lundi 25 septembre 2023

Le Parlement canadien donne une ovation debout à un homme qui a servi dans les Waffen SS

Comme nous le savons tous, les woke sont connus pour qualifier ceux qui ne sont pas d’accord avec eux de « bigots », voire de « nazis ». On pourrait donc supposer que la dernière chose qu’ils voudraient, c’est d’être associés de quelque manière que ce soit aux nazis de la Seconde Guerre mondiale.

Apparemment non.

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En 2021, l’universitaire canadien Eric Kaufmann écrivait que son pays natal devenait rapidement « la première nation woke au monde ». Et au cours des deux dernières années, il semble que la tendance n’ait fait que s’accélérer.

Dans un article récent, Jordan Peterson a identifié le Canada comme étant « à l’avant-garde de la vague de folie woke qui menace d’inonder le monde occidental tout entier ». Et dans un discours plus tôt ce mois-ci, le général à la retraite Michel Maisonneuve a déploré que le « mouvement woke » « détruise les valeurs canadiennes ».

Comme nous le savons tous, les woke sont connus pour qualifier ceux qui ne sont pas d’accord avec eux de « bigots », voire de « nazis ». (Ce dessin animé offre une illustration amusante.) On pourrait donc supposer que la dernière chose qu’ils voudraient, c’est d’être associés de quelque manière que ce soit aux nazis de la Seconde Guerre mondiale.

Apparemment non.

Le 22 septembre, Justin Trudeau a invité un Ukrainien-Canadien de 98 ans nommé Yaroslav Hunka au Parlement à Ottawa. Hunka a été présenté comme un « vétéran de la Seconde Guerre mondiale qui s'est battu pour l'indépendance de l'Ukraine contre les Russes ». Accueilli par une standing ovation, il a été décrit comme un « héros ukrainien » et un « héros canadien ».

Le fait qu’Hunka ait combattu aux côtés des nazis en tant que volontaire dans la « Division Galicie » des Waffen SS n’a pas été pris en compte.

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Il semble y avoir un certain débat quant à savoir si et dans quelle mesure cette unité particulière a été impliquée dans des atrocités. Wikipedia note que même si elle « n’a pas été spécifiquement reconnue coupable de crimes de guerre par un tribunal ou une commission de guerre », l’unité fait face à « de nombreuses accusations » et on peut énumérer plusieurs atrocités dans lesquelles elle aurait été impliquée.

Ce qui est vrai, c’est qu’au moment où la « Division Galice » fut créée en 1943, les nazis et leurs collaborateurs avaient déjà assassiné des centaines de milliers de concitoyens de Hunka (pour la plupart des Juifs et des Polonais de souche). Ainsi, peu importe ce qu’a fait exactement son unité pendant la guerre, combattre aux côtés des nazis contre les Soviétiques n’est pas quelque chose qu’un parlement occidental devrait considérer comme « héroïque ».

En effet, « héroïque » aurait été de résister à la fois aux nazis et aux Soviétiques, comme l’ont fait certains partisans d’Europe de l’Est.

Ce que je veux dire ici, ce n’est pas que « les Ukrainiens soient des nazis ». Ce que je veux dire, c'est que le Parlement canadien nous prend pour des imbéciles. Ils ont honoré un homme avec des « associations » (c’est un euphémisme) qu’ils auraient vicieusement dénoncées dans tout autre contexte. Soit cela, soit ils n’ont pas fait preuve de diligence raisonnable de base.

L’année dernière, Trudeau lui-même a accusé  les députés conservateurs favorables au convoi de camionneurs de se tenir aux côtés des « gens qui brandissent des croix gammées ». Donc selon lui, quelqu’un qui a combattu aux côtés des nazis (contre un pays avec lequel l’Empire britannique était alors allié) est un « héros canadien », mais les camionneurs qui se sont opposés aux mandats vaccinaux – eh bien, ce sont les vrais nazis !

Mon conseil à Hunka, l’ancien soldat SS : si vous voulez éviter les polémiques, ne fraternisez pas avec les camionneurs canadiens.

Par Noah Carl – The Daily Skeptic 24 septembre 2023

Source

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Le Kremlin proteste

Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a jugé scandaleuse l’invitation de l’ancien SS ukrainien Yaroslav Hunka au Parlement canadien et l’accueil qui lui y a été réservé.
L’homme de 98 ans a été invité à une réunion spéciale du Parlement canadien à l’occasion d’une visite de Volodymyr Zelensky. Sous l’ovation de la salle, il a été présenté comme un "combattant pour l’indépendance ukrainienne contre les Russes pendant la Seconde Guerre mondiale".
"Peu importe combien d’années se sont écoulées, ces crimes n’ont pas de délai de prescription. Un tel laisser-aller est bien sûr révoltant", a déclaré Peskov.
M.Peskov a ajouté qu’en Occident une génération a grandi sans connaître l’histoire du XXe siècle.
"Nous savons que de nombreux pays occidentaux, le Canada compris, ont une jeune génération qui ne sait pas qui a combattu qui et ce qui s’est passé pendant la Seconde Guerre mondiale. Ces jeunes ne savent rien de la menace du nazisme. Cela peut aboutir à ce que le nazisme réapparaisse ici ou là. Nous voyons actuellement qu’il tente pratiquement de prendre corps dans le centre de l’Europe, en Ukraine et nous luttons contre cela de manière implacable."
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Il est remarquable qu'AUCUN pays occidental n'ait protesté jusqu'à présent: qui ne dit rien consent.

Hannibal Genséric

4 commentaires:

  1. Quand je pense que, dans ma jeunesse (60 ans maintenant), on nous a toujours dit "qu' il fallait entretenir la mémoire sur le passé" . Le wokisme qui prétend combattre "l' oppression des minorités par la majorité" ( blanche évidemment) soutiendrait le nazisme.............une création abominable de "blanc(s)" de la première moitié du siècle précédent ? Ils sont vraiment fort les jeunes d' aujourd' hui..........pour faire de grosses conneries - vive l' abrutissement !

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  2. trudeau la folle ne sait pas que les nazis exterminer les tarlouzes ?

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    1. Faut croire que non........donc inculte . Ou, plus vraisemblablement, la mauvaise fois de l' Occident.

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  3. "Les SS, ces homosexuels viriles qui chantaient du Wagner au fond des charniers" - Sven Hassel ( Les panzers de la mort )
    Voilà, on est bien revenu en 1933.
    Mais j'aimerais savoir qui a coupé l'herbe sous le pied de trudeau. En effet, la moindre de ses imbécilités soulève en général un soutien gluant de mainstream.
    Le petit canada - intrinsèquement nul au plan géopolitique - entame donc un virage très dangereux pour lui car cela ne s'oubliera pas, au contraire. La prochaine étape sera de remplacer la feuille d'érable de son drapeau par une croix gammée.
    Enfin, que penser de ces soldats canadiens exploités en masse contre les nazis par les anglais. Ils doivent se dire qu'ils se sont trompés de guerre. Et oui, ça arrive souvent.

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