mardi 19 novembre 2024

Déploiement de Poséidon, suppression des médias et le chemin vers la troisième guerre mondiale

Le déploiement du sous-marin russe Belgorod, armé de torpilles Poséidon, introduit une nouvelle dimension dans le paysage des menaces mondiales, qui a été accueilli avec un silence assourdissant par une grande partie de la presse occidentale. Ces armes « apocalyptiques », capables de provoquer des tsunamis catastrophiques par des détonations nucléaires sous-marines, représentent une menace existentielle non seulement pour les nations côtières mais aussi pour la stabilité mondiale. Ce silence des médias grand public et de l’establishment politique s’inscrit dans un schéma plus large de déni et d’obscurcissement qui occultent la proximité du monde avec la troisième guerre mondiale – un scénario aggravé par le leadership douteux des États-Unis et l’escalade des conflits en Ukraine et à Gaza.

Le rôle des médias dans la suppression de la menace Poséidon

La presse grand public des États-Unis et des pays « alliés » a largement évité de couvrir en profondeur l'affaire Poséidon et le sous-marin de classe Belgorod. Ce silence assourdissant  soulève des questions cruciales :

  • Pourquoi y a-t-il si peu de couverture médiatique autour d’une arme qui modifie fondamentalement les stratégies de dissuasion mondiale ?
  • Pourquoi le public n’est-il pas informé des risques que ces armes représentent pour des millions de vies ?

Le négationnisme par le silence stratégique

Le fait que les médias évitent Poséidon pourrait servir plusieurs objectifs :

  1. Éviter la panique publique : Reconnaître que les torpilles Poséidon pourraient déjà être pré-déployées au large des côtes américaines ou britanniques provoquerait probablement une peur généralisée, déstabilisant la confiance du public dans le gouvernement et les institutions militaires.
  2. Protéger la responsabilité politique : Discuter de ces menaces soulèverait des questions sur l’efficacité des stratégies de l’OTAN et la sagesse des politiques qui ont poussé la Russie à poursuivre de telles capacités asymétriques.
  3. Influence économique des entreprises : L’industrie de l’armement et ses liens avec les conglomérats médiatiques peuvent privilégier les récits qui justifient les dépenses de défense traditionnelles plutôt que l’exploration de menaces pour lesquelles il n’existe pas de contre-mesures immédiates.

Le leadership et le risque d’erreur de calcul

Le leadership douteux de Biden

La gestion de la politique étrangère du président Biden, notamment en Ukraine et à Gaza, suscite des inquiétudes quant à sa capacité à gérer une crise mondiale qui s'aggrave rapidement :

  • Ukraine : Les États-Unis ont fourni une aide militaire sans précédent à l’Ukraine, intensifiant une guerre par procuration contre la Russie tout en ignorant le risque d’escalade nucléaire. Le refus de Biden de poursuivre une diplomatie significative reflète les tendances bellicistes de l’époque de la guerre froide, mais sans la finesse stratégique nécessaire pour éviter la catastrophe.
  • Gaza : Le soutien indéfectible de l'administration Obama à Israël, alors que le nombre de victimes civiles augmente à Gaza et au Liban, a exacerbé les tensions au Moyen-Orient, déstabilisant encore davantage une région déjà instable. Cette politique risque d'entraîner des puissances régionales comme l'Iran dans une confrontation directe, créant ainsi un conflit sur plusieurs fronts.

Forme mentale et considérations éthiques

Les apparitions publiques de Biden ont souvent soulevé des questions sur sa santé cognitive, avec des gaffes fréquentes, des déclarations incohérentes et des moments de confusion apparente. Bien que ces inquiétudes soient souvent écartées par ses défenseurs et partisans, les implications d'un commandant en chef potentiellement atteint de déclin cognitif sont stupéfiantes :

  • Impulsivité : les décisions de guerre et de paix exigent clarté et prévoyance, des traits qui semblent de plus en plus absents du leadership de Biden.
  • Abdication morale : les actions de l’administration en Ukraine et à Gaza reflètent un mépris inquiétant pour les conséquences humanitaires et géopolitiques à long terme de ses politiques, suggérant un vide de leadership aux plus hauts niveaux.

À quel point sommes-nous proches de la Troisième Guerre mondiale ?

Une crise multi-théâtre

Le risque de conflit mondial n’est plus une préoccupation théorique. Il se manifeste désormais par des points chauds interconnectés :

  1. Ukraine : l'expansion de l'OTAN et le soutien indéfectible des États-Unis à Kiev ne laissent à la Russie que peu d'autres options que l'escalade. Le déploiement d'armes comme le Poséidon reflète la conviction de Moscou que sa survie même est en jeu.
  2. Moyen-Orient : le conflit de Gaza menace de se transformer en une guerre régionale plus vaste, qui pourrait impliquer l’Iran, le Hezbollah et d’autres acteurs. Le déploiement de la marine américaine dans la région accroît la probabilité d’une confrontation directe.
  3. Indo-Pacifique : les tensions autour de Taïwan et de la mer de Chine méridionale ajoutent un niveau de complexité supplémentaire, avec le risque d’un conflit entre les États-Unis et la Chine aggravant les crises existantes.

Le rôle de la guerre asymétrique

Le Belgorod et ses torpilles Poséidon illustrent les stratégies asymétriques que des pays comme la Russie adoptent de plus en plus pour contrer la supériorité conventionnelle de l'OTAN. Contrairement aux armes nucléaires traditionnelles, Poséidon crée une menace persistante et secrète qui ne peut être facilement neutralisée :

  • Dissuasion pré-déployée : Si les torpilles Poséidon sont déjà en place sur le fond marin, comme cela est tout à fait plausible, la Russie disposerait d’une capacité de représailles non reconnue mais dévastatrice.
  • Potentiel de première frappe : la nature secrète de ces armes en fait une option de première frappe viable, avec des effets catastrophiques qui pourraient neutraliser des nations entières avant qu'elles n'aient la possibilité de réagir.

Somnambule vers le désastre

Le manque de reconnaissance de l'Occident, ou son refus d'aborder publiquement les implications de Poséidon, reflète la complaisance qui a précédé les conflits mondiaux précédents. Les dirigeants politiques et militaires semblent parier sur la retenue de la Russie, une hypothèse dangereuse compte tenu des enjeux existentiels que Moscou perçoit en Ukraine et de sa confrontation géopolitique plus large avec l'OTAN.

Parallèles avec l'histoire

La trajectoire actuelle présente des similitudes troublantes avec le prélude à la Première et à la Seconde Guerre mondiale :

  • Hubris et erreurs de calcul : Tout comme les puissances européennes ont sous-estimé les coûts de l’escalade en 1914, les dirigeants d’aujourd’hui semblent aveugles aux conséquences catastrophiques de leur politique du tout-terrain.
  • Propagande et déni : La suppression d’informations cruciales, notamment sur les risques posés par Poséidon, reflète les campagnes de propagande qui ont maintenu les populations dans l’ignorance des réalités du conflit mondial imminent.
  • Échecs du leadership : l’incapacité des élites politiques à donner la priorité à la diplomatie plutôt qu’à l’agression fait écho aux faux pas qui ont conduit aux guerres mondiales précédentes.

Le rôle de la presse dans la perception

L’absence de couverture médiatique de Poséidon s’inscrit dans un modèle plus large de contrôle narratif qui protège le public des vérités dérangeantes. En se concentrant sur des récits trop simplistes – comme celui qui présente l’Ukraine comme une croisade morale ou Gaza comme un conflit isolé – les médias empêchent tout débat public significatif sur les risques systémiques des politiques actuelles.

Quels sont les enjeux?

  • Survie humaine : Le déploiement de Poséidon représente une menace directe pour des milliards de vies, et pourtant il reste absent du débat public.
  • Responsabilité démocratique : Sans une population informée, il ne peut y avoir de responsabilité pour les décisions qui nous conduisent vers la catastrophe.
  • Vérité et transparence : Le refus des médias d’aborder ces réalités contribue à une culture du déni qui privilégie les profits et la propagande au détriment de la vérité.

Conclusion : un appel urgent à la sensibilisation

Le Belgorod et ses torpilles Poséidon symbolisent les enjeux existentiels du paysage géopolitique actuel. Si ces armes sont déjà déployées, leurs implications restent cachées au public, étouffées par les médias et les élites politiques qui préfèrent le déni à la confrontation avec la vérité.

Dans ce contexte, le leadership du président Biden – ou plutôt son absence de leadership – représente un danger unique. Les actions de son administration en Ukraine et à Gaza, combinées à ses capacités cognitives et morales douteuses, ont accéléré la marche du monde vers le bord du gouffre. Le temps de la complaisance est révolu. L’opinion publique doit exiger la transparence, la responsabilité et un engagement renouvelé envers la diplomatie avant que l’impensable ne devienne réalité. Les enjeux n’ont jamais été aussi élevés et la marge d’erreur n’a jamais été aussi faible.

Source : Intel Drop                   18 novembre 2024

------------------------------------------------- 

Status-6 Poseïdon (Статус-6 Посейдон)
Torpille stratégique intercontinentale
Status-6 Poseïdon
Vue globale du drone-torpille Poseïdon
Présentation
Type de missile Drone-torpille stratégique intercontinentale
Constructeur Bureau d'étude Rubin et autres entreprises de Défense de la fédération de Russie
Développement À l'essai
Caractéristiques
Moteurs Électrique alimenté par un réacteur nucléaire naval
Longueur Estimée à près de 24 m
Diamètre Estimé à près de 2 m
Vitesse Variable entre 70 et 200 nœuds (si usage d'une technologie de supercavitation)
Portée supposée illimitée
Altitude de croisière Profondeur jusqu'à 1000 m
Charge utile Conventionnelle, non-conventionnelle
Guidage Données inconnues
Précision Données inconnues
Détonation de 2 à 100 Mt si emport d'une charge thermonucléaire
Plateforme de lancement SNLE Belgorod et Khabarovsk
Pays utilisateurs
Fédération de Russie

 

VOIR AUSSI :

Le vaisseau mère russe transportera six sous-marins "drones de l’apocalypse" Poséidon
"Le drone sous-marin stratégique Poséidon coûte des centaines de fois moins cher que le bouclier antimissile déployé par les États-Unis et les groupes de frappes des portes avions américains."
Le sous-marin spécialisé Belgorod du Projet 09852, qui sera lancé au deuxième trimestre de cette année, sera le premier transporteur de drones sous-marins à capacité nucléaire Poséidon, a déclaré mercredi à TASS une source de l'industrie de la défense nationale.
Plus d'infos »

Des médias russes menacent de « plonger la Grande-Bretagne dans les profondeurs de la mer », et de l'effacer de la carte

• Dmitry Kiselyov, connu comme "le porte-parole de Poutine", a menacé le Royaume-Uni avec la bombe nucléaire sous-marine Poséidon
• Il a affirmé qu'une seule bombe déclencherait un raz de marée radioactif de 500 m "plongeant la Grande-Bretagne dans les profondeurs de l'océan"
• Kiselyov répond aux menaces de de Boris Johnson de bombarder la Russie, et au soutien militaire (armes et conseillers) du Royaume-Uni à l'Ukraine.
• Les médias d'État ont menacé le Royaume-Uni de bombes nucléaires à plusieurs reprises la semaine dernière.

Plus d'infos »

La Russie produit les premières ogives nucléaires pour la super torpille Poséidon
La Russie a produit les premières ogives nucléaires pour les super torpilles Poséidon qui seront déployées sur le sous-marin nucléaire Belgorod, a rapporté lundi l'agence de presse russe TASS, citant une source de défense non identifiée.
"Les premiers chargements de munitions Poséidon ont été fabriqués et le sous-marin Belgorod les recevra dans un avenir proche", a déclaré TASS citant la source.
Plus d'infos »

Le drone sous-marin russe Poseidon peut déclencher un tsunami de 100 m de haut
Un drone sous-marin à propulsion nucléaire capable de déclencher deux mégatonnes d'enfer pour détruire des bases navales ennemies avec des tsunamis massifs, hauts de 100m,  est en cours de développement en Russie, selon une agence de presse officielle.
Plus d'infos »

Hannibal Genséric

3 commentaires:

  1. Tout cela me rappelle le livre de Ned Dougherty voie Express pour le paradis parus environ 6 mois avant le 11/9/2001.
    Nous y sommes malgré les appels à la non escalade, la folie des grandeurs bas son plein.

    RépondreSupprimer
  2. la torpille Poséidon ne pourrait pas embarquer une bombe de 100 mégatonnes. La tzar bomba, de 50 mégatonnes, pesait 27 tonnes, faisait 8 mètres de long et 2 mètres de diamètres. Et pour augmenter la puissance, il faut rajouter des couches de matériaux thermonucléaires, donc augmenter le diamètre.

    Les Russes auraient calculé la puissance de la tzar bomba de manière à la limiter à environ 50 mégatonnes, mais c'est sans doute une légende, même si Andreï Sakharov était un génie. Il me semble que chez les Américains, la puissance n'est qu'estimée au départ, et la puissance réelle est déduite après coup, au diamètre de la boule de feu créée par l'explosion.

    Machin

    RépondreSupprimer
  3. L'absurdité totale d'une guerre de l'Occident contre un pays, la Russie, qui ne menace personne et qui voudrait collaborer pacifiquement avec tout le monde, montre que l'Occident est complètement sous la domination du dieu déclaré des Juifs, Lucifer, qui ne veut qu'une chose : la destruction de la Création de Dieu dont l'homme est le sommet et la synthèse.

    L'Occident est sous la domination de Lucifer parce qu'il est profondément corrompu, c'est-à-dire pourri. Quand un fruit est pourri, sa seule destination logique est la poubelle.
    Même la plupart des commentaires des réseaux sociaux montrent un signe révélateur de cet état pitoyable, à savoir, la superficialité qui souvent touche des niveaux déconcertants.

    La seule issue serait de prendre conscience de son propre état et de faire pénitence. Mais malheureusement, l'Occident a perdu (ou n'a jamais eu) toute dimension spirituelle qui lui ferait comprendre la nécessité, le sens, le but de la pénitence. Il ne le fera donc pas.

    Rappelez-vous la prophétie sur Ninive : "Quarante jours et Ninive sera détruite, quarante jours et Ninive sera détruite". Le roi de Ninive et tout son peuple, peut-être même les animaux, commencèrent à faire pénitence et Ninive fut épargnée.

    La conclusion ne se veut pas offensante, car j’appartiens moi aussi à l'Occident pourri, mais révèle une logique incontournable.

    QUESTION : Pourquoi l’Occident ne comprend-il pas qu’il est pourri, malgré le risque immense et les pertes gigantesques qu’il voit se profiler à l’horizon ?

    RÉPONSE : Il ne comprend pas qu’il est pourri parce qu’il est pourri et, en tant que tel, il finira dans les poubelles de l’histoire.

    RépondreSupprimer

Les commentaires hors sujet, ou comportant des attaques personnelles ou des insultes seront supprimés. Les auteurs des écrits publiés en sont les seuls responsables. Leur contenu n'engage pas la responsabilité de ce blog ou de Hannibal Genséric.