Lorsque l’immense majorité des Français ne va plus voter, ce n’est pas pour rien.C’est parce qu’il n’y a plus grand intérêt au cirque électoral que l’on nous impose avec des choix blanc bonnet ou bonnet blanc.
Quoi
que vous votiez, globalement, vous avez la même politique européiste où
notre pays se tire une balle dans le pied et où nos politiques
organisent leur propre impuissance.Quel intérêt y-a-t-il à voter
pour des impuissants qui n’ont plus de prise sur le réel ? Sur les
problèmes ? Qui n’ont plus les leviers d’actions de la souveraineté ?
Cela ne se voyait pas trop jusqu’à présent et nous étions sur l’inertie de notre démocratie.
Mais, et c’est au moins une hypocrisie que l’élection de Macron aura levé. Nous voyons tous, aujourd’hui, qu’un président dirige ce pays sans légitimité, sans base électorale, et sans représentativité réelle.
C’est ce déficit démocratique fondamental qui explique l’échec majeur de Macron, un échec dont il ne faut pas se réjouir, car c’est nous la population qui en souffrons, pas lui dans son palais et je ne suis pas inquiet pour le reste de sa carrière, mais nettement plus pour celle de mes concitoyens.
« Le gouvernement de l’État moderne n’est qu’un comité qui gère les affaires de la classe bourgeoise » (Marx-Engels, Manifeste du parti communiste, 1848).
Les élections sont un piège à rats et ne sont pas à l'origine des progrès sociaux. Les acquis sont le résultat d'actions et de luttes, voire de combats de masses. Les élections sont une comédie, un déguisement, c’est un spectacle pour cacher une dictature, et ceux qui y participent, quelles que soient leurs intentions, ne sont que des crédules. « Le gouvernement de l’État moderne n’est qu’un comité qui gère les affaires de la classe bourgeoise » (Marx-Engels, Manifeste du parti communiste, 1848).
Les politiciens élus tiennent le même discours que leurs comparses dans le camp opposé. En d'autres termes, l'élection n’est qu’une farce, elle ne change rien, seul le peuple organisé peut échapper des griffes de l’autoritarisme. Les élections servent surtout à légitimer le pouvoir mis en place par le système économique. Quand le peuple réclame ses droits, il n’est pas entendu, il est sévèrement sanctionné par des lois liberticides, battus à mort par des troupes armées au service de la tyrannie.
L’art antique de la manipulation électorale
« Chaque jour, dis-toi en descendant au forum : je suis un homme nouveau, je brigue le consulat, je suis ici à Rome. C’est surtout par ta gloire d’orateur que tu compenseras ta qualité d’homme nouveau [...]. Travaille aussi à t’attacher des jeunes gens nobles, ou à maintenir l’ardeur de ceux qui te sont déjà acquis [...]. Lorsqu’on est candidat à une magistrature, il faut faire porter son attention sur deux points : le dévouement de ses amis et l’assentiment du peuple. Le dévouement des amis doit être le fruit des bienfaits, de l’obligeance, de l’ancienneté, de l’affabilité et d’un certain charme naturel [...]. Il faut ensuite que tu t’appliques fortement à ce que chacun de tes proches t’aime et te souhaite la plus grande réussite. Il en sera de même avec les citoyens de ta tribu, tes voisins, tes clients, tes affranchis et même tes esclaves ; car les propos qui établissent la renommée d’un homme émanent presque toujours des gens de sa maison. Tu dois encore te faire toute sorte d’amis différents : pour la montre, des personnalités en vue, dont les honneurs et le nom sont connus ; et pour avoir la loi de ton côté, des magistrats, des consuls surtout, puis des tribuns de la plèbe [...]. Trois choses surtout incitent les hommes à la bienveillance et les poussent à soutenir une candidature : les bienfaits, l’espoir et l’inclination naturelle. Les citoyens trouvent dans des bienfaits minimes une raison suffisante pour accorder leur suffrage [...]. Quant à ceux que l’espoir nous attache, fais en sorte de leur apparaître comme toujours prêt à les aider et plein de gratitude à leur égard [...]. Comme j’en ai assez dit sur la manière de gagner les amitiés, il me faut à présent te parler des rapports avec le peuple, qui forment l’autre partie d’une campagne. Elle exige de connaître le nom des électeurs, de savoir les flatter, d’être constamment auprès d’eux, de se montrer généreux, de veiller à sa réputation, d’avoir grand air, de faire miroiter des espérances politiques [...]. Applique-toi enfin à ce que ta campagne tout entière soit pleine de faste, qu’elle soit brillante, éclatante, populaire, qu’elle se déploie dans une grandeur majestueuse et une dignité sans pareille. Et même, veille à ce qu’on jette l’opprobre sur tes compétiteurs, en évoquant quelque scandale conforme à leurs mœurs (crime, débauche ou corruption) » (Cicéron, Petit manuel de campagne électorale, 64 av. J.-C.).
VOTER [élire des maîtres], C’EST ABDIQUER
Élections...piège à cons
Deux Français sur trois absents des urnes. Depuis le crachat du référendum de 2005 par la classe politique (la France n'est pas la Grande-Bretagne) plus les fraudes électorales il ne reste plus qu'une nouvelle révolution, ce qui ne saurait tarder.
RépondreSupprimerBonjour, pourrais-tu me pistonner Marc Jutier, en disant qu'en France tu ne voyais qu'un seul candidat du Peuple, anti nouvel ordre mondial, homme de terrain, écrivain, allant à la primaire populaire pour se faire élire de cette primaire, canadien et ingénieur polytechnicien, le premier Canadien à briguer la Ripoublique Française, gilet jaune, fauché comme les blés, mais pugnace comme les coureurs de fond, s'était déjà présenté à la primaire socialiste, partisan du Général de Gaulle pour le Québec Libre, sans aucune autre attache politique que la sienne, et cherchant actuellement vainement des sponsors sur Paris et participera à l'AG des Gilets Jaunes de France en fin de semaine à Paris.
RépondreSupprimer2014: "La situation n'est pas catastrophique pour ceux qui financent les élus"
RépondreSupprimerhttps://youtu.be/36HRbEX02zA