée mardi, en attendant une éventuelle décision de l’armée de déposer des actes d’accusation.

Dimanche, l’Institut d’études de sécurité nationale (INSS) a révélé que 65 % des Juifs israéliens pensaient que les cinq hommes ne devraient être punis que par l’armée ni poursuivis pénalement.

Environ 4.000 Palestiniens de Gaza ont été détenus en Israël depuis le début de la guerre à Gaza en octobre. La plupart sont détenus et interrogés dans l’enclave, mais beaucoup sont amenés à Sde Teiman, même s’ils ne sont pas des combattants.

La torture, le viol et le meurtre sont monnaie courante dans ce centre, l’un des nombreux centres où les Palestiniens sont maltraités depuis des décennies.

Le 15 juillet, la Haute Cour israélienne a émis une ordonnance conditionnelle visant à fermer Sde Teiman en réponse aux informations faisant état d’abus dans ce centre.

L’ordonnance du tribunal demande une explication sur « la raison pour laquelle le centre de détention de Sde Teiman n’est pas géré conformément aux conditions énoncées dans la loi régissant l’internement des combattants illégaux ».

Les enquêtes menées par Middle East Eye, CNN et le New York Times ont révélé de nombreux exemples d’abus au sein du centre.

Le même sondage INSS réalisé dimanche a également révélé que 47 % des juifs israéliens estiment qu’Israël ne doit pas obéir au droit international au cours de la guerre en cours à Gaza.

Jonas E. Alexis, Senior Editor

19  Août 2024

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Jerusalem Post : Des dizaines de milliers de pédophiles opèrent chaque année en Israël

Des dizaines de milliers de pédophiles opèrent chaque année en Israël, faisant environ 100 000 victimes par an, selon une association israélienne de surveillance des pédophiles.

Ce n'est pas une théorie du complot. L'article a été publié à l'origine dans le Jerusalem Post en 2020. La situation décrite s'est presque certainement aggravée depuis lors.

Des dizaines de milliers de pédophiles opèrent chaque année en Israël, faisant environ 100.000 victimes par an, selon une association israélienne de surveillance des pédophiles.

L'association Matzof, une organisation qui suit activement les rapports sur les pédophiles dans divers médias et centralise les données mensuellement, déclare qu'en juillet seulement, 22 cas de pédophilie ont été signalés en Israël et portés à l'attention des médias. La grande majorité des cas ne sont pas signalés.

« En Israël, des dizaines de milliers de pédophiles agissent quotidiennement sans problème », a déclaré Eliran Malki, président de l’association Matzof.

« Ils ne sont pas dissuadés par la police et encore moins par les décisions méprisantes des juges des différents tribunaux », a-t-il ajouté, citant un incident au cours duquel un pédophile en particulier a été libéré sans sanction par les tribunaux, malgré des preuves de milliers d’objets pédophiles trouvés sur son ordinateur, car le tribunal a déclaré que cela « nuirait à sa carrière ».

Le tribunal ne compte pas le nombre de victimes et traite les auteurs de manière incroyablement laxiste, selon Malki.

L’association recueille des rapports des médias afin d’établir des statistiques, car il n’existe actuellement aucun registre public des délinquants sexuels en Israël.

« Matzof continuera à signaler et à suivre ces tendances mois après mois. Les statistiques racontent l’histoire des victimes et sont la preuve vivante de la nécessité de lutter pour la création d’une base de données publique sur les pédophiles », a-t-il ajouté.

En juin, au moins 22 cas de pédophilie ont été rapportés dans les médias, dont un homme de 26 ans qui a commis des actes « indécents » sur deux frères âgés de six et huit ans dans un parc public à Beersheba ; un homme de 40 ans qui a commis des actes indécents sur la fille de 11 ans de sa petite amie alors qu’ils vivaient encore ensemble avant d’être condamné à six ans de prison ; et un homme de 53 ans qui a commis des actes indécents sur une fillette de sept ans – la liste est longue.

Un certain nombre de pédophiles en Israël sont des immigrants juifs qui ont cherché refuge dans le pays en vertu de la loi du retour, selon un rapport de CBS publié en février.

Le journaliste de CBS a rejoint les militants de Jewish Community Watch (JCW) alors qu’ils recherchaient Jimmy Karow, qui a fui les États-Unis en 2000 après avoir été accusé d’avoir agressé sexuellement une fillette de neuf ans dans l’Oregon. Karow, qui est recherché par Interpol, a pu rester en Israël, où il aurait déménagé entre différentes communautés juives pour éviter d’être démasqué.

Le cas le plus connu du grand public est celui de Malka Leifer, qui a été directrice de l’école ultra-orthodoxe Adass Israel à Melbourne de 2003 à 2008. Elle s’est enfuie en Israël après que des allégations d’abus sexuels sur des élèves ont été révélées.

Elle a échappé à l’expulsion vers l’Australie depuis qu’une demande officielle a été reçue par Israël en 2014 en invoquant une maladie mentale. Lorsque le tribunal de district a invalidé ces allégations, Leifer a fait appel devant la Cour suprême.

Plus récemment, en juillet, la Cour suprême a entendu un appel de Leifer pour tenter d’annuler la décision du tribunal inférieur selon laquelle elle était mentalement apte à être extradée vers l’Australie.

En mai, après une saga judiciaire de près de six ans, la juge du tribunal de district de Jérusalem, Chana Miriam Lomp, a statué que Leifer était mentalement apte à être jugée pour 74 chefs d’accusation d’abus sexuels et de viol sur mineurs.

20 août 2024 Jonas E. Alexis, Senior Editor

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NOTES de H. Genséric

Israël, c'est pire que Sodome et Gomorrhe

L’occupation, la résistance palestinienne, l’accession au pouvoir de l’extrême droite religieuse, l’influence grandissante des colons et des rabbins expansionnistes, l’exacerbation des tensions entre cléricaux et laïques ne manquent pas d’alimenter la contestation. « Quand ils parlent de Tel-Aviv, les religieux disent souvent Sodome et Gomorrhe, tandis que, pour les laïques, Jérusalem, c’est le Téhéran des ayatollahs », observe Michel Warschawski, l’un des dirigeants de l’aile radicale du mouvement pacifiste. 

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Hannibal Genséric