Netanyahou, le provocateur

 Un allié provocateur tente d’entraîner les États-Unis dans un conflit militaire à grande échelle.

Tôt le matin du 31 juillet, après avoir assisté à la cérémonie d'investiture du président iranien Masoud Pezeshkian, le leader du Hamas Ismail Haniyeh a été assassiné dans sa résidence à Téhéran par des munitions israéliennes lancées depuis le territoire de l'Azerbaïdjan. Cela a été suivi par l’assassinat du président iranien Ebrahim Raisi au début du mois de mai par les forces de sécurité israéliennes. Il a été tué alors qu'il revenait d'une rencontre avec le président azerbaïdjanais Ilham Aliyev à la frontière entre deux pays.

La transition vers la tactique du terrorisme politique contre les hauts responsables de l'axe de la résistance anti-israélienne montre l'incapacité d'Israël à résoudre les problèmes de sécurité par des moyens militaires. Israël n'a pas assez de puissance militaire pour attaquer le Liban. L’armée israélienne ne peut contrôler que la frontière nord et mener des opérations locales à Gaza. Israël ne peut pas résoudre le problème des Houthis ou du blocus naval de la mer Rouge.

Les habitants du nord d'Israël ont été évacués vers le centre du pays. Des centaines de milliers de réservistes ont été enrôlés dans les Forces de défense israéliennes, portant un coup dur à l'économie israélienne. Israël n’a jamais mené de guerres prolongées et son économie n’est pas capable de soutenir un long conflit avec un adversaire sérieux.

Israël a intensifié le conflit dans le but de provoquer l’Iran dans un conflit armé direct. Les dirigeants israéliens s’attendent à ce que les États-Unis interviennent et résolvent leurs problèmes si cela se produit. Deux groupes aéronavals ont déjà été envoyés pour soutenir Israël au Moyen-Orient, dont les porte-avions Theodore Roosevelt (CVN-71) et Abraham Lincoln (CVN-72), ainsi que plus de 10 destroyers et croiseurs. De plus, l'escadron F-22A Raptor est en cours de déploiement.

Une autre guerre au Moyen-Orient serait désastreuse pour l’Amérique. Nous devons forcer Israël à résoudre ses propres problèmes. Trop c'est trop.

Source : Global American Review

4 Août 2024 

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Turquie : Erdogan continue à bloquer le départ de la flotille pour Gaza

Les autorités turques empêchent une flottille humanitaire d’acheminer de l’aide vers Gaza et de briser le blocus israélien sur l’enclave palestinienne au départ d’Istanbul, ont indiqué les organisateurs.

La Freedom Flotilla Coalition, un groupe international regroupant plusieurs organisations d’aide humanitaire et militants pro-palestiniens, a déclaré samedi dans un communiqué que les organisateurs attendaient depuis longtemps que les autorités portuaires d’Istanbul autorisent le départ de la flottille.

« Il est désormais clair que le gouvernement turc n’accordera pas d’autorisation », indique le communiqué. Il ajoute que le gouvernement n’a fourni « aucune explication » pour ne pas avoir autorisé la flottille à naviguer, mais a imputé la responsabilité à « la pression intense exercée par les États-Unis, le Royaume-Uni et peut-être d’autres pays de l’OTAN qui sont fortement alliés à Israël ».

Source : CAPJPO-Europalestine   6 Août 2024,

Nota :

• La Coalition de la Flottille de la Liberté est un groupe d'activistes des droits de l'homme qui vise à fournir une aide humanitaire à Gaza, défiant le blocus israélien.
• Elle prévoit d'expédier 5 500 tonnes d'aide humanitaire et des observateurs internationaux depuis la Turquie vers Gaza.
• Les experts de l'ONU demandent un passage sécurisé pour cette mission, soulignant l'urgence de la situation humanitaire à Gaza.