Ces panneaux que le régime israélien a déployés sur l'étroite bande côtière sioniste et dont les photos traînent sans doute à l'heure qu'il est sur les bureaux des généraux du Pentagone à qui le chef d'état-major israélien tente d'expliquer à la fois la nature et l'usage ne peuvent cacher une réalité : le nucléaire Israël est nu au sens propre comme figuré.
Et comment ? Dans son édition de samedi DEBKAfile, proche du Renseignement militaire sioniste expliquait que ces panneaux visaient surtout à protéger les sionistes d'un très possible tsunami que provoquerait une supposée "bombe atomique iranienne" laquelle bombe pourrait être larguée par "les navires iraniens au large des côtes israéliennes ". Surtout que l'Iran enrichit désormais
Le Qatar à titre d'exemple qui a déclaré tout récemment que l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) devrait surveiller de près les activités nucléaires d'Israël et superviser ses réacteurs nucléaires, soulignant le besoin urgent d'ouvrir les réacteurs atomiques du régime aux inspecteurs.
Samedi 12 juin, l'ambassadeur du Qatar en Autriche et représentant permanent de ce pays auprès des Nations unies et des organisations internationales à Vienne, Sultan ben Salmin al-Mansouri, a souligné « l'importance pour Israël de coopérer avec l'Agence internationale de l'énergie atomique concernant ses capacités nucléaires et d'ouvrir ses réacteurs atomiques aux inspecteurs » lors d'une session du Conseil des gouverneurs de l'AIEA.
« Tous les pays arabes, y compris l'État du Qatar, ont adhéré au Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires et adopté et accepté toutes les résolutions internationales appelant à ce que le Moyen-Orient soit exempt d'armes nucléaires, tandis qu'Israël refuse de s'engager dans ces efforts », a ajouté l'envoyé qatari.
Israël
a jusqu'à présent rejeté les appels mondiaux à rejoindre le TNP,
refusant de permettre aux inspecteurs internationaux d'observer son
programme nucléaire controversé.
Mansouri,
tout en abordant la question de la récente agression brutale du régime
de Tel-Aviv contre la bande de Gaza, a en outre demandé s'il existe des
garanties qu'Israël n'utilisera pas ses armes de manière irresponsable à
l'avenir, y compris la possibilité terrifiante de les utiliser.
Le régime israélien refuse de fournir des informations sur son programme nucléaire, bien qu'on sache que le régime a déjà utilisé la fusion de plutonium enrichi pour fabriquer des armes atomiques.
En 2020, les Occidentaux l'ont reconnu : l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (SIPRI) a déclaré que le nombre d'ogives nucléaires en Israël était passé à 90, contre 80 en 2019. En 2015, l'Institut pour la science et la sécurité internationale (ISIS), basé à Washington DC, a déclaré de son côté qu'Israël avait produit 115 ogives nucléaires depuis qu'il avait commencé à les fabriquer en 1963.
La liste des centres nucléaires d’Israël est à consulter sur le site web Atomic Archive :
1- Centre de recherche nucléaire de Dimona
Installations de production et d'extraction de plutonium, ainsi que d'autres infrastructures liées aux armes.
2- Eilabun
Eilabun,
située en Galilée, est la deuxième installation de stockage d'armes
d'Israël. Les obus nucléaires tactiques et les mines terrestres font
partie de son contenu.
3- Kfar Zekharya
Base présumée de missiles nucléaires et installation de stockage de bombes, non loin de Qods occupée et de la Cisjordanie.
4- Nahal Soreq
Soreq
est l'équivalent des laboratoires d'armes nationaux des États-Unis. Le
laboratoire s'occupe de la conception et de la construction d'armes
ainsi que de la recherche et se situe non loin de Palmachim où est basé
l'arsenal d'ICBM israélien.
5- Yodefat
Installation présumée en Galilée et qui sert de site d'assemblage d'armes nucléaires.
6- Tirosh
Apparemment,
l'une des deux installations de stockage d'armes nucléaires
israéliennes, dans le centre, non loin de Qods occupé et la Cisjordanie.
On suppose que Tirosh est le site de stockage d'armes stratégiques,
tandis qu'Eilabun est le site de stockage d'armes tactiques.
7- Rafael
Rafael a été responsable de l'assemblage réel des armes nucléaires israéliennes.
Évidement ces dénonciations ne visent pas à faire pression sur Israël mais à tailler pour lui l'image d'une imbattable puissance. Et pourtant..., le 21 avril 2021 alors même que la plus grande usine de fabrication de missiles antimissiles sioniste à Gush Dan venait à exploser, un missile tactique syrien de type Fateh-110 mais acclimatisé et rebaptisé M-600 s'est abattu à 30 km de Dimona en traversant le ciel de la Jordanie sans qu'aucun des 12 sites de DCA pro-Israël qui se trouvaient sur son trajet lève le plus petit doigt: pas d'activation de Dôme de fer, ni de Fronde de David, ni d'Arrow. À peine un mois plus tard des vagues successives de missiles palestiniens se sont abattus du 11 au 21 mai elles aussi sur la moitié sud et centre d'Israël avec en filigrane cette journée de 19 mai où six des plus grandes bases aériennes israéliennes ont été copieusement ciblées à coup de missiles tactiques. Palmachim tout près de Nahal Soreq où sont stockés des ICBM israéliens se trouvait sur la liste.
Quant a Kfar Zekharya ou Tirosh ils ne sont pas trop loin de Qods occupé qui a été elle aussi la cible des missiles de la Résistance. Rafael, non plus n'est nullement inaccessible vu qu'il se place à Gush Dan et que ce cœur hi-tech d'Israël a déjà été visé via usine Tomer. En ce sens pas besoin d'une bombe nucléaire pour faire sauter Israël. Surtout si "l'assaillant" dispose d'une marine capable d'expédition en haute mer et que celle-ci envisage d'appareiller non loin des côtes israéliennes en prévision de tout nouveau conflit opposant Gaza à Israël. Après avoir "neutralisé " l'US Air Force dans le ciel du Moyen-Orient, les missiles tactiques de la Résistance tendent même à s'imposer dans tout bras de fer bombe nucléaire VS missile... Car exposés qu'ils sont de partout et sur plusieurs fronts, les arsenaux nucléaires d'Israël ne représentent que des armes de suicide. Sacrés missiles !
Source : presstv.com
Piraterie éhontée
Les sites de chaînes d’information d’État iraniennes ont affiché, mardi, un message indiquant qu’ils avaient été saisis par le gouvernement voyou américain.
Plusieurs médias d’État iraniens ou proche du régime de Téhéran ont annoncé mardi que l’accès à leur site internet avait été bloqué.
Les sites des chaînes d’information en arabe Al-Alam et en anglais Press-TV, qui appartiennent au réseau de la télévision d’État Irib, affichaient le même message faisant référence à la saisie de leur domaine dans le cadre de sanctions américaines. Le message est accompagné des sceaux de la police fédérale et du ministère du Commerce.
Cette action intervient dans le cadre de l’exercice de l’autorité présidentielle face à une menace extraordinaire, selon un des articles de loi cités dans le message.
« Un acte de piraterie »
Le
site de la chaîne des rebelles yéménite Houthis, al-Masirah, était
aussi bloqué avec le même message. Sur le site de l’aile politique des
Houthis, al-Masirah a condamné « un acte de piraterie et la confiscation des droits d’auteurs » par les États-Unis qui intervient « sans justification et sans avertissement ».
La
chaîne a toutefois créé un nouveau site internet qui était opérationnel
mardi soir. Plusieurs sites internet irakiens, dont celui des brigades
du Hezbollah, la faction pro-Iran la plus radicale d’Irak, n’étaient
plus accessibles mardi et seul s’affichait un message du « ministère américain du Commerce ».
En
octobre 2020 déjà, ce site ainsi que celui d’al-Etejah, la télévision
des brigades du Hezbollah, avaient subi le même sort. De même que le
site d’al-Noujaba, l’autre grande faction pro-Iran d’Irak.
Ces
deux factions, composées de combattants irakiens mais entraînés,
financés et armés par l’Iran, opèrent à la fois en Irak mais aussi en
Syrie aux côtés du régime de Bachar al-Assad et du Hezbollah libanais.
« Une violation flagrante de la liberté de la presse »
Le
site de la chaîne télévisée d’opposition du Bahreïn LuaLua TV, était
aussi bloqué. La chaîne, qui a des bureaux à Londres et à Beyrouth, a
fustigé une « saisie illégale » de leur site internet.
Les
autorités bahreïnies accusent les groupes contrôlant la chaîne d’être
proches du régime iranien. Le Bahreïn abrite la 5e flotte américaine et a
normalisé ses relations avec Israël.
Les
programmes télévisés d’Al-Massirah et de LuaLua étaient toutefois
toujours diffusés, selon des journalistes de l’AFP au Yémen et à
Bahreïn. Press-TV a évoqué « une apparente action coordonnée » sur son compte Twitter, tandis que la télévision d’État iranienne a dénoncé le blocage « de médias pro-résistance révélant les crimes des alliés des États-Unis dans la région ».
Source : Ouest-France
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