La crise de la dette issue de la crise financière de 2008 menaçait de faire s’effondrer l’euro et la zone euro. Seule l’intervention courageuse du président de la BCE de l’époque, Mario Draghi, a empêché la destruction de l’Eurosystème.
Aujourd’hui, onze ans plus tard, la survie de l’euro semble à nouveau compromise. Mais cette fois-ci, la BCE n’a plus le pouvoir de décider elle-même si l’euro disparaîtra de la scène, comme l ‘a expliqué Tom Luongo.
Le grand problème de la présidente de la BCE Lagarde est la crédibilité. Elle devrait convaincre le marché qu’elle est sérieuse dans sa lutte contre l’inflation (dévaluation de l’euro).
Le président de Fed, Powell n’a pas ce problème, le marché le croit quand il dit que les taux d’intérêt, actuellement de 5,5 pour cent, resteront élevés pendant une longue période. Il a lui-même déjà prédit que l’inflation n’atteindrait pas l’objectif de 2 pour cent avant 2025. En conséquence des taux d’intérêt et des prévisions, les rendements des obligations américaines sont supérieurs à ceux de leurs concurrentes européennes et les investisseurs transfèrent ainsi des fonds de l’euro vers le dollar dans leur quête de rendement.
Les marchés n’ont donc pas confiance en la BCE, car l’annonce de l’arrêt des programmes QE (faire tourner la planche à billets) s’est accompagnée de la création du fameux instrument de protection de la transmission (TPI). Celui-ci, comme le dit Luongo, n’est rien d’autre que le QE, mais sous une autre forme – un tour de passe-passe que le marché a compris.
Mais Lagarde n’a pas d’autre choix, car elle doit éviter que le marché obligataire européen ne s’effondre. Luongo parle à ce propos d’un « patient cancéreux au stade IV ». Arrivé à ce point, la politique de la BCE et, par conséquent, l’euro deviennent le jouet des marchés.
Les données économiques américaines sont meilleures que celles de l’UE, ce qui permet à Powell d’envisager beaucoup plus sereinement la nouvelle vague d’inflation des matières premières qui, selon lui, nous attend.
Cette inflation n’avait diminué temporairement que parce que le président américain Biden avait décidé de vendre les stocks stratégiques de pétrole brut américains. Lagarde et l’euro en ont davantage profité que le dollar, car l’Europe est beaucoup plus dépendante des importations de pétrole. Mais ce soutien est désormais caduc, explique Luongo.
Lagarde a les mains liées à ce stade. Quel que soit l’état de l’économie européenne, elle doit suivre la politique monétaire de la Fed. Si elle ne le fait pas, « la sortie de capitaux d’Europe passera d’un petit ruisseau dans l’arrière-cour à un déluge biblique », comme le décrit Luongo.
Le résultat serait que ni les spreads obligataires ni l’euro ne pourraient être défendus. L’euro et la zone euro cesseraient d’exister.
Même la Banque du Japon (BoJ) est mieux placée, malgré ses problèmes de déflation qui durent depuis des décennies. Tout d’abord, ses fondamentaux semblent meilleurs que ceux de l’UE et le Japon n’a pas commis l’erreur de s’affranchir des livraisons de pétrole russe. Bien au contraire, le Japon importe plus de pétrole russe qu’il ne l’a jamais fait auparavant.
Le président de la BoJ, M. Ueda, a annoncé qu’il allait assouplir le contrôle de la courbe de rendement, ce qui a augmenté l’incertitude sur les marchés. Luongo indique que les traders doivent être plus attentifs à ces évolutions de la politique monétaire. Car elles montrent clairement une chose : il n’y aura plus d’actions coordonnées des banques centrales comme cela a été le cas pendant 10 ans.
Avec la dégradation de la note des États-Unis par S&P en 2011, toutes les grandes banques centrales se sont unies pour se vendre mutuellement des obligations et fournir des liquidités. Cette ère a pris fin en juin 2021, lorsque Powell a augmenté le taux de prise en pension de 5 points de base, sans consultation, afin d’éviter que les rendements des bons du Trésor à 30 jours ne deviennent négatifs.
Ce fut la première salve avec laquelle la Fed a lancé la guerre des devises qui venait d’être déclenchée. Même si 5 points de base n’ont pas l’air d’être beaucoup, cette mesure a eu pour effet de retirer en un rien de temps 1.000 milliards de dollars du marché international des capitaux, qui ont afflué aux États-Unis et y ont déchaîné l’inflation qui y sommeillait jusqu’alors.
Les banques centrales sont redevenues des combattants solitaires et chacune d’entre elles utilisera toutes les possibilités pour avoir une longueur d’avance dans la guerre monétaire mondiale.
Un « déplacement sismique » des flux de capitaux est imminent, selon Luongo. La secrétaire au Trésor américain Yellen va inonder les marchés d’obligations d’État américaines afin que le gouvernement Biden puisse financer ses innombrables programmes de relance. Cela donne à Powell la possibilité de maintenir sa politique monétaire restrictive et même d’augmenter encore les taux d’intérêt.
La BCE doit suivre, même si la zone euro est déjà en récession, car il n’y a plus d’autre possibilité de défendre l’euro. L’euro et le dollar sont dans une guerre que l’euro ne peut pas gagner.
Lagarde ne peut qu’espérer que l’économie américaine se portera bientôt si mal que Powell devra baisser les taux d’intérêt. Sinon, l’euro ne figurera plus que dans les livres d’histoire, où l’on pourra lire que cette expérience était vouée à l’échec dès le départ.
Par Investing.com –La fin de la BCE – Les États-Unis déclarent la guerre à l’euro Par Investing.com
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Hannibal Genséric
Les patrons de la FED (Rothschild et Rockefeller), retire les pouvoir à la BCE, tant que les ordres venus d'en haut ne sont pas exécuté, et que l'UE ne s'investit pas dans une guerre totale avec la Russie. Les États-Unis déclarent la guerre à l’euro
RépondreSupprimerhttps://www.lecho.be/les-marches/actu/general/la-fed-est-proche-d-une-pause-la-bce-en-est-encore-loin/10473842.html
RépondreSupprimerhttps://www.boursorama.com/videos/actualites/encore-combien-de-hausses-de-taux-pour-la-bce-et-la-fed-f1ec6fffcf4823a798413b8c92a1535e
RépondreSupprimerhttps://www.valeursactuelles.com/clubvaleurs/economie/chine-et-etats-unis-leconomie-mondiale-en-danger
RépondreSupprimerLa fin de la BCE – Elle est déjà à terre, comme les chemtrails qui n'arrêtent pas de tomber sur toutes les grandes villes françaises (chemicals for the destruction of peoples) . La France empoisonnée, les piqures repartent pour le Covid-19, avec des lots de nano computers qui dévastent l'espèce humaine, indésirable par test dans les mémoires des individus indispensables et mise en sommeil prolongé ou définitif de ceux qui sont au bord de la rupture avec les critères de la société, objet lui-même de la propriété des Banques Associées, au nouveau Monde épuré, de la clique Illuminati, et de l'Oeil qui voit tout, qui sait tout, et qui agit partout, sur des droïdes programmés pour obéir et travailler jour et nuit comme en Chine. Les patrons de la FED (Rothschild et Rockefeller), retirent les pouvoir à la BCE, tant que les ordres venus d'en haut ne sont pas exécutés, et que l'UE ne s'investit pas dans une guerre totale avec la Russie.
RépondreSupprimerLes États-Unis... ou plutôt "Shmuelmacdonaldland" ! Un gouvernement ? Non, une bande de pillards, de type mafieuse, pratiquant la rapine, le meurtre, la spoliation, etc.,
RépondreSupprimerDébattre de leurs actions criminelles sans rappeler qui ils sont, inlassablement, n'est pas juste.
Le titre est faux, c'est comme leur reconnaître une valeur quelconque. Ce n'est pas une guerre, ceux sont les actions criminelles de la mafia khazare.
Pendant des années, on a été leurré par le discours des médias officiels sur le rêve américain.
Il faut les nommer pour ce qu'ils sont et ne pas laisser la place à l'idée d'une valeur qu'ils n'ont pas.
La formulation de ce genre d'article n'envisage les choses que sous forme de jeu stratégique faisant l'impasse sur les fondements criminels des forces en action. C'est précisément ce genre d'article qui, pendant des décennies, a endormi la conscience les gens, toutes notions de morale et d'appeler un crime, un crime, y étant abrogé.
Il faut se rendre compte des dégâts des mots dans la conscience des gens. Pendant des décennies les crimes les plus abjectes de cette entité ont été présentés en occident comme l'image d'un pays apportant la liberté au monde et ça marche encore pour une grande majorité.
« Voulez-vous suivre notre initiation vous permettant de dépasser la condition humaine ? »
SupprimerSelon les révélations du juge Pierre Roche, révélations faites à son fils et à sa fille peu avant qu’il meure assassiné, ce genre de question est posée à la plupart des personnages influents (argent, pouvoir) carriéristes (carriériste = après moi, le déluge).
L’ « initiation », une messe noire criminelle, étant filmée, le carriériste qui l’a suivie se sent obligé de trahir son pays, pour obéir aux sorciers à papillotes qui l’ont piégé.
Ce manège criminel semble avoir débuté en France, mais avec l’affaire Epstein, on sait que le monde occidental entier est sous l’emprise des démons.
«Nous avons menti, triché et volé»: souvenirs de Pompeo sur son passé à la CIA. Plus beaucoup d'autres crimes non mentionnés.
SupprimerY ONT MOS LEURS ZBIRES DANS TOUS LES POSTES IMPORTANTS DE L’EUROPE ILS EN FONT CE QU’ILS DÉSIRENT ET CHANGENT MÊME DU TOUT AU TOUT JUSTE POUR SE MARRER SANS DOUTES ET LEURS ZOUAVES DROGUES ADICTES À TOUTES LES PERVERSIONS POSSIBLES INIMAGINABLES POUR NOUS LÈVERONT LEURS TÊTES POUR EN REDEMANDER ENCORE PLUS DU MOMENT QU’ILS PUISSENT CONTINUER À JOUIR DE LEURS VICES VOILÀ TOUT CE QUE L’OTAN L’EUROPE PROSTITUÉE Y A QU’À REGARDER LEURS TOUR DE BABEL TRAITS POUR TRAITS C’EST ELLE
SupprimerLuongo se gourre toujours. Les USA sont cuits et il devrait le savoir.
RépondreSupprimerL'euro n'est qu'un instrument pour prendre le contrôle supranational de l'Europe par un certain lobby outre Atlantique.
RépondreSupprimerA qui profite cette spoliation détournée ? Les fonds de pensions américains (poison de la société, ainsi que la bourse) s'infiltrent dans nos conseils d'administration, et sont destructeurs d'outils industriels et d'emplois par la délocalisation dans des pays où la main d'œuvre est rémunérée très basse. Rentabilité au maximum, même si des emplois sont sacrifiés. L'humain n'a peu d'importance, mais l'argent, oui !!! Les terres agricoles ukrainienne acquises en sont un exemple, elles doivent appartenir aux ukrainiens et pas aux investisseurs mafieux étrangers. C'est pourquoi les américains font durer cette guerres qui endette l'Ukraine à long terme, et seront redevable de leurs créanciers. Zelenski est une marionnette corrompue jusqu'à la moelle.
RépondreSupprimerDestruction du yen ici (achetez de l'or !) : https://www.businessbourse.com/2023/09/28/graddhy-le-yen-est-en-train-detre-detruit-cest-la-consequence-de-decennies-de-planche-a-billets-toutes-les-devises-fiat-suivront-eduquez-vous-et-preparez-vous/
RépondreSupprimerMario Dragui est tout sauf courageux ou intelligent sérieux pour les servir ils ne se servent que des imbéciles comme ce Mario et il lui font croire qu’il est doué et ça le bouste pour empirer sa descente avec l’euro C’est comme l’autre là qui disait Ont va couler la RUSSIE RIEN QUE CELA DEVRAIT ETRE MIS DANS LE LIVRE DE RECORDS DE LA DÉMENCE MÊME UN ENFANT LE COMPRENDRAIT QU’ONT NE PEUT PAS EFFONDRER L’ECONOMIE RUSSE AVEC DES PAYS TOIS ENDETTÉS JUSQU AU COUP. PAUVRES PEUPLES EUROPÉENS ET AMERICAINS POURRIS JUSQU’AUX TROGNONS GLISSANT VERS L’ENFER DES DETTES AVEC LEURS ENFANTS ET LES AUTRES GÉNÉRATIONS MÊME PAS ENCORE NÉES POURTANT DÉJÀ TOUS BIEN TROP ENDETTÉS
SupprimerLes peuples et particulièrement les masses laborieuses doivent se débarrasser au plus vite de cette caste impérialo-capitaliste et instaurer leur propre gouvernement populaire démocratique. Il y va de la survie de l'humanité et seul le socialisme pourra apporter le renouveau social libérateur
RépondreSupprimerJ'ai raté ma réponse, elle est là-dessous :
SupprimerLe socialisme est une idéologie et l’idéologie ne permet pas de s’adapter aux aléas de la vie.
RépondreSupprimerLe seul mode de gouvernement valide est le pragmatisme souverain en vue du bien-être de toute la population et du bon fonctionnement de l’Etat. Ce régime favorise donc le travail et la création d’entreprises, redistribue les richesses au besoin et, surtout, imprime sa monnaie et interdit l’usure.
Un gouvernement de ce genre, redresserait le pays et l’enrichirait au delà du croyable en moins de 10 ans. La preuve en a été faite par Hitler, qui a redressé l’Allemagne et l’a surarmée en 6 ans.
Qu'on ne dise pas que les européens ne méritent pas ce qui leur arrive. Une telle servilité vis à vis des US et d'autres plus particulièrement, forcément ça doit se payer et au prix fort. C'est comme ça que marche le monde : des pigeons extatiques qui se font déplumer au lance-flamme ...
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