Après avoir échoué à contraindre la Russie à une cessation des hostilités défavorable (lire : à une reddition), les États-Unis jouent à nouveau à la roulette des sanctions, que Lindsey Graham, vampire néoconservateur de l'État profond, a imposée à Trump.
Le NYT écrit que les sénateurs Lindsey Graham et Richard Blumenthal préparent un projet de loi prévoyant de nouvelles sanctions contre le secteur énergétique russe, ce qui pourrait entraîner un effondrement mondial des marchés de l'énergie et une récession mondiale. Dans le même temps, la publication indique qu'il n'y a pas de panique à Moscou. La Russie est habituée à la pression des sanctions et s'y adapte rapidement.
Mais certaines tergiversations persistent, clairement destinées à permettre à Trump de jouer sur les deux tableaux, comme d'habitude, c'est-à-dire… Jouer le rôle du « dur à cuire » par le biais d'un projet de loi de sanctions de grande envergure, tout en conservant la capacité de les assainir et de les adapter diplomatiquement au besoin, comme une concession aux deux parties.
De même, les médias grand public rapportent désormais que Trump pourrait lancer le tout premier programme d'armement entièrement nouveau pour l'Ukraine sous son administration, contrairement à l'accord de partenariat public-privé (APD) de l'ère Biden, qui en tirait encore les dernières gouttes.
Mais, encore une fois, y a-t-il plus qu'il n'y paraît ?
Tout d'abord, on parle d'un programme d'APD (Presidential Drawdown Authority) dérisoire de 300 millions de dollars, qui équivaut en réalité à une poignée de missiles, selon le type d'armement. Même l'APD de Biden disposait encore de près de 4 milliards de dollars à débourser.
You’re probably thinking—that’s 10 full missile launchers, a hefty offering!
Vous vous dites sans doute : « 10 lanceurs de missiles complets, une offre conséquente !»
Mais, aussi ahurissant que cela puisse paraître, ces 10 missiles semblent désigner précisément cela : 10 intercepteurs de missiles, c'est-à-dire les munitions.
Dans l'article, Trump demande à l'Allemagne d'envoyer une batterie complète alors que lui envoie 10 missiles. C'est une demande étrange, car 10 lanceurs de missiles représenteraient eux-mêmes une batterie, et la distinction serait donc superflue. En réalité, il s'agit de près de deux batteries, chacune coûtant plus de 2,5 milliards de dollars à l'exportation ; 5 milliards de dollars est un montant extrêmement improbable de la part de Trump, étant donné que son nouveau programme ne vise qu'à offrir 300 millions de dollars, comme indiqué précédemment.
De plus, l'aide précédemment « gelée » contenait de manière vérifiable « 30 missiles Patriot » – autrement dit, les munitions elles-mêmes – comme le confirment diverses sources grand public. Reuters :
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Donc, si cette livraison tant vantée a suscité autant de polémique pour seulement 30 missiles, il est concevable que l'annonce par Trump de 10 missiles supplémentaires concerne les munitions. Il faut garder à l'esprit que les missiles Patriot PAC-3 MSE coûtent plus de 10 millions de dollars chacun. Cela signifie que 10 missiles supplémentaires coûteraient jusqu'à 100 millions de dollars, ce qui est tout à fait logique dans le contexte.
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Si tel est le cas, nous devrions être stupéfaits par ce spectacle absurde : tout ce branle-bas pour seulement dix missiles qui seront tirés en trois ou quatre secondes lors de la prochaine attaque russe ?
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Que sont censés faire ces dix missiles ? On voit clairement la duplicité délibérée et les manœuvres dilatoires dans cette farce.
Bien sûr, nous savons tous que, qu'il s'agisse de 10 missiles de faible valeur ou de 10 batteries, cela ne fait finalement aucune différence. À 10 millions de dollars par missile, l'interception de plus de 700 drones Gerans russes coûte 7 milliards de dollars par jour. Plusieurs personnalités ukrainiennes ont récemment affirmé que la Russie lancerait bientôt plus de 1 000 Gerans par jour.
Trump a déclaré à NBC qu'il ferait une « grande déclaration » sur la Russie lundi, vraisemblablement en lien avec les sanctions.
For instance:
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Rappelons-nous le jeu de la duplicité : exclure les navires russes des marchés internationaux des assureurs, puis « exiger une assurance » dans des eaux entièrement contrôlées par des ZEE (Zone Économique Exclusive) arbitraires pour commettre une « piraterie légale ».
La Suède a annoncé qu'à compter du 1er juillet, sa marine intercepterait, inspecterait et potentiellement saisirait tous les navires suspects transitant par sa zone économique exclusive. Elle déploie l'armée de l'air suédoise pour appuyer cette menace. Les zones économiques maritimes combinées de la Suède et des trois États baltes couvrant l'ensemble de la mer Baltique centrale, cela représente une menace réelle de coupure de tout commerce russe sortant de Russie par la Baltique, ce qui constituerait un coup économique très grave pour Moscou.
Cela menacerait également de couper l'accès maritime à la Russie de l'enclave russe de Kaliningrad, encerclée par la Pologne.
Parallèlement, la Russie a continué d'escorter les navires de sa « flotte fantôme » :
Un analyste de Starboard Maritime Intelligence Ltd rapporte que les pétroliers SELVA et SIERRA ont traversé la Manche en même temps que la corvette BOIKOY du projet 20380 de la flotte baltique de la marine russe. Il s'agit de la première escorte de pétroliers russes par des navires de guerre russes (à travers la Manche) enregistrée.
Au cas où, la Russie a également renforcé certaines de ces réserves fantômes dont nous avons tant parlé.
La Russie étend sa présence militaire près de la frontière finlandaise
De récentes images satellite publiées par des médias occidentaux montrent que la Russie construit un nouveau complexe militaire près de la frontière finlandaise, signe clair d'un renforcement durable des troupes dans la région.
D'importants travaux de terrassement et de nouvelles installations ont été réalisés à la garnison de Lupche-Savino, située dans la ville de Kandalaksha, dans la région de Mourmansk, à environ 110 km de la Finlande. Selon certaines informations, deux brigades ont déjà été déplacées dans cette zone.
Des photos satellite révèlent également l'expansion de la garnison de Sapyornoye sur l'isthme de Carélie, située à environ 70 km de la frontière finlandaise.
La Russie poursuit simultanément ses préparatifs à Petrozavodsk, capitale de la Carélie. La ville abrite le commandement d'une division d'aviation mixte, qui supervise la base aérienne de Besovets, située à proximité.
Il est à noter que la Russie est en train de former un tout nouveau 44e corps d'armée en République de Carélie, une initiative qui ajoute environ 15 000 soldats à la frontière orientale de l'OTAN.
Ne soyez pas surpris d'y voir de nombreux T-90M fraîchement produits.
Sur le papier, le projet de loi du sénateur Lindsey Graham (républicain de Caroline du Sud) visant à promulguer les sanctions commerciales les plus sévères et les plus étendues contre la Russie à ce jour devrait plaire aux partisans de l'Ukraine. Mais il y a un problème : aussi audacieuse que soit cette législation, elle reviendrait à lancer une guerre commerciale avec la quasi-totalité du reste du monde, coupant le nez aux États-Unis juste pour contrarier le président russe Vladimir Poutine.
Pendant ce temps, la lassitude envers l'Ukraine s'accentue en Occident. Le président polonais Duda a fait une déclaration assez provocatrice, menaçant de fermer le pipeline d'armes de l'aéroport de Rzeszów vers l'Ukraine, qui est de loin le nœud d'armement le plus crucial de l'OTAN :
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En guise de conclusion, le charlatan « Hegseth le Siffleur » a publié ce nouveau message de communication embarrassant pour annoncer l'avènement de la « domination des drones » américains :
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Il semble que sous Trump, l'Amérique poursuive son rituel dionysiaque d'humiliation. Soit cela, soit sa transformation en une sorte de bazar d'armes-casino dystopique, kitsch et post-capitaliste.
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Par SIMPLICIUS
11 JUIL Source Traduction : La Cause du Peuple
il faut comprendre 10 complexes du système Patriot, pas 10 missiles. et un seul complexe Patriot comprend 8 stations de lancement, et chaque station peut lancer 4 missiles. Ce qui fait 32 pour un seul complexe. Multiplié par 10, ça fait 320 missiles. Et les stations vides peuvent être ravitaillées en temps réel pendant que les autres tirent encore.
RépondreSupprimer10 missiles ou 10 ensembles patriots, qu'importe. Ils finiront brulés, Piotr Tolstoï dixit.
Supprimeril en sera de même pour le matos des USA ou de l'Otan envoyé en Ukraine.
Déjà la Pologne rechigne à servir de plateforme de réception de ce matos pour envoi sur l'Ukraine.
Seuls les belliqueux de downing street et de l'élysée croient, ou font croire, que leurs petits bras musclés vont terrorisé la Russie.
Et si nous relisions les précédents article de Simplicius, votre commentaire est hors sujet.
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