Les "Protocoles" revisités

Clemens & Blair a publié un tout nouveau livre sur un sujet longtemps débattu intitulé Protocoles des Sages de Sion : L'édition anglaise définitive , édité et traduit par Thomas Dalton PhD. J'ai été intrigué de le voir, après avoir trouvé des informations fragmentaires sur les mystérieux Protocoles au cours des années d'étude indirecte, et également en étudiant un seul autre livre complet consacré au sujet, Protocoles des savants de Sion, préface de Texe Marrs, commentaire d'Henry Ford, traduit Victor E. Marsden (1934, réimprimé Rivercrest Publishing, Austin TX, 2011). Je me demandais si un autre livre sur ce sujet persistant offrirait beaucoup de nouveautés.

Ce livre de Dalton compte 275 pages, presque la même chose que le livre de Marrs de 2011. Tous deux contiennent essentiellement des traductions précises des 24 Protocoles eux-mêmes, qui sont nécessaires à titre de référence. Dalton ajoute ses propres notes de bas de page explicatives et des titres utiles pour chaque protocole. La grande valeur du nouveau livre de Dalton réside dans les trois autres sections : PREMIÈRE PARTIE : Aperçu et premiers commentaires, TROISIÈME PARTIE : Commentaires nationaux-socialistes, QUATRIÈME PARTIE : Réflexions contemporaines (la DEUXIÈME PARTIE concerne les protocoles eux-mêmes). Les deux livres consacrent environ 75 % de leurs pages à cette problématique.

Introduction

Ces commentaires et réflexions sont particulièrement bienvenus dans le volume Dalton. Son introduction de 14 pages nous donne la description et l'explication nécessaire de ce qu'est essentiellement le Protocole (je fais référence au document au singulier et en italique lorsque je fais référence au document) : « Je suis tenté de l'appeler le plus bel ouvrage d'anticipation. -Sémitisme connu de l'homme. L’auteur et éditeur Thomas Dalton est connu pour ses nombreux volumes traitant de la question juive, et son livre sur les Protocoles en est encore un autre – surprenant que toutes les analyses des Protocoles ne le fassent pas. J’ai trouvé admirable que l’introduction admette également que « le document est véritablement enveloppé de mystère », « ses origines sont inconnues » et « l’auteur est également inconnu », évitant ainsi l’arrogance ignorante d’autres ouvrages.

L’introduction poursuit en établissant ce qui est connu, y compris une analyse du style et de la structure étranges de l’écriture (ou de son absence), le fait évident que les Protocoles sont rédigés par des Juifs pour des Juifs, et la véhémence juive en insistant sur le fait qu’il s’agit d’un « faux ». »

Dans la sous-section « Origines troubles », Dalton donne au public les premiers signes de l'émergence des Protocoles en 1902 en Russie, publication ultérieure par Sergei Nilus dans son livre de 1905, et à partir de là. Les Protocoles ont cependant des origines antérieures, en France, et bien que les sections ultérieures du livre présentent certaines de ces connaissances, dans l'ensemble, le livre en manque également quelques-unes. J'ai recherché « Justine Glinka » dans l'index pratique et je l'ai trouvé manquant, mais l'index ne couvre que les protocoles eux-mêmes. Dans l’ensemble, le livre répondait aux normes d’une édition « définitive », tandis que l’omission de ce petit détail d’origine le laissait tout juste loin d’être exhaustif. La version de Marrs inclut le compte Glinka, et j'ai constaté qu'aucune source unique d'analyse sur les Protocoles ne rassemble toutes les connaissances en un seul endroit. La version de Dalton s’en rapproche plus que toute autre.

PREMIÈRE PARTIE : Aperçu et premiers commentaires

Cette section comprend un « Résumé » rédigé par le Musée commémoratif de l’Holocauste des États-Unis, qui est presque humoristique dans ce contexte, mais sage pour établir le rejet massif des Juifs à l’égard des Protocoles. Cette phrase servira à résumer presque toutes les perspectives juives : « Les Protocoles sont entièrement une œuvre de fiction, intentionnellement écrite pour blâmer les Juifs pour une variété de maux. » Affaire classée.

L'un des premiers commentaires vient de Wickham Steed, écrit dans le London Times en 1920. Il fait des remarques sur les Protocoles, publié en anglais dans une brochure « The Jewish Peril ». Steed présente son essai comme une préoccupation face à l'antisémitisme injuste que le livre pourrait provoquer s'il n'est pas examiné, mais il exprime en fin de compte une véritable inquiétude quant au fait que les Protocoles sont appliqués avec succès, en particulier dans l'URSS vieille de trois ans. Il a résumé les 24 Protocoles en 7 catégories : la validité d’une cabale internationale secrète de Juifs, avec une « haine éternelle du monde chrétien traditionnel » et une soif de domination, pour détruire les États-nations et imposer le contrôle juif, en utilisant des idéologies politiques toxiques. , par des experts en gouvernement de plusieurs siècles : les Juifs, contre les masses Goyim ignorantes, utilisant des marionnettes corrompues, militarisant chaque secteur et institution des nations pour démoraliser, confondre, pervertir et subvertir les populations. ...

Nous avons ensuite une longue section des écrits du Dearborn Independent de Henry Ford . La version Marrs contient 10 essais complets de Ford couvrant 90 pages. Cet article de Dalton reste concentré, présentant l'essentiel dans des extraits clés de plusieurs essais datant d'environ 1920. Il passe essentiellement en revue les Protocoles pour montrer qu'ils étaient mis en œuvre à cette époque, citant le texte textuel et l'associant aux développements connus de l'époque. . En conclusion, ce chapitre parle d’«… un programme par lequel un peuple peut être délibérément dévasté matériellement et spirituellement, tout en restant agréable à tout moment… entièrement sous le contrôle des membres d'une seule race.»

La PREMIÈRE PARTIE se termine par l'essai complet de Richard Graves, également dans le London Times de 1921, qui annonçait pour la première fois que les Protocoles étaient un « faux », mais en fait Graves annonçait qu'il s'agissait d'un plagiat. Nous apprenons ici que le document s'inspire largement du contenu d'un livre publié en 1864 connu sous le nom de Dialogues de Genève, rédigé par Maurice Joli (parfois Joly). J'ai trouvé les notes de bas de page pertinentes de Dalton utiles, mais j'ai été surpris qu'il n'ait pas noté ici que Joli était juif, et même franc-maçon (cela est révélé plus tard dans le livre). Les Dialogues de Genève se présentent comme une conversation dans le monde souterrain entre les fantômes de Montesquieu et de Machiavel, et Graves répertorie ses nombreuses citations textuelles ou quasi textuelles qui apparaissent dans les Protocoles. Le plagiat est établi, la contrefaçon ne l’est pas.

L'épilogue de ce chapitre n'est pas écrit par Graves, mais par les rédacteurs du Times , qui rejettent par la suite toute pertinence des Protocoles : « Le fait du plagiat a maintenant été établi de manière concluante, et la légende peut être autorisée à tomber dans l'oubli. . … Je pense que cela n’affecte pas, à notre avis, le problème juif, qui, heureusement, dans ce pays, ne peut pas exister sous sa forme continentale. » Bien entendu, cette évaluation était entièrement fausse, comme nous le verrons dans la TROISIÈME PARTIE.

TROISIÈME PARTIE : Commentaires nationaux-socialistes

Voici une contribution unique à l'analyse des protocoles ; Je ne l'ai pas vue ailleurs. Il est compréhensible que Dalton l'inclue, étant donné son expertise dans ce domaine de l'histoire reflétée dans d'autres livres qu'il a traduits et publiés. Étant donné que les Allemands nationaux-socialistes étaient connus pour leurs problèmes avec les Juifs, j’étais curieux de savoir ce qu’ils avaient à dire sur les Protocoles.

Le premier est une introduction à un livre complet sur les Protocoles du national-socialiste estonien Alfred Rosenberg. Il explique que les tentatives élaborées des Juifs pour supprimer la connaissance et discréditer la validité des Protocoles ne font que leur conférer davantage de validité et discréditer les Juifs. Rosenberg ajoute ses propres connaissances au vaste corpus montrant le plan juif de contrôle du monde par la destruction de la civilisation chrétienne occidentale blanche dans d'autres sources, notamment les écrits de trois Juifs : Theodore Herzl, Max Nordau et Ahad Ha'am (Asher Ginsberg). Les Juifs dominaient l' Entente contre l’Allemagne pendant la Première Guerre mondiale, et quatre Juifs occupèrent des postes de pouvoir en Grande-Bretagne. Le reste de l'essai de Rosenberg détaille le pouvoir juif en Amérique, en Angleterre, en France, en Italie, aux États-Unis (encore une fois), dans la Société des Nations et en Allemagne. "La politique actuelle (1924) correspond exactement aux détails des intentions et des plans tels qu'ils ont été discutés et élaborés il y a plus de 25 ans." Ainsi Rosenberg replace les Protocoles dans le contexte de son époque.

Il termine avec une perspective national-socialiste classique sur l’ensemble de la question judéo-allemande :

… au plus haut point du sommet avide du pouvoir, la chute dans l’abîme attend le Juif. La chute finale. Après lui, le Juif n'a plus de place en Europe ni en Amérique. … une nouvelle époque commence… La connaissance de la nature du démon de notre déclin actuel est l'un des signes avant-coureurs de cette lutte à venir pour une nouvelle formation du monde. Alors la voie sera libre pour une nouvelle ère.

Dalton est connu pour deux livres, Hitler sur les Juifs et Goebbels sur les Juifs , et ensuite il nous propose « Hitler et Goebbels sur les Protocoles ». De tous ses discours et écrits, Hitler n'a qu'une seule déclaration sur les Protocoles, tirée de Mein Kampf, Volume 1 , 11.4. Il déclare en partie :

Peu importe de quel cerveau juif sont issues ces révélations ; l’important est qu’ils révèlent, avec une précision presque terrifiante, la nature et l’activité du peuple juif, exposant à la fois son contexte intérieur et ses objectifs finaux. …Dès que le grand public mettra la main sur ce livre, le danger juif sera éradiqué.

Sur les milliers d'entrées dans le journal de Goebbels au cours de 20 ans, seules quatre mentionnent les Protocoles. D'abord (1924) il dit qu'il doit les étudier après les avoir lu dans l'ouvrage d'Henry Ford, ensuite qu'ils sont un faux mais reflètent quand même une « vérité intérieure », puis se demande si les Protocoles seraient une bonne propagande en France (1939) et décide en dernier lieu que les Protocoles peuvent être une propagande de guerre efficace, surtout en Grande-Bretagne, s'ils sont appliqués avec subtilité (1943). Goebbels clarifie quelque chose à laquelle je réfléchis depuis des années :

L'intellectuel n'a pas de défense naturelle contre le danger juif parce qu'il est essentiellement brisé dans son instinct. En conséquence, les personnes appartenant à un niveau de civilisation élevé sont les plus vulnérables. Dans la nature, la vie agit toujours de la même manière contre le parasitisme ; ce n’est pas toujours le cas dans l’existence des nations. Cela aboutit en fait au danger juif.

L’avant-dernier chapitre de cette section est intitulé « Introduction du NSDAP aux protocoles des Sages de Sion », dont Dalton soupçonne qu’il a également été écrit par Rosenberg. Le parti produisait des exemplaires destinés au public en Allemagne depuis qu'il avait accédé à la direction en 1933, et cette introduction est tirée de l'édition de 1938. « De cette manière, des millions de personnes ont été informées du caractère corrupteur de la pensée et de l’action juives. »

Cette introduction donne son propre récit des origines des Protocoles , puis se concentre sur les preuves du plan juif infligé à l'Allemagne. Le juif Lucien Wolf est identifié comme ayant dénoncé l'influence juive sur le traité de Versailles qui a tant dévasté l'Allemagne. D’autres Juifs sont cités comme fondateurs et dirigeants d’un grand nombre de partis politiques violemment opposés au NSDAP, notamment le Parti communiste allemand (KPD). De toute évidence, les Protocoles avaient été appliqués à l’utilisation des médias et du divertissement dans l’Allemagne d’avant le NSDAP, ainsi qu’à la promotion du pacifisme, de la perversion sexuelle, de l’avortement et du métissage.

Le chapitre se termine par de puissants avertissements destinés aux peuples des autres nations, et bien sûr aux peuples du monde d’aujourd’hui :

Ce désir sanguinaire de meurtre et de vengeance… est effrayant et révoltant, mais il constitue néanmoins une image authentique et précise de l’inimitié éternelle des Juifs envers les non-Juifs. … cet instinct racial bien nourri… s’efforce constamment de s’opposer et de détruire toutes les valeurs existantes de communauté, de culture, de justice et de moralité. …nous devons conclure que les thèses et les faits proclamés dans les Protocoles et attestés par les activités des Juifs en Allemagne ont été pleinement prouvés. …À l’heure actuelle, l’Allemagne est l’ennemi n°1 des Juifs. Elle s'est libérée du poison de son corps racial grâce aux lois de Nuremberg. Mais chaque peuple et chaque pays devra tôt ou tard se défendre contre les activités subversives des Juifs. …Nous nous sommes libérés du cauchemar de la domination juive. …Pour l’avenir donc et pour chaque pays,Peuples du monde, défendez vos biens les plus sacrés ! (folk et nation – KH)

Bien qu'il ne soit pas techniquement national-socialiste, le dernier chapitre de cette section est écrit par le « penseur « néo-fasciste » italien » Julius Evola. Le résumé initial de Dalton nous apprend que le nom d'Evola dans la traduction italienne de 1938 « a grandement contribué » à sa diffusion. C’est le seul chapitre qui va au-delà de la reconnaissance de la question juive des Protocoles – y compris par le Musée commémoratif juif de l’Holocauste – en ajoutant « les véritables forces à l’œuvre dans l’histoire ». Evola répond d'abord à la question de l'authenticité par rapport à l'établissement de la véracité des Protocoles . Il cite le procès de Berne en Suisse, où les Juifs ont tenté d'établir la non-authenticité des Protocoles – la seule mention que j'ai vue dans un ouvrage sur le sujet. Ici, Evola présente plus de détails sur les protocoles', et nous apprenons que Joly était « un demi-juif, un révolutionnaire et un franc-maçon ». Comme pour d’autres que nous avons vus, Evola montre que le plagiat n’exclut en aucun cas la véracité, étant donné « 1) la preuve par les faits ; 2) preuve par la nature de l’esprit juif.

Evola résume certains des Protocoles par numéro : « C'est la première phase de la guerre occulte ; son objectif est de créer un prolétariat énorme, de réduire les peuples à un amas d’êtres sans tradition ni force intérieure.» Il ajoute de larges perspectives historiques, notamment un congrès maçonnique déclarant la Première Guerre mondiale « le couronnement de la Révolution française », menant à la Société des Nations, au Front populaire avalant la France et incitant à la guerre civile espagnole, et « C'est pourquoi Adolf Hitler considérait il (les Protocoles ) sont sans aucun doute le moyen le plus puissant de réveiller le peuple allemand.» Cela semble quelque peu différent de ce que nous avons lu plus tôt chez Hitler et Goebbels eux-mêmes, mais le point est clair.

Evola présente sa théorie peut-être unique selon laquelle le plan de domination mondiale n’est peut-être pas exclusivement juif. Il nous demande de « prendre conscience des forces dont le judaïsme lui-même n’a peut-être été, dans une certaine mesure, que l’instrument ». Il affirme que la première édition des Protocoles est « signée par les représentants de Sion du 33e degré » et explique que la franc-maçonnerie n'a pas été fondée par des Juifs, mais qu'elle n'a été judaïsée que dans les années 1700. C’est du classique d’Evola : « il s’ensuit qu’il est nécessaire de se référer à un réseau beaucoup plus vaste de forces occultes corruptrices, dont nous sommes même enclins à croire qu’il n’est pas purement humain. » Certains ont dit que les Juifs ne sont pas pleinement humains, et certains Juifs disent cela à propos des Goyim, mais Evola fait référence à des entités spirituelles ou énergétiques.

Revenant aux Juifs, Evola accepte leur présence indéniable et leur pouvoir de conduire les Protocoles, mais attribue cela non pas à leur nature raciale, mais à « la Loi », à « l'esprit talmudique… que ce soit de manière atavique et inconsciente, ou de manière occulte ». … »
Il montre des exemples de la manière dont les Protocoles dérivent directement de cette loi. Evola termine avec espoir, solidarité et inspiration pour « un bloc robuste, inébranlable et irrésistible » de reconquête européenne contre le souverain juif dans un conflit « d’une nature aussi impitoyable que le monde n’a jamais vu auparavant ». (Cette dernière citation est tirée des Protocoles ) Rappelons qu'Evola écrit en 1938.

…

QUATRE PARTIE Réflexions contemporaines

C'est la section la plus courte, mais elle m'intéresse beaucoup. Elle présente deux chapitres totalisant 39 pages, le premier datant de 2010 et le dernier datant de l'année de publication, 2023. Le livre de Marrs n'a rien d'aussi actuel qu'une brève conclusion, ni aucune autre source que j'ai vue.

Carlo Mattogno, connu pour son travail de révision de l'holocauste, est l'auteur de « Les faux « faux protocoles » : le but et la signification des protocoles des anciens de Sion ». Mattogno part de l’idée que les Protocoles, considérés comme un « faux antisémite » de la part des Russes pour rejeter la faute sur les Juifs, étaient faux. Deuxièmement, il présente l’opinion selon laquelle « le philosémitisme a utilisé les Protocoles » dans « une stratégie visant à renforcer l’idée que l’antisémitisme n’a pas de causes légitimes ». Les deux thèses sont étayées par de nombreuses références et analyses. Enfin, Mattogno révèle sa grande idée du double-fake dans son titre : les Protocoles « appellent explicitement les peuples d’Europe à rejeter le libéralisme et à restaurer la souveraineté autocratique… la monarchie absolue de droit divin. » Cela suggère que les Russes tsaristes et peut-être d’autres monarques d’Europe sont les auteurs ultimes, dans le but de préserver leurs monarchies contre la menace croissante des démocraties parlementaires libérales – une voie pour les Juifs, je demanderais ?

Le cas échéant, le rédacteur en chef Thomas Dalton a le dernier mot dans « Les protocoles au 21e siècle ». Il rétablit les inconnues et les mystères des Protocoles comme base humble et appropriée de compréhension. Comme dans d’autres chapitres, Dalton passe en revue les preuves de la domination mondiale juive avant l’émergence des Protocoles, trouvant une explication différente de celle d’Evola. Il remet la situation au goût du jour, quoique vaguement : « On ne peut que se demander à quel point la situation est extrême aujourd’hui, plus de 150 ans plus tard. »

Dalton donne sa propre vision sur quatre aspects : le « faux », la politique en Russie, l’analyse du style d’écriture et la véracité. J'ai été intrigué de lire sur sa connaissance des quatre tsars à proximité temporelle de l'émergence des Protocoles , en particulier d'Alexandre II qui a été assassiné par des Juifs en 1881. Le point de vue de Dalton est essentiellement aligné sur celui des nationaux-socialistes et des autres tout au long du livre, avec à l'exception du US Holocaust Memorial Museum, de Graves et d'Evola : faux, plagiat, origine russe ou non, les Protocoles sont appliqués et les juifs réalisent leur projet de domination mondiale.

Dalton fournit une liste fascinante de citations dénonçant les Juifs, depuis Hécatée en 300 avant JC jusqu'à Heidegger (aucune date n'est donnée mais il a vécu jusqu'en 1976) ; voir notamment les citations de Voltaire, Nietzsche, Twain et HG Wells. Dalton conclut : « Les deux thèmes principaux sont ainsi prouvés : les Juifs ont en effet des desseins de domination mondiale, et ils considèrent en effet toute l’humanité non juive avec mépris et haine. Les Protocoles sont, en ce sens, vrais. »

Dans mes propres études de nombreuses sources d’opinion sur les Protocoles, je ne me souviens pas avoir jamais vu de solutions substantielles aux terribles horreurs qu’ils décrivent.

Dalton livre ses solutions dans ce dernier chapitre d'un livre fascinant et engageant.
1) Limiter le nombre de Juifs dans chaque nation, restreindre leur appartenance à des postes de pouvoir et les taxer en compensation de leur prédation financière.

2) les nations indépendantes s’unissent pour imposer des boycotts et des sanctions aux nations contrôlées par les Juifs.

3) une campagne d'éducation massive pour révéler la vérité sur les Juifs dans l'histoire et aujourd'hui. En conclusion, Dalton déclare avec utilité que si la connaissance des Protocoles peut aider à éviter une « calamité mondiale », leur valeur est assurée.

Le livre fournit une bibliographie, et j'ai pensé qu'elle pourrait être plus complète s'il incluait le volume de Marrs, ainsi que peut-être l'essai de Revilo P. Oliver « These Awful Protocols » (1991), qui complète ces quelques détails par ailleurs définitifs. Un index est également une ressource très bienvenue pour ceux d'entre nous attirés par la recherche, et cet index couvre uniquement les protocoles et non les commentaires et réflexions.

Thomas Dalton, PhD, a obtenu la haute revendication de son titre, Protocoles des Sages de Sion : L'édition anglaise définitive . Bien qu’une telle lecture ne puisse pas être considérée comme un « divertissement », étant donné le sujet urgent et alarmant, j’ai trouvé la variété des styles d’écriture, des points de vue et des analyses parmi les nombreux chapitres, convaincante en termes de contrepoint et également de consensus. J’ai du mal à penser à un adulte ou à un jeune d’aujourd’hui qui ne bénéficierait pas d’une perspective cruciale sur l’histoire et les événements actuels qu’il pourrait appliquer à sa propre protection et à la défense du monde. En plus de porter à nouveau ces connaissances à notre attention sous cette nouvelle forme, la plus grande contribution de Dalton réside dans les solutions simples, claires et efficaces qu'il propose à la fin. Je me retrouve avec un éclat de passion persistant :

Nous devons le faire !

Karl Haemers • 19 septembre 2023

Critique : Protocoles des Sages de Sion : L'édition anglaise définitive, édité et traduit par Thomas Dalton, Clemens & Blair, 2023

Source : https://www.unz.com/article/urgent-mysteries/

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Voici un résumé de 12 protocoles sur 24.

1- Le contrôle de l'argent
    (....) "Le contrôle des nations sera assuré par la création de gigantesques monopoles privés qui seront les dépositaires d'immenses richesses dont dépendront même les Goyim (les non-juifs). (....)
    (....) C'est ainsi que le jour qui suivra l'effondrement politique verra leur anéantissement en même temps que celui du crédit accordé aux États. (....)
    (....) Des crises économiques porteront atteinte aux États ennemis en leur soustrayant l'argent mis en circulation. En accumulant de grands capitaux privés qui sont ainsi soustraits à l'État, ce dernier va être obligé de s'adresser à nous pour emprunter ces mêmes capitaux. Ces emprunts consentis avec des intérêts seront une charge pour les États qui en deviendront les esclaves, sans volonté propre. Ils s'adresseront à nos banquiers pour leur demander l'aumône au lieu d'exiger des impôts du peuple. Des emprunts étrangers sont comme des sangsues, il n'y a aucune possibilité de les éloigner du corps d'État, car elles ne peuvent que se détacher d'elles-mêmes ou être rejetées par l'État. Cependant, les États Goyim ne les rejetteront pas, ils s'en attireront sans cesse d'autres, ce qui les conduira à une fin inexorable.
    Les dettes de l'État rendront les hommes d'État corruptibles, ce qui les mettra encore plus à notre merci. (....)"

2- Le contrôle de la presse
    (....) "Nous procéderons de la façon suivante avec la presse :
    Son rôle est d'exciter et d'enflammer les passions chez le peuple (...) et le public est tellement loin de pouvoir imaginer qui est le premier bénéficiaire de la presse (....) Parmi tous les journaux, il y en aura aussi qui nous attaqueront mais comme nous sommes les fondateurs de ses journaux, leurs attaques porteront exclusivement sur des points que nous leur aurons précisés auparavant. (....)
    (...) Aucune nouvelle ne sera publiée sans avoir reçu notre accord. C'est déjà le cas maintenant, car toutes les nouvelles du monde sont regroupées dans seulement quelques agences. Ces agences étant sous notre contrôle, elles ne publient que ce que nous avons approuvé. (...)
    (...) Nos journaux seront de toutes les tendances, aristocratique, socialiste, républicaine, voire même anarchiste, tant qu'existera la Constitution. (....)
    (...) Ces idiots qui croiront que le texte d'un journal reflète leur propre opinion n'auront fait, en réalité, que répéter notre opinion ou celle que nous souhaitons voir exprimée. (...)

3- L'extension du pouvoir
    (....) "Nous serons pour le public l'ami de tous. (...)
    (...) Nous les soutiendrons tous, les anarchistes, les communistes, les fascistes (...) et particulièrement les ouvriers. Nous gagnerons leur confiance et ils deviendront ainsi, pour nous, un instrument très approprié. (...)

4- Le contrôle de la foi

    (...) "Nous ôterons aux hommes leur vraie foi. Nous modifierons ou supprimerons les principes des lois spirituelles. (...) L'absence de ces lois affaiblira la foi des hommes puisque les religions ne seront plus capables de donner quelconque explication. (...)
    (...) Nous comblerons ces lacunes en introduisant une pensée matérialiste et des supputations mathématiques. (...)"

5- Le moyen d'amener la confusion dans les esprits

    (...) " Pour avoir la mainmise sur l'opinion publique, il nous faut les amener à un certain niveau de confusion. (...)
    (...) La presse nous sera un bon outil pour offrir aux hommes tant d'opinions différentes qu'ils en perdront toute vue globale et s'égareront dans le labyrinthe des informations. (...)
    (...) ainsi, ils en viendront à la conclusion que le mieux est de ne pas avoir d'Opinion (politique). (...)

6- L'aspiration au luxe

    (...) "Pour accélérer la ruine de l'industrie des Goyim (non-juifs), nous susciterons chez eux une soif de luxe. Le commun des mortels n'en aura, cependant, pas jouissance, car nous ferons en sorte que les prix soient toujours en hausse. Ainsi, les travailleurs devront autant travailler qu'auparavant pour satisfaire leurs désirs. (...)
    (...) Ils seront piégés dans le système avant d'avoir pu l'identifier."

7- La politique utilisée comme instrument

    (...) "En distillant un souffle de libéralisme dans les organismes d'État, nous modifierons tout leur aspect politique. (...)
    (...) Une Constitution n'est rien d'autre qu'une grande école de discordes, de malentendus, de querelles, en un mot une école de tout ce qui sert à fausser les rouages de l'État. (..)
    (...) À "l'époque des républiques", nous remplacerons les dirigeants par une caricature de gouvernement avec un président élu par nos marionnettes, nos esclaves que sont le peuple. (...)
    (...) Les élections seront, pour nous, un moyen d'accéder au trône du monde tout en faisant croire au modeste citoyen qu'il contribue à façonner l'État par sa participation à des réunions et par son adhésion è des associations. (...)
    (...) Dans le même temps, nous réduirons à néant l’impact de la famille et son pouvoir éducatif. Nous empêcherons aussi l'émergence de personnalités indépendantes. (...)
    (...) Il suffit de laisser un peuple se gouverner lui-même un certain temps (la démocratie) pour qu'il se transforme en une populace où règne le chaos.
    (...) La puissance de la populace est une force aveugle, absurde, irraisonnée, ballotée sans cesse de droite ou de gauche. Mais un aveugle ne peut pas en conduire un autre sans tomber dans le précipice. Seul celui qui, dès sa naissance, est éduqué pour devenir un souverain indépendant a la compréhension de la politique. (...)
    (...) Notre succès, en traitant avec les hommes dont nous avons besoin, sera facilité par notre façon de toucher toujours le côté le plus sensible de la nature humaine, c'est-à-dire la cupidité, la passion et la soif insatiable de biens humains et matériels. (...)"

8- Le contrôle de la nourriture
    (...) "Notre puissance réside aussi dans la pénurie permanente de nourriture. Le droit du capital, en affamant les travailleurs, permet sur eux une mainmise plus que ne pouvait le faire la noblesse avec son roi. (...)
    (...) Nous agirons sur les masses par le manque, l'envie et la haine qui en résulte. (...)
    (...) mais tout propriétaire rural peut être un danger pour nous puisqu'il peut vivre en autarcie. C'est la raison pour laquelle il nous faut à tout prix le priver de ses terres. Le moyen le plus sûr pour y arriver est d'augmenter les charges foncières, (...) d'accabler de dettes les propriétaires rurales (...)"
9- Le rôle de la guerre
    (...) "Nous mettrons en rivalité toutes les forces pour amener ceux qui ont soif de pouvoir à abuser de leur pouvoir. Il nous faut fomenter des dissensions, des inimitiés dans toute l'Europe et par l'intermédiaire de l'Europe dans d'autres parties de la Terre. (...)

    (...) Il faut que nous soyons capables d'anéantir toute opposition provoquant des guerres avec les pays voisins. Au cas où ces voisins oseraient nous tenir tête, il nous faut leur répondre par une guerre mondiale. (...)"

10- Le contrôle au moyen de l'éducation
    (...) "On n'incitera pas les Goyim à tirer une application pratique de leur observation impartiale de l'histoire mais on les invitera à des réflexions théoriques, sans faire de relations critiques avec les événements qui vont suivre. (...)
    (...) Dans ce jeu, sachez que la chose principale est de les avoir convaincus d'accepter les nécessités de la science. (...)
    (...) Tenant compte de ce fait, nous n'aurons de cesse de créer une confiance aveugle en ces théories (scientifiques) et les journaux nous y aideront bien. Les intellectuels parmi les Goyim se vanteront de leurs connaissances. (...)
    (...) Le peuple perdra, de plus en plus, l'habitude de penser par lui-même et de se forger sa propre opinion, il en viendra à prononcer les mots que nous désirons entendre prononcer. (...)"

11- Le contrôle des loges franc-maçonniques
    (...) "Nous créerons dans tous les pays de la Terre des loges franc-maçonniques, nous les multiplierons et y attirerons des personnalités qui sortent des rangs. (...)
    (...) Nous mettrons toutes ces loges sous la domination de notre administration centrale que nous serons seuls à connaître et que les autres ignoreront complètement.
    (...) Qui ou qu'est-ce qui peut vaincre une puissance invisible? Voilà où se trouve notre pouvoir. La franc-maçonnerie non juive nous sert de couverture à leur insu. Mais le plan d'action de notre puissance reste pour tout le peuple et même pour le reste de la confrérie un secret. (...)"

12- La mort

    (...) "La mort est la fin inévitable pour tous, par conséquent, il est préférable d'y conduire tous ceux qui nous font obstacle."

Hannibal GENSÉRIC