samedi 3 août 2024

JO 2024 - Football. France - Argentine : des nouvelles dérives racistes des supporters argentins

Le match de football France - Argentine aux JO 2024 de Paris était sous tension, après les chants racistes de la part des joueurs argentins lors de la Copa America 2024 (voir ci-dessous). Une fois de plus, des dérives parmi les supporters (et les joueurs) argentins ont été observées, notamment sur les réseaux sociaux avec Loïc Badé, cible de messages racistes.

La rivalité France - Argentine n’en finit plus d’être écœurante. Depuis la finale de Coupe du monde 2022 au Qatar remportée par les Argentins et des premiers chambrages, l’escalade vers la violence entre ces deux nations de football n’en finit plus de grandir. Pour les Argentins, tous les moyens sont bons pour déstabiliser l’adversaire : la violence physique et verbale  est une pratique jugée nécessaire. On se rappelle tous des insultes racistes contre Zizou lors de la finale mondiale de 2006, insulte qui a entraîné l'expulsion de Zineddine Zidane et permis ainsi à l’Italie de battre la France  [a]. Les mêmes maux gangrènent les footballeurs italiens et argentins, sauf qu’en Italie, il y a maintenant une loi contre le racisme, alors qu’en Argentine, il n’y en a pas.

Un nouvel épisode a eu lieu après le sacre des Argentins à la Copa America 2024, lorsque Enzo Fernandez, milieu de terrain de l’Albiceleste, avait lancé un chant raciste visant l’équipe de France de football. Les Argentins étaient alors grandement attendus aux JO 2024, ils furent sifflés dès l’hymne du premier match contre le Maroc, à Saint-Étienne.

Ce vendredi 2 août, une confrontation directe avait lieu entre les deux sélections, France et Argentine, pour une place en demi-finale du tournoi olympique. Un match remporté par les Bleuets de Thierry Henry, sur un unique but de Jean-Philippe Mateta.

Après la rencontre, Loïc Badé a été victime de nombreuses insultes racistes de la part des supporters argentins, sur son compte Instagram. Une nouvelle dérive autour de ce match, après de nombreuses échauffourées entre les joueurs au coup de sifflet final.

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Au-delà de la Copa America : Football, racisme et xénophobie en Argentine

La sélection nationale senior masculine de football d’Argentine a remporté, le dimanche 14 juillet 2024, la Copa América 2024 (1-0 contre la Colombie, après prolongations). Mais, l’Argentine semble perdre la bataille culturelle contre la discrimination, la xénophobie et le racisme...

Le sujet du football, du racisme et de la politique est indissociable en Argentine. Le football n’est pas seulement un sport, mais il est aussi une passion nationale et une partie intégrante de l’identité culturelle argentine.

Des sociologues, comme le Français Pierre Bourdieu, diraient que la Coupe du monde de football (2022) ou la Copa América (2024) ne sont pas seulement des compétitions sportives, mais un champ de bataille symbolique, où, dans l’imaginaire de la plupart des Argentines et Argentins, l’équipe nationale défend ses identités nationales.

Mais quelle est l’identité nationale de l’Argentin-e ? Qu’est-ce qu’une Argentine ? Qu’est-ce qu’un Argentin ?

Comment reconnaît-on une Argentine/un Argentin ? Quels sont les critères ethnologiques, esthétiques, phénotypiques de l’Argentine/l’Argentin ?

C’est là que la fameuse réponse sur l’identité nationale de l’Argentine apparaît.

L’Argentine est un « Crisol de raza ». C’est un récit historiquement utilisé pour défendre combien la composition ethnique et culturelle de ce pays sud-américain résulte du mélange de diverses ethnies et groupes raciaux, et qui – contrairement à d’autres pays d’Amérique latine – s’est formé principalement par l’immigration européenne (blanche), notamment au cours des XIXe et XXe siècles. Ce qui a facilité le progrès du pays.

Une supposée identité, qui a été soutenue par diverses générations d’intellectuel-le-s et de politiques argentins, et qui reste en vigueur aujourd’hui (en 2024) dans la Constitution argentine (Art. 25) et dans l’imaginaire social du public.

Depuis les années 1980, ce sujet n’a plus été débattu dans le pays, champion du monde de football en 2022.

Ainsi, le racisme, qui a caractérisé l’identité nationale au siècle précédent, continue-t-il, malheureusement, d’influencer l’éducation sociale et culturelle des générations milléniales et générations Z.

Le système politique argentin actuel est gérontocratique. De fait, aucune politique publique contre le racisme et les discriminations raciales n’est mise en œuvre pour la nouvelle génération de jeunes.

Quel est le lien entre le racisme, le football et la politique en Argentine aujourd’hui ?

Le racisme ne fonctionne pas seulement au niveau individuel – c’est le cas où l’équipe nationale masculine senior argentine a été impliquée dans une polémique pour un chant raciste et transphobe contre le footballeur international français Kylian Mbappé –. Mais, le racisme est aussi omniprésent au niveau structurel et institutionnel.

En Argentine, il y a historiquement eu une discrimination raciale et ethnique enracinée, qui se reflète dans les attitudes envers les joueurs et supporters d’origine indigène, africaine ou immigrée.

Génétiquement afro-descendant, le célèbre footballeur international argentin Diego Armando Maradona (Ndlr : né le 30 octobre 1960 à Lanús, province de Buenos Aires, et mort le 25 novembre 2020 à Tigre, province de Buenos Aires) a été vilipendé par les médias hégémoniques et de droite en Argentine.

L’équipe nationale masculine senior argentine est mondialement connue comme la seule équipe sans diversité ethno-raciale (tous les joueurs sont blancs).

La politique n’est pas isolée de ce fait, car elle définit les politiques sportives du pays et les problématiques de discrimination dans le sport, dans les stades et au sein des clubs.

Le racisme dans le sport est condamné au Brésil

Il suffit de comparer l’Argentine avec son pays voisin, le Brésil, pour observer la différence.

Au Brésil, le racisme dans le sport est condamné par la loi comme un crime de haine.

Après les actes de racisme subi par le footballeur international brésilien Vinicius Jr. (Ndlr : Vinícius José Paixão de Oliveira Júnior, plus connu sous le nom de Vinícius Júnior, parfois abrégé Vinícius Jr. ou Vini Jr., né le 12 juillet 2000 à São Gonçalo dans l’État de Rio de Janeiro), l’État de Rio de Janeiro a promulgué une loi, qui permet « en cas de dénonciation ou de manifestation reconnue de conduite raciste », l’interruption d’un match pour une durée que l’organisateur jugera nécessaire.

Réalités de classisme en Argentine

Le football en Argentine est également fortement lié au classisme [1].

Ils sont peu nombreux, mais très peu, les footballeurs nationaux avec des positions politiques claires et publiques en faveur des minorités sociales et de la justice sociale.

Des joueurs, comme Lionel Messi, ne se sont jamais positionnés publiquement contre les injustices sociales ou politiques, bien que Messi lui-même ait été victime de traitements discriminatoires en Espagne, lors de matches de football où on le traitait de « sub-normal, sub-normal » dans un chant faisant référence à la maladie hormonale de croissance, qu’il a eue enfant et préadolescent.

L’histoire populaire argentine se souvient de Maradona, non seulement pour avoir été champion du monde, mais aussi pour être un « negro » très engagé politiquement et socialement.

Dans son livre Maradona, El Pibe, El Rebelde, El Dios, le journaliste Guillem Balagué révèle combien le passage de Diego par la Ciudad Condal a été difficile.

« Il y a eu de la xénophobie, du racisme à l’égard de ce que Maradona apportait et de son entourage (...) Il a aussi été le premier à nous dire que la Fifa [2] et l’Uefa [3] étaient corrompues ».

Maradona lui-même a écrit sur son compte Facebook : « J’ai joué sept ans à Naples, et j’ai aussi souffert des chants racistes de certaines foules. Je m’en souviens encore » (...)

Les dynamiques de pouvoir, le jeu symbolique et la construction d’identités en Argentine

Ces analyses aident à comprendre comment les dynamiques de pouvoir, la bataille symbolique (le jeu) et la construction d’identités influencent et s’entrelacent en Argentine, et aident également à aborder les problèmes des politiques antisociales des gouvernements argentins et l’analphabétisme ethno-racial présent dans la société, mais reflété dans l’équipe nationale senior masculine actuelle de football.

Je partage également la position d’autres activistes antiracistes en Argentine, entre autres, contre la posture négationniste de la vice-présidente, Victoria Villarruel, à travers son réseau X, soutenant ainsi le racisme et l’homophobie exprimés par l’équipe senior masculine de football argentine, malgré le fait qu’Enzo Fernández lui-même se soit excusé et ait reconnu que le chant était discriminatoire et homophobe.

« En Argentine, les expressions discriminatoires sont considérées comme du « folklore », niant ainsi le racisme. L’Institut national contre le racisme et la discrimination (Inadi), crucial pour faire face à ces problèmes, a été supprimé [par le président actuel, d’extrême droite, Javier Milei]. Le racisme a des racines historiques depuis la colonisation, avec des politiques qui ignorent les peuples autochtones et afro-descendants. Ne pas reconnaître cela rend la réparation difficile et perpétue la haine raciale. Il est crucial de pénaliser les discours de haine raciale, mais aussi d’(ethno) éduquer et de sensibiliser la société (argentine) pour éviter leurs conséquences tragiques ». Lilia Ferrer-Morillo (École régionale afroféministe Anne Marie Coriolan).

« L’incident avec Enzo Fernández, lors d’un direct sur Instagram, a révélé des chants racistes de joueurs argentins envers leurs pairs français afro-descendants, mettant en lumière un sujet minimisé dans notre société. Le football argentin, pionnier en matière de supporters, a normalisé l’homophobie, la transphobie, le classisme, le racisme, la xénophobie et d’autres formes de discrimination. Ce « rituel » doit être éradiqué du sport, car il perpétue la violence et la division. Cette culture de haine et de violence m’a conduit à m’éloigner du football, incapable de tolérer des chants et des comportements, qui contredisent mes valeurs ». Roberto Ruiz (Malungo Libros).

« Je suis fan de l’équipe nationale argentine, mais au XXIe siècle, avec l’accès à tant d’informations, personne ne peut plaider l’ignorance du racisme. Se moquer de la couleur de peau ou de l’origine ethnique d’une personne est inacceptable. De plus, les joueurs de football argentins ont le privilège de voyager. Ils sont riches, ils devraient être plus conscients de leur responsabilité de déconstruire le racisme et de plaider pour la justice sociale, car beaucoup étaient pauvres et considérés comme des « negros » dans des quartiers populaires aussi. En tant que femme noire et migrante, vivant en Argentine, cette réaction me fait inquiéter pour l’avenir de ma fille noire, née ici. Nous imaginons que, dans 10, 15 ou 20 ans, elle soit célèbre et apparaisse à la télévision, il est évident qu’on se moquera d’elle aussi. Si elle a une position contraire à certains, on dira qu’elle est une immigrante et non une vraie Argentine. Si les Argentins ne choisissent pas de déconstruire leurs préjugés et de voir les autres comme des égaux, cette situation se répétera tôt ou tard ». Snyre C. Jean (Coopérative Minga).

« Depuis le mouvement antiraciste en Argentine, nous voulons souligner comment des actes, comme ceux-ci, montrent que les discours racistes sont complètement naturalisés et institutionnalisés en Argentine. Il est fondamental que ces incidents incitent la société à réfléchir sur ses pratiques racistes et discriminatoires, et que nous progressions vers la promotion de l’égalité, de l’équité et de l’antiracisme. Nous devons changer les discours racistes dans le langage, notamment ceux qui associent le noir à ce qui est mauvais, dangereux ou illégal. Il est également crucial que des institutions comme l’Afa [4] et la Conmebol [5] approfondissent la pénalisation et la sanction de ces pratiques et discours racistes. La majorité des joueurs et des personnes dans les ligues professionnelles promeuvent un sport lié à l’antiracisme ». Carlos Nazareno Alvarez (Agrupación Xango).


[1] Le classisme est une discrimination fondée sur l’appartenance ou la non-appartenance à une classe sociale, souvent basée sur des critères économiques.

La discrimination classiste est fondée sur la stratification sociale, vision selon laquelle la société consiste en un ensemble de classes sociales différenciées et hiérarchisées. Les « classistes », qui assument leur appartenance à une classe sociale, cherchent à légitimer leurs propres avantages ainsi que les préjudices subis par ceux qui ne font pas partie de la même classe.

[2] La Fédération internationale de football association (souvent désignée par l’acronyme Fifa) est la fédération sportive internationale du football, du futsal et du beach soccer.

Association des fédérations nationales, fondée le 21 mai 1904 à Paris, elle a pour vocation de gérer et de développer le football dans le monde. La Coupe du monde de football est créée en 1924 par Jules Rimet2, président de la fédération internationale de 1920 à 1954.

[3] L’Union des associations européennes de football, plus connue sous son sigle Uefa, est une association regroupant et représentant les fédérations nationales de football d’Europe.

Fondée en 1954 à Bâle en Suisse, l’Uefa a pour rôle de gérer et développer le football à l’échelon continental, sous l’égide de la Fifa.

[4] Asociación del fútbol agrgentino / Afa.

[5] La Confédération sud-américaine de football, plus connue sous l’acronyme Conmebol, construit à partir de ses appellations officielles, est l’organisme continental qui regroupe, sous l’égide de la Fifa, les fédérations de football d’Amérique du Sud.

Par Jackson Jean

le 20 juillet 2024

Source : https://www.alterpresse.org/spip.php?article30699

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NOTES de H. Genséric

[a] Zinédine Zidane disputait le tout dernier match de sa carrière à l’occasion de la finale de la Coupe du monde 2006 entre la France et l’Italie. Et si sa Panenka sur penalty face à Gianluigi Buffon a été sa première étincelle de la rencontre, c’est surtout son coup de boule sur Marco Materazzi en prolongations qui est toujours dans toutes les mémoires.

Zinédine Zidane a été expulsé lors de la finale de la Coupe du monde 2006 après son coup de boule sur Marco Materazzi.

Le Ballon d’or 1998 est revenu en détails sur les raisons qui l’ont poussé à donner ce coup de tête dans la poitrine du défenseur italien, qui a eu des mots déplacés sur sa sœur qui était auprès de sa mère fatiguée ce 9 juillet 2006. «Ce jour-là, ma maman est très fatiguée. J’ai plusieurs fois ma sœur au téléphone dans la journée. Je sais que ma maman n’est pas bien mais ce n’est pas très grave non plus. Ça m’interpelle néanmoins. Je reste quand même concentré. Mais ce sont des choses qui se bousculent. La pression, ceci, cela. Lui (Materazzi), il ne me parle pas de ma mère. Il a souvent dit qu’il n’avait pas insulté ma mère. C’est vrai. Mais il a insulté ma sœur, qui était auprès de ma maman à ce moment-là», a déclaré Zinédine Zidane.
S’il était habitué aux insultes et n’a pas toujours réagi, il n’a cette fois pas réussi à se retenir. «Sur un terrain, il y a déjà eu des insultes. Tout le monde se parle, parfois mal, mais tu ne fais rien. Là, ce jour-là, il s’est passé ce qu’il s’est passé. Il a déclenché quelque chose en parlant de ma sœur Lila. L’espace d’une seconde, et c’est parti…», a-t-il expliqué.

Hannibal Genséric

23 commentaires:

  1. Ce genre de comportement fait partie de l'ADN des matchs de foot, c'est une sorte de WOKISME que de le qualifier de RACISTE, l'auteur qui ne droit fréquenter que les cours de tennis ou parcours de golf......semble n'avoir jamais été dans un stade de foot lors d'un match encore moins dans les vestiaires.l Même à l'intérieur d'une pays d'une fédération il y a du chambrage qui peut prendre plusieurs formes, voir PSG/OM c'est pas tendre du tout. Des fois les spectateurs traitent les policiers de "tapettes" etc.....
    Ce sont les débordements de violences physiques qui sont condamnables.... pas les cris à l'encontre de mignons fragiles salariées 1 million d'Euros pas mois. Bientôt le geste d'un joueur de foot qui se moucherait sur le terrain sera considéré comme inapproprié et désobligeant à l'égard des téléspectateurs.....
    Racisme... racisme..... mais selon les nouvelles "normes" il n'y aurait plus de RACES. Juste une masse d'individus indifférenciés....

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  2. Les seuls et véritables autochtones de l'Argentine sont les Indiens Mapuche, quasiment éliminés lors de la colonisation espagnole, après plusieurs siècles de farouche résistance à la pénétration hispanique! Evidemment de ce fait l'Argentine est presque totalement homogène ethniquement ; le pays est composé d'Espagnols et de descendants d'autres immigrants venus d'Europe, à part une minorité de Juifs, de Syro-Libanais et de quelques autres minorités ethniques numériquement négligeables!

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  3. En Argentine, vous ne trouverez pas de noir.
    Ils ont été volontairement "éliminés".

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    1. Est ce pour cela qu'il n'y a pratiquement pas de WOKISME? Élimines....Quand? Comment? Combien ? Par Qui?

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    2. https://www.afrik.com/l-histoire-cachee-et-oubliee-des-noirs-en-argentine

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  4. Je suis frappé de voir qu'à Buenos Aires il y a beaucoup de filles et peu de garçons et encore moins noir.

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  5. Au CHILI non plus! Que faut'il donc en déduire? La vie est dure en ce moment en Argentine et les jeunes hommes sont souvent au TRAVAIL. Ville capitale , les filles de la bourgeoisie s'ennuient et sortent ensemble comme de commune habitude, assurées de ne pas être agressées.....Violées ou Kidnappées.
    POURQUOI devrait' il y avoir IMPÉRATIVEMENT des NOIRS????? Vous vouliez pour vos loisirs, en plus des NOIRS.... Il vous suffisez de traverser la frontière vers le Brésil pour y trouver des wagons pour votre bonheur....

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  6. Paraguay...Uruguay.... Pas de café...Pas de canne à sucre... Pas de coton.....= Pas d'Esclaves = Pas de Noirs!

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  7. Vercingetorige3 août 2024 à 17:33

    Toujours à propos de loyauté dans le sport, une chose est sûre : si on enlève tous les joueurs d'origine non européennes, en tout cas non française même s'ils sont en France depuis quelques générations, l'équipe de France vaut presque rien. A peu prés, même discours dans les autres domaines, sauf, peut être, dans la pensée, même si trop penser et raisonner, dans les meilleurs des cas, n'aboutit à rien.

    En d’autres termes, la France, (avec ses homologues prédateurs européens) après avoir honteusement exploité les indigènes de ses colonies partout dans le monde pendant des siècles, continue les exploiter dans leur descendants, pour sa propre GRANDEUR (même matérielle), en très grande partie, évidemment fausse.
    On ne bâtit pas sa grandeur en profitant de la naïveté, impuissance, pauvreté, etc. de ses colonisés. Mème si on le fait avec beaucoup de civilité et politesse, ce qui sont les qualités principales du peuple français.

    Les citoyens de France provenant surtout (pas seulement, mais aussi des autres pays européens) des colonies très pauvres et peu cultivées, se font facilement avoir (même s'ils croient le contraire) en acceptant naïvement de continuer se faire exploités, même en échange de (parfois beaucoup, comme Zidane ou Platini) d'argent et de célébrité. Mais il faut qu'ils sachent qu'ils ont été et ils sont toujours des esclaves.

    Chaque peuple, s'il veut être respecté et apprécié, doit rester ou rentrer chez soi pour garder ou bâtir sa propre identité, souveraineté, etc. Sur ces bases après on fait les échanges de tous genre avec les autre peuples, sur le même plan et dans un respect et enrichissement réciproque. Ce n'est pas un hasard si les gens des pays colonisateurs n'ont jamais émigré en principe, en s'humiliant chez les autres pays en quête de travail pour survivre, etc.

    L'exemple de la Russie, le plus grand Pays du monde qui n'a JAMAIS colonisé personne, et, au contraire, respecte et aide les autres peuples, est un monumental et actuel témoignage, qui depuis des siècles agace violemment l'Occident colonisateur, car dans le miroir de la Russie, il voit sa propre laideur.

    Un Charles de Foucauld (un exemple parmi tant d'autres) n'est pas suffisant à neutraliser les effets et conséquences dévastatrices d'une politique infâme telle la colonisation, généralement promue par un complexe de supériorité invincible et contraire à tout bon sens.

    De la naïveté des colonisés délibérément maintenue tels par les Pays colonisateurs sont toujours responsables les Pays colonisateurs.
    Il faut regarder en face la réalité, prendre conscience de ses propres péchés historiques, parfois gravissimes, et se prémunir dans les limites des ses possibilités, car ces comportements, tôt ou tard, on va tous les payer très cher.

    Ce qui arrive, (en très grande partie sous la direction discrète et cachée des JUIFS, professionnels inégalés d'esclavagisme et de chaos chez les non juifs), depuis plusieurs décennies, voire siècles, dans l'Occident, notamment en France, le prétendu centre culturel d'Europe, ne sont que les prémices des horreurs qui bientôt iront frapper très dur, soit la France soit l'Occident tout entier. Selon ce qu'on appelle laïquement KARMA et religieusement CHÂTIMENT DE DIEU.

    Car ces comportements (et tant d'autres, bien sur, sur le plan individuel et collectif) équivalent, qu'on le sache ou pas, qu'on y croit ou pas, qu'on le comprends ou pas, à se moquer de Dieu. Ce qui est infiniment plus grave, que cracher au visage de sa propre mère.

    Si on a perdu toute conscience de ce qui est notre Créateur, de Son existence, etc., le tout premier souci de chacun de nous, (avant même de respirer) est de faire, à ce propos et pour notre exclusif intérêt, ses propre recherches, d'y reflechir , de se repentir, de prier, etc., avant qu'il ne soit trop tard, car d'une façon ou d'une autre, il faut faire face a tous ces trucs et les reporter à la vie d’après la mort, est infiniment plus pénible et réel.

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    1. Tu crois que c'était en offrant des cookies que les tsars s'arpentèrent..... un territoire impériale de 17 millions de kms? Combien de fois les rois de France durent se battent pour s'octroyer un modeste territoire de 0.5 km, soit 1/34 éme de celui de la Russie?

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  8. La Russie qui n'a jamais colonisé personne......VRAIMENT? Êtes vous simplement ignorant ou malhonnête? N'allons pas loin..... La MOITIE de la MANDCHOURIE CHINOISE, devenue RUSSE en passant chez le notaire du coin?

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  9. Oui, elle a aussi colonisé l'Ukraine ...

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  10. et même qu'elle veut coloniser l'Europe. C'est ma voisine qui me l'a dit qui l'a entendu sur B...tv

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  11. mais la france n'a jamais rien colonisé

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  12. c'est pour ça que les Français sont si intelligents

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  13. et qui savent tout sur tout y compris ce qu'ils ne connaissent même pas

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  14. Céline : Mais qu'il se démontre, sans faiblir jamais, en toute occasion, où on le met en ligne, et depuis 50 ans bientôt, aussi
    platement, infailliblement galette, infantile, en n'importe quel sport, la rigolade des stades de l'univers à vrai dire, ceci pour être une originalité aussi, n'est pas moins menacement humiliant. Cette énorme, infinie quantité de vestes sportives [145] trouble
    un peu l'assurance, la naturelle jactance du peuple français. Pour une fois devant
    toutes ces défaites aussi régulières qu'imposantes, qu'immanquables, ses maîtres
    ergotent un petit peu, les masses se méfient... se troublent... méditent... Mais pourquoi
    méditer ?... La réponse est là, tout à fait éclatante, elle coule à pleins bords, si j'ose
    dire: Vinasse!...

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  15. Messie. A la tete et le corps des indiens. Ils sont tous métisses en argentine c est faux de dire qu ils sont blancs
    Leur racisme et leur agressivité vient de ce métissage qu ils refoulent . Un africain n est pas métissé il est pur sûrement ça les rend jaloux

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    1. A l’exception remarquable de l' Éthiopie qui a SA propre langue ÉCRITE.... TOUT le reste des pays Africains ne parlent que l'une ou l'autre des LANGUES ÉCRITES des principaux colonisateurs........ Arabes au nord, Français, Anglais et Portugais.... ... Tu peux toujours tenter de me corriger.....

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    2. N'oubliez pas le tifinagh, l'écriture des Imazighen, peuples autochtones d'Afrique du Nord avec les Egyptiens !

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  17. LA solution est SIMPLE RAPIDE et EFFICACE faire comme avec les malheureux sportifs Russes: INTERDIRE de compétitions les Footeux Argentins durant........20 ans! En passant ajoutant les Anglais,les Italiens, 4 ou 5 états Sud-'Américains ENSUITE on va bien s'emmerder à regarder des matchs de WOKE....ou féminins.....

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  18. sport de sauvages ,,,,

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