Koursk contre Donbass – Qui gagne ?

Les apparences peuvent être trompeuses. Surtout si une façade est habilement dressée devant le public occidental par un média d’information grand public qui n’a rien à gagner à dire la vérité.

Alors que le monde occidental tout entier se concentre sur ce que font les Ukrainiens dans la région russe de Koursk, où ils ont pris le contrôle d'un grand nombre de petits villages et d'une ville de quelque 6.000 âmes, l'armée russe atteint d'importants objectifs stratégiques dans le Donbass.

À une époque où les succès ukrainiens sont rares, il est naturel que l’incursion en Russie fasse la une des journaux des pays de l’OTAN qui composent son groupe de soutien. Seuls ceux qui prêtent peu d’attention aux détails peuvent ignorer que la Russie combat en fait une force de l’OTAN à Koursk, si ce n’est des troupes de l’OTAN elles-mêmes, du moins une force ukrainienne qui a été récemment mise aux normes de l’OTAN. Prendre des villages où l’opposition est majoritairement civile n’est pas une tâche trop ardue pour une telle force.

Pendant que les troupes ukrainiennes attaquent et pillent les supermarchés, passent leur temps à jeter des drapeaux russes et à déployer des drapeaux ukrainiens et, occasionnellement, tirent et tuent des civils, les troupes russes ont conquis un territoire important et viennent de prendre la grande ville de Niu York (maintenant en train de étant renommé). Les grandes villes de Toretsk et de Pokrovsk seront les prochaines à tomber. Toretsk est l’une des villes les plus fortifiées de la partie du Donbass encore aux mains des Ukrainiens. Les troupes russes sont entrées dans sa banlieue cette semaine et ce n'est qu'une question de temps avant qu'elle ne succombe à leur occupation.

L'incursion ukrainienne dans la région russe de Koursk a considérablement ralenti ces derniers jours. Le bilan des morts et des blessés parmi les forces ukrainiennes va de 1.500 selon l’estimation basse à 5.000. La route des raids ukrainiens vers le nord est désormais bel et bien bloquée. C’était dans cette direction qu’ils voulaient clairement se diriger rapidement afin d’atteindre et de capturer la centrale nucléaire de Koursk.

C’est pourquoi les Ukrainiens tentent de s’étendre vers l’ouest et l’est, mais avec un succès très limité. Pendant ce temps, de plus en plus de forces russes se rassemblent pour les expulser du sol russe.

Dans le Donbass, la Russie menace le pôle logistique extrêmement important qu’est Pokrovsk. Chaque jour rapproche l’armée russe de sa cible. L’armée ukrainienne fuit devant eux dans l’espoir d’établir une meilleure position défensive à l’ouest. Cela ne leur servira à rien. La Russie applique la stratégie qui a bien fonctionné pour elle jusqu’à présent, à savoir la tactique d’une lente attrition inexorable. Le haut commandement militaire russe a veillé à ce que l’ensemble du champ de bataille, long de plus de 1.000 km, soit maintenu en coordination avec toutes les ressources logistiques en place ainsi qu’un nombre suffisant de troupes pour les entretenir ainsi que le territoire conquis. Les Ukrainiens, en revanche, ont appliqué une stratégie aléatoire qui ne peut pas donner des résultats similaires.

Zelensky et ceux qui lui succèdent jouent le jeu médiatique, tout en jouant une pièce de théâtre après l'autre dans l'espoir d'impressionner leurs sponsors occidentaux pour qu'ils déboursent davantage de l'argent durement gagné de leurs contribuables. Cela a bien fonctionné jusqu’à récemment, lorsque les coffres et les arsenaux ont commencé à se tarir. Ce n’est que ces derniers jours que nous avons appris de l’Allemagne qu’elle était arrivée au bout du chemin en ce qui concerne le fait de vider son trésor public dans le gouffre financier ukrainien. L’incursion de Koursk est en partie une autre œuvre d’art mise en scène par Zelensky et son nouveau commandant docile, Syrsky. Comme toutes les précédentes, celle-ci n'apportera qu'un succès limité et temporaire tout en provoquant des milliers de morts ukrainiens et la destruction de véhicules militaires qui ne seront bientôt plus remplacés dans le même nombre par leurs sponsors.

Alors que Kiev a du mal à trouver des hommes dans la rue pour servir de chair à canon au front, la Russie a de nouveau vu un afflux de volontaires enthousiastes à l'idée de recevoir une formation dans l'armée russe avant d'aider à débarrasser leur pays de la récente infestation d'Ukrainiens indésirables. Face à eux, il y a une force ukrainienne de moins en moins entraînée et disposant d’un stock d’armes et de munitions très limité. Le complexe militaro-industriel russe tourne à plein régime et on peut s’attendre très bientôt à ce que les Ukrainiens le paient très cher, avec la Russie lançant une attaque de missiles particulièrement puissante et généralisée sur tout ce qui reste de l’Ukraine.

Qui gagne ? Ce n’est clairement pas le clown de Kiev, ses soldats sont réduits par milliers chaque jour tandis que la Russie s’empare toujours de plus de terres et de villes importantes qui sont sur le point de tomber dans les semaines et les mois à venir.

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