Le réel crime qui a été révélé par les
courriels d’Hillary Clinton envoyés depuis son serveur privé a été
consciencieusement camouflé, au moins jusqu’à aujourd’hui. Il s’agit là d’une
conspiration criminelle (oui, une réelle conspiration), visant à cacher quelque
chose au peuple américain et au monde. C’est si explosif que cela pourrait
faire plus que dérailler la bizarre campagne présidentielle de Clinton. C’est si dangereux pour ceux qui
sont impliqués, qu’un Ministre de la Justice américain [Loretta Lynch] et un
Directeur du FBI [James Comey] l’ont également camouflé au risque d’y perdre
leur carrière. Surtout, ceci serait constitutif de charges susceptibles
d’engendrer la destitution
du Président Barack Obama, pour complicité criminelle dans un crime
odieux contre les États-Unis. Voilà ce qui est en train d’être
consciencieusement camouflé…
La personne clé qu’il s’agit d’examiner ici, c’est Huma
Mahmood [Mahmoud] Abedin : la compagne quasi constante d’Hillary depuis
qu’elle fut son Assistante à la Maison blanche de Bill Clinton, au gré de la
montée en puissance des scandales qui commencèrent en 1996. Huma Abedin est
aujourd’hui à 40 ans, la Vice-directrice de campagne de la même Hillary
Clinton, candidate à l’élection présidentielle.
Huma Abedin est apparemment la seule autre personne à avoir disposé d’un accès complet au compte d’e-mails privés d’Hillary quand elle était Secrétaire d’État, et Huma était sa Chef d’Équipe Adjointe [Deputy Chief of Staff]. Et, dans un arrangement suspect à faire dresser les cheveux sur la tête (avec marqué dessus en rouge pétant : “conflit d’intérêt“): au même moment où elle occupait son emploi au Département d’État américain nantie de la plus haute accréditation de sécurité, Abedin était dans le même temps employée par la Fondation Clinton : la même Fondation Clinton qui se trouve [aujourd’hui] sous le coup d’une enquête pour avoir illégalement utilisé la place d’Hillary en tant que Secrétaire d'État afin de vendre de l'influence, en échange de millions de dollars de « dons » à la Fondation de Bill. Les principaux donateurs comprenaient les gouvernements de l'Arabie Saoudite et du Qatar, et pas par accident : ce sont ceux-là mêmes qui sont les deux principaux financiers du Front al-Nusra d'Al-Qaïda (l'opposition “modérée“ de Washington à Assad) et de DAECH aujourd'hui.
Huma Abedin est apparemment la seule autre personne à avoir disposé d’un accès complet au compte d’e-mails privés d’Hillary quand elle était Secrétaire d’État, et Huma était sa Chef d’Équipe Adjointe [Deputy Chief of Staff]. Et, dans un arrangement suspect à faire dresser les cheveux sur la tête (avec marqué dessus en rouge pétant : “conflit d’intérêt“): au même moment où elle occupait son emploi au Département d’État américain nantie de la plus haute accréditation de sécurité, Abedin était dans le même temps employée par la Fondation Clinton : la même Fondation Clinton qui se trouve [aujourd’hui] sous le coup d’une enquête pour avoir illégalement utilisé la place d’Hillary en tant que Secrétaire d'État afin de vendre de l'influence, en échange de millions de dollars de « dons » à la Fondation de Bill. Les principaux donateurs comprenaient les gouvernements de l'Arabie Saoudite et du Qatar, et pas par accident : ce sont ceux-là mêmes qui sont les deux principaux financiers du Front al-Nusra d'Al-Qaïda (l'opposition “modérée“ de Washington à Assad) et de DAECH aujourd'hui.
Liste partielle des donateurs arabes à la truanderie Clinton |
Pourquoi est-ce que je pense que Huma
Abedin, qui a été une intime de Clinton depuis 20 ans, depuis ses 19 ans, se
trouve au cœur d’une conspiration criminelle illégale qualifiée de
potentiellement « plus grosse que le Watergate? »
Mais
parce que Huma Abedin se trouve être au centre d’un réseau de terrorisme
international criminel qui fut derrière les groupes terroristes islamistes
majeurs actifs dans le monde, depuis que la CIA créa les moudjahidines Afghans
à la fin des années 1970, en tant qu’une partie de son Opération “Cyclone“.
Huma Abedin, le bras droit de la
potentielle prochaine Présidente américaine, est en effet un membre de la Fraternité des Frères Musulmans de pied en cap, plus
précisément dans son cas de la “Sororité Musulmane“. Et le degré d’influence
qu’elle a sur Hillary Clinton, d’après tous les observateurs rapprochés, est
considéré comme extraordinaire.
Huma Abedin a été élevée depuis 1970, alors qu’elle
n’était âgée que de deux ans et jusqu’à ce qu’elle entre à l’Université George
Washington, par ses parents musulmans : Syed Zainul [Saïd/Saïed Zainoul] Abedin
et Saleha Mahmood [Mahmoud] Abedin, à Djeddah, en Arabie Saoudite.
Huma et sa famille avaient migré vers Djeddah où son
père sunnite, né Indien Syed, occupait un poste majeur au sein du Ministère des
Affaires Islamiques du Gouvernement Saoudien. A Djeddah, le père de Huma fonda
le Journal des Affaires des Minorités
Musulmanes [Journal of Muslim Minority Affairs]. Rappelez-vous de ce nom dans la
mesure où il est central dans l’histoire de Huma.
Syed Abedin fonda dans le même temps, avec de l’argent saoudien, le laboratoire d’idées [think-tank] affilié : l’Institut des Affaires des Minorités Musulmanes [Institute of Muslim Minority Affairs] à Djeddah. D’après Walid Shoebat, un ancien membre des Frères Musulmans, à présent activiste pour la paix : « les Abedin, depuis des décennies, servaient en faite une entité étrangère : le Ministère des Affaires Islamiques du Gouvernement Saoudien, et non pas la Démocratie Américaine comme a pu le déclarer le Président Obama ». A l’époque des activités de Syed Abedin, en effet, le Gouvernement Saoudien travaillait intimement avec la Confrérie des Frères Musulmans [Muslim Brotherhood] afin de répandre leur “marque“ d’islam ultra réactionnaire et féodal -le wahhabisme- au monde entier, avec le soutien de la CIA...
Syed Abedin fonda dans le même temps, avec de l’argent saoudien, le laboratoire d’idées [think-tank] affilié : l’Institut des Affaires des Minorités Musulmanes [Institute of Muslim Minority Affairs] à Djeddah. D’après Walid Shoebat, un ancien membre des Frères Musulmans, à présent activiste pour la paix : « les Abedin, depuis des décennies, servaient en faite une entité étrangère : le Ministère des Affaires Islamiques du Gouvernement Saoudien, et non pas la Démocratie Américaine comme a pu le déclarer le Président Obama ». A l’époque des activités de Syed Abedin, en effet, le Gouvernement Saoudien travaillait intimement avec la Confrérie des Frères Musulmans [Muslim Brotherhood] afin de répandre leur “marque“ d’islam ultra réactionnaire et féodal -le wahhabisme- au monde entier, avec le soutien de la CIA...
Huma
Abedin fut élevée en compagnie d’une large colonie de familles d’exilés de la
Confrérie des Frères musulmans, importés “en contrebande“ à l’intérieur de
l’Arabie Saoudite ultra réactionnaire par la CIA américaine dans les années
1950, après que la Confrérie ait tenté mais échoué à assassiner le Président égyptien Nasser.
J’ai documenté de manière détaillée la fusion de cette
Confrérie des Frères Musulmans politiquement agressive, originaire d’Égypte,
fondée dans les années 1920 par Hassan Al-Banna, avec le courant ultra féodal
de l’islam wahhabite des Saoud, dans mon dernier livre : « L’hégémonie perdue :
celle que les dieux eux-mêmes détruiraient [The Lost Hegemon: Whom
the gods would destroy] ». J’y ai décrit en détail la secte d’Huma
Abedin. Deux citations provenant du fondateur de la Confrérie des Frères
Musulmans, Hassan al-Banna, indiquent la vraie nature de ce qui est en fait un
culte de mort organisé en une société secrète [secret society death cult]:
« Allah est notre but ; le Prophète
est notre meneur ; le Coran est notre Constitution ; le Djihad est notre voie ;
la mort au service d’Allah est notre vœu le plus élevé ; Allah est grand ;
Allah est grand »
Credo de la Société des
Frères Musulmans d’Égypte, Hassan al-Banna
« La victoire ne peut venir qu’avec
la maîtrise de l’“Art de Mort”. Une mort en martyres combattants pour
l’établissement d’un nouveau califat, est le plus court et le plus facile à
réaliser dans cette vie ici-bas pour rejoindre la vie dans l’au-delà » —
Hassan al-Banna, fondateur des Frères
Musulmans
Le psychologue juif allemand Arno Gruen, qui eut à fuir
l’Allemagne nazie avec sa famille vers New York, réalisa une étude d’une vie
durant concernant les racines du fascisme. Dans une analyse concernant la
relation entre une enfance dysfonctionnelle, et ces hommes qui aiment la guerre
et sont fascinés par la mort, Gruen notait : « si la mort est ce
qui offre la plus grande sécurité pour de tels hommes, alors c’est ce qu’ils
souhaitent. Il ne s’agit pas d’un accident si les idéologies qui expriment le
plus grand mépris pour la compassion et rendent les plus grands hommages à la
mythologie mâle faite de force et d’héroïsme, ont été et continuent d’être les
idéologies fascistes. Et chacune d’entre elles glorifie en effet la mort » [5. Ibid. p. 72].
La Société des Frères Musulmans d’Al-Banna, est basée
sur une semblable idéologie chercheuse de mort.
La Confrérie des Frères Musulmans
en tant que société secrète, a été modélisée de plusieurs façons d’après
d’autres sociétés secrètes, proposant un agenda caché, à l’instar de la Société
de Jésus [Jésuites], ou bien les SS de Himmler dans l’Allemagne nazie.
En Juillet 2013, s’est tenue à Istanbul, en Turquie, la
conférence internationale des Frères musulmans. L’organisation internationale
des Frères musulmans a élu Rached Ghannouchi, (le calife de fait régnant sur l'ex Tunisie, devenue TUNISTAN,
depuis 2011) président du bureau politique de l’organisation, devenant ainsi le
numéro 2 au sein de cette organisation mondiale.
Des
affaires familiales :
Aujourd’hui, Huma Abedin est devenue plus infâme aux
yeux des Américains, mais pas pour ses liens politiques vastes et dangereux
avec le
réseau terroriste de la Confrérie des Frères Musulmans. Elle est connue pour
être l’épouse étrangère d'Anthony Wiener, connu pour être quelque peu dérangé
sexuellement. En fait, la récente saisie par le FBI d'un ordinateur portable
dont il fut dit qu’il contenait environ 650.000 courriels d'Abedin, d’Hillary
Clinton et semble-t-il aussi de Barack Obama, est rapporté comme ayant été
l’ordinateur portable partagé de son mari Wiener, initialement saisi par le
bureau du FBI de New York lorsqu'il enquêtait sur des accusations portées
contre Wiener. Ce dernier fut en effet forcé de démissionner de son poste de
Membre du Congrès des États-Unis, pour avoir envoyé des photos intimes à
diverses femmes, dont une photo de ses attributs masculins à une jeune fille de
15 ans…
Or le véritable scandale a été
consciencieusement éludé, tandis que les tabloïdes et les médias “PC“
(Politiquement Corrects / Principaux Courants), attiraient l’attention sur les
scandales sexuels impliquant Wiener.
Ce vrai scandale, c’est la relation de Huma
avec le plus dangereux réseau terroriste du monde : la Confrérie des Frères
musulmans, se trouve être au centre des e-mails secrets d’Hillary.
Le frère de Huma, Hassan Abedin, était un Officier du
Développement [Development Officer] au sein du Centre pour les Études
Islamiques d’Oxford [Oxford Center for Islamic Studies - OCIS] en
Grande-Bretagne au moins jusqu’en 2010, travaillant sous la supervision du chef
spirituel des Frères Musulmans dont il était la “liaison internationale” : Sheikh Yusuf al-Qaradawi
[1] De même [qu’il travaillait] avec Abdullah Omar Naseef, le fondateur de
Rabita Trust, une [organisation] subsidiaire financé par les saoudiens de la
Ligue Musulmane Mondiale [Muslim World League], contrôlée par la Confrérie des
Frères Musulmans, qui fut classée par le gouvernement américain comme une
“Entité Terroriste Mondiale Spécialement Désignée” [Specially Designated
Global Terrorist Entity], et dont les avoirs furent bloqués par le Trésor
américain dans le sillage du 11 septembre 2001. Naseef était et est toujours
aujourd’hui le Président du Conseil [de l’OCIS] et Qaradawi était un membre du
même Conseil, quand [Hassan] Abedin travaillait là-bas. De plus, Hassan Abedin
travailla avec le prince Saoudien Alwaleed ben Talal sur un projet intitulé : «
Répandre l’Islam en Occident » [“Spreading Islam to the West.”].
Le même financier du terrorisme d’Al Qaïda, figure
emblématique de la Confrérie des Frères musulmans, Abdullah Omar Naseef, a donc
co-fondé l’Institut des Affaires des Minorités Musulmanes [Institute of
Muslim Minority Affairs] en Arabie Saoudite en 1978, avec le père de Huma
Abedin…
La
bonne mère Abedin.
La mère de Huma Abedin née pakistanaise,
Saleha Mahmood Abedin, est elle aussi un membre éminent de la branche féminine
de la Confrérie des Frères Musulmans : les Sœurs Musulmanes [Muslim
Sisterhood – Sororité Musulmane]. Saleha Abedin est en fait un membre du
Conseil de l’Équipe de la Présidence [Presidency Staff Council] du
Conseil Islamique International pour la Da’wa et le Secours (CIIDS) des
Frères Musulmans, aux côtés d’une autre autorité des Frères Musulmans, Abdullah
Omar Naseef, qui joua un rôle intégral à la fois dedans Al Qaïda est dans la
Confrérie des Frères Musulmans : le même Naseef qui cofonda de l’Institut des
Affaires des Minorités Musulmanes de Saïd Abedin, basé en Arabie.
Bien que le bras financier de la Ligue islamique
mondiale (LIM)
Aux États-Unis (“Rabita Trust“) fut fermé du fait de ses liens avec le
terrorisme, il continua d’exister sous le nom de Rabita al-Alam al-Islami.
Saleha Abedin est aussi un membre de cette organisation.
Saleha Abedin est aussi la Présidente du
Comité Islamique International pour les Femmes et l’Enfance (CIIFE). Ce CIIFE
est lui-même une organisation subsidiaire de la Ligue Islamique Mondiale
financée par les Saoudiens, et contrôlée par la Confrérie des Frères Musulmans.
La charte du CIIFE de Saleha Abedin fut d’ailleurs rédigée par le chef
spirituel des Frères Musulmans, Yusuf al Qaradawi.
Les politiques officielles de ce CIIFE
de Saleha Abedin incluent le soutien au viol marital, au
mariage d’enfants, à l’excision [circoncision génitale] des femmes et à la
polygamie. Le document énonçant la position du CIIFE de Saleha déclare en effet
que : « La criminalisation de la circoncision génitale féminine est en
totale contradiction avec la loi islamique, qui n’a jamais pris position pour
cette prohibition, ainsi que le confirme le Dr. Yusuf al-Qaradawi, qui fut l’un
des rédacteurs de la Charte [du CIIFE]... ».
En 2010, alors qu’elle s’apprêtait à lancer la vague des
Révolutions colorées islamique appelée “Printemps Arabes“, en Égypte,
Tunisie, Libye et Syrie, la Secrétaire d’État Hillary Clinton se rendit en
Arabie Saoudite, à l’Université pour femmes de Dar al-Hekma, localisée à
Djeddah, un port donnant sur la Mer rouge. Son hôte sur place était la mère de
Huma Abedin, la Dr. Saleha Mahmood Abedin. À cette époque, Saleha Abedin, la
mère de la plus proche associée d’Hillary, et gardienne de quelques 650.000
courriels qui sont à présent épluchés par le FBI, était la Vice-doyenne de la
même Université. Saleha Abedin cofonda en effet l’Université aux côtés de
Yaseen Abdullah Kadi, un saoudien qui fut cité dans la Résolution n°2000
du Conseil de Sécurité des Nations Unies, en tant qu’associé suspecté du réseau
de terrorisme d’Oussama Ben Laden, Al-Qaïda. L’Université de Saleha jouissait
également du soutien de plusieurs membres de la famille Ben Laden.
Huma Abedin n’est donc en aucun cas étrangère à la
grande famille des Frères Musulmans : elle en est une partie intégrante. Huma
servit en tant qu’Éditrice Assistante du Journal des Affaires des Minorités
Musulmanes, dont l’Éditrice était sa mère, Saleha, et dont son frère Hassan
Abedin était l’Éditeur Associé. Huma rejoignit le journal, fondé par feu son
père, lui aussi lié à la Confrérie des Frères musulmans, en 2002 et elle y
resta officiellement jusqu’à septembre 2008, peu de temps avant d’occuper une
haute position auprès de la Secrétaire d’État Hillary Clinton, au sein de
l’Administration Obama. À l’époque où elle rejoignait le journal de sa mère, en
2002, un terroriste désigné et éminent personnage des Frères Musulmans,
Abdullah Omar Naseef, siégeait au Conseil d’orientation éditoriale [Advisory
Editorial Board] du même journal.
Mieux encore, tandis qu’elle était étudiante à
l’université George Washington en 1987, et servait en tant que stagiaire à la
Maison-Blanche pour Hillary Clinton, Huma Abedin faisait partie du Conseil
Exécutif de la branche [au sein de l’Université] George Washington de l’Association
des Étudiants Musulmans [Muslim Students Association - MSA] : la plus influente
organisation estudiantine musulmane d’Amérique du Nord, fondée en 1963 par des
membres des Frères Musulmans. C’était aussi à cette même époque que la même
Huma Abedin, aujourd’hui vice-directrice de Campagne et intime de longue date
de la candidate à la présidence Hillary Clinton, était une éditrice assistante
du journal de Naseef.
Une
réelle “conspiration de la vaste aile droite“
Ce qui se dévoile dans ce qui devrait
maintenant être proprement renommé l’“Huma-gate” [en référence au Watergate],
c’est une réelle “conspiration de la vaste aile droite“ [A Real 'Vast Right
Wing Conspiracy'] comme Hillary Clinton aime surnommer n’importe lequel
de ses détracteurs.
Huma Abedin a clairement joué un rôle
interne majeur permettant le mariage obscène de la Communauté du Renseignement
Américain, du Pentagone et du Département d’État, avec l’organisation
terroriste secrète mondiale de la Confrérie des Frères Musulmans.
Il m’apparaît très clair, à la lumière des
recherches que j’ai menées pour percer la vraie nature de la Confrérie des
Frères Musulmans ainsi que ses relations avec les réseaux de renseignements de
l’“État profond” aux États-Unis (pour écrire mon livre “L’Hégémonie perdue“),
que cette conspiration “Huma-gate" que l’Administration Obama est
présentement en train d’essayer de camoufler désespérément cache autre chose : cette affaire permet de
comprendre la véritable raison de l’inflexible soutien du Président Barack
Obama et de sa Secrétaire d’État Hillary Clinton, et plus tard de John Kerry, ayant permis d’amener au pouvoir des régimes issus des Frères musulmans,
des suites du lancement en 2010 de leurs opérations de changements de régime
appelées “Printemps Arabes“. Il
est d’ailleurs de notoriété publique que la Maison-Blanche d’Obama fut rendue
furieuse lorsque le Président des Frères Musulmans d’Égypte remplaçant
Hosni Moubarak, Mohammed Morsi, fut renversé par un putsch militaire mené par
le General Al Sissi.
Ce fut bien à Hillary Clinton que fut donné le rôle
moteur par Obama en 2010, afin de superviser ces coups d’État mené par les
Frères Musulmans à travers le monde islamique. Ce fut ensuite la même Hillary
Clinton, dont l’Assistante Chef d’Équipe [de Campagne] à cette même époque
était donc Huma Abedin, liée aux Frères Musulmans, qui poussa avec véhémence au
renversement du dirigeant libyen Mouammar al Kadhafi, un ennemi implacable de
la Confrérie, alors même qu’Obama et son Secrétaire à la Défense renâclaient à
partir en guerre. Ce fut bien Hillary Clinton qui poussa également au
renversement du dirigeant égyptien Hosni Moubarak, et à son remplacement par le
chef des Frères Musulmans Mohamed Morsi. Ce fut encore Hillary Clinton qui
poussa à une implication américaine directe dans la guerre civile syrienne,
incluant l’armement des rebelles syriens alliés avec Al Qaïda, aujourd’hui
pudiquement renommés en tant qu’EI/Daech.
Le véritable scandale autour de ces 650.000
courriels d’Hillary Clinton et de Huma Abedin, enfoui dans le ou les
ordinateurs portables domestiques d’Anthony Wiener, mari éloigné de Huma
Abedin, ce n’est donc pas qu’Hillary ait pu mentir sous serment au sujet du
maniement de tous ses e-mails.
Le véritable scandale, c’est que les plus dommageables
secrets du gouvernement invisible de l’Amérique, son “État profond” parallèle
agissant de façon incontrôlée depuis au moins l’époque du Vice-président et
ancien Directeur de la CIA, George H.W. Bush, dans les années 1980, pourrait se
retrouvé porté sous le feu des projecteurs…
Si ceci devait donc survenir, alors « tous les
chevaux du roi et tous les hommes du roi » feraient face à des charges
de trahison voire pire. Ceci pourrait être alors un moment approprié pour
commencer à nettoyer les écuries d’Augias, qui sont connues aujourd’hui sous le
nom pudique de “vie politique à Washington”.
Par F. William Engdahl
3 Novembre 2016
Traduit par Jean-Maxime Corneille
3 Novembre 2016
Traduit par Jean-Maxime Corneille
NOTES
[1] Le prédicateur Qaradawi prône les attentats kamikaze dans le monde entier
Une autre fatwa porno d’Al-Qaradawi
"Djihadi Connexion" d'Obama-Clinton avec les terroristes islamistes